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Le CasseL'Héritier

Saga Jean-Paul Belmondo

La Scoumoune (1972)


1. LA SCOUMOUNE

classe 4

Résumé :

Juin 1934, Villanova engage un tueur pour mettre fin à la vie de Roberto Borgo, mais ce dernier est plus rapide et tue l'homme de Villanova. Ce dernier s'enfuit. Roberto est là pour faire libérer son ami Xavier Saratov que Villanova a fait accuser d'un meurtre. Roberto tue Villanova et reprend ses affaires, et tente de faire libérer Xavier. Mais ce dernier est condamné à 20 ans de travaux forcés. Roberto qui doit régler le compte d'américains qui rackettent ses filles, est blessé et emprisonné à son tour pour 20 ans de travaux forcés.

Il retrouve Xavier, alors qu'ils sont en prison, la guerre contre l'Allemagne éclate et à la fin de celle-ci, ils se portent volontaires pour déminer la France. En sortant, Roberto reprend les affaires de truands qu'il force à lui céder leur commerce. Mais ceux-ci se vengent, et Xavier meurt et sa sœur Georgia est gravement blessée. Roberto repart à nouveau dans une vendetta pour les venger. 

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Critique :

Seconde adaptation du roman L'Excommunié, faite cette fois-ci par l'auteur du roman lui-même : José Giovanni. En effet, la première adaptation faite à l'écran, avec déjà Belmondo dans le rôle-titre portait le nom de Un Nommé La Rocca sorti 11 ans plus tôt en 1961. Néanmoins, insatisfait de l'adaptation faite par Jean Becker, José Giovanni a donc fait un reboot du film, les studios américains n'ont rien inventé.

Belmondo reprend le même rôle que dans le film précédent, mais avec un autre nom. Personnellement je trouve que sa prestation est légèrement moins bonne que dans le premier film, Bébel a un peu vieilli. À ses côtés se trouve Michel Constantin (Les Grandes Gueules, Ne Nous Fâchons Pas, La Valise), qui était lui aussi présent dans la première adaptation mais dans un autre rôle. Ici, il joue l'ami de Roberto qui est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis : Xavier. Sa prestation n'est pas mauvaise, mais on a l'impression d'avoir un homme violent et très mal dans sa peau tout au long du film, enfin c'est peut-être ainsi que devait être perçu le personnage à l'écran. 

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C'est Claudia Cardinale qui assure le premier rôle féminin. L'actrice avait déjà tourné Il était une fois dans l'Ouest, et était déjà très connue. Elle aussi sa prestation est carrée, rien à dire de spécial, elle est de plus très jolie. Belmondo ici se retrouve avec un associé, Migli, interprété par Enrique Lucero, et d'autres seconds rôles viennent compléter le panel comme : Jacques Debary, Michel Peyrelon, Jean-Claude Michel, Marc Eyraud, Andréa Ferréol et nous avons même un petit rôle vers la fin du film de Gérard Depardieu alors tout jeune.

Le casting et les acteurs ne sont pas mauvais, mais une fois de plus, je ferai exactement les même reproches que pour Un Nommé La Rocca : le film est mou, ça traîne en longueur, certains passages sont vraiment long et s'attardent un peu trop sur les personnages. Par exemple lorsque Georgia discute avec Roberto lorsqu'ils sont sur le lit. José Giovanni a rajouté des scènes chocs pour le déminage sur la plage, ou lorsque les gangsters sont tués, ça paraît un peu plus violent avec le gang des américains, mais je ne sais pas il y a cette latence inhérente au film qui nuit vraiment. Sans doute est-ce dû au fait qu'il s'agit d'une co-production Franco-Italienne. 

classe 4

Bien évidemment, l'autre grosse différence avec Un Nommé La Rocca, ici le film est en couleur, mais ça ne remonte pas l'intrigue ni le rythme de celui-ci pour autant. Je dirai donc que cette nouvelle adaptation est du même niveau que la première et n'apporte vraiment pas grand-chose. On voit passer les 1H40 du film.

Néanmoins, le film fera mieux en terme d'entrées que la première adaptation (sans doute parce que Belmondo était bien plus connu en 1972) avec 800 milles de plus soit le score d'un peu plus de 1.9 millions d'entrées.

Une mention spéciale pour la bande-son de François de Roubaix, dont le thème principal joué à l'orgue électronique commence déjà à rappeler l'instrument qui sera utilisé pour la BO de la première série de Commissaire Moulin et réalisée elle aussi par François de Roubaix quelques années plus tard. C'est une vraie force pour le film, mais hélas, ça ne le rend pas plus divertissant.

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Anecdotes :

  • Le film se placera devant Le Grand Blond avec une Chaussure Noire au Box-Office et qui est sorti au même moment.

Séquences cultes :

Qu'est-ce que tu dis ?

Occupe toi de tes fesses toi !

Déminage

Je suis pas en forme aujourd'hui

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BorsalinoLa Scoumoune

Saga Jean-Paul Belmondo

Le Casse (1971)


1. LE CASSE

classe 4

Résumé :

Quatre individus dont l'un d'eux est une femme, se réunissent, prennent une voiture et se rendent dans une villa éloignée de la ville. Ce sont en fait des voleurs, et vont réaliser un vol chez un riche propriétaire. Mais alors qu'ils réalisent les opérations pour ouvrir le coffre, une voiture de police arrive et s'approche de leur voiture.

C'est la première rencontre entre Azad le chef des brigands, et Abel Zacharia le policier véreux.Mais alors que Azad et ses comparses doivent s'enfuir le lendemain en bateau, celui-ci est bloqué en Grèce pendant 5 jours à cause d'avaries. Coincés en Grèce, les confrontations entre Azad et Zacharia se multiplient : ce dernier veut les émeraudes pour lui seul. Acculé, Azad n'a d'autre choix que de tuer Zacharia qui finit étouffé, Azad grimpe sur le bateau, il est libre et les émeraudes sont dispersées dans du grain pour nourrir des poulets.

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Critique :

Jean-Paul Belmondo commence les années 70 sereinement : Borsalino a été un immense succès, sa carrière est florissante, et sa notoriété est grande. Avec Le Casse, on touche à un film culte. Personnellement, dans la filmographie de Belmondo, il y a 5 films qui se disputent la 1ère place, Le Casse en fait parti. Sans aucun doute un des meilleurs Bébel, si ce n'est le meilleur, Henri Verneuil réussi ici un véritable chef d'œuvre. Le Casse est un remake d'un film de 1957, Le Cambrioleur. Verneuil qui vient de terminer Le Clan des Siciliens, prépare déjà un nouveau film et il veut que celui-ci soit encore plus spectaculaire. Cela tombe bien, Bullit est sorti il y a déjà 2 ans, et Verneuil impressionné par la course poursuite avec Steve McQueen veut réaliser la même chose à la française avec Belmondo. Il part donc sur l'idée de départ d'un cambriolage impressionnant, le tout agrémenté de courses poursuites : Le Casse est en marche.

Belmondo reprend donc un rôle de voyou, après Ho !, Borsalino... Seulement, ici dans le film de Verneuil, Belmondo c'est un peu Mister Minit avant l'heure : doté d'une valise high-tech, elle lui permet de refaire une clé, de trouver la combinaison d'un coffre, de voir à travers la porte de celui-ci, bref la totale ! Cette valise m'avait impressionné à ma première vision du film, ça marche toujours encore aujourd'hui. Seule la fraise qui retaille la clé fait un bruit assez désagréable, elle a le même bruit qu'une fraise d'un dentiste. 

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Belmondo réalise une performance exceptionnelle tout au long du film, ce n'est pas surjoué, c'est juste à chaque situation, les cascades qui seront la grande marque de fabrique de Bébel dans les années 70 sont énormes, il n'y a pas de temps mort : c'est juste hallucinant. Aux côtés de Belmondo nous retrouvons Robert Hossein, l'acteur avait déjà tourné les Angéliques, et était sur une pente descendante au niveau de sa carrière, Le Casse le remet en selle, sa prestation est très bien pendant tout le film, le duo fonctionne bien avec Belmondo. Vient ensuite Renato Salvatori (Flic Story, Cadavres Exquis, Rocco et ses Frères), pour un petit rôle du 4e homme. En co-star de Belmondo ce n'est autre qu’Omar Sharif qui incarne Abel Zacharia. L'acteur est très populaire à cette période, il a tourné depuis longtemps Lawrence d'Arabie, et vient de sortir du film Mayerling 2 ans plus tôt qui est un succès. Je n'aime pas beaucoup cet acteur, mais là encore, dans ce film il n'y a rien à redire ! Il campe un bon flic bien pourri, et arrive à faire passer sans le moindre problème toutes ses émotions à l'écran ! On attend qu'une seule chose à chaque fois, la prochaine confrontation avec Belmondo.

Dans les rôles féminins nous avons Nicole Calfan au sommet de sa beauté, après Borsalino elle retrouve à nouveau Belmondo, c'est l'atout charme du film avec Dyan Cannon (Les Incorruptibles, Le Ciel peut Attendre, La Malédiction de la Panthère Rose) qui fait l'amante de Zacharia qui trahi Azad. Que dire du Casse ? Ce sont les scènes mythiques telles que celle de la gifle où la lumière s'allume et s'éteint en fonction des tartes prises par Lena, la bagarre entre Belmondo et le copain d'Hélène au bord de la piscine avec la tête de clown qui a du mal à respirer quand Belmondo a allonger le beau grecque et qu'il crache ses poumons dans le micro, c'est l'annonce par Belmondo du spectacle du cirque, la scène du restaurant avec Omar Sharif ou celle dans la voiture où Belmondo et lui parle de la vitesse à laquelle il roulait en ville, etc., etc. il y a tellement de moments forts qui s'enchaînent les uns aux autres qu'il est impossible de tous les citer, tant il y en a. Je parlais des films inspirés, Le Casse en est assurément un. 

classe 4

Et ça commence dès le générique avec sa présentation un peu façon James Bond : l'écran est coloré en rouge, et un viseur fait un focus sur Belmondo de dos, et présente les autres protagonistes de face, eux, sur le magnifique thème de Ennio Morricone. Parlons-en d'ailleurs, si le film est également une telle réussite, la musique de Morricone y est pour beaucoup : le thème principal est tout simplement une merveille et les autres ne sont pas en reste comme par exemple le thème du parc « Rodeo » où Zacharia monte à cheval et ordonne à Azad de se montrer sous peine de faire feu, la musique est juste sublime.

À ce propos je vous conseille de vous procurer le CD des musiques du film, vous ne le regretterez pas : outre les deux superbes thèmes cités plus haut, vous aurez sur le dit CD, le thème principal du film repris sous forme de chanson interprétée par Mireille Mathieu, ça vaut le détour ! Sans plaisanterie, ce CD vaut vraiment le détour, la bande son est terrible. Le film n'en est pas moins, à noter une petite chose qui m'avait impressionné au premier visionnage de ce film et que je trouve toujours terrible à l'heure actuelle : ce sont tous ces malheureux poulets enfermés dans des cages riquiqui pour être transportés : l'image est terrible, et le reste encore de nos jours.

Que dire de plus ? Le Casse est incontournable, c'est un des meilleurs Belmondo des années 70. C'est un chef d'œuvre, il n'y a pas à discuter. D'ailleurs le public ne s'y pas trompé, et le film sera un véritable succès avec plus de 4.4 millions d'entrées en France, et un peu plus de 1.2 millions d'entrées en Espagne. Le Casse, c'est de la bombe ! Vous pouvez y aller les yeux fermés, vous ne le regretterez pas ! Vous ne verrez pas passer les 2H, et vous passerez un très bon moment.

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Anecdotes :

  • C'est après cet immense succès avec Le Casse que Belmondo, tout comme Delon l'a fait avant lui avec Borsalino, décide de devenir producteur de ses films.

  • Le Casse sera le 7e film ayant fait le plus grand nombre d'entrées pour Belmondo.

  • La course poursuite en Grèce n'est pas réalisée par Belmondo lui-même, mais bel et bien par l'équipe de Rémy Julienne, néanmoins toutes les autres cascades sont interprétées par Belmondo qui ne démérite pas une seconde.

  • Le film a bénéficié d'un confortable budget de 15 millions de francs, et fut coproduit par La Columbia, qui avait un droit de regard sur le film.

  • Verneuil craignait beaucoup que Belmondo et Omar Sharif ne s'entendent pas, mais heureusement Sharif et Belmondo avaient des passions communes telles que la boxe et les chevaux et finalement s'entendront très bien sur le tournage, donnant cette complicité à l'écran.

Séquences cultes :

Course poursuite dans les rues d'Athènes

Ce soir, vous êtes mon invité

Qu'est-ce que vous avez là, une dent creuse ?

Suivez le bus !

Comment on dit p'tit con dans sa langue ?

Fifty, fifty ?

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Ho !Borsalino

Saga Jean-Paul Belmondo

Borsalino (1970)


1. BORSALINO

classe 4

Résumé :

Roch Siffredi sort de prison, et retrouve ses deux hommes de main. Il se rend chez un ex-complice pour savoir où se trouve Lola, sa poule, et avant de partir met le feu à son établissement. Lola est désormais avec François Capella, Roch Siffredi vient la chercher et la bagarre commence. Ils deviennent amis, et commencent à travailler ensemble pour des caïds de Marseille. Mais Roch veut s'en prendre à l'un d'eux : Poli, qui contrôle le marché de la viande de Marseille. Tout semble réussir à Roch et François.

Le concurrent de Poli Marello, fait tuer Rinaldi son avocat qui est adjoint au maire de Marseille et qui allait se présenter aux prochaines élections. Alors que tout semblait réglé avec la mort d'un homme de main de Marello, ce dernier relance la guerre contre Roch & François, ceux-ci l'éliminent également et deviennent les maîtres de Marseille. Mais alors que François veut tout quitter et va partir, il est abattu et meurt dans les bras de Roch.

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Critique :

Film mythique, non pas par son scénario, mais par le fait qu'il réunissait les deux plus grandes stars populaires françaises de l'époque : Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Film également célèbre par les embrouilles juridiques qui suivirent entre Belmondo et Delon. Réalisé par Jacques Deray (Le Gigolo, Le Marginal, Netchaïev est de Retour), c'est surtout Belmondo et Delon qui souhaitaient tourner ensemble depuis un bon moment, en effet, ils avaient commencé ensemble et s'étaient croisés plusieurs fois dans des films (Paris Brûle t-il ?), au sommet de leur gloire, ils cherchaient un projet assez ambitieux pour travailler ensemble : ce fut Borsalino.

Personnellement, je n'accroche pas trop au film, bien que la mise en scène soit assez convaincante et que Jean-Paul Belmondo et Alain Delon ne déméritent pas par leur prestation qui est somme toute très bonne, même si je trouve que parfois Belmondo surjoue un peu, et que la scène de fin où il meurt dans les bras de Delon, n'est pas mémorable. Et que Delon a toujours son jeu froid, avec lequel on a du mal à croire à l'amitié entre les deux hommes. 

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On retrouve à leurs côtés : Mario David, ami de Louis De Funes et qui était par exemple dans Oscar, mais aussi Michel Bouquet (Les Misérables, Poulet au Vinaigre, Deux Hommes dans la Ville) extraordinaire en avocat véreux et dont on ne sait jamais ce qu'il faut penser de lui. Immense acteur de théâtre et de cinéma, il joue comme toujours parfaitement son rôle. Pour les personnages féminins, on retrouve Catherine Rouvel (Les Copains, La Cavale, Tendres Cousines) très émouvante avec sa tendresse qui transparaît à travers l'écran pour le personnage interprété par Belmondo. Nicole Calfan, déjà très jolie, dans un petit rôle et que Belmondo retrouvera un an plus tard dans Le Casse de Verneuil, mais également la superbe Corinne Marchand (La Prisonnière, Coup de Tête, L'Amour aux Trousses) qui joue la femme de l'avocat Rinaldi et qui est vraiment très mystérieuse : elle est intéressée par Roch Siffredi, certes, mais jusqu'à quel point ? Et enfin Françoise Christophe (Fantômas, Caroline Chérie, Les Ailes de la Colombe) dans le rôle de Mme Escarguel la première à embaucher le duo pour arranger les affaires de son mari infirme.

Outre le duo Belmondo/Delon, le film a pour lui l'attrait des années 30 avec les vieilles voitures, et tout le décorum autour. Se passant dans le milieu du banditisme, le reste est un peu moins glamour, mais Belmondo et Delon arrivent à enjoliver tout cela. Néanmoins, il y a peu de temps de mort et vous ne verrez pas passer les 2H, les deux stars ayant chacun à tour de rôle leur moment de gloire, etc. c'est bien respecté, c'est carré et ça joue bien. Le moment fort du film étant assurément la 1ère rencontre des deux stars à l'écran et le combat qui s'ensuit et qui ne pouvait se finir que sur un match nul ! 

classe 4

À noter le thème musical de Claude Bolling (Le Léopard, On ne Meurt que Deux Fois, La Gitane) façon piano désaccordé qui est sans aucun doute aussi célèbre que le film et qui lui donne là aussi comme le font certaines musiques : une véritable identité. Bref, bon film, et puis ne boudons pas notre plaisir de voir Bebel et Delon réunis pour une fois à l'écran ensemble.

Le film fut un véritable succès et fit un peu plus de 4.7 millions d'entrées. Mais de ce fait, les deux acteurs en séparés faisant chacun pour leurs films respectifs à peu près 4 millions d'entrées, visiblement le public des deux comédiens n'a pas suivi pour multiplier par deux le chiffre des entrées. Quoiqu'il en soit, si vous tombez dessus, regardez-le, vous passerez tout de même un bon moment !

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Anecdotes :

  • Le film fut lancé de façon sans précédente en 1970 : en effet, il ne fut montré à personne avant sa sortie en salles, et c'est le public, et entièrement le public qui décida ou non du succès du film. Delon, alors producteur du film était très angoissé du fait que le film marche ou non.

  • Le procès du film portait sur le fait que Alain Delon faisait apparaître sur l'affiche deux fois son nom : en tant que producteur et en tant qu'acteur et avant Belmondo. Ce dernier porta l'affaire devant les tribunaux et gagna son procès. Les journalistes en profitèrent alors pour en rajouter sur la rivalité entre les deux stars, ce qui à l'époque aida le film à triompher.

  • Une horrible chanson fut composée pour le groupe : Les Parisiennes (qui était composé de 4 femmes : Anne Lefébur, Raymonde Bronstein, Hélène Longuet, Anne-Marie Royer) et qui avait été monté par l'auteur de la musique du film : Claude Bolling. La chanson reprenait le fameux thème musical du film de Borsalino.

Séquences cultes :

Présentations

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Posted by Le Monde des Avengers on Thursday, December 24, 2015

Ils sont charmants !

J'aime les bouchers

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Posted by Le Monde des Avengers on Wednesday, January 13, 2016

La chance, ça n'existe pas

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Posted by Le Monde des Avengers on Monday, January 4, 2016

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Ho !Borsalino

Saga Jean-Paul Belmondo

Le Cerveau (1969)


1. LE CERVEAU

classe 4

Résumé :

Arthur Lespinasse, petit truand Français, s'évade de prison avec l'aide de son meilleur ami Anatole, il décide de voler l'argent de l'OTAN qui déménage ses bureaux. Mais ce qu'il ignore, c'est qu'un génial voleur anglais connu sous le nom du « Cerveau »  et qui avait réussi l'attaque d'un train postal Glascow-Londres, a la même idée. Arthur et Anatole qui réussissent à obtenir l'heure et l'itinéraire du train, deviennent sans le savoir, des concurrents du « Cerveau » qui n'est autre que le colonel Matthews chargé de la sécurité des fonds qu'il va voler.

Mais un complice de Matthews qui fait partie de la mafia, le trahi et tente de se débarrasser de lui en s'emparant par la même occasion de l'argent. Matthews retourne la situation en sa faveur, mais Arthur et Anatole sont accusés du vol. Ces derniers arrivent tout de même à rejoindre Matthews, et Arthur découvre la cachette où Frankie le complice qui a trahi Matthews a caché l'argent. Ils partent à New-York avec Matthews et découvrent qu'il est le « Cerveau », ce dernier a deux nouveaux associés.

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Critique :

Excellent film. Réalisé par Gérard Oury qui est plus connu pour avoir réalisé les films de De Funès. Avant Le Cerveau, Gérard Oury avait réalisé deux immenses succès au cinéma : Le Corniaud et La Grande Vadrouille. Il n'est donc pas difficile de prévoir que Le Cerveau en serait un aussi ! Tout d'abord, ça fait bizarre de voir un film de Belmondo aux couleurs d'un film de De Funès, en effet l'habillage, la chanson, du générique de début donnent immédiatement le ton : on croirait un film de notre bon vieux Fufu, mais non, c'est du Belmondo.

En fait, Belmondo n'est pas la vedette principale, puisque à ses côtés il y a deux autres grands acteurs, tout d'abord David Niven (Casino Royale, La Folle Escapade, La Panthère Rose) immense acteur anglais, notoirement connu pour son rôle du Fantôme dans le film de La Panthère Rose et qui a cette grande classe et cet humour bien anglais. La prestation de l'acteur est excellente du début à la fin du film, c'est un vrai régal !

Vient compléter cette distribution : Bourvil ! Est-il encore nécessaire de présenter Bourvil ? C'est La Cuisine au Beurre, La Grande Vadrouille, Les Misérables, Garou Garou, Le Passe Muraille, etc. Qui reprend une fois de plus le rôle d'un ahuri qui suit bon an, mal an son ami dans ses vols foireux et ses péripéties. Rien à redire dans la prestation de Bourvil, il maîtrise ce type de personnage sur le bout du doigt, on est habitué, c'est parfait. 

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Belmondo incarne encore un voleur après Ho ! Mais cette fois-ci, c'est un voleur un peu simplet et pas très futé. Sa prestation est bonne comme à l'habitude, mais bizarrement, une fois encore (je ne sais si c'est le fait d'être aux côtés d'autres vedettes) ici le jeu de Belmondo est tout simplement comme il le faut. Il ne surjoue pas, c'est carré, c'est dans ce genre de prestation et d'attitude que je le préfère. Bien qu'il soit plus dans le côté comique ici, plutôt qu'action.

Viennent pour soutenir cet excellent trio : Eli Wallach (Le Bon, La Brute et Le Truand, Les 7 Mercenaires, La Sentinelle des Maudits) qui avait déjà à son actif Les 7 Mercenaires et Le Bon, La Brute et Le Truand, ce n'était donc pas un débutant, et il assez amusant de le voir ici en rôle d'agité un peu loufoque. La très jolie Silvia Monti (Les Sorcières du Bord du Lac, Disons un Soir à Dîner, Carole) terminant le cercle principal, je ne dirai qu'une chose à son propos : la scène de la douche pour attirer l'attention de David Niven. Le film regorge également de seconds rôles français bien connus comme Jacques Balutin en inspecteur, Mario David, Sophie Grimaldi, Robert Dalban, Patrick Préjean... 

classe 4

Tout ceci formant un film plus que bon. C'est un excellent divertissement, et il n'y a pratiquement pas de temps mort, les scènes comiques sont bien rendues et amusantes, on peut retenir celle du dessin-animé avec Niven en lui-même qui fait des facéties, la scène de la piscine avec les sièges gonflables, ou encore la scène du début lorsque Bourvil veut faire échapper Belmondo et arrive dans une autre cellule. Le Moment fort étant lorsque Belmondo et Bourvil réquisitionnent le véhicule de police sans le savoir, et qu'elle finit découpée en deux. Ou encore la scène lorsque dans le bus, Belmondo et Bourvil voient leurs visages en première page du journal. À côté de cela, la scène avec le jaguar, ou celle du train avec les boules puantes, vous feront passer un agréable moment. De plus, le film offre de belles vues d'extérieur, je pense qu'il n'y a pas grand-chose à ajouter !

Le Cerveau est un très bon film, pour moi incontournable dans la filmographie de Belmondo ! Le public ne s'est d'ailleurs pas trompé et c'est pour cela que le film fera un peu plus de 5.5 millions d'entrées, réalisant par là même, le 2e des meilleurs scores de cette année 1969. La seule fausse note du film pourrait être la bande originale de Georges Delerue qui n'est pas extraordinaire, et l'horrible générique disco qui date immédiatement le film ! Dommage.

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Anecdotes :

  • Le Cerveau avec ses plus de 5.5 millions d'entrées reste le plus gros score d'un film avec Jean-Paul Belmondo, ses autres films atteignant en général la barre des 4 millions d'entrées.
  • Le budget du film était assez colossal pour l'époque : 24 millions de Francs, c'est ce qui permis de  déployer des moyens considérables pour le film, entre autre, deux trains blindés, une dizaine de wagons et des kilomètres de voie ferrée fournis par la SNCF, des voitures radios, des hélicoptères, et une brigade de motards fournis, eux, par la Gendarmerie.

  • Ce film est le dernier film où Bourvil et Gérard Oury ont travaillés ensemble, de même ce film est la deuxième collaboration entre Bourvil et Belmondo, ils avaient tournés Un Drôle de Dimanche ensemble 10 ans plus tôt. C'est également le premier film avec Belmondo et Oury, ils se retrouveront plus tard pour L'As des As

Séquences cultes :

Coucou ?

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Posted by Le Monde des Avengers on Sunday, January 3, 2016

Il allait être libéré quatre jours plus tard

Votre femme ?

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Posted by Le Monde des Avengers on Monday, January 11, 2016

PonPon

Il se passe que je vous emmerde Monsieur

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Posted by Le Monde des Avengers on Wednesday, December 23, 2015

Puisqu'on te le dit !

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