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 saison 1 saison 3

X Files (1993-2002)

Le Film


X FILES : LE FILM / COMBATTRE LE FUTUR
(THE X-FILES : FIGHT THE FUTURE)


Épisode Mythologique

Scénario : Chris Carter, d'après une histoire de Chris Carter et Frank Spotnitz
Réalisation : Rob Bowman

One man alone cannot fight the future.

Survival is the ultimate ideology.

Résumé :

Un enfant texan tombe dans un trou et y trouve un crâne humain. Il est alors infecté par l'Huile Noire ! Des hommes mystérieux arrivent sur scène... Après la fermeture des Affaires Non Classées, Mulder et Scully ont été réassignés à d'autres postes. Un soir, un docteur paranoïaque s'approche de Mulder, et lui révèle que l'explosion d'un building à Dallas dont lui et Scully ont été témoins le matin même était un plan du gouvernement pour cacher des preuves compromettantes de la Conspiration extraterrestre ! En autopsiant plus avant un cadavre de l'attentat, Scully découvre un virus alien. Malgré le veto de leurs supérieurs, Mulder et Scully enquêtent pour retrouver des preuves de la Conspiration dans l'espoir de faire réouvrir leur service. Leur enquête les mènera jusqu'en Antarctique...

Critique :

L’année cinématographique 1998 vit apparaître deux adaptations de séries cultes, Godzilla et Saving the World with Style, qui se révélèrent des désastres passablement absolus. Jamais deux sans trois ? Fight The Future allait-il parachever la malédiction de cette année, alors même qu’il avait suscité les plus frénétiques espérances parmi la communauté désormais mondiale des innombrables fans de la série majeure des années 90 ?

Une première mauvaise surprise nous est rapidement assénée avec l’incompréhensible absence du célébrissime et si envoûtant générique. Comme plus tard I Want To Believe, Fight The Future se contente d’un bref indicatif, mettant certes en scène le fléau du jour avec grande beauté. On se perd réellement en conjonctures sur ce choix : les fans auraient apprécié de retrouver cet élément si identifiant des X-Files, éventuellement légèrement réorchestré pour l’occasion, tandis que la série se prive de l’une de ses plus belles cartes de visite auprès des nouveaux arrivants.

Après une sublime introduction claustrophobique et horrifique à souhait, illuminée par le ténébreux éclat de l’Huile Noire, nous faisons face à ce qui constituera la plus grande faiblesse du film. Nous sommes en effet soufflés par un déferlement d'effets pyrotechniques, de voitures hurlantes, et d'hélicoptères vrombissants particulièrement criard, où l'on ne reconnaît absolument pas la patte X-Files. Si Carter avait voulu graver dans le marbre que désormais la série se tournait à Hollywood et non plus à Vancouver, il ne s'y serait pas pris autrement, avec de plus ce satané soleil achevant de détruire l'atmosphère à laquelle nous étions si attachés. Il est humainement compréhensible que Carter, nanti d'un budget inédit (66 millions de dollars pour la production, contre 2,5 millions en moyenne par épisode durant la saison 5), ait voulu s'amuser avec ses jouets tout neufs, d'autant plus qu'il lui fallait justifier le portage cinéma de la série. Le résultat s'avère négatif car les X-Files y perdent beaucoup de leur spécificité, de leur raffiné du Fantastique de haut niveau, pour tendre vers le blockbuster classique du film d'action.

Outre son aspect artistique intrinsèque discutable, cette évolution s'avère peu judicieuse pour l'accueil réservé au film par le public. Les nouveaux arrivants ne connaissant pas ou peu la série vont naturellement comparer aux blockbusters à succès, avec lesquels Fight The Future n'a tout de même pas les moyens financiers de soutenir la comparaison, et qui va, par ailleurs fort heureusement, par la suite évoluer dans une autre direction. Ils s'attendent à voir du Die Hard, se positionnent en terrain connu, et sont pratiquement fatalement déçus par la suite (je parle en connaissance de cause, car c'est la réflexion que m'ont faite les amis néophytes que j'avais traînés quasiment de force voir le film). Les amateurs vont eux ressentir une première bouffée de nostalgie pour les brumes canadiennes.

C'est d'autant plus frustrant que le film utilise bien plus finement par la suite ces moyens en les centrant sur son cœur de métier, la Science-Fiction, avec notamment des reconstitutions d'Aliens très réussies et parfaitement effrayantes, les cadavres décomposés où s’illustrent une nouvelle fois les artistes de la série, ou les étonnants décors des silos à abeilles comme du vaisseau spatial. Il reste préférable de mobiliser ses ressources sur ce que l'on sait faire de mieux, plutôt que de tenter des aventures incertaines. On retrouve en fait le défaut décelé dans Les nouveaux spartiates, et cet excellent film que demeure Fight The Future se voit pénalisé par ces scènes d'action très pompier et hors sujet. Tout comme ultérieurement I Want To Believe avec ses passages hospitaliers si sirupeux, il y perd sa quatrième étoile : les X-Files c'est de la SF, et ils n'ont pas à aller braconner sur d'autres territoires.

Ce n'est qu'après cet intermède que le film débute réellement, tout en nous rassurant très rapidement. En effet, Carter a convoqué le ban et l’arrière-ban, et a réuni la fine fleur de l’équipe sur le Grand Projet, avec lui et son vieux compère Spotnitz à l’écriture, et l’un des plus importants et talentueux réalisateurs de la série, Rob Bowman (au total 33 épisodes réalisés à son actif), qui s'était montré déjà comme le réalisateur le plus à l'aise avec les épisodes aux budgets les plus importants de la série. Mark Snow nous régale une nouvelle fois de mélodies merveilleusement évocatrices. Que l’adaptation de la série soit effectuée par l’équipe originelle au lieu d’un tâcheron n’ayant rien compris à son esprit, s’impose bien entendu comme un avantage majeur, jouant ici à plein.

L’histoire se révèle constituer une parfaite harmonie entre sens du mystère (incroyable décor des champs de maïs entourant d’étranges silos à abeilles) et maîtrise de l’action. Le rythme ne faiblit jamais et le spectateur ne s’ennuie pas un seul instant, mais le film sait prendre le temps de s’arrêter pour nous faire pleinement goûter le merveilleux qui l’anime, fut-il macabre à l’occasion. Le tempo varie très efficacement pour éviter toute sensation de monotonie entre enquête parfaitement agencée et final haut en couleurs où l’on voit l’action culminer dans un vaisseau spatial peuplé de monstruosités évoquant furieusement le Huitième Passager ! Les fautes de goût paraissent évitées avec brio comme lors de la scène pharaonique finale qui aurait pu être ridicule mais qui ressort au contraire d’un magnifique esthétisme. Cette fois-ci l’argent est judicieusement dépensé ! Rob Bowman utilise très efficacement sa caméra, jouant avec virtuosité sur une très large palette, des gros plans intimistes sur les visages aux grands angles très hollywoodiens. À chaque fois il tombe juste, sa technicité n’entravant en rien sa vive imagination.

Certains fans ont parfois reproché au film de ne représenter qu’un double épisode mythologique de plus. Tel n’est pas mon avis. Non seulement Fight The Future s’élève jusqu’à des sommets de tension dramatique et de qualité d’écriture jusqu’à pouvoir espérer rivaliser avec le triptyque Anasazi, ce que l’on avait pas vu depuis longtemps, mais surtout il compose avec un brio étincelant une somme de ce que la série peut nous offrir à travers une Mythologie atteignant ici son zénith, avant de débuter l’hasardeuse descente conduisant jusqu’à cette histoire définitivement ridicule de Super Soldats. C’est ainsi que l’ensemble des différents aspects de ce roman complexe, agité, et captivant nous est offert, comme les stimulants « briefings » de la Conspiration, les interventions si marquantes de l'Homme à la Cigarette, le compte à rebours fatidique, la dimension mondiale du complot et son enracinement dans le temps (référence parfaitement jouissive de cet épisode inouï qu’est Compagnons de route), pouvoirs fascinants de l’Huile Noire, Source au fatal destin, etc. Soit un compendium portant l’ensemble de cet univers à son incandescence, dans l’orchestration symphonique que permet une dimension cinématographique parfaitement exploitée.

Nous retrouvons même une de ces fameuses autopsies menées par Scully sans lesquelles les X-Files ne seraient pas tout à fait eux-mêmes ! Le scénario demeure certes linéaire et moins ambitieux ou original que lors de certains épisodes, il n’en ressort pas moins captivant et nerveux à souhait, sans temps morts. Alors on peut toujours avoir l’espérance très romantique d’une totale originalité du récit, de cet « autre chose » dont on ne nous précise jamais clairement ce qu’il pourrait bien recouvrir, mais contempler un double épisode aussi riche que somptueux, saisissant à la perfection les opportunités offertes par le grand écran (hormis la faute de goût initiale), suffit largement à mon bonheur. Et puis, la série s’étant si souvent hissée au niveau de qualité du cinéma explique également que la différence sur grand écran puisse paraître atténuée…

L’autre question souvent débattue demeure celle de l’ouverture du film aux nouveaux venus. Là, force est de constater que Chris Carter ne réussit pas tout à fait son pari de concilier ce public à celui des fans de la première heure, voire plus récents. Exploiter aussi brillamment la Mythologie dans sa plénitude ne pouvait que se révéler segmentant, malgré les efforts d’explication entrepris deci-delà. Ces derniers nous valent toutefois une scène très amusante où l’on voit Mulder, confronté à un blocage professionnel majeur et au spectre de l’éloignement de son âme sœur (Scully vient déjà de parler de démission), entreprendre de s’enivrer consciencieusement dans son bar coutumier. Comme de plus nous nous situons en Californie et qu’il est abordé par une accorte serveuse, on tremble en songeant à ce qui pourrait se produire si nous nous trouvions dans une certaine autre série !

Mais nous sommes dans les X-Files, et la scène débouche sur un Mulder réalisant une brillante synthèse de son personnage devant une demoiselle des plus sceptiques. La scène évoque quelque peu le mythique passage de la tarte du Seigneur du magma et l'on s’amuse beaucoup avec ce moment très pétillant. Quoiqu’il en soit, Carter ne parvient pas à dépasser cet antagonisme entre les deux publics, ce qui expliquera en grande partie le choix d’un loner pour I Want To Believe. Mais, baste ! Après tout, les fans de la série sont alors légion, et à tout prendre, il semble plus naturel que ce soit eux qui se voient privilégiés.

Ils auront également le plaisir de retrouver leurs personnages préférés, dont la qualité des interprètes représente un nouvel atout majeur pour Fight The Future. Si la présence de Skinner et des Bandits Solitaires demeure minimaliste, les comédiens démontrent néanmoins leur brio coutumier, et voir Mulder exiger de Byers un strip-tease express reste un grand moment ! Ce que les les Bandits Solitaires n’auront dû consentir pour la cause… Et puis, disons-le, notre plaisir n’aurait pas été le même sans eux, tout simplement ! Si Skinner ne prend guère la parole, le connaisseur n’aura guère de peine à imaginer son lobbying permanent au sein de la commission en faveur de ses agents, ainsi que son rôle actif dans la décision de réouverture des X-Files. Skinner reste un soutien important de Mulder et Scully, mais aussi de la série elle-même. Mitch Pileggi est parfait, comme toujours.

Si William B. Davis demeure toujours éloquent dans les nombreuses interventions parfaitement calibrées de l'Homme à la Cigarette (son visage lors de la scène finale est à voir), le film, comme il se doit, laisse surtout un magnifique espace à l’Homme bien Manucuré pour son ultime apparition. Si les auteurs donnent trop d’importance à l’accident de son petit-fils, sa résistance acharnée face aux autres membres de la Conspiration, et surtout sa confrontation si révélatrice et intense avec Mulder, comptent parmi les scènes les plus réussies et palpitantes du film. Dans la lignée de L’incendiaire, il apporte également une saveur très anglaise au récit que les amateurs des Avengers ne pourront qu’apprécier, d’autant qu’ils auront la joie d’assister à une réunion de la Conspiration se tenant à Londres ! Jusqu’au bout, John Neville, l'Homme bien Manucuré, aura apporté tout son talent de grand comédien des théâtres canadien et britanniques, ancien de la RADA, à son personnage déjà très relevé. Il lui donne une classe et une présence vraiment insurpassables, et sa disparition, sans doute inévitable compte tenu de l’évolution du récit général, portera un coup terrible à la Mythologie dont elle ne se remettra jamais réellement. Le film lui offre néanmoins un final spectaculaire, après que son personnage ait finalement accédé à la rédemption.

Grâce à ses révélations, la Mythologie aura progressé d’un grand pas, Fight The Future ne se contente pas d’en composer un saisissant tableau mais la fait également avancer. Le seul véritable regret concernant les personnages récurrents consiste en l’absence du débonnaire Krycek, alors même que son association avec l’Homme bien Manucuré fonctionnait si bien. Mais, qui trop embrasse mal étreint, on comprend que Carter veuille ne pas trop multiplier les personnages, d’autant que Nicholas Lea connaissait parallèlement d’autres engagements.

À côté des figures récurrentes de la série, comme il est naturel dans le cadre spécial d’un film, Fight The Future bénéficie de l’apport de guest stars de luxe. Au premier rang de ces invités de prestige, la visite de Martin Landau s’effectue avec une émotion particulière, car après Roy Thinnes et David Vincent, c’est au tour du Commandant Koenig de faire un détour par les X-Files. Il compose un Dr Kurtzweil qui n’a pas réellement le temps de prendre de la profondeur et qui se cantonne à un rôle très classique de Source (on est loin des scènes intenses entre Scully et le Père Joseph), mais le courant passe visiblement entre Duchovny et Landau, tandis que ce dernier réalise une savoureuse prestation. Sa présence apporte un attrait supplémentaire indéniable au film.

Après son numéro très réussi dans Aubrey, Fight The Future nous vaut également le plaisir sans cesse renouvelé de retrouver Terry O’Quinn. Celui-ci manifeste une nouvelle fois la marque des plus grands : avec à peine quelques phrases à prononcer et une scène qui n’est certes pas la plus passionnante du film, il parvient à composer une prestation si intense qu’elle impressionne et se grave indélébilement dans la mémoire. De plus, alors que MillenniuM a débuté en 1996, il est amusant de le voir avec la moustache de Peter Watts finalement assez proche de Darius Michaud. À ses côtés, on remarque brièvement Ted King, le futur Inspecteur Andy Trudeau de Charmed. Le grand acteur allemand Armin Mueller-Stahl crée un charismatique Conrad Strughold que l’on regrettera de ne plus revoir par la suite. Son quartier général de Foum Tataouine est un lieu réel où furent effectivement filmées les scènes du Tatooine de Star Wars ! Jane Cassidy (mère de Gwyneth Paltrow) compose une redoutable présidente de commission d‘enquête, cassante et de parti pris, à qui Scully, minérale, parviendra néanmoins à faire entendre raison.

Enfin, l’ultime atout de Fight The Future réside dans son couple vedette, où chacun réalise une fort mémorable prestation. Mulder apparaît ici guéri de son incompréhensible crise de scepticisme, et c’est avec son humour et son esprit pénétrant habituels qu’il dénoue les fils de cette ténébreuse conspiration. Durant la scène finale, il se transforme en homme d’action au sein de la version "X-Filienne" du Nostromo, et là pour le coup, le film apporte de l’inédit. L’efficacité de la mise en scène et le jeu très convaincant de Duchovny parviennent à rendre l’ensemble très crédible.

Le film fournit également l’occasion d’enrichir encore la psychologie de Scully, personnage d’une grande profondeur. Bien avant I Want To Believe, elle évoque déjà sa lassitude devant les méthodes du FBI et suggère une probable démission, alors que la crise existentielle apparue dans Never Again refait surface. Gillian Anderson donne toute la sensibilité à ce personnage se réfugiant moins dans l’action que Mulder et exprimant plus franchement ses angoisses profondes. La fameuse relation entre Mulder et Scully nous offre de nombreux moments particulièrement savoureux tout au long de ce film où leur complicité s’affiche comme rarement (scène très amusante autour du distributeur de boissons, petit jeu sur le toit), de même que leur totale solidarité face au péril. Ce sentiment n’est nullement entaché par les colères cinglantes que pique parfois Scully (il y en a un qui ne doit pas rigoler tous les jours en 2008), car on sent bien qu’elles ne sont que de surface. Chacun, malgré ses propres fêlures, sait soutenir l’autre quand celui-ci est au plus bas, et c’est alors une véritable émotion qui saisit le spectateur.

Le paroxysme surgit bien entendu quand Scully, en pleine déprime, semble prendre définitivement le départ et que Mulder lui exprime alors très clairement tout ce qu’elle représente pour lui et sa mission. La scène, déjà particulièrement intense et sensible, franchit un nouveau palier quand s’affaissent les murailles invisibles derrière lesquelles chacun se cantonnait, et que semble enfin survenir la scène tant attendue du baiser… C’est alors que retentit un unanime cri de rage et de frustration à travers les salles obscures du monde entier ! La désormais plus célèbre et exécrée abeille de l’histoire du cinéma venait de passer à l’action… Si le nouveau public reste bien entendu pour l’essentiel en dehors de cela, la série continue d'exercer le supplice de Tantale envers ses fans… qui en redemandent ! La relation si particulière entre Mulder et Scully se poursuivra encore pour notre plus grand bonheur, avec un Carter continuant à jouer avec un sadisme assumé autour de la concrétisation sans cesse repoussée de ce baiser (Triangle très bientôt). Alors que les Affaires Non Classées viennent de rouvrir (revanche de La Fin laissant le Fumeur passablement troublé), Mulder et Scully nous quittent temporairement sur une image particulièrement émouvante, leur alliance réaffirmée, et sortant de l’épreuve plus forts que jamais. L’aventure continue !

Pour un budget de production de 66 millions de dollars, auquel se rajoute la somme faramineuse de 60 millions pour la communication (autrement réussie que le désastre d'I Want To Believe), Fight The Future rapporta 189 millions (hors DVD) dont 105 à l’international, soit un succès, mais pas un triomphe. De sordides disputes juridiques nous firent attendre 2008, toute une décennie, pour un deuxième (pas second…) opus. Fight The Future (63% indice Rotten Tomatoes contre 32 pour I Want To Believe) reste l’un des sommets de la série, et une talentueuse prouesse, d’un rare professionnalisme de la part de Carter et de toute l’équipe. Il manifeste avec éclat le succès unique de la série, la seule adaptée au cinéma durant son déroulement (bientôt Doctor Who ?). Il marque l’apogée de cette popularité : l’inutile étirement de la Mythologie, le départ de Duchovny, l’usure naturelle, et quelques erreurs entraînant une désaffection progressive du public. Plusieurs fans furent d’ailleurs quelque peu déçus par le film, mais il faut surtout y voir une exaspération des espérances, parfois proches de l’irrationnel ! Certaines rumeurs totalement folles circulèrent alors, comme le remplacement pour l’occasion de Duchovny et Gillian par des stars du calibre de Richard Gere et Jodie Foster ! Hollywood…

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Crédits photo : FPE.

Images capturées par Estuaire44.