Saison 2 1. Sic Semper Tyrannis (Sic Semper Tyrannis) 2. Unité fantôme (Shadow Unit) 3. Juste à côté du soleil (Touched by the Sun) 4. La Menace venue du ciel (I Do) 5. Affaires étrangères (Foreign Affairs) 6. Folie furieuse (Insane in the Membrane) 7. Un cœur brisé (Broken Hearted) 9. Heures sombres (Darkest Hour) 10. Cataclysme (Billy and the Kid) 13. Clandestins (Undocumented) 15. Résurrection (No Man's Land) 16. Nouveau départ (Second Chances) 17. Radio silence (Radio Silence) 18. Épilogue (If It Bleeds, It Leads) 19. Une haine tenace (Means to an End) 21. Dommage collatéral (Collateral Damage) 22. Appel à l'aide (Help Wanted) Scénario : Jeffrey Lieber. Réalisation : James Whitmore Jr. Résumé : Sur un pont, un convoi de la Navy est attaqué à l’explosif et l’on vole un missile Excalibur. Sonja Percy pour son arrivée dans l’équipe subit un gentil bizutage. Critique : La saison 2 démarre en grande forme. Si l’on peut reprocher que les deux « bricoleurs » (Sebastian et Patton) et les deux filles (Brody et Sonja) se marchent sur les pieds sans arrêt, créant une équipe où le nombre empêche chaque acteur de tirer son épingle du jeu, Scott Bakula en Dwayne Price nous fait un grand numéro. Il nous fait oublier l’invraisemblance de son intégration dans un groupe terroriste décrit comme indépendantiste américain. Déguisé en mercenaire, on pense à certaines scènes de Code Quantum et bien sûr l’épisode La famille avant tout. Comme à son habitude, Bakula détourne la série pour faire passer des moments d’émotion : son divorce est acté, et il investit la somme correspondant à la vente de sa maison dans un bar « Charité pour tous », qui sera désormais son QG. Les meilleures scènes nous montrent l’infiltration de Pride dans le groupuscule militaire. Disposant de peu de temps dans une série qui tourne à cent à l’heure, Bakula parvient à rendre crédible chacune de ses actions. Trop de personnages font que CCH Pounder en Loretta et Lucas Black en LaSalle ont du mal à exister. Sonja (Shalita Grant) a tellement de dynamisme qu’elle parvient à surnager et à s’imposer, avec un personnage plus extravagant que Brody, même si cette dernière a droit à une séquence émotion en évoquant la mort de sa sœur. Terriblement d’actualité (il est question des djihadistes), le scénario plutôt pessimiste nous dépeint des ligues para-militaires prêtes à en découdre avec Washington. Notons un savoureux hommage à Psychose (le fameux leader s’appelle « le père », je n’en dirai pas plus). Patrick Brennan en Zed Hastings constitue un méchant particulièrement crédible. Ce pilote de la saison 2 augure du meilleur pour la suite. En revanche, en épouse du « père », retirée semble-t-il des affaires, Clare Carey peine à nous faire croire à son personnage d’Anna Boudreau. Anecdotes :
2. UNITÉ FANTÔME Scénario : Christopher Silber. Réalisation : James Hayman. Résumé : Un ami de Sebastian Lund, le blogueur Jonah Penn , est assassiné et on lui tranche la langue. La piste mène à un massacre qui a eu lieu en Bolivie et auquel un agent de la CIA et une unité fantôme de la Navy ont été mêlées. Critique : Pour ce deuxième épisode, on nous propose une intrigue embrouillée, et ce ne sont pas les dialogues débités à cent à l’heure par les membres de l’équipe de Pride qui risquent éclairer le téléspectateur. En Bolivie, à San Martel, une certaine « armée du peuple » voulait protéger les citoyens contre les narco-trafiquants, jusqu’à ce que la CIA et une unité de la Navy interviennent. L’épisode est particulièrement violent, nous montrant des langues tranchées que Loretta Wade expose. Le point positif de l’épisode est la belle histoire d’amour d’un couple, les Jansen, dont le mari travaille pour la CIA et constitue un sérieux suspect. Emu par l’amour d’Emily Jansen (Lilly Holleman, craquante), Dwayne Pride, on le ressent, espère que le mari, Travis (Derek Ray) est innocent. Le nombre des victimes augmente, toujours avec les procédés les plus sauvages. Jansen est de plus en plus suspect, trop peut-être ? Pour une fois, le personnage de Sebastian prend un peu d’épaisseur, son chagrin pour la mort de son ami Jonah Penn n’étant pas feint. Il lui fera un hommage dans la scène finale. Shalita Grant en Sonja a tendance à éclipser Brody. Elle est omniprésente et partenaire de LaSalle, prenant en cela la place du personnage incarné par Zoe McLellan. Sonja débute au NCIS et fait un apprentissage assez dur sous l’œil amusé de Brody et LaSalle. Loretta Wade, le médecin légiste, prend plus d’importance que dans la saison 1. Elle a droit à des scènes assez longues et ne se contente pas de passer les plats. Nous la voyons sur le terrain et plus seulement dans son laboratoire. On admire la photographie durant les séquences en forêt pendant lesquelles Sonja et Lasalle traquent Jansen. Le débit trop rapide avec lequel les acteurs récitent leur texte nous empêche parfois de saisir des allusions à des évènements passés, figurant dans la saison 1, et qui échappent complètement au spectateur lambda. La complexité de l’intrigue n’arrange rien. Ces éléments seront recensés dans ce dossier dans la partie anecdotes. Les rebondissements sont nombreux, passant d’un coupable potentiel à un autre. Le twist final consistant à nous révéler l’identité des coupables est assez peu plausible. Nous n’en dirons pas plus. Notons la scène où Patton et Sebastian sont victimes d’un hacker, particulièrement désopilante dans une intrigue bien noire. L’épisode se termine sur un cliffhanger mystérieux n’ayant plus rien à voir avec l’affaire en cours et concernant Sebastian Lund, ce qui accentue l’aspect série/feuilleton de l’ensemble. Notons que dans cet opus, Scott Bakula évite de monopoliser l’attention pour laisser de la place au jeu de son équipe d’acteurs. Anecdotes :
3. JUSTE À CÔTÉ DU SOLEIL Scénario : Laurie Arent. Réalisation : Edward Ornelas. Résumé : Lors de l’essai d’un prototype d’avion, le skystormer, auquel Loretta a invité Danny et CJ Malloy, ce dernier s’écrase. Accident ? Défaillance humaine ? Suicide ? Sabotage ? Dwayne Pride et son équipe doivent découvrir la vérité. Critique : Episode qui commence par une tragédie, et dans lequel on ne trouvera pas un véritable assassin. Dwayne commence son enquête auprès de la secrétaire d’état de la Navy Sarah Porter (Leslie Hope) et de Melanie Pratt (Sumalee Montano), responsable de la conception de l’avion. La première piste est celle d’une vengeance. La pilote, une héroïne de l’aviation, très jeune, le lieutenant Lindsey Garrett revient d’une mission en Syrie. La vision du corps de la malheureuse est particulièrement horrible. Des séquences de flash-back, en fait un reportage sur Lindsey, donnent une épaisseur au script dans le registre émotion, surtout que Lindsey est morte sous les yeux de son père Tom (James Mc Donald), lui aussi militaire et aviateur, au meeting aérien. Pride et le père s’opposent, le second voulant laver de tout soupçon de suicide la mémoire de sa fille. Loretta partage cette vision et est persuadée que Lindsey ne s’est pas suicidée. Très vite, on comprend que l’épisode va être un sans-fautes, voire un chef d’œuvre. Plus qu’une enquête policière, nous vivons ici une tragédie en raison de la personnalité de la victime. On explore les pistes suicide puis meurtre par poison. Bak (Scott Bakula) n’a pas ici le monopole du registre émotion, toute l’équipe s’y met, et est bouleversée. C’est sur la mort d’une héroïne moderne de l’Amérique qu’ils enquêtent. Ils veulent laver l’honneur de Lindsey. La piste djihadiste est éliminée par Patton. Une menace par vidéo s’avère une supercherie. Plusieurs militaires font l’objet d’interrogatoires poussés. On envoie le téléspectateur sur une fausse piste quand la solution est si proche. Shalita Grant en Sonja Percy éclipse complètement Brody. Elle lui vole toutes ses scènes. Ce qui aura des conséquences sur le sort de l’actrice Zoe McLellan qui quittera la série en fin de saison. Les rebondissements, l’action policière, les arrestations, sont là en trompe l’œil. L’épisode part ensuite dans une autre direction : le dopage. Lindsey avait un traitement de piqûres d’hormones de fertilité. Ce qui nous vaut toute une enquête en milieu hospitalier. Puis la piste d’un empoisonnement au mercure est considérée comme la cause du drame. Cette surdose de mercure viendrait d’une anomalie du prototype. Durant l’enquête sur le dopage, le partenaire habituel de la victime, le lieutenant Val Franco (Chad Michael Collins) devient le suspect numéro un. Durant les pauses (rares), Dwayne tente de résoudre les problèmes de Loretta avec son fils adoptif Danny Malloy qui veut renoncer à son métier et risque tomber dans la délinquance (voir saison 1). Alors que l’on suspecte tout le monde (jusqu’au père !), on est consterné par le pot aux roses. Toute l’enquête policière était inutile. Melanie Pratt a tout simplement voulu économiser sur un composant de l’appareil, provoquant une panne et notre pauvre héroïne a voulu éviter des centaines de victimes de la tribune du meeting en crashant son avion hors piste. Un épisode sans assassin, le premier dans le genre dans la série. Economiser sur le budget et laisser une pièce envoyer du mercure au pilote. Pas d’arrestation, mais une sentence de Pride à Melanie : « En prenant un tel risque, c’est vous qui avez entraîné la mort d’un héros de l’Amérique ». Un épisode époustouflant d’émotion, réquisitoire contre le profit à tout prix. Anecdotes :
4. LA MENACE VENUE DU CIEL Scénario: Sam Humphrey. Réalisation: Tony Wharmby. Résumé : Lors d’un mariage, lors du lunch, on découvre le cadavre d’un réserviste de la navy qui s’occupait pour l’armée de l’air de drones, le lieutenant Griggs. On pense qu’il a été tué par les djihadistes. Or, l’enquête prend un tour différent quand on retrouve le cadavre d’une joggeuse Louisa Banks disparue depuis un an. Critique : Cet épisode passe de l’intrigue d’espionnage à un accident dont on n’a jamais retrouvé le coupable. On commence l’intrigue dans le milieu militaire pour la terminer dans un contexte familial.Le début nous conduit dans une base militaire dirigée par le colonel Snow (Matt Battaglia). On pense que la victime était un traître, ce qui met LaSalle, ému par le sort du petit garçon de la victime dans une situation délicate. Chacun des comédiens tire son épingle du jeu. On insiste beaucoup sur la mort de Savannah, compagne et grand amour de LaSalle qui doit sembler bien obscure dans cette série/feuilleton aux spectateurs qui n’ont pas suivi la saison 1. Bak en profite pour jouer les protecteurs et psychologue, même si l’on peut difficilement comparer la mort de l’être aimé et un divorce. Percy fait l’objet de plaisanteries et on remarque son manque d’humour, son côté écorchée vive. En réalité, elle cache ses blessures. L’opus nous présente les différentes sortes de drones, militaires et commerciales. Le script fait un twist en plein milieu du métrage pour changer complètement de direction. Dès lors, on passe des espions aux gens ordinaires. Et pour découvrir un lâche qui n’a pas su jadis faire face à une situation dramatique et a décidé de supprimer un héros qui lui a sauvé la vie mais a, par hasard, découvert son secret. Shalita Grant en Percy montre sa vulnérabilité, à la différence de Lucas Black plutôt imperméable en LaSalle et dont on a du mal à croire, en le voyant multiplier les conquêtes, au désespoir. Le couple de mariés, les Hewitt, Alison (Abbie Cobb) et Eric (Matthew Florida) nous paraît des plus antipathiques. Le témoin, l’officier de marine quartier maître Petty Boone (Titus Makin Jr) est toujours enjoué et plein d’entrain,nous semble plus avenant, mais les apparences sont parfois trompeuses. Notons de superbes prises de vue dans les vieux quartiers de la Nouvelle Orléans. La menace vue du ciel, avec le risque djihadiste, colle à l’actualité. Toutefois, le scénariste nous donne une fausse piste pour nous emmener finalement vers une intrigue criminelle classique. Pride sera consterné face à la lâcheté du coupable, l’un des individus les plus minables qu’il ait jamais arrêté. Eric Hewitt apparaît un temps un coupable probable, mais l’équipe trouvera une autre piste. Il faut dire que le couple Hewitt nous apparaît antipathique dès le début. L’histoire évoque la guerre en Afghanistan. Hewitt et Boone en sont des vétérans. C’est dans cette direction que Dwayne Pride trouvera la solution. Anecdotes :
5. AFFAIRES ÉTRANGÈRES Scénario : Sanford Golden et Karen Wyscarver. Réalisation : Laura Besley. Résumé : En lançant des feux d’artifice, un jeune couple d’adolescents croit avoir provoqué l’incendie d’un mobile home de la Navy dans lequel on retrouve un agent australien. En réalité, le mobil home a fait l’objet d’une explosion criminelle à retardement. Critique : Formidable tornade australienne, la très belle Kate Beahan en agent Naomi Parsons tient la vedette de cet opus, parvenant, ce qui n’est pas un petit exploit à voler la vedette à Bakula. Elle se croit en pays conquis et mène l’enquête en finissant les phrases de tout le monde. Très vite, elle se met l’équipe à dos. En voyant cet épisode, j’ai été étonné de la faible carrière de cette comédienne absolument époustouflante. Tantôt drôle, autoritaire, mais toujours majestueuse, elle impulse à son personnage une énergie stupéfiante. En revanche, les scènes familiales entre Dwayne Pride et sa fille, comme dans la saison 1, ne font jamais mouche, en raison du jeu maladroit de la comédienne Shanley Caswell. Notons que pour l’instant, dans cette saison 2, nous n’avons pas encore revu le père de Pride, incarné par Stacy Keach. Très vite, malgré son dynamisme, Naomi Pearsons se rend insupportable. L’intrigue rappelle Hawaii police d’état, la Chine ayant en secret (on le pense) fait obstacle à l’installation de missiles en Australie dans le cadre d’un accord avec le gouvernement américain. Au début, Pride tente de patienter, puis se met à moucher Naomi. Il lui rappelle les règles de politesse et lui demande de se comporter en invitée convenable, avant de la jeter de l’enquête et de lui retirer des armes. C C H Pounder, davantage que dans la saison 1, marque son territoire et se fait une place dans la série en Loretta. Les pistes policières se multiplient dans tous les sens. La victime a-t-elle été prise pour quelqu’un d’autre, l’agent américain qui faisait un échange avec l’australien ? La scène du parc d’attraction est particulièrement télévisuelle, d’une beauté magnifique. C’est une alternative aux vieux quartiers de la ville. LaSalle joue ici les bons samaritains en tentant de repêcher un jeune délinquant (qu’il intègrera à l’équipe en fin d’épisode), un dealer black, Ross (Martin Bass Bradford). La clé de l’énigme loin des intrigues d’espionnage pourrait être à chercher du côté de la vie privée de la petite amie Cheryl Evans (Meg Steelle) de l’américain parti en Australie, devenue aussi la maîtresse de son alter ego australien qui a été tué. Cheryl est toujours accompagnée de son pianiste Luke Elliott (Joe Egender). De multiples pistes sont explorées auparavant comme les jeux clandestins. Mais la solution est plus compliquée que l’on croit. Scott Bakula et Kate Beahan dominent la distribution dans une sorte de duel « amour vache », alternant disputes et réconciliations. Alors que l’on pense avoir trouvé la coupable en la personne de Cheryl Evans, un coup de théâtre vient tout remettre en cause. Un épisode mené de main de maître, à tambour battant. On espère revoir très vite Kate Beahan, la comédienne mérite d’être connue. Anecdotes :
6. FOLIE FURIEUSE Scénario : David Applebaum. Réalisation : Leslie Libman. Résumé : Lors de la course en robe rouge annuelle, une jeune femme se croit poursuivie et se jette d’un immeuble en se tuant. Elle était sous l’emprise d’une drogue. Critique : Le début alterne comique et tragédie, avec la jeune femme qui se jette du haut d’une bâtisse, se croyant poursuivie par un tueur (sous l’emprise de la drogue) et toute l’équipe déguisée en robe dont Bak irrésistible. Au début, l’enquête tourne autour du dealer Kendrik Lewis (Lawrence Adimora) qui s’avère un second couteau. Sur fond de campagne électorale où Hamilton (Steven Weber) affronte un candidat, Vinjay Singh (Sunil Malhotra), l’enquête concerne le trafic d’une drogue appelée la flaka. Dwayne pense que l’un des deux hommes est financé par un grand trafiquant de drogue des triades, le syndicat du crime chinois, Roger Liu dit « le fantôme » (Nelson Lee). Ennemi de Dwayne, Douglas Hamilton rappelle à Dwayne qu’ils avaient conclu une trêve (voir saison 1). Mais Dwayne hait Hamilton et pense avec cette enquête le mettre définitivement hors de circulation. Sonja Percy fait de cette histoire une affaire personnelle, mettant en danger le reste de l’équipe. Elle se révèle fragile et finira par révéler ce qui la tourmente. On s’attarde sur l’histoire des personnages (le secret qui se cache derrière les photos que Brody reçoit au sujet de sa sœur, les tourments de Percy) même si l’action ne lève jamais le pied. On alterne sans arrêt une violence vraiment élevée et des moments de pause, soit comiques, soit psychologiques. Shalita Grant prend toute la mesure de son personnage et éclipse une fois de plus Zoe McLellan en Brody. La continuité avec la saison 1 se poursuit, mais pour ceux qui prennent le train en marche, beaucoup de choses doivent rester obscures (cf le conseiller Hamilton, la mort de Savannah). Les flash-backs se succèdent concernant le secret de Percy (l’overdose de sa meilleure amie). Ils sont savamment intégrés à l’intrigue. L’épisode est plus violent que d’ordinaire et réservé à un public averti. Hamilton s’avère un peu trop poli pour être honnête par rapport à la première saison. La scène finale est éprouvante pour les nerfs. Les triades chinoises sont peut-être d’un calibre un peu trop grand pour l’équipe de Dwayne Pride. Mais le scénariste fait en sorte que l’incroyable se produise. Percy continue son enquête à titre personnel pour sauver une certaine Marion (une autre amie) de la drogue. Anecdotes :
7. UN CŒUR BRISÉ Scénario: Zach Strauss et Greta Heinemann. Réalisation : Elodie Keene. Résumé : Brody va accueillir sa mère à l’aéroport, lui montre les photos truquées et lui révèle que Sebastian pense que l’accident était un meurtre camouflé. Etrangement, la mère semble peu affectée et ne pas y croire. Deux infirmiers de la Navy intervenant la nuit dans une maison pour une crise cardiaque sont froidement abattus. Peu après, deux autres qui convoyaient un cœur pour une greffe sont également tués. L’organe était destiné à un informaticien de la Navy. Critique : Annie Potts est glaçante en mère de Brody et dégage peu de sympathie. L’informaticien Max Pinzon (Benjamin Papac) est un petit génie recruté pour ses dons et assigné à la perte de Boko Haram. Ce qui permet de dater la série en pleine actualité. Olivia Brody (Annie Potts) se révèle une personne froide et déterminée. Notons au passage qu’avec sa « vraie voix », Scott Bakula perd une partie de sa dimension humaine qui nous le fait tant apprécier en France (par Guy Chapellier). On préférera donc la VF. En anglais, au naturel, Bak se distingue moins d’un autre acteur. Cela rappelle le « plus » apporté par la voix française de Michel Roux à Tony Curtis dans Amicalement vôtre. Ce qui agace dans cet épisode, c’est le manque d’émotion. Annie Potts a un jeu catastrophique et on ne l’imagine guère en mère de Brody. L’intrigue de fonds sur le trafic d’organe n’arrive jamais à nous passionner. A la 28e minute, Olivia Brody dit à sa fille qu’en dépit des apparences qu’elle donne, elle croit au meurtre de sa fille Emily Anne. Mais la comédienne Annie Potts ne fait pas illusion. Elle semble débiter un dialogue sans conviction, dû à une obligation du script. Cela crée un malaise. Zoe McLellan est parfaite, mais son jeu est un peu déstabilisé. Cette histoire de course contre la montre pour greffer un cœur aurait pu être passionnante si le scénariste s’était donné la peine d’écrire une histoire à la hauteur de l’épilogue, totalement réussie, et qui constitue un gros choc pour le téléspectateur. Daryl Mitchell en « Triple P » (Patton) et Bakula se montrent à la hauteur. C’est grâce d’ailleurs à cette fin que l’épisode échappe à la note minimale. On aurait aimé que tout ce qui précède soit à l’avenant. Anecdotes :
Histoire de Jeffrey Lieber et Katherine Beattie. Adaptation : Jeffrey Lieber. Réalisation : Edward Ornelas. Résumé : Au procès d’un caïd, Garza, un témoin crucial se fait attendre. Ce dernier, Don Lambert, appelle Dwayne pour dire qu’il le rejoint au tribunal mais sa voiture explose. Dwayne et Percy se rendent au Texas dans un pénitencier pour y chercher un autre témoin, Maslow. Critique : L’épisode commence par une intrigue des plus classiques, style : Hawaii Police d’état : le témoin secret. Mais ici, l’originalité est le déplacement au Texas, la façon d’aborder l’affaire par Dwayne Pride qui est assez loin comme personnage de McGarrett. On peut reprocher à l’épisode de ne pas mettre en valeur les décors si beaux de la Nouvelle Orléans. Pendant ce temps, Brody et LaSalle traquent l’homme qui a piégé la voiture du témoin. L’épisode, assez grave, avec un Bak pas très souriant, est parsemé de flash-back avec le témoin mort, Don (Johnny Sneed) et son épouse Vivienne (Kirsten Nelson). Dwayne se reproche la mort du témoin, de ne pas avoir été à la hauteur des promesses faites au couple pour faire tomber Hugo Garza. Ce dernier, incarné par Alex Fernandez, représente le caïd intouchable. Il estime que Maslow (Jay Thomas), l’autre témoin, a peur de lui. Dwayne lui répond que c’est lui Garza, qui devrait avoir peur. Il fait un esclandre dans sa propriété, jetant une bouteille de limonade dans la piscine. On s’ennuie quelque peu durant le périple au Texas, en effet, sous prétexte que Maslow a peur de l’avion, on le transfère par la route ce qui nous vaut une embuscade tendue par de faux shérifs. En plein combat Garza-Pride ressurgit Zed Hastings (voir pilote saison 2). Cette multiplication des méchants nous perturbe un peu. Surtout que Garza est anéanti au procès un peu trop facilement pour quelqu’un de son calibre. Au détriment de l’organisation paramilitaire séparatiste, dont on comprend qu’elle n’a pas dit son dernier mot. L’épisode se termine sur un cliffhanger en rapport avec l’organisation Sic semper tyrannis. Au bout de huit épisodes, si le niveau général se maintient, on assiste à une petite baisse de qualité, essentiellement due aux scénarii trop complexes. L’interprétation n’est pas en cause. Il manque un peu du piment, de la folie que l’on trouvait dans certaines répliques dans les épisodes 7 et 8. Bak reste impeccable, mais on note l’absence de scènes sur la vie privée de Pride que l’on apprécie tant, et qui donnent tant d’humanisme à la série. Anecdotes :
9. HEURES SOMBRES Scénario : Laurie Arent. Réalisation : Michael Zinberg. Résumé : Alors qu’elle a son petit ami au téléphone et qu’il semble en danger, Frankie Alvarez voit tout d’un coup la ville entière de la Nouvelle Orléans victime d’une panne d’électricité. Critique : L’épisode évoque d’emblée la célèbre panne de New York du 9 novembre 1965. Le titre évoque à la fois l’obscurité au sens propre, mais aussi la noirceur des desseins du criminel. Frankie (Shani Atlas) est la meilleure amie de la fille de Dwayne. Son fiancé Nick Benton, un militaire de la Navy, est assassiné. Notre héros en fait donc une affaire personnelle. Toute la première partie de l’épisode se déroule de nuit dans l’obscurité. On découvre malheureusement très vite le cadavre du fiancé. « La nuit vient encore de s’assombrir » déclare Dwayne. On retrouve les chaussures de la victime sur un clochard qui les a dérobées, Mickey (Jason Gray-Stanford). Bien entendu, le script donne à Bak l’occasion de faire son numéro d’homme au grand cœur, faisant oublier le policier. L’enquête mène LaSalle et Percy dans une boîte de nuit. Sur un chantier, Dwayne apprend que la panne est d’origine criminelle. Un entrepôt réservé aux collectionneurs hautement sécurisé était visé (meubles rares, voitures de collection). Parallèlement à l’enquête, Frankie, née de père inconnu, va retrouver non ce dernier, Gordon Fontaine, qui vient de mourir d’un cancer mais l’épouse. Le fils Toby (Michael Grant-Terry) met l’équipe sur la piste des cambrioleurs. Un videur de night-club que l’on retrouve tué. Le demi-frère de Frankie, Toby, n’est pas si innocent que l’on croit. La fin de l’épisode quitte le genre policier pour une de ces situations dans lesquelles Bak est comme un poisson dans l’eau : une belle scène d’émotion entre Sheila Fontaine (Jessica Tuck) et la fille naturelle de son mari, Francesca alias Frankie Alvarez. On se croirait en plein Code Quantum. Avec Scott Bakula, quel que soit le personnage qu’il incarne, on en revient toujours (plus ou moins) à Sam Beckett dont Heures sombres aurait pu être une mission. Anecdotes :
10. CATACLYSME
Scénario : Sam Humphrey. Réalisation : Mary Lou Belli. Résumé : LaSalle se rappelle sa première rencontre avec Loretta et Pride en 2005 pendant l’ouragan Katrina. Il enquêtait sur le meurtre d’un homme. Dix ans plus tard, un nouveau meurtre semble relié à cette affaire. Critique : L’épisode est un perpétuel aller et retour entre le passé (août 2005) et 2015. Afin que le téléspectateur comprenne, l’image est un peu dégradée lors de la première enquête. Et bien évidemment, en 2005 nous sommes au milieu des décombres de Katrina. LaSalle est persuadé que le tueur de trois nouvelles personnes et le même qui tua en plein ouragan Katrina un certain Phillip Hart, et cela en raison d’un tatouage bleu. Dwayne est moins enthousiaste et voit d’un mauvais œil l’enquête personnelle de son collaborateur. Nous assistons à la première rencontre entre Dwayne et le jeune loup un peu insolent qu’était LaSalle. Le problème, c’est que Bak accuse son âge, 61 ans, et lors des séquences en 2005 ne fait pas illusion, tandis que Lucas Black, né en 1982, ne nous choque pas à intervalle de dix ans. L’enquête s’oriente vers un certain Ed Tagget (Bowie Hamilton), arrêté en 2006 et qui vient de sortir de prison. Mais l’équipe, en dehors de LaSalle, n’est pas convaincue que ce soit l’assassin d’aujourd’hui. L’abondance de flash-back nuit au bon déroulement de l’intrigue. Dans le rôle de Billy Hart, la veuve (Alexandra Metz) est assez émouvante. Toutefois, l’enquête démontrera que son mari n’était pas tout blanc dans cette affaire. LaSalle a suivi la bonne piste puisque la clé de l’énigme se trouve dans l’appartement qu’occupe Billy et sa fille âgée aujourd’hui de dix ans. Le dosage scènes du passé/scènes actuelles est assez mal fait, nous assistons à trop de retours en arrière en 2005, parfois inutiles et anecdotiques (La première rencontre entre le « détective » LaSalle et Loretta Wade en plein ouragan Katrina, une Loretta que Dwayne semble connaître depuis longtemps), et cela complique inutilement l’intrigue. Christopher Berry en Oliver Fray, le « témoin », tire son épingle du jeu. Il fut en fait un des complices de Tagget. L’ouragan Katrina, pour tout un gang (sauf Tagget) fut l’occasion de repartir à zéro sur de nouvelles bases honnêtes. Mais l’opus montre comment chacun fut rattrapé par le passé. Une fois justice faite et l’enquête résolue, nous assistons à un numéro musical où Bak se met au piano. Anecdotes :
11. LE BLUES DE NOËL Scénario : Zach Strauss. Réalisation : Tony Wharmby. Résumé : Des cambriolages sont perpétrés en plein Noël. Lors de l’un d’eux, l’épouse d’un commandant est tuée. Le mari découvre que son ordinateur a été piraté. Danny Malloy, fils adoptif de Loretta, est mêlé à un vol de voiture lié au meurtre. Critique : On s’attendait tôt ou tard à ce que Danny replonge. Il dit d’ailleurs à sa mère adoptive Loretta : « Gangster un jour, gangster toujours ». L’équipe reçoit l’aide d’une détective de la NORAD, Dinah Clark (Christina Cox). La NORAD (défense aérospatiale de l’Amérique du Nord, que l’on voit notamment dans l’épisode des Envahisseurs : Alerte au rouge) est mêlée à l’histoire puisque le commandant Freeman y travaille et que son ordinateur a été volé lors du cambriolage qui a coûté la vie à son épouse Shelly. Pour la première fois, Loretta Wade et Dwayne s’affrontent. Elle défend bec et ongle Danny et souhaite qu’il ne parle qu’en présence d’un avocat. Toutes les preuves cependant s’accumulent contre lui. L’équipe de Pride en est navrée, excepté Dinah Clark qui ne le connaît pas et pour laquelle il est un suspect comme un autre. Pride voudrait transgresser les règles, faire parler Danny sans qu’il soit inquiété. Mais l’évolution de l’enquête l’en empêche. Sebastian Lund apporte toute l’aide qu’il peut à Loretta, mais cela reste du simple réconfort. Brody et Percy interrogent le maître d’armes Daryl Brown (Marcus Lyle Brown), père du meilleur ami de Danny, Alonzo. Elles se rendent au collège où a lieu un anniversaire, mais les autres élèves prennent sa défense et lui permettent de fuir. Dwayne ne se fait pas une amie en la personne de Dinah : le père de Danny, Bull Costigan, a grièvement blessé jadis son partenaire. Dans cet épisode, si le suspect n’était pas Danny Malloy, personne ne bougerait le petit doigt pour le sauver. A juste titre, Dinah trouve que Dwayne Pride n’est pas objectif et trop personnellement concerné par le suspect. Christopher Meyer en Danny nous peint pourtant le parfait exemple de jeune voyou repenti et aimant sa mère adoptive Loretta. Moins d’action que d’habitude, plus de psychologie, de belles réparties entre Bak et C C H Pounder, le spectateur dispose là d’un excellent épisode. Lorsque Dwayne découvre que tous les « sages » collégiens de la bourgeoisie locale (dont la fille du commandant Freeman) sont impliqués et tous sous la direction de « Zo » soit Alonzo, l’épisode prend une autre tournure. Découvrant la véritable personnalité de la fille de Freeman, Sofia (Erica Dasher), Dwayne va plomber l’ambiance. Après révélation de l’identité du coupable de la mort de la belle-mère de Sofia, on a du mal à partager la joie de l’équipe lors des fêtes de Noël. Un épisode poignant. Anecdotes :
NCIS ENQUÊTES SPÉCIALES - L'UNION FAIT LA FORCE (1ERE PARTIE) Scénario : Christopher J. Waild. Réalisation : Leslie Libman. Résumé : première partie Recherchant un avion qui ne répond plus, Leroy Gibbs et son équipe font appel à Dwayne Pride et aux siens car l’avion venait de la Nouvelle Orléans. Dwayne dit à Gibbs que le frère d’Abby, Luca, se trouvait dans l’appareil. Critique : Deuxième cross-over ave NCIS enquêtes spéciales, après « Le privilégié » (saison 11) qui a été chroniqué au début de ce dossier avant la saison 1. La saison 13 propose comme vedettes Gibbs (Mark Harmon), Anthony Di Nozzo (Michael Weatherly), Abby Sciuto (Pauley Perrette), Timothy Mc Gee (Sean Murray), Jimmy Palmer (Brian Dietzen), Ellie Bishop (Emily Wickersham), Leon Vance (Rocky Carroll) et Donald Mallard (David Mc Callum). A cette équipe viennent se joindre Pride, LaSalle, Brody et Percy. Tous les membres de l’équipage ont été empoisonnés. Cependant, le frère d’Abby n’était pas dans l’appareil. Il lui envoie un texto lui donnant rendez-vous dans un parc d’attractions en Caroline du Nord. Suspecté de meurtre, Luca est arrêté. L’enquête mène Gibbs auprès d’un espion soviétique qui prétend agir contre son gouvernement et ne tarde pas, dans un restaurant, à mourir empoisonné. A vrai dire, les apparitions des membres de l’équipe de Dwayne se font au compte-goutte. On est un peu déroutés par la naïveté de Luca (Tyler Ritter) qui semble avoir besoin en toute circonstance de sa sœur Abby. Très loin du jeu de Bakula, Mark Harmon ne dégage aucun charisme. On se demande si ce crossover était bien opportun tant les deux séries sont différentes. Essentiellement de l’action et de l’espionnage dans la série mère, nous sommes loin des aspects psychologiques et sociaux que nous venons de connaître dans l’épisode Le blues de Noël. Pour qui n’est pas habitué, Pauley Perrette en Abby a un jeu assez décalé (face à un Harmon figé comme un robot). La scène du parc d’attraction (le train fantôme) tout comme celle de l’interrogatoire, où Abby et son frère se mettent sous les yeux de Gibbs à parler en langue par signes pour sourd-muet, déconcerte, c’est le moins que l’on puisse dire ! L’atmosphère est tellement différente d’une série à l’autre que l’on peut rester assez tiède devant NCIS et s’emballer avec NCIS Nouvelle Orléans et vice-versa. Anecdotes :
12. L'UNION FAIT LA FORCE (2E PARTIE) Scénario : Christopher Silber. Réalisation : James Hayman. Résumé : deuxième partie A la Nouvelle-Orléans, prenant la suite de l’enquête de Gibbs, Dwayne Pride tente d’arrêter dans un bar Eva Azarova qu’il soupçonne de sept crimes, les passagers de l’avion et son chef russe. Mais elle réussit à s’enfuir. Critique : Meilleure que la première partie, nous retrouvons notre univers de La Nouvelle Orléans, même si l’influence série d’espionnage demeure. Le personnage de Luca est de plus en plus agaçant, et l’on comprend mal la patience dont il fait l’objet de la part de Dwayne. Sans mauvais jeu de mots, cet épisode est « Mark Harmonisé » sur la série mère. La piste mène au milliardaire Jenner Blye (Samrat Chakrabarti), inconscient de la menace qui pèse sur lui. Il a construit le Manta Ray, sorte de bateau révolutionnaire qu’il destine à une utilisation commerciale et non militaire et a vendu à la Norvège pour l’exploitation du pétrole. Les russes, à travers une compagnie écran, s’en sont emparés. Il y a trop de personnages et l’on s’y perd parfois un peu. Avec l’arrivée de Paulina Kurteva du service secret russe GRU (Tina Benko) et son homme de main Yanov, on nage en plein espionnage, et ne savons plus trier le bon grain de l’ivraie entre agents doubles, triples… Après de multiples bagarres, tentatives de meurtres, LaSalle mettra à jour (spoiler) le grand manitou responsable de toute la machination qui finira sous les verrous, évitant un incident international. Un cru vraiment moyen pour la série. Anecdotes :
13. CLANDESTINS Scénario : David Appelbaum. Réalisation : Frederick E. O. Toye. Résumé : Un marin originaire du Honduras, Mateo Ortega, se suicide. Loretta n’est pas d’accord avec cette théorie et pense qu’il a été assassiné. Il avait des fractures intervenues dans les jours précédant la mort. Critique : L’enquête démarre lentement, par l’interrogatoire de la famille, le frère Victor (Max Arciniega), la mère Rita (Marlene Forté). Dwayne demande l’aide d’un vieil ami, l’agent Randy Wilson (Brian McNamara) car il pense avoir affaire au gang d’Edgar Barrios. Dwayne et son équipe découvrent au domicile de Barrios une cache avec des immigrants venus du Honduras. Wilson enquête sur ce trafic de clandestins. Loretta découvre que Mateo (qui a été torturé) avait la méningite et une septicémie. En perquisitionnant chez lui, Brody et LaSalle découvrent un van qui a servi à transporter des clandestins. L’épisode s’avère laborieux, et constitue le premier ratage de la saison. Il ne se passe pas grand-chose à l’écran, beaucoup de bavardages. On ne verra pas Barrios mais uniquement son cadavre. Comme Mateo, Barrios a été étranglé. Le scénariste David Appelbaum nous livre une copie bien peu inspirée. On comprend vite que l’opus va être ennuyeux. En fil rouge, une blague pas drôle de Patton qui crée un faux profil derrière lequel il cache Dwayne Pride. L’épisode se termine par la découverte d’un ripou dans la police (spoiler) et la recherche de la sœur de Mateo et Victor, Claudia. Bak se fait discret dans cet épisode laissant la place à Lucas Black en Chris LaSalle qui tient le premier rôle et bénéficie du maximum de scènes. Anecdotes :
Scénario : Sam Humphrey. Réalisation : Dennis Smith. Résumé : Le maire Hamilton et Dwayne sont kidnappés le soir de la fête de Mardi Gras. Un homme masqué veut qu’ils se confessent. Puis il tombe son masque, c’est un certain Mike Spar. Il accuse le maire d’avoir tué sa femme, Patricia. Sa fille Stacey vient de mourir d’une overdose quinze jours avant. Critique : L’enlèvement et le meurtre d’un caporal en pleines fêtes de Mardi Gras nous plongent d’emblée dans une intrigue palpitante. Mike Spar (Lee Tergesen) surgit du passé de Pride après 25 ans. Angela Goodwin (Chasty Ballesteros) a séduit le maire Hamilton durant la fête et est complice de l’enlèvement. L’équipe de NCIS l’interpelle de façon musclée en plein Mardi Gras. Spar accuse Hamilton (enfant) d’avoir été présent lorsque sa femme est morte. Il reproche à Dwayne de ne pas l’avoir interrogé. L’épisode se déroule à huis clos, avec une haute tension. On se demande si Dwayne, en accablant Hamilton, tente de leurrer Spar qui les a ficelé chacun sur une chaise face à face et les filme. Cet opus distille une angoisse constante. Dwayne gardera précieusement le film de la confession d’Hamilton qui redevient, avec cet épisode, un ennemi mortel. 25 ans après, le meurtrier de Patricia Spar (spoiler), un homme très important, se fait arrêter en pleine réception. Quelques invraisemblances parsèment le récit : ainsi Loretta trouve l’hôtel abandonné où les hommes sont retenus en otage trop facilement, celui où Patricia Spar trouva la mort étranglée. Hamilton (rendu sympathique lors de précédents épisodes) est ici un homme politique cynique qui cherche à cacher avoir appartenu à une confrérie de jeunes car cela peut faire du tort à sa carrière, cette confrérie étant liée au drame. Dwayne le méprise. Spar apparaît plus comme une victime qu’un criminel malgré sa prise d’otage. La joie du carnaval et les aspects sordides du secret de la confrérie alternent joie et drame dans le même opus. James DuMont est antipathique à souhait en Tom Bujei. On comprend mal pourquoi nos héros ont besoin du renfort de David Tate pour leurs investigations. Quelques approximations empêchent cet épisode d’obtenir la note maximale. Anecdotes :
15. RÉSURRECTION Scénario : Cathryn Humphris. Réalisation : James Whitmore Jr. Résumé : A bord d’un train, un passager, Hendrik, se lève et tue une employée. Un militaire, Mark Jacoby, et un jeune inconnu parviennent à le maîtriser. Mais l’inconnu disparaît. Il s’agit d’un soldat, Nolan Griffith, jamais revenu d’Afghanistan ! Critique : Cet épisode colle à l’actualité puisqu’il est question d’une attaque terroriste dans trois villes américaines dont La Nouvelle Orléans menée par un afghan, Aman Bashir (Said Faraj). On ne comprend pas trop l’absence de Shalita Grant (Percy), ce n’est pas la première fois dans la saison. Ici, il est question d’un soldat disparu en Afghanistan en 2012, Nolan Griffith (Dustin Seavey) et qui a été sauvé par Nasima, cousine de Bashir. Elle s’est mariée avec l’américain et a eu un enfant avec lui. Tout au long de l’épisode, il faut déterminer si Nolan Griffith, revenu clandestinement sur le territoire américain, s’estime trahi par son pays et a fait un pacte avec le diable, ou s’il cherche en fait à coller au cousin de sa bien-aimée pour neutraliser son attaque terroriste. Episode doté d’une action non-stop, où l’on n’a pas trop le temps de réfléchir. La scène du pré-générique n’est en fait qu’une fausse piste, la véritable histoire débutant après. Si Dwayne tend à croire que Griffith est un héros, Chris LaSalle, lui, en doute. Bien entendu, il s’agit du spoiler qu’il n’est pas question de révéler et que nous découvrons dans les dernières minutes. Le contraste est énorme entre La Nouvelle Orléans en fête et la menace terroriste. Dwayne se méfie de la CIA et notamment de l’agent Adam Calloway (Chris McGarry). Plus que jamais, la CIA apparaît comme un service incontrôlable qui n’a pas ici autorité (le contre-espionnage a pour terrain d’action l’étranger) et empiète sur le domaine des fédéraux (Le FBI) et autres services comme NCIS. Je n’ai pas trouvé le comédien Said Faraj vraiment convaincant en terroriste afghan. Dustin Seavey, que l’on a tendance à trouver trop jeune pour le vétéran Griffith, s’en tire mieux. Dans le rôle de la sœur de ce dernier, Helen Eigenberg fait un parcours sans faute. Beau joueur, Bak laisse la place à Lucas Black qui dispose de beaucoup de temps d’image et de morceaux de bravoures en LaSalle. Zoe McLellan n’est pas en reste et personnifie une Brody performante et active, aussi douée que son partenaire pour traquer les terroristes. On peut regretter le rôle trop limité du héros du train, Jacoby, incarné par un magnifique Sean Patrick Thomas. Le scénariste après nous avoir rassuré sur son sort le laisse avec sa fille dans un hôpital et l’épisode ne revient pas vers lui. J’ai passé un agréable moment, 41 minutes sans aucun temps mort, et la note maximale s’impose. Anecdotes :
16. NOUVEAU DÉPART Scénario : Zach Strauss. Réalisation : Tessa Blake. Résumé : Poursuivant un voleur de caisses de TNT, l’équipe de Pride tombe sur des trafiquants de cocaïne dans lesquels s’est infiltrée, sans les prévenir, Percy. Critique : C’est l’épisode de Shalita Grant, émouvante en Sonja Percy déchirée entre son amitié pour Marion Watkins, son habitude de travailler seule façon Un flic dans la mafia et son désir sincère de rester dans l’équipe de Dwayne Pride. Pour ce faire, les acteurs habituels (Bak, Lucas Black, Zoe Mc Lellan, C C H Pounder, Rob Kerkovich et Daryl Mitchell sacrifient beaucoup leur temps de présence à l’écran. Si l’on aurait pu éviter la scène gore du prégénérique avec le cycliste empalé lors d’une bagarre pour s’être trouvé au mauvais moment au mauvais endroit, l’épisode est une réussite totale. Bien sûr, Shalita est épaulée par Scott Bakula et Lucas Black dans le film. On se retrouve très vite dans une foule d’univers différents, d’un élevage de crocodiles à un fleuriste couverture des trafiquants, magasin tenu par Marion Watkins. Cet épisode est magnifique car il laisse le temps, malgré l’action, à des morceaux d’anthologie (Bak-Shalita, Lucas Black-Shalita, ainsi qu’à une belle confrontation entre Samaire Armstrong, actrice prometteuse, dans le rôle de Marion face à Shalita). Certes, la carte du réalisme n’est pas toujours jouée, ainsi Marion recevant une balle à bout portant du trafiquant Kirk à l’intérieur d’une voiture trouve le moyen d’être sauvée in-extrêmis à l’hôpital. La balle a frôlé le cœur. Percy comprend qu’elle a poussé Dwayne à bout en jouant cavalier seul, ne répondant pas aux messages, et profitant de son temps libre pour infiltrer un gang contre toute déontologie puisqu’elle appartient à NCIS et doit obéir aux ordres. La prise d’otage est encore un moment de bravoure, cette-fois, Percy allant se jeter dans la gueule du loup pour sauver la petite fille Brianne avec l’accord de Pride et de la DEA spécialisée dans le combat contre les narco-trafiquants qui cernent l’endroit. J’ai trouvé le comédien Joe Holt un peu mou dans le rôle de policier anti-drogue, en revanche Jayson Warner Smith est le méchant idéal que les spectateurs rêvent d’haïr. Cette série progresse en qualité, tout en étant pas, comme Code Quantum, monopolisée par Scott Bakula qui « joue collectif ». Dans cet épisode, nous assistons à l’une de ses rares colères. Il ne le fait pas souvent, mais est très convaincant en Pride furieux (il y a de quoi) après son agent Percy. Les autres comédiens restent bien chacun à leur place donnant l’impression d’une « famille ». Une réussite totale. Anecdotes :
17. RADIO SILENCE Scénario : Laurie Arent et Greta Heinemann. Réalisation : Michael Zinberg. Résumé : Le capitaine James Grant est tué alors qu’il était en train de dialoguer en direct, depuis son domicile, avec une animatrice radio, la DJ Kayla Anderson, avec laquelle il avait combattu en Irak. Un appel anonyme annonce que Kayla sera la prochaine victime. Critique : Dès le début, je n’ai pas trouvé cet épisode passionnant. Deux suspectes sont évidentes : Kayla (Amy Price-Francis), qui attendait que le capitaine Grant divorce pour devenir sa maîtresse et compagne, et Rachel, la veuve (Lilli Birdsell) qui nie cette situation. Nous sommes d’autre parts troublés par le fait que James Grant donne l’héritage de son père qu’il détestait à une fondation de charité dirigée par Kayla. La visite surprise de Laurel est un pétard mouillé. L’actrice Shanley Caswell joue toujours aussi mal. On ressent l’absence de Shalita Grant/Percy. Il y a beaucoup trop de scènes avec Brody et Patton au détriment des autres. Bak est surtout présent dans les scènes avec sa fille. Le suspense ne s’installe jamais. Le scénario nous présente deux meurtrières potentielles, c’est pile ou face, et aucune tension n’est présente. Après le formidable opus précédent, cet épisode se révèle un ratage. James Hiroyuki Liao peine à nous convaincre en suspect potentiel au début de l’épisode en Brandon Pierce, qui prétend avoir combattu en Afghanistan avec James Grant et Kayla. Scott Bakula a besoin de partenaires à la hauteur pour briller. Personne ici ne lui renvoie la balle, les deux suspectes sont fadement interprétées, sans guère de conviction. Un épisode sans doute conçu pour atteindre les 24 requis pour la saison. Anecdotes :
18. ÉPILOGUE Scénario : David Appelbaum. Réalisation : Bethany Rooney. Résumé : Un banal accident à la Nouvelle-Orléans permet de faire ressurgir l’enquête sur la mort de la sœur de Brody. Critique : Voilà un épisode qui aurait nécessité un développement sur une durée plus longue que 42 minutes. En effet, nous allons remonter le passé huit ans en arrière et élucider la mort d’Emily L’homme mort à l’origine de l’enquête, un marin de la Navy, Evan Babish, est devenu reporter pour un grand journal d’Houston, le « Houston Globe », dirigé par Robert Nolan (Scott Klace). Dwayne et Brody se rendent sur place. Ils y trouvent Nancy, l’épouse Nolan (Isabella Hofmann) – un personnage secondaire – mais surtout l’ancien fiancé d’Emily Anne, Daniel (David Hoflin) qui depuis s’est marié. La petite amie du mort, Jessica Levy (Melissa Farman), employée par le journal, semble mal à l’aise et terrorisée. Dans l’équipe de Dwayne, certains pensent que Brody et Sebastian voient un complot là où il n’y en a pas. Mais Brody parvient à convaincre Dwayne que les deux morts par accidents à huit ans d’intervalle sont des meurtres déguisés. Notons que si NCIS est chargé de l’affaire, c’est pour un motif tiré par les cheveux : Babish était un ancien marin et vient de donner sa démission pour retourner dans la Navy, ce qui a provoqué sa rupture avec Jessica. Grâce à Patton, Percy et LaSalle découvrent un ordinateur portable caché, celui de Jared Zorn, un avocat corrompu. Evan Babish a fait éclater un scandale le concernant dans le journal et l’avocat vient lui aussi de trouver la mort dans un accident, renversé sur la route. On apprend que Zorn faisait l’objet d’un piratage par un hacker. Nous découvrons que ce pirate est le chauffeur ivre qui a causé l’accident d’Emily, Edward Lamb (Gariyaki Mutambirwa) et vient de sortir de prison il y a six mois. Il déclare avoir plaidé coupable, car son alcoolisme l’accablait, mais dit avoir été sobre le jour de la mort d’Emily. C’est lui qui depuis son ordinateur a envoyé les photos à Brody (voir épisodes précédents). Patton (encore !) découvre que l’ordinateur de Zorn était doublement piraté et que les informations étaient envoyées directement à « Houston Globe ». Jessica a parlé à Babish la veille de sa mort. LaSalle et Percy trouvent le tueur qui provoque les accidents : un détective privé, Martin Gorman (Matt Socia). On se croit en pleine conspiration à la X Files. Si cet épisode a le mérite de tout nous dire sur la mort d’Emily, les coups de théâtres et pistes retrouvées semblent parfois improbables. Brody est persuadée que l’ex-fiancé Daniel Nolan est derrière toute l’affaire et a tué sa sœur. Mais on change de coupable toutes les cinq minutes. C’est ce privé tueur, Gorman, qui livre le nom de son patron. La dernière scène, au sommet de l’immeuble du journal « Houston Globe », réunit Dwayne, Brody, Daniel et son père Robert. Le mobile de toute l’affaire, le vol d’informations destiné au journal afin de faire ses gros titres. Au nom du droit à la vérité sur des affaires, le coupable pensait que la fin justifiait les moyens. En somme, la résolution des meurtres évoque Agatha Christie et Dix petits nègres. Une fois tous les coupables potentiels explorés, nous trouvons le bon. La dernière scène est tellement haletante et poignante qu’elle nous fait oublier les invraisemblances du script. Bak et Zoe McLellan sont en forme et nous scotchent sur notre fauteuil. Sans doute la meilleure fin d’un épisode depuis le pilote de la saison Anecdotes :
19. UNE HAINE TENACE Scénario : Christopher Silber. Réalisation : Alrick Riley. Résumé : Laurel Pride manque de peu être enlevée par un homme qu’elle tue. Il appartient au groupe Sic Semper Tyrannis qui a fait un pacte avec la Syrie contre les USA. Critique : Episode ultra-violent avec un Scott Bakula comme on ne l’a jamais vu : on a touché à la fille de son personnage Dwayne Pride. Bien qu’en prison à vie, Zeck Hastings continue de narguer le NCIS et veut se venger de Dwayne à travers sa fille. On comprend mal pourquoi un agent NCIS supplémentaire, Karen Hardy (la fade Julie Ann Emery) vient rejoindre l’équipe qui est au complet. Elle n’apporte absolument rien à l’intrigue. Le détective Lamont (Barry Shabaka Henley) s’occupe de l’affaire de Laurel, et accepte mal que Dwayne, en tant que père, empiète sur ses plates-bandes, mais le réalisateur se désintéresse vite de lui. Une avocate, Anita Karr (Kathleen Munroe) donne un alibi à l’homme de la ligue paramilitaire, Spooner (Matthew Alan) que Dwayne a arrêté. Elle se fait passer pour une victime du groupe, menacée. L’épisode nous montrera que nous sommes loin de la vérité. Mise sous protection surveillée dans une cachette par Percy, Laurel semble presque avoir des regrets d’avoir tué son assaillant. Loretta lui prouvera que l’agresseur est mort d’une crise cardiaque. Sic Semper Tyrannis n’a pas dit son dernier mot. De sa prison, Zeck continue de menacer Dwayne. Notons que Pride manque commettre une bavure lors de l’arrestation en solo de Spooner, car ce dernier fait une allusion graveleuse concernant sa fille. Shanley Caswell a amélioré son jeu. Elle partait de loin. En victime menacée, elle s’en sort correctement. Episode profondément grave et pessimiste, qui nous montre une facette de Pride que l’on n’a jamais vue. Il a oublié ici sa bonne humeur et son humanisme. Anecdotes :
Scénario : Nancylee Myatt. Réalisation : Tony Wharmby. Résumé : Lors de la procession musicale funéraire du réserviste James Boyd, quelqu’un surveille et photographie la foule depuis une ruelle. L’homme est assassiné. L’équipe découvre vite que ces évènements sont liés à un trafic d’artefacts au musée Baptiste. Critique : Cet épisode joue à fond la carte exotique de la Nouvelle Orléans rappelant le pré-générique du James Bond Vivre et laisser mourir. La victime est un certain lieutenant Darren Murray. L’histoire nous apprendra qu’il était lié au mort, James Boyd. Blessé lors d’une bagarre à une côte alors qu’il visitait l’appartement de Murray avec Percy et est tombé sur un intrus cagoulé, LaSalle joue les machos et ne veut pas admettre qu’il peut être vulnérable. Ensuite, l’intérêt de l’épisode faiblit, sans cependant devenir ennuyeux. Second Line est le nom des processions funéraires musicales. Loretta explique le sens de cette cérémonie à Sebastian où l’on honore l’âme du défunt en le conduisant à sa dernière demeure. Ce dernier ne comprenait pas la « joie » du cortège. Sebastian réussit à reconstituer les photos que prenait Darren Murray. Dwayne interroge la jeune veuve, Amelia Boyd (Devyn Tyler). Mais l’enquête prend une nouvelle tournure lorsque l’on découvre que l’assaillant de LaSalle venait voler un sac rempli d’os datant de 300 ans voire plus. Ils proviennent d’un caveau possession de Karl Baptiste (Darri Ingolfsson), un descendant du fondateur de la Nouvelle Orléans Jean Baptiste Le Moyne de Bienville. Murray vivait seul depuis que sa famille avait disparu dans un accident d’avion. Il exerçait la profession de psychologue. Alors que l’équipe de Dwayne et Karl Baptiste visitent la crypte, ils découvrent qu’une tombe a été profanée et que son contenu a disparu. LaSalle reconnaît en un jardinier à proximité, Hanson (Bert Belasco) l’homme qui l’a attaqué chez Murray. Il avoue être l’auteur du vol avec le défunt Boyd. Deux jours après la mort de ce dernier dans un accident d’avion, Murray est venu questionner Hanson. Hanson révèle l’existence d’un second sac contenant des artefacts en or. Le problème de cet épisode est que l’on assiste à une suite de scènes mises bout à bout et formant un ensemble quelque peu décousu, sans être cependant un ratage. Amie du docteur Steven Bellamy (Gary Basaraba), Loretta comprend qu’il a dupé tout le monde et que James Boyd est toujours vivant. C’est lui qui s’est chargé du corps après l’accident, cadavre qui a disparu. Derrière ce trafic d’artefacts, Dwayne trouve Karl Baptiste qu’il arrête. Quant à Sebastian, en observant les photos à l’ordinateur, il découvre que James Boyd se cachait et assistait à ses propres funérailles. Murray y était aussi. L’intrigue accumule les invraisemblances, les éléments du puzzle autour du trafic se reconstituent trop vite. Ce n’est pas un épisode déplaisant en raison d’une réalisation parfaite qui nous plonge dans l’exotisme attendu. Mais le suspense et le mystère sont trop rapidement éventés. On évitera toutefois la note minimale grâce aux superbes décors naturels. Anecdotes :
21. DOMMAGE COLLATÉRAL Scénario : Cathryn Humphris. Réalisation : James Whitmore Jr. Résumé : Le général Owen Matthews reçoit sa jeune maîtresse le lieutenant Rebecca Peterson dans sa chambre d’hôtel. Il s’agit d’une rupture. Il lui offre un verre de Bordeaux et elle s’écroule morte. Le colonel Samuel Nielsen appelle son ami Dwayne pour éviter le scandale. Critique : Episode en trompe l’œil, on maudit le scénariste de nous priver dès le pré-générique de cette beauté qu’est Katie Savoy, qui incarne ici l’évanescente Rebecca, « Becca » pour le général. Nicholas Lea est aussi antipathique dans son rôle de Krycek dans X Files qu’en Colonel Sam Nilsen et l’on ne croit pas une seconde que lui et Dwayne puissent être des amis proches. Après avoir joué la carte de l’amitié, Nilsen est vite menaçant. Il ignore à qui il a affaire. Il a effacé les empreintes du général et devient suspect. Très vite, Dwayne comprend qu’il ne doit pas faire de vagues, au grand désappointement de LaSalle, mais il persiste dans son enquête. Le général Matthews (John Getz) est pris en flagrant délit de mensonge, et finit par avouer, dans la salle d’interrogatoire, où Dwayne lui précise que ses trois étoiles n’ont aucune importance en ce lieu, que Rebecca enquêtait sur une irrégularité au port de La Nouvelle Orléans où elle travaillait portant sur des millions de dollars. Elle avait besoin pour son enquête de documents secrets fournis par le général. Il s’agissait de stockage de marchandises logistiques en grande quantité. Fausses factures pour services non rendus, compagnies fictives, pour un gain de quatre millions de dollars. Le suspect, Walt Jeffries (Clark Freeman) porte sa culpabilité sur son visage. LaSalle essaie de réconforter le père de Rebecca, le colonel en retraite David Petterson (Jude Ciccolella). Nous assistons à un beau numéro d’acteur entre ce dernier et Lucas Black. L’épisode est passionnant d’un bout à l’autre, nous offrant un coupable trop évident, ce qui permet de terminer sur un cliffhanger au lieu du happy end traditionnel. En effet, Jeffries se « suicide » mais Loretta doute. Et Nilsen termine l’intrigue sur une menace. « Bonne chance Dwayne, tu en auras besoin ». Nous ne reviendrons pas sur l’affaire pendant la saison 2. Une suite dans la saison 3 ? Anecdotes :
22. APPEL À L'AIDE Scénario : Sam Humphrey. Réalisation : Terence O’Hara. Résumé : Brody enquête à Washington sur l’affaire du général Matthews. A la Nouvelle-Orléans, une explosion criminelle a lieu au « Zolfo’s », un restaurant français. Critique : Cet épisode est frustrant pour nous. On nous promet toute la vérité sur l’affaire du général Matthews. Pour cela, Brody se rend à Washington, enquêtant sur un membre de la compagnie « Channel industries », Glenn Franklin. Mais à peine sa piste est-elle retrouvée qu’on le découvre pendu. Un nouveau suicide. Nous n’en apprenons donc pas davantage, si ce n’est que Brody se fait draguer par l’agent du FBI John Russo (Ivan Sergei), qui l’a libéré du zèle des agents Walker et Davis qui l’avaient arrêtée ! En fin de compte, le cliffhanger du précédent épisode n’est pas résolu. Deux intrigues sont menées en parallèle, l’autre étant le sabotage d’un restaurant qui occasionne de graves blessures à Danielle Jarrett (Melanie Merkosky). On suspecte un truand qui voulait absolument acheter le restaurant, Anthony Flanders (Tom Schanley). Dans son restaurant, il a comme employé un dealer repris de justice, J.J. Taylor (Dave R. Davis), auquel la victime Danielle Jarrett vient de remettre 15 000 dollars en cash. Dans l’affaire de l’explosion, nous faisons la connaissance des parents, les Jarrett, Elaine (Molly Hagan) et Blake (Skipp Sudduth). Loretta découvrant des fractures suspectes non imputables à l’explosion chez Danielle, et Elaine ayant fait plusieurs chutes mystérieuses, Blake se révèle un mari violent. Trois suspects donc pour l’explosion qui visait Danielle : le père, Flanders et son employé Taylor (spoiler). Quant à la solution du précédent épisode, nous saurons peut-être quelque chose lorsque les témoins retrouvés voudront bien perdre l’habitude de se suicider. Anecdotes :
23. LE TROISIÈME HOMME Scénario : David Appelbaum et Zach Strauss. Réalisation : Bethany Rooney. Résumé : Le plongeur officier Charles Greene trouve une mort étrange en mer. Sur son bateau, Dwayne et son équipe découvrent le lieutenant Michael Buckley grièvement blessé. Russo vient de Washington, mais est-ce pour les beaux yeux de Brody ou pour faire progresser l’enquête sur le général Matthews ? Critique : Depuis l’épisode 21, sur le général Matthews, cette intrigue reste en fil rouge et l’affaire abordée dans cet épisode est totalement en lien avec. L’enquête sur un sous-marin de poche et l’attaque de deux hommes grenouilles dont une femme, Judy Brown (Kaitlyn Black) repérée car blessée au rein par le survivant Michael Buckley (Jared Day), est la toile de fond d’une attaque terroriste à venir. Le ver est dans le fruit comme nous le montre la toute dernière image. Cet épisode, palpitant d’un bout à l’autre, ne laisse place, questions pauses, qu’à une romance entre l’agent Russo et Brody. La réalisation en mer nous permet de superbes prises de vue, ce qui nous change un peu du laboratoire de Sebastian et de la morgue de Loretta. Nous sommes ici en plein feuilleton, le téléspectateur qui prend l’histoire en route ne saisit pas grand-chose. On peut considérer que l’épisode 21 débute un arc qui va se terminer avec l’épisode final. D’ailleurs, il n’y a pas d’épilogue à The Third man mais une révélation cruciale, destinée à tenir en haleine une semaine le spectateur. Ivan Sergei en Russo se révèle une bonne surprise, confirmant sa performance de l’opus précédent. On découvre une Brody vulnérable car amoureuse. Dwayne a en quelque sorte plongé dans une violence à laquelle l’oblige les évènements, et l’on ne retrouve pas vraiment l’humanisme habituel de Bak. On sourit devant la jalousie de Patton qui n’admet pas trop le côté protecteur de Pride envers Buckley qu’il engage au bar « Charité pour tous » (le nom n’est plus cité depuis le pilote). Tout le monde se prépare pour ce que l’on devine être l’apothéose de la saison, dont on espère qu’elle ne va nous faire attendre un an sur un clifhanger. Après avoir vu la dernière image, on a hâte de voir la suite.
Anecdotes :
24. SOUS COUVERTURE Scénario : Christopher Silber. Réalisation : James Hayman. Résumé : Russo a évincé le général Matthews pour prendre la tête du service secret DHS. Il a obligé Judy Brown à se suicider avec une capsule de cyanure. Après une nuit d’amour avec Brody, il provoque une explosion sur le fleuve qui n’est que l’essai d’une gigantesque explosion qu’en tant que nationaliste fanatique, il projette pour détruire la Nouvelle Orléans. Critique : J’avoue avoir eu peur quand l’action s’est arrêtée à la 37e minute pour laisser la place ensuite à des festivités. Les méchants punis, on s’attend toujours à un coup de théâtre fatal de dernière minute, mais non, les dernières minutes sont dédiées à une fête au bar de Dwayne. La saison ne se termine donc pas sur un cliffhanger laissant quelque personnage parmi les héros mort ou dans une situation impossible. L’arc général Matthews trouve enfin sa conclusion. L’amant de Brody, John Russo, est vite démasqué. En effet, l’équipe de Dwayne trouve qu’il y a un peu trop de suicides autour de lui quand il est présent. Brody va devoir jouer le rôle délicat de celle qui n’a pas compris et grâce à une invention de Sebastian, dupliquer le portable de Russo, à partir duquel il compte déclencher le feu d’artifice final. Elle sera vite mise à jour par l’implacable nationaliste (qui bizarrement ne mentionne pas une quelconque appartenance au groupe Sic Semper Tyrannis). Il est à la tête d’un groupe de mercenaires sud-africains. Comme Roger Moore/James Bond dans L’espion qui m’aimait, le spectateur trouvera un peu gros que Percy désamorce la bombe à une seconde près de l’échéance. Nous ne sommes donc pas dans un univers très réaliste. Cette saison se termine en coups d’éclats sur le fleuve, et l’on a sorti pour l’occasion navires militaires, hélicoptères et autres équipements qui en font une véritable armada. Les balles pleuvent de toute part mais n’effleurent jamais, comme par miracle, nos vaillants héros qui s’en sortent tous indemnes. On ne boudera pas notre plaisir devant un tel étalage d’action pure et dure. Tout finit en musique avec un véritable récital dans le bar. Ce n’est plus un secret, Zoe McLellan ne sera pas dans la saison 3, mais ce n’est pas en lien avec le destin de son personnage Brody (Un désaccord avec la production) : on la regrettera. A bientôt Bak et toute son équipe dans un an pour de nouvelles enquêtes palpitantes ! Anecdotes :
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Toni Trucks qui incarne l’agent Joan Swanson a joué dans Veronica Mars, Les experts Manhattan, Bones et Mentalist.
On a vu Cooper Thornton dans Die Hard belle journée pour mourir. Il incarne le garde côte, le capitaine Stark.
Stephanie Erb qui interprète Molly Lane a notamment joué dans Les feux de l’amour, Mentalist, Desperate housewives, True Blood.
LaSalle semble éprouver des sentiments pour Percy. Bien que douée d’un fort caractère, la belle lui laisse quelque espoir. A suivre…