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Spiderman Reboot

Saga Marvel au Cinéma

Spider-Man - Reboot

1. The Amazing Spider-Man (The Amazing Spider-Man) - 2012

2. The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un héros (The Amazing Spider-Man 2) - 2014

 


1. THE AMAZING SPIDER-MAN
(THE AMAZING SPIDER-MAN)

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Résumé :

Peter Parker, abandonné enfant pas ses parents, et élevé par son oncle et sa tante, est la tête de turc de son école. Peter retrouve une vieille sacoche appartenant à son père avec des documents cachés dedans et une photo où il pose avec Curt Connors, un chercheur de la société Oscorp de Norman Osborn. Il se rend alors à Oscorp où travaille Gwen Stacy, la fille dont il est amoureux. En entrant dans une pièce remplie d'araignées spéciales, Peter se fait mordre par l'une d'elle. Il développe alors des pouvoirs surhumains, mais un soir son oncle se fait tuer par un voleur que Peter pouvait arrêter.

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Il devient alors Spiderman en cherchant à venger son oncle. Grâce à Peter, Connors, met au point une formule pour régénérer les membres humains et devient le Lézard. Connors envisage de projeter le sérum qui l'a transformé sur toute la population de New-York. Grâce à l'aide de Gwen, Peter synthétise un antidote et après un rude combat arrive à vaincre le Lézard, New-York est sauvé, mais le père de Gwen meurt. Mais Spiderman est là pour désormais veiller sur la ville.

Critique :

 

Après 5 ans d'absence, l'Homme Araignée faisait son retour pour un reboot sous la direction de Marc Webb (« (500) Jours Ensemble ») un spécialiste des clips vidéo et des effets spéciaux. Tout d'abord il faut préciser que ce reboot fut fait, car après le 3e film de Sam Raimi, ce dernier eu des dissensions avec les studios. En effet, SONY avait déjà commencé à mettre la pression sur Raimi en l'obligeant à inclure Venom dans le 3e film, ce que Raimi ne voulait pas et l'aurait fait dans un autre opus. Lorsque le 4e film de Raimi fut mis en chantier, le clash entre SONY et Sam Raimi intervint et notamment car Sam Raimi voulait mettre le Vautour en ennemi contre Spiderman, mais SONY refusa, Sam Raimi quitta alors le navire.

Celui-ci fut très rapidement suivi par Tobey Maguire, SONY ne voulant alors pas prendre le risque de faire un 4e film sans eux, décidait purement et simplement de rebooter la licence. Néanmoins, ce film est plus proche du comics « Ultimate » que la version originale. On retrouve donc Peter Parker avec les traits d'Andrew Garfield (« Lions et Agneaux », « Deux Sœurs pour un Roi », « Never Let Me Go ») : alors personnellement je trouve que Garfield ne colle pas, mais alors pas du tout au personnage de la bande-dessinée (peut-être plus en version « Ultimate » mais ne l'ayant pas lu), contrairement à ce que c'était avec Tobey Maguire. On a l'impression d'avoir ici le beau gosse, mal dans sa peau on ne sait trop pourquoi, Peter n'est pas ce type de personnage dans le comics. Il est plus calme et sage.

Après la prestation de Garfield n'est vraiment pas mais alors vraiment pas extraordinaire, on a l'impression d'être dans un film pour adolescents, ce n'est pas mémorable. Néanmoins, le film respecte un peu plus le comics, et Peter est amoureux de Gwen Stacy, incarnée ici par Emma Stone (« SuperBlonde », « Hanté par Ses Ex », « Birdman ») qui est plus jolie que Bryce Dallas Howard qui incarnait le rôle dans le film de Sam Raimi. Mais, tout comme Garfield, je ne trouve pas son interprétation extraordinaire. En fait, on a vraiment l'impression de se trouver devant un film amateur : ce n'est pas le tout d'enchaîner des belles images, il y a aussi le jeu des acteurs qui est important, ici les rôles titres ne sont pas tenus par des acteurs professionnels et ça se voit à l'écran.

Dans les autres rôles, nous retrouvons le docteur Curt Connors, incarné par Rhys Ifans (« Coup de Foudre à Notting Hill », « Harry Potter et les Reliques de la Mort », « 5 ans de Réflexion ») qui lui nous livre une excellente prestation du Lézard, son alter-égo numérique étant là le reste du film. D'ailleurs, je m'attendais à une apparence un peu plus féroce du Lézard, je suis assez déçu du rendu. Pour l'oncle de Peter nous retrouvons Martin Sheen (« Nimitz Retour vers L'Enfer », « Wall Street », « Les Infiltrés ») pas grand-chose à dire ici, mis à part qu'il a prit un coup de vieux, mais ça reste un bon acteur.

 

Pour la tante de Peter, c'est Sally Field (« Forrest Gump », « Jamais Sans ma Fille », « L'Incroyable Voyage ») qui elle aussi est une grande actrice et maîtrise son personnage. Enfin Campbell Scott (« Les Imposteurs », « Le Come Back », « Dead Again ») incarne le père de Peter Parker et Embeth Davidtz (« Evil Dead 3 », « Le Journal de Bidget Jones », « La Faille ») sa mère.

Les rôles sont ici trop petits et les apparitions trop courtes pour dire quelque chose. Denis Leary (« Demolition Man », « Alarme Fatale », « L'Affaire Thomas Crown ») finissant la distribution : il incarne un excellent George Stacy. Et c'est peut-être ça qui sauve un peu le film, c'est d'avoir d'un côté des acteurs expérimentés qui contre balance les débutants.

 

Alors que vaut le film concrètement, je vais certainement être dur, mais c'est comme pour Hulk ou le Superman Returns : en fait, je ne vois pas l'utilité de ce reboot ! Ceci exprimé, ce que je veux dire, c'est que d'accord, Spiderman a un nouvel ennemi : le Lézard, qui aurait dû être avant dans les films de Raimi, et il respecte un peu plus la chronologie de l'histoire du comics avec Gwen Stacy au lieu de Mary-Jane Watson, mais sur le reste on a rien de nouveau ! Et rien ne nous surprend !

Que ce soit l'histoire des parents de Peter, d'ailleurs il me semble que dans la BD ils meurent dans un accident de voiture et non d'avion, les origines de Spiderman, le costume, ses pouvoirs, etc. C'est du vu et revu. Pour l'araignée qui mord Peter, ici, au lieu d'aller à une expo avec son collège, Peter s'incruste chez Oscorp pour rencontrer Connors, et part un peu au hasard dans la société : il entre alors dans une pièce où Oscorp produit un fil révolutionnaire grâce à des araignées modifiées génétiquement, Peter se fait mordre par l'une d'elle et devient Spiderman, le seul changement est l'endroit où il se fait mordre : au lieu du poignet c'est le cou.

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Et là, encore une fois, contrairement à la BD, c'est une araignée génétiquement modifiée comme dans le 1er film de Sam Raimi et non radioactive comme dans la BD. Mais après voilà : il découvre ses pouvoirs, son oncle meurt et en recherchant le bandit il devient Spiderman. On a rien de neuf ! Le costume est je trouve un peu moins bien que celui dans les films de Sam Raimi, peut-être est-il plus actuel par rapport à la BD, j'avoue que ne lisant plus Spiderman depuis un moment, je n'en ai pas la moindre idée.

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À noter d'ailleurs un petit détail amusant, lors des photos de tournage, on pouvait voir Andrew Garfield avec un sous-masque en plastique dur pour que la cagoule soit bien plaquée et fasse bien la forme de la BD qui est sans le moindre pli. Le restant du temps, étant la doublure numérique. Ensuite, les effets spéciaux sont très réussis, heureusement le scénariste est un spécialiste, il y a seulement quelques plans dans le combat entre Spiderman et le Lézard au lycée, où on peut encore voir que c'est de l'image de synthèse pour les deux personnages, mais pour le reste c'est excellent. Alors là aussi, certes, Spidey évolue de façon très naturelle tout au long du film, prend des poses du comics, etc.

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Mais là encore, Raimi, nous a habitué à cela dans ses films et je n'ai rien vu d'extraordinaire qui me fasse bondir de ma chaise : vu et revu. La seule chose vraiment sympa, c'est le côté scientifique de Peter Parker qui n'est pas trop atténué ici, dans la BD, c'est un génie et il construit lui-même ses lances toiles et fabrique de lui-même la substance qui fait sa toile. Ici aussi, il conçoit ses lances toiles, et se sert du fil de Oscorp pour fabriquer sa toile : donc, ça c'est un excellent point. Mais après le reste : les combats sont sympas, mais là encore on a rien de nouveau, c'est peut-être mis un peu plus dans la surenchère face aux films de Raimi, mais je n'en suis pas certain.

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Personnellement, visuellement, je n'ai rien vu qui m'aie réellement surpris dans ce film. On a une ou deux scènes vraiment ridicules : par exemple, la première apparition de Spiderman avec le voleur de voitures et le policier motard, on aurait pu s'abstenir, et une ou deux scènes d'émotions pas mal, mais sans plus. En gros pour résumer ce film on pourrait dire : Peter Parker est devenu Spiderman, et c'est cool d'être Spidey ! Les ados adoreront. Malgré tout, les 2H10 du film passeront sans trop de temps mort, mais je le répète, je ne vois pas trop l'intérêt d'avoir refait ce film !

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C'est la musique de James Horner (« Cocoon », « Aliens Le Retour », « Willow ») qui accompagne le long-métrage sur toute sa durée, si il y a un ou deux passages sympas, ça ne s'étendra, hélas, pas plus loin ! Et la BO ne laissera, comme le film d'ailleurs vraiment pas un souvenir impérissable. À la limite, SONY, aurait dû continuer dans la lignée des films de Raimi sans remettre les origines du héros, cela aurait sans doute mieux passé auprès du public. Malgré tout, avec un budget assez important de 230 millions de dollars, le film rapporta presque 758 millions de dollars en recettes internationales.

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Devant ce succès, SONY toujours très pressé, mettait en chantier une suite dans l'optique de faire une trilogie. Ce film n'est pas mauvais (disons que tout est relatif) mais il n'apporte vraiment rien de nouveau à l'univers de Spider-Man. Le film est disponible à l'unité en DVD ou BluRay (en 3D également), ou en coffret avec les deux volets de la saga en DVD & BluRay également.

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2. AMAZING SPIDER-MAN  2 : LE DESTIN D'UN HÉROS
(AMAZING SPIDER-MAN  2)

Résumé:

Peter continue de sortir avec Gwen, malgré la promesse qu'il a faite à son père avant sa mort. Néanmoins, l'image de ce dernier continue de le hanter et de le culpabiliser. Mais il fini par rompre avec elle. Plus tard, Matt Dillon un homme que Spider-Man a sauvé au cours d'une intervention, a un accident à Oscorp et devient Electro. Au même moment, Peter apprend que Harry Osborn, son meilleur ami, est de retour à New-York.

Après un premier affrontement, Spider-Man gagne contre Electro. Mais Harry, qui a une maladie incurable a besoin du sang de Spider-Man pour se soigner. Il fait alors équipe avec Electro après être devenu le Bouffon Vert. Alors que Gwen va partir en Angleterre, Electro se manifeste. Spider-Man l'affronte et gagne mais Le Bouffon Vert arrive et kidnappe Gwen, Spider-Man se bat contre lui et arrive à le vaincre, mais Gwen meurt. Peter a du mal à s'en remettre mais il finit par redevenir Spider-Man.

Critique :

Si l'on pouvait reprocher au 1er volet son côté trop film pour adolescent, ce second opus est plus mature ! Marc Webb (qui avait déjà réalisé le premier volet) a revu sa copie et il l'a bien fait : c'est un bon film et une agréable surprise que celui-ci. Tout d'abord il y a un point que je souhaite signaler c'est que la qualité d'image du film est tout simplement fabuleuse, et nous offre des plans de toute beauté. Notamment lorsque ceux-ci se situent en extérieur, avec la Haute Définition c'est tout simplement à tomber.

Nous retrouvons donc Andrew Garfield dans son rôle de Peter Parker, si je ne l'avais pas aimé dans le premier film, parce qu'il ne collait pas du tout au personnage de la bande dessinée : Peter Parker n'a jamais été un beau gosse avec la cool attitude, j'ai changé d'avis sur cet acteur avec ce nouveau volet de l'Araignée. Il nous offre une excellente prestation et notamment avec l'instant dramatique à la fin du film lors de la mort de Gwen Stacy. D'ailleurs ce second volet respecte un peu plus la BD que les films de Sam Raimi ne le faisaient, et d'un certain point du vue nous sommes donc plus proche du comics. Emma Stone, elle aussi, reprend donc pour la dernière fois son rôle de Gwen Stacy : je la préfère toujours comme dans le premier film à l'actrice qui jouait le personnage de Gwen dans le 3e volet de Sam Raimi.

Alors, dans ce nouvel épisode, Spider-Man affronte deux ennemis récurrents de la bande-dessinée. On va commencer par le premier qui apparaît à l'écran : Electro. Matt Dillon, joué par Jamie Foxx (« Furtif », « Que Justice soit Faite », « Miami Vice : Deux Flics à Miami »), est sauvé par Spider-Man et devient un fan obsessionnel de celui-ci. Alors qu'il va partir un soir pour fêter son anniversaire, son responsable à Oscorp lui ordonne de rester pour réparer une panne d'électricité dans la société.

 

Dillon s'y rend, il s'agit d'un secteur de la société où des expériences sur des anguilles électriques génétiquement modifiées sont faites. Mais Dillon a un accident et tombe dans une cuve aux anguilles, celles-ci se jettent sur lui et Dillon se retrouve électrocuté. Laissé pour mort, Oscorp tente de faire disparaître toute trace de lui. Mais Dillon est toujours vivant et devient alors Electro. Il n'a plus qu'une envie après une première confrontation avec Spider-Man : le tuer.

Alors les origines du personnage ne sont pas celles du comics, dans celui-ci, Dillon est un électricien et alors qu'il répare un poteau électrique il reçoit la foudre et en se raccrochant au fil il reçoit une telle décharge que cela modifie son organisme. Il devient tout de suite Electro. De plus, même si je comprends que pour l'adaptation à l'écran, les studios ont voulu réactualiser le costume de la BD qu'on peut trouver ringard, je ne suis pas sûr que le look de « L'Empereur » raté, version bleutée, de Star Wars soit meilleure.

 

C'est flagrant lorsque Dillon se réveille après son accident et affronte Spider-Man à Time Square : avec sa capuche, on croirait vraiment l'Empereur dans « StarWars » ! Et si on poussait le vice encore plus loin, dans Star Wars aussi l'Empereur projette des arcs électriques. Bref, personnellement je suis assez déçu du look d'Electro et même sa combinaison noire de la fin ne le relève pas. Ceci dit, l'effet bleu électrique de son corps est très bien réalisé, c'est toujours ça de gagné.

La partie de Jamie Foxx en état normal étant très courte, je ne m'attarderai pas sur sa prestation à l'écran. Vient ensuite un second ennemi très populaire de la BD de Spider-Man : Le Bouffon Vert, ici, dans ce film c'est la version Harry Osborn : interprété par Dane DeHaan (« Des Hommes Sans Loi », « Jack and Diane », « Kill Your Darlings »). Eh ! Oui, car il faut savoir que dans le comics, il y a d'abord le père qui est le Bouffon Vert, mais le fils le devient également pour un moment.

 

La prestation de Dane DeHaan est très satisfaisante, il incarne bien un Harry Osborn aux abois, et est assez impressionnant en Bouffon Vert. Là aussi, les origines du personnage ne sont pas respectées mais on fait avec. Le costume est un peu plus réussi que dans les films de Sam Raimi, mais ce n'est pas encore ça, et ici pour le visage, les scénaristes ont choisi l'option que ce soit une modification de la peau, plutôt que de porter un masque.

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Les scènes d'action sont spectaculaires, il n'y a pas d'autre mot : la doublure numérique de Spider-Man est totalement maîtrisée comme dans le premier film et on lui fait faire ce que l'on veut. Il suffit de voir la scène lorsque Spidey sauvent les gens sur les escaliers avant que les décharges électriques d'Electro n'arrivent sur eux : c'est tout bonnement impressionnant. Ou encore lorsque Spider-Man sauve le policier qui va se recevoir le véhicule de la police sur lui. Bref, pas de souci de ce côté-là : c'est carré, y a pas de faux pas, ça marche à l'écran, c'est nickel.

 

Les effets d'Electro sont bien rendus, mais je me serai attendu à quelque chose de plus spectaculaire, mais bon... Dans les quelques défauts que nous pourrions mettre en avant pour le film, c'est encore le clin d'œil au vieux DA des années 60 via la sonnerie du portable de Peter, ou encore la musique que l'on entend avec les attaques de Dillon : c'est inapproprié.

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L'autre défaut étant que Peter est un peu trop insouciant lorsqu'il est en Spider-Man (voir la scène sur le devant de la voiture de Police lorsque Gwen l'appelle). Mais ce n'est vraiment rien de bien méchant. Pendant le film, une autre intrigue est développée et conclue : il s'agit de celle de la mort des parents de Peter. L'énigme commencée dans le premier film, trouve ici sa conclusion.

 

Peter mène l'enquête et finit par découvrir la vérité : son père travaillait sur des araignées pour pouvoir soigner certaines maladies, mais Norman Osborn a passé un contrat avec des militaires pour en faire une arme, dès lors, le père de Peter n'a eu d'autre choix que de tuer les araignées cobayes et détruire son travail avant de s'enfuir.

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Mais Oscorp l'a traqué et tué avec sa femme, mais le père de Peter avait eu le temps de transférer ses données dans un lieu secret que trouve Peter. Il a de plus coder les araignées avec son code génétique, ce qui fait qu'elles peuvent être utilisées par personne d'autre que lui avec son sang, ou celui de son fils par exemple (on comprend de ce fait, pourquoi Peter a si bien réagi à la morsure de l'araignée du 1er film). 

 

À noter que l'on fait mention d'un personnage ici dans le film : Felicia Hardy jouée par Felicity Jones (« Doctor Who », « Chéri », « Oh My God ! »), très belle actrice au demeurant, dans la BD Felicia n'est autre que 'La Chatte Noire' une petite amie ex-voleuse de Spider-Man, elle n'a aucun lien avec Oscorp. D'ailleurs c'est un des autres reproches de ce film, si dans les Avengers tout part de Tony Stark, ici, tout part de Oscorp et visiblement les futurs ennemis de Spider-Man auraient été aussi basés sur le matériel d'Oscorp (entre autre, dans le labo on peut apercevoir les ailes du Vautour, les tentacules du Docteur Octopus, etc.).

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C'est un peu pénible, et dans la BD la plupart des ennemis de Spidey n'ont rien à voir avec Oscorp. Mais ici, comme un film était prévu sur « Les Sinitres Six », donc on a fait en sorte de tout regrouper via Oscorp. Pour le reste c'est du bon, les moments forts du film sont sans aucun doute :

- lorsque Peter découvre la rame secrète du métro et les révélations de son père

- sa déclaration d'amour à Gwen Stacy en haut du pont

- la Mort de Gwen

 

Pour cette dernière, l'instant déchirant de la BD est très bien retranscrit à l'écran, et Andrew Garfield livre une prestation d'une très belle justesse. On a qu'une envie : pleurer avec lui la mort de Gwen.

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Beaucoup de moments d'émotion donc, le tout accompagné très très justement par la magnifique BO de Hans Zimmer. Malgré tout, celle-ci, ne donne pas une identité au film comme l'avait faite celle de Danny Elfman avec les films de Raimi. Néanmoins, le film amène également quelques scènes plus légères comme par exemple lorsque Spidey revient avec les pompiers lors de sa 1ère confrontation avec Electro et qu'il porte leur casque, ou également ses expériences sur les batteries pour tester la résistance de ses lances-toiles à l'électricité. Bref, je trouve qu'il jongle pas mal entre les deux, et que l'écart est réussi. Bon allez, je ferai juste une dernière petite critique : je trouve le Rhino tel qu'il est mis à l'écran ridicule, plus que celui version BD !

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Bref, meilleur film que le premier opus, et vous ne verrez pas passer les 2H20 du film. Doté d'un budget de 230 millions de dollars, le film rapporta un peu plus de 708 millions de dollars en recettes à l'international. Pourtant, il sera considéré par SONY comme un échec commercial, et ceux-ci mettront Spider-Man en stand-by. Peu après, on apprenait que SONY passait un accord commercial pour que Marvel puisse récupérer son personnage et l'inclure dans les Avengers, l'accord est maintenant scellé, éjectant au passage Andrew Garfield et le réalisateur Marc Webb. 

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Le public décria après coup lui aussi le film, ce qui annula les projets de SONY, notamment le film sur « Les Sinistres Six » et le film sur Venom. Ainsi que les 2 autres volets de Spider-Man qui étaient prévus. Andrew Garfield lui-même avoua que le film était un échec, en rejetant la faute sur les studios qui auraient fait un mauvais montage final, coupant des scènes clés et qui aurait nuit à la narration de l'histoire. De même, de sa propre bouche, il pense qu'il y aurait peut-être eu trop de films sur la franchise de Spider-Man en peu de temps, et que le public serait peut-être lassé de voir le tisseur de toile à l'écran (que dire des autres super-héros alors ? ^^).

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Mais de toute façon, un reboot est à nouveau prévu maintenant pour 2017 avec Tom Watts à la réalisation, avant cela, il se peut que Spidey fasse une apparition dans Avengers 3 (il était déjà prévu pour Avengers 2!), qui sait ? Spider-Man reviendra sur le grand écran, la chose est certaine, la question est : de quelle manière et qu'est-ce qui désormais nous attend avec lui ! The Amazing Spider-Man 2 est disponible en DVD et en BluRay (dont une version collector avec le buste d'Electro) & BluRay 3D ou en coffret contenant les deux volets de la saga.

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