Scénario : David Chase. Réalisation : William Wiard.
Résumé
Jim échappe à une tentative de meurtre, parce-que Whitney a continué trop en avant son enquête.
La critique
Cette seconde partie est carrément ennuyeuse, preuve que tout aurait pu être relaté en un seul épisode.
Mettant la police dans l’affaire, un certain Bernie Seldon (Stanley Brock), producteur devient le suspect de la disparition de Brian Charles.
Jim, Eddie et la journaliste Whitney mènent l’enquête parallèlement à la police, en amateurs. Ils découvrent, dans la propriété de Seldon, le cadavre de Brian Charles enterré.
L’enquête n’avance pas. Le chanteur Tim Richie se lance dans de longues palabres sans fin sur le rock avec notre héros. On comprend que ceci est destiné à « meubler » pour atteindre les 47 minutes de cette seconde partie.
Les grands chanteurs de rock sont évoqués, comme Elvis Presley, Chuck Berry ou Jerry Lee Lewis. Tim Richie pleure sur son sort, et Jim joue les psychanalystes de bazar. On regarde sa montre, d’autant que la comédienne Marcia Strassman n’est guère mise en valeur. C’est le dernier épisode en deux parties que la série nous propose.
James Garner ne semble pas en forme. « Vous feriez un merveilleux psychiatre » lui lance Tim. Nous sommes très loin d’une série d’action et d’une enquête de détective privé.
Ensuite, bavardages encore entre Rockford père et fils. La disparition de la journaliste Whitney Cox relance un peu l’épisode. Il est difficile de sortir le téléspectateur de sa somnolence.
Les méchants se révèlent deux producteurs minables, les Florio, Alain et Honoré, sans aucune envergure.
L’amoureux transis Eddie de la journaliste Whitney Cox nous paraît pitoyable.
Nous avons droit en épilogue aux confessions amoureuses de Whitney à Jim. Bref, un épisode longuet et sans grand intérêt.
Anecdotes
Kristoffer Tabori (1952-) après avoir été invité vedette de nombreuses séries comme Cannon, Les rues de San Francisco, L’homme qui tombe à pic, Arabesque, prête aujourd’hui sa voix à des jeux vidéo sur Star Wars.
