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Confession à un cadavre (1965)Le Cauchemar de Dracula (1958)

Saga Hammer

Présentation


PRÉSENTATION

« Les productions Hammer avaient une atmosphère incroyable. Elles étaient flamboyantes et très osées (…). Il s’en dégageait une certaine jubilation ainsi qu’une beauté saisissante »

Tim Burton

La Hammer occupe un statut particulier au sein de la production fantastique de l’époque et encore aujourd’hui.

En guise de préliminaires : le gothique anglais

En 1764 paraît un court roman, assez moyen dans le fond mais qui va révolutionner la littérature. Il s’appelle Le Château d’Otrante écrit par Horace Walpole, fils du tout premier Premier ministre anglais. Ce texte va à rebours du contexte européen des Lumières (Enlightment en anglais) et va lancer une véritable mode bien servi par l’éditeur William Lane qui flaire la bonne affaire. Dans une production pléthorique et bien souvent de qualité médiocre, principalement écrite et lue par des femmes, vont émerger de véritables auteurs et des œuvres majeures : Ann Radcliffe (Les mystères du château d’Udolphe, 1794), Matthew Gregory Lewis (Le Moine, 1796) ; où le macabre côtoie le décorum médiéval, où le religieux tient une place importante et où on retrouve les thèmes de la possession, du vampirisme, des secrets venus du passé... Le genre gothique disparaît après 1824. Plus tard naîtront la science-fiction avec Mary Shelley (Frankenstein ou le Prométhée moderne), le fantastique et l’horreur avec Robert Louis Stevenson (L’étrange cas du docteur Jekyll et de Mr Hyde), Oscar Wilde (Le portrait de Dorian Gray) et Bram Stocker (Dracula).  L’ouvrage de référence sur cette littérature est Le roman « gothique » anglais de Maurice Lévy, Bibliothèque de l’évolution de l’humanité, 1964 (réédition, Albin Michel, 1995).

I Naissance de la Hammer

En 1913, un émigré espagnol, Enrique Carreras, achète un cinéma à Londres et en fait un des premiers multiplex. Il se constitue vite une chaîne de distribution et crée une firme de distribution, Exclusive Films. En 1935, il s’associe à William Hinds, ancien comédien sous le pseudonyme de Will Hammer, surnom qui lui a été inspiré par le quartier de Hammersmith où il vivait. Depuis 1934, Hinds est le propriétaire de la société Hammer Production. Exclusive Films absorbe celle-ci et produit des films de série B vite vus mais rentables.  Après la guerre, l’activité reprend en 1948 et, en 1949, la firme prend le nom de Hammer Films Production. James Carreras, fils d’Enrique, et Anthony Hinds, fils de William, en prennent la direction. Le premier s’occupe de l’administratif, le second du développement des projets. Ils sont rejoints par Michael Carreras, fils de James.

II L’Age d’Or

50 films sortent entre 1949 et 1957. La Hammer s’installe régulièrement dans de vieilles demeures anglaises pour ses séquences d’extérieur d’où une esthétique victorienne identifiable. De nombreux partenariats sont passés avec des compagnies américaines, notamment la Columbia en septembre 1957. A la fin des années 50, la Hammer décide de réadapter Frankenstein, personnage laissé à l’abandon dans la décennie précédente avec le déclin du cinéma d’épouvante américain. C’est un succès qui lance un long cycle fantastique de vingt ans. De 1957 à 1977, 42 films furent produits. Avant de se lancer, les dirigeants de la Hammer avaient lu les classiques de la littérature gothique, ce qui va caractériser sa production. Outre l’horreur gothique, la firme se diversifiera avec des thrillers horrifiques teintés de fantastique : Hurler de peur (Seth Holt, 1961), Paranoïac (Freddie Francis, 1964), Fanatic (Silvio Narizzano, 1964).

III Déclin et disparition

A la fin de ce cycle, la Hammer est à bout de souffle et Michael Carreras n’a pas le sens des affaires de son père (démissionnaire le 31 janvier 1973). La firme ne parvient plus à s’adapter au marché et voit arriver George A. Romero ou Dario Argento, lesquels démodent le style gothique. Les Majors se détournent de la Hammer qu’elles avaient toujours distribué. A partir de 1972, la Hammer entame un déclin qui devient irréversible. En cause, pour partie, une politique de courte vue privilégiant l’exploitation des segments les plus rentables en rognant sans cesse sur les coûts de production d’où une baisse de la qualité. Le concept de « série B » ou « série Z » n’a rien à voir avec la qualité artistique mais avec les budgets allant de petit à néant. La Hammer glissait du premier vers le second. Le cinéma européen décline dans son ensemble à cette époque face à la résurgence d’Hollywood et à l’arrivée des films asiatiques. En 1979, la Hammer cesse ses activités cinéma et se tourne, sans succès, vers la télévision puis entre en sommeil, ne se maintenant en vie que pour la gestion de son passé glorieux. Par un curieux retour des choses, le culte autour de la Hammer n’a jamais été aussi fort alors qu’elle était mourante. Michael Carreras démissionne à son tour en 1979 lorsque la Hammer est mise en liquidation judiciaire. 

IV Renaissance ?

La société fut sauvée grâce au projet télévisuel « La Maison Hammer du Mystère et du Suspense », programme diffusée en 1980 sous le titre de Hammer House of Horror (ITV). La série revisite les termes traditionnels de la firme. Les recettes permirent à Brian Lawrence et Roy Skeggs d’acheter la Hammer à ICI, son créancier. En 1983/1984 est diffusée une seconde anthologie, Hammer House of mystery and Suspence. Lawrence prit sa retraite en 1985 et Skeggs vendit ses parts en 2000.  En 2007 (et deux changements de direction), la Hammer, racheté par Jon de Mol (fondateur d’Endemol) via son groupe Cyrte Investissement, refait une production sous la présidence de Simon Oakes, une web-série nommée Beyond the Rave, réalisée par Matthias Hoene et disponible sur MySpace. C’est une histoire de vampires. En 2009 sort Le Locataire qui permet un nouveau départ sur le marché américain. A son casting : Jeffrey Dean Morgan, Hillary Swank et Christopher Lee. En 2010, Laisse-moi entrez (avec Chloé Grace Moretz) est le premier des nouveaux films de la Hammer à bénéficier d’une sortie dans les cinémas. C’est un remake d’un film suédois sur le thème vampirique. En 2011 sortit Wake Wood, un long-métrage d’horreur à la sortie limitée mais qui reçut un accueil critique favorable. Puis La Dame en noir (2012, avec Daniel Radcliffe) qui a droit à sa suite en 2015. En 2019 est sorti The Lodge.

V Le style Hammer

« Horreur » vient de l’anglais Horror qui renvoie davantage à l’idée de terreur psychologique. C’est un fantastique qui suscite un sentiment de peur physique. Chez la Hammer, c’est la fin du romantisme. Le vampire ne souffre pas de son inhumanité : c’est une pure bête. A une époque très morale, ces films expriment la dualité de chacun. Dracula réalise des fantasmes.  L’usage de la couleur constitue la marque distinctive de la firme. Le cycle se construit sur une esthétique saignante associée à un érotisme omniprésent. Il s’enracine dans un univers victorien réaliste et les monstres y battent en brèche les valeurs de ce monde : ordre moral, convenances bourgeoises, pouvoir de l’Église, tabous sexuels…Chaque film est soumis à la contrainte du petit budget, contrainte à la fois nécessité économique et vue comme la condition de créativité technique et artistique. La Hammer est aussi la spécialisation d’une petite équipe : Fisher/Cushing/Lee mais aussi Freddie Francis, John Gilling, Don Sharp, Roy Ward Baker (réalisateurs), Michael Carreras et Anthony Hinds (producteurs), Jimmy Sangster ou Nigel Kneole (scénaristes), Michael Gough, Oliver Reed (acteurs) et les « Hammer Girls » : Barbara Shelley, Caroline Munro, Veronica Carlson…La Hammer n’édulcorait pas ni la violence ni l’érotisme inhérents aux grands mythes du fantastique. Elle laissait s’exprimer les sensibilités de ses réalisateurs malgré le formatage du genre. C’est ce qui distingue la Hammer du reste de la production fantastique : une approche scientifique, le décorum victorien, la manière dont l’histoire est racontée. Le « style Hammer », reconnaissable dès le générique, a marqué autant que ses réalisateurs.

 

Conclusion : la Hammer ne meurt jamais

VI Le blason de la Hammer

 

Peter Cushing

Peter Cushing (1913-1994) se forma au théâtre avant de devenir figurant à Hollywood jusqu’en 1942. Spécialiste des films fantastiques, il fut un des plus grands acteurs de la Hammer. Il fut associé 20 fois à Christopher Lee ; la dernière fois étant dans La maison de la peur (1974, avec Vincent Price). Il est souvent celui qui s’oppose aux forces démoniaques. Dans Le train des épouvantes (1965), il incarne la Mort elle-même. En 1977, il incarne le Grand Muff Tarkin dans Stars Wars épisode IV-Un nouvel espoir. A la télévision, il joua dans Chapeau melon et bottes de cuir (saison 5 et 7) et fut Sherlock Holmes (1968) et le Docteur (Docteur Who contre les Daleks, 1965 et Les Daleks envahissent la Terre, 1968). En tout, il tourna 128 films et la critique ne voit aucune fausse note. La mort de sa femme Helen en 1971 fut un traumatisme pour l’acteur qui se replie sur lui-même. Il ne s’en remit jamais, travaillant beaucoup pour survivre : Frissons d’Outre-tombe (1973), La secte des morts-vivants (1976). A sa mort, les cendres de son épouse furent récupérées et mêlées aux siennes dans un lieu connu des seuls intimes.

 

Terence Fisher 

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Terence Fischer (1904-1980), réalisateur, est avant tout célèbre pour sa longue collaboration avec la Hammer. Orphelin de père à 4 ans, il fut envoyé par ses grands-parents dans une école militaire du Sussex, le Christ’s Hospital à Horsham. A 16 ans, il s’engage dans la marine marchande. A 21 ans, il est engagé comme chiffonnier dans un magasin de tissus puis est vendeur de tapis. En 1933, il se fait engager comme « chapman » aux Shepherds Bush Studios. Il devient monteur en 1936. En 1947, il réalise son premier film, Colonel Bogey. En 1949, c’est Si Paris l’avait su puis The Last Page (1951), sa première collaboration avec la Hammer. Déjà intéressé par le fantastique, Fisher s’y consacre entièrement à partir de 1956 et devient l’inventeur d’un cinéma fantastique moderne qu’il baptise « matérialisme fantastique ». Il profite du réalisme donné par le technicolor pour faire couler le sang abondamment. Le cycle vampirique va plus loin dans l’érotisation du sang : il part des canines de Dracula, salit les mains de Van Helsing, s’écoule du cou de jeunes femmes déshabillées (Le Cauchemar de Dracula). Fisher refuse l’horreur gratuite ; elle repose sur un fondement philosophique et moral. Le Mal est partout y compris chez ses adversaires qui défendent l’ordre bourgeois. Les monstres de Fisher sont de chair et de sang et évoluent dans un monde bien réel. Fisher a ses thèmes bien à lui : la figure du double, la nature du mal, sa dissimulation derrière la beauté, la figure récurrente de l’homme supérieur vivant sans morale et vouée à sa propre destruction. En 1962, l’échec du Fantôme de l’Opéra le mit en disgrâce durant quatre ans auprès de la Hammer. Fisher va renouveler le cycle Frankenstein où chaque film a une atmosphère propre et où la figure du baron se construit petit à petit. Il renouvelle également le portrait du docteur Jekyll en le présentant en triste bourgeois quand Hyde est un bel homme. C’est essentiellement à travers ses films que l’on se souvient de la Hammer. Tarantino et Burton l’admirent.

 

Christopher Lee

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Christopher Lee (1922-2015) tourna dans 225 films tout au long d’une carrière notamment illustrée par son interprétation du Mal ; du comte Dracula (9 reprises entre 1957 et 1976), de Fu Manchu (1965-1969), de Saroumane (le Seigneur des anneaux-Les deux tours, 2001 et Le Hobbit-Un voyage inattendu, 2012 ainsi que La bataille des cinq armées, 2014) ou du comte Dooku (Stars Wars- Épisode II- L’attaque des clones, 2002 et Épisode III-La revanche des Siths, 2005). Tim Burton, qui l’admirait, le fit tourner à plusieurs reprises : Sleppy Hollow (1999), Charlie et la chocolaterie (2005), Dark Shadows (2012). Il fut aussi l’adversaire de James Bond (L’homme au pistolet d’or, 1974) mais aussi Raspoutine, le moine fou (1966). Il a tourné également pour la télévision : Ivanhoé (1958), Chapeau melon et bottes de cuir (1967, 1969), Cosmos 1999 (1975), Drôle de Dames (1980), Le tour du monde en 80 jours (1989), Les aventures du jeune Indiana Jones (1992), Les nouvelles aventures de Robin des bois (1997-1998). Il fut élevé commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique (2001) puis Knight Bachelor (2009).

VI La « Famille Hammer »

C’est ainsi que Peter Cushing et Christopher Lee notamment voyaient la Hammer. De fait, de nombreux acteurs sont récurrents tout au long de l’aventure. Il en va de même des producteurs et de beaucoup de membres de l’équipe technique. Il était juste de leur rendre hommage ici.

Asher (Jack) : directeur de la photographie anglais (1916-1991), il a travaillé sur Le mystère du camp 27 (1949), Frankenstein s’est échappé (1957), Le cauchemar de Dracula (1958), La Revanche de Frankenstein (1958, La malédiction des Pharaons (1959), Le Chien des Baskerville (1959), L’homme qui trompait la mort (1959), Les maîtresses de Dracula (1960), Les deux visages du docteur Jekyll (1961).

Baker (Roy Ward) : biographie dans Docteur Jekyll et Sister Hyde

Bates (Ralph) : biographie dans Docteur Jekyll et Sister Hyde

Bernard (James) : musicien et compositeur anglais (1925-2001), il a travaillé sur Frankenstein s’est échappé (1957), Le cauchemar de Dracula (1958), Le Chien des Baskerville  (1959), Les étrangleurs de Bombay (1959), L’empreinte du dragon rouge (1961), Le baiser du vampire (1963), La Gorgone (1964), La déesse de feu (1965), Dracula, prince des ténèbres (1966), L’invasion des morts-vivants (1966), Frankenstein créa la femme (1967), Les Vierges de Satan (1968), Dracula et les femmes (1968), Le retour de Frankenstein (1969), Une messe pour Dracula (1970), Les cicatrices de Dracula (1970), Frankenstein et le monstre de l’enfer (1974), la légende des sept vampires d’or (1974), la maison de tous les cauchemars (2 épisodes, 1980).

Beswick (Martine) : biographie dans Docteur Jekyll et Sister Hyde

Carreras (James) : producteur anglais (1909-1990), il rejoint Exclusive Films en 1934. Il est mobilisé durant la guerre qu’il termine lieutenant-colonel.  En 1946, il revient comme directeur général d’Exclusive Films. De 1947 à sa retraite en 1972, il est le président de Hammer Films Production. Membre de l’Ordre de l’Empire britannique (1944), il est fait chevalier en 1970.

Carreras (Michael) : producteur et réalisateur anglais (1927-1994), on le retrouve comme producteur dans la plupart des succès de la Hammer comme La revanche de Robin des Bois (1954), Frankenstein s’est échappé (1957), Le cauchemar de Dracula (1958), Hurler de peur (1961). En tant que réalisateur, il a tourné notamment Maniac (1963), Les maléfices de la momie (1964).

Carson (James): biographie dans L’invasion des morts-vivants

Francis (Freddie) : biographie dans Dracula et les femmes

Gilling (John): biographie dans L’invasion des morts-vivants

Gough (Michael) : biographe dans Le cauchemar de Dracula

Guest (Val) : biographie dans Le redoutable homme des neiges

Hinds (Anthony) : de son vrai nom Anthony Hammer (1922- 2013), fils de William Hammer, fondateur de la firme. Il crée d’abord sa propre société de production, Executive Films, qu’il fusionnera avec la Hammer. Il a produit une cinquantaine de films entre 1955 et 1971. A partir de 1961, il remplace Jimmy Sangster comme scénariste sous le pseudo de John Elder. Il écrira notamment La nuit du loup-garou (1961), Dracula et les femmes (1968) et les deux suivants, Frankenstein et le monstre de l’enfer (1974), La maison de tous les cauchemars (1980). Si son originalité tient à l’adjonction de l’occultisme dans le gothique traditionnel (La femme reptile), ses scenarii sont souvent linéaires.

Holt (Seth) : biographie dans Confession à un cadavre (1965).

Keir (Andrew) : biographie dans Dracula, prince des ténèbres

Matthew (Francis): biographie dans Dracula, prince des ténèbres

Morell (André): biographie dans Le Chien des Baskerville

Munro (Caroline) : biographie dans Capitaine Kronos, chasseur de vampires

Nelson Keys (Anthony) : producteur anglais (1911-1985), il débute en 1947 avec Dancing with crime mais sa carrière démarre réellement à partir des années 50. On le retrouve derrière les films depuis Frankenstein s’est échappé (1957) jusqu’à Le Retour de Frankenstein (1969).

Pearce (Jacqueline): biographie dans L’invasion des morts-vivants

Pitt (Ingrid) : biographie dans The vampire lovers

Reed (Oliver) : biographie dans La Nuit du loup-garou

Rippert (Michael): biographie dans La femme reptile

Sangster (Jimmy) : scénariste et producteur (1927-2011) ; comme scénariste, il revisite les mythes en n’hésitant pas à aller très loin dans les pulsions sadiques. Il fut très brièvement réalisateur et ne réussit rien de grandiose. Il travailla pour la télévision : Ghost story (1972-1973), Banacek (1973), L’homme qui valait trois milliards (1974), Dossiers brûlants (1974), Cannon (1975), Wonder Woman (1976-1977), Cauchemar (1981).

Sasdy (Peter) : biographie dans Une messe pour Dracula

Shelley (Barbara): biographie dans Dracula, prince des ténèbres

Troughton (Patrick) : biographie dans La Gorgone

Walters (Thornley): biographie dans Dracula, prince des ténèbres

              

Bibliographie

ANDREVON (Jean-Pierre) et alii : 100 ans de cinéma fantastique et de science-fiction, Rouge profond, 2013

AKNIN (Laurent) : Sir Christopher Lee, Nouveau monde éditions, 2011

BOURGOIN (Stéphane) : Terence Fisher, Edilig, 1984

HEARN (Marcus) : L’Antre de la Hammer, Akileos, 2012

HEARN (Marcus) : Hammer Glamour, Titan Book, 2009 (en anglais)

LENNE (Gérard) : Cela s’appelle l’horror. Le cinéma fantastique anglais 1955-1976, Lignes, 1989

 

STANZICK (Nicolas) : Dans les griffes de la Hammer, Le Bord de l’eau éditions, 2010, préface de Jimmy Sansgter

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