C’est que je vais moins souvent que vous au cinéma….moins aussi que dans les années 80 et 90. Si je me souviens bien, j’y suis allé cinq fois…
5 LES VISITEURS 3. °°
Les Visiteurs 3, ce n'est pas une merdouille. Certes, si on connait les deux précédents, cela sonne répétitif, mais le déchainement de certains média ressemble à une vendetta puérile suite à la volonté de Gaumont de ne point présenter le film à la pressouille !
En tout cas, bien plus festif et enjoué que les films français primés aux Césars et envoyés aux Oscars... Je suis persuadé que certains journaleux n'ont pas vu le film pour leur critique.... On reste néanmoins un peu sur sa faim.

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4 JASON BOURNE. °°
Bof, bof. Vite vu, vite oublié.

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3 LE PONT DES ESPIONS. °°
Après
Lincoln particulièrement bavard et chiant, Le pont des espions de Spielberg est beaucoup plus intéressant sans atteindre des sommets. Nous sommes dans l’Amérique des années 50 et un Russe est arrêté à New York, en 1957. Pour le faire condamner à mort, les USA veulent mettre les formes et lui payent un avocat, commis d'office. James Donovan (Tom Hanks) devient le plus brillant, le plus courageux des négociateurs. Et c'est lui que la CIA vient chercher en ¬secret, quand un de ses agents tombe aux mains des Russes, pour tenter un grand marchandage...
C'est une histoire vraie que nous raconte Spielberg, celle de James B. Donovan (1916-1970). Je n’aime pas particulièrement Tom Hanks mais sa composition est bonne dans ce film, mais c’est surtout Mark Rylance qui retient l’attention. Même s'il risque sa vie, le Russe arrêté par les Américains n'a jamais peur et il le démontre constamment : « Would it help? »
Sinon, c’est un film typiquement américain, qui suinte le pro-USA à plein nez. Ils sont beaux nos soldats, ils sont bons nos agents secrets, ils sont dignes nos avocats, ils sont justes nos législateurs... Dès que le héros pose les pieds en RDA, c'est très caricatural, dégoulinant de bons sentiments avec la musique qui va avec.
De retour aux USA, on voit Tom Hanks devant sa maison, dans la seule prise de vue en extérieur côté US. C'est très court mais c'est plein de couleurs, un peu comme si l'hiver ne sévissait qu'à l'est.... Le Pont des Espions n’échappe pas au manichéisme, ni au patriotisme exacerbé : prisonniers russes mieux traités dans les prisons américaines que le contraire, usage ou non de la torture, etc.
Ajouter à cela, qu’il n’y a pas de suspense à proprement parler. A noter aussi de nombreuses incohérences comme les bandes de voyous qui pulluleraient dans Berlin-Est et qui piquent le manteau de Donovan (risible) ; non, ce n’était pas Brooklyn. Où alors le S-Bahn qui passe au moment où Donovan assiste à l’exécution de Berlinois tentant de franchir le Mur. Impossible car le S-Bahn ne passait pas dans ces zones et les stations de l’Est étaient murées. Les gens qui ont connu la RDA comme moi remarquent tout de suite des erreurs comme le nom de Friedrichstrasse ; à l’époque cette nouvelle orthographe n’existait pas et on aurait dû voir : Friedrichstraße. Le pont, c’est celui des échanges d’espions, le pont de Glinicke, entre Berlin et Postdam, surnommé le pont des espions, où fut tourné le final du film.
Sur le thème de la Guerre froide, je conseille plutôt
L’espion qui venait du froid, La lettre du Kremlin ou
Mes funérailles à Berlin.

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2 SULLY. °°°
Ma critique se trouve
là.

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1 THE REVENANT. °°°°
Triomphe de Leonardo DiCaprio aux Oscars amplement mérité. C'est vraiment un grand moment de cinéma (malgré quelques incohérences). Du vrai cinéma, comme on l’aime.

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Chapeau melon et bottes de cuir est un témoignage historique et un refuge de valeurs dans une Grande-Bretagne devenue excessivement multiculturelle dont les traditions tendent à se liquéfier en magma insipide (critique de Bright Horizon).