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 saison 5 saison 7

The Closer: L.A. enquêtes prioritaires

Saison 7


1. GANSTA RAP
(UNKNOWN TROUBLE)



Depuis le meurtre du rappeur Tupac Shakur en 1996, les français sont familiarisés avec le fait que le monde du rap se conjugue avec la violence. Ici, la mise en scène alterne des images de clips, celui d’un chanteur de rap C-Game, qui montrent un monde luxueux et de show bizz, avec celles sordides de la scène du meurtre et du déroulement de l’enquête. Comme Shakur, le chanteur a été assassiné ici avec six personnes.

En 42 minutes, on abreuve ici le téléspectateur d’informations, d’abord la réorganisation de l’équipe, puisque le chef Pope est muté à la circulation, son successeur Tommy Delk s’affirmant comme le nouveau chef, Taylor devient le supérieur de Brenda, et enfin le capitaine Sharon Raydor doit mener une enquête sur l’héroïne, poursuivie par la mère d’un homme à qui elle avait promis l’immunité et qui a été frappé à mort.

On peut dire que nous n’avons pas le temps de souffler, jusqu’à la scène choc finale. Quelques savoureux moments dont Raydon qui entre sans frapper tandis que Brenda et Fritz s’embrassent. L’enquête et les interrogatoires continuent d’exister, mais passent au second plan, actualité oblige. Il s’agit d’une série/feuilleton et il est tellement fait allusion à des évènements passés que celui qui prend la série en route a toutes les chances de ne rien comprendre. Il n’y a qu’une scène d’action, vers la fin, et d’une manière générale, l’équipe est moins mise à contribution. Ceci empêche à l’un ou l’autre des nombreux comédiens de voler la vedette aux autres.  Un épisode qui ne contribuera pas à faire aimer le rap à ceux qui le détestent et une fin cliffhanger sidérante qui remet en cause la suite de la série.

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2. UN TRAVAIL D'AMATEUR
(REPEAT OFFENDER)

Excellente intrigue, qui nous propose un premier coupable évident, avec les désastres que cela peut provoquer pour lui, et un rebondissement qui nous montre que les choses ne sont pas si évidentes et que la vérité est autre. Le chef Tommy Delk ayant la bonne idée d’être foudroyé par une crise cardiaque à la fin du précédent épisode, Pope retrouve son poste. Un comédien ici se distingue, et c’et un visage familier, James D’Arcy, que vous n’avez pas oublié en Anthony Perkins si vous avez vu le biopic d’Hitchcock. Il a été aussi Sherlock Holmes, et l’on a vu dans le film de SF « Cloud Atlas ».

On continue dans l’affadissement de Raydor, ici confrontée à une enquête que Brenda a menée dans la saison 06 (« Zône de guerre »), et qui a tendance à aller dans le sens de sa rivale, alors que c’était l’occasion rêvée de la mettre dans l’embarras, pourtant Pope aurait eu envie que les choses ne soient pas si simples pour Brenda. J’ai noté une invraisemblance : la baby sitter que l’on retrouve morte, en état de décomposition, est approchée sans aucune protection par les policiers, on voit habituellement  à la télévision ceux-ci se protéger le nez, ce n’est pas le cas ici, pourtant l’odeur doit être insupportable.

En faisant son métier, Brenda ruine un couple et brise la vie d’un homme qui est innocent. On voit sur le visage de Kyra Sedgwick à la fin une forme de remords, même si l’homme infidèle n’était pas un saint. Après une saison 6 inégale et peu captivante, la saison 7 finale s’avère sous les meilleures auspices.

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3. POUR QUELQUES DOLLARS
(TO SERVE WITH LOVE)

Une comédie dans « LA Enquêtes prioritaires », voilà qui n’est pas habituel. Les inspecteurs doivent vraiment être mal payés pour chercher des extras : Provenza et Flynn, qui entraînent avec eux le jeune Buzz, veulent retrouver un certain Hirschbaum (Adam Arkin), convaincu de détournement de fonds publics. S’ils y parviennent, ils lui donneront une assignation, en échange de quoi, l’avocat qui le recherche leur donnera une récompense, en billets verts. Malheureusement pour eux, ils tombent sur un sosie, un certain Esposito, qui juste après leur visite fait une chute mortelle du haut de son immeuble. Suicide ?

Si Fritz, concerné par l’affaire, n’a pas envie de rire, il faut avouer que notre trio, très vite piteux devant Brenda, avec un Buzz qui n’arrête pas de geindre de sa peine de trois jours de suspension, nous change des situations glauques de la série. En prime, nous avons droit à une jolie fille, chose encore plus rare dans « The Closer » : Amy Gumenick, qui incarne ici Shannon. Une comédienne à la carrière encore en devenir puisqu’elle s’est contentée de jouer en guest star dans « Castle », « Supernatural » et « Ghost Whisperer ». Mais cela nous change de Raydor !

A partir de ce qui est au départ un quiproquo, Brenda va avoir une véritable affaire entre les mains et sauvera in-extrêmis le vrai Hirschbaum de son assassin. On a donc une comédie, mâtinée de suspense en fin de compte, et une véritable enquête. Bien entendu, G.W. Bailey (Provenza) et Tony Denison (Flynn) se taillent la part belle de cet opus où ils veulent cacher leur petit « forfait » à Brenda, chose totalement impossible puisque Fritz intervient et veut savoir que les policiers faisaient avec l’homme cinq jours avant sa condamnation.

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4. CONFLIT PARENTAL
(UNDER CONTROL)

On a bien fait de profiter de la pause de l’épisode précédent, celui-là est effroyable de violence. Il s’agit d’un enfant, que connaît le  fils de Tao. Il disparaît et l’on ne retrouve que son vélo. Tao se retrouve face au jugement de son fils de seize ans, Kevin. Dans une scène bouleversante, Tao prend son fils dans ses bras. L’arc scénaristique de cet opus est double, puisqu’il est encore question de « Zône de guerre » (06-08) et que l’affreuse Sharon Raydor va jusqu’à conduire Brenda sur les lieux du lynchage de Baylor, lui conseillant de prendre un avocat, l’autre histoire étant la découverte du cadavre du petit copain de Kevin Tao, un certain Eric Lynch, âgé de neuf ans seulement.

C’est depuis un hélicoptère que Sanchez le retrouvera noyé dans une piscine. Le cadavre de l’enfant révèle la prise de drogue. Cette overdose est responsable de la mort. Même le médecin légiste, qui en a vu d’autres, est tout retourné. Nous assistons à la bataille entre les parents divorcés, Glen Lynch (Marcus Giamatti, qui se révèle un fabuleux comédien même si sa filmographie ne nous le remémore pas dans un personnage particulier) et de son ex-femme Tina, ainsi que du boy friend , Marcus, un ex-policier devenu drogué.

Du début à la fin, l’épisode se révèle cruel, une descente infernale dans l’abîme de la désespérance humaine. Rien ne vient jamais nous délivrer de ce cauchemar, ni Tao, ni les apartés Brenda-Raydon, ni la douleur des parents. Il y a (spoiler) entre Tina, Glen et Marcus un monstre qui va être mis à jour. Un épisode captivant mais très dur.  Si l’on compatit pour le petit Eric, il faut avouer que toute la mise en scène finale qui laisse imaginer l’exécution du gangster Baylor de « Zône de guerre » nous laisse froid.

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5. PARDONNEZ-NOUS NOS OFFENSES
(FORGIVE US OUR TRESPASSES)

Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire de pasteur dont on cherche à faire les funérailles à la sauvette, alors qu’il avait de secrets à cacher, par exemple des sous-vêtements féminins que l’on retrouvera sur son lit de mort. Il n’a d’ailleurs pas de certificat de décès. Cela illustre l’importance de la religion aux Etats-Unis, mais pour nous téléspectateurs français, l’effet est vraiment mineur.

Avant cela, toute l’équipe, à l’exception du sergent Gabriel, est assignée par un avocat envahissant, Peter  Goldman (l’acteur Curtis Armstrong qui l’interprète en fait trop et n’est pas convaincant) pour la mort de Baylor, encore lui (voir l’épisode « Zône de guerre »). A ce titre, la scène finale entre Brenda et Fritz est bien le seul moment bouleversant de l’épisode. Il faut attendre quarante et une minutes pour cela.

Les interrogatoires se succèdent : la veuve Kate, son fils Chris. On a vu des suspects ayant plus d’épaisseur. Tout cela, malgré les conséquences qui en découlent, n’arrive pas plus à nous passionner qu’à détourner Brenda de la perspective du procès Baylor. Certaines scènes sont ratées, on était habitués à mieux, par exemple lorsque l’équipe au complet débarque au temple lors de la cérémonie funéraire et l’interrompt.

Bref, un épisode raté de remplissage, avec en fil rouge l’affaire Baylor.

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6. TRAVAUX DE RÉNOVATION
(HOME IMPROVEMENT)

Brenda pense prendre une attaque d’apoplexie quand Gavin, l’avocat que lui a conseillé le capitaine Raydor, lui demande 72 000 dollars d’honoraires. Fritz aura beau se fendre de 25 0000 dollars pour l’aider, cela ne suffit pas. Brenda et son équipe doivent alors enquêter sur un homme que l’on a retrouvé mort dans une villa en vente,  Près de deux acheteurs se sont présentés et ils sont autant de suspects possibles. Mais c’est avec un nain de jardin, que la propriétaire sera incapable de déplacer vu son poids, que Brenda trouvera la solution.

C’est un épisode de transition, sans intérêt véritable, dans le fil rouge de l’affaire Baylor. Laura Regan en Mrs Turner, vendeuse du bien, qui prétend que la victime a tenté de la violer (c’était un agresseur sexuel notoire) , fait ce qu’elle peut. Josh Causabon, qui incarne son mari, est assez crédible. Mais sachant les enjeux de la suite de l’intrigue pour Brenda, le téléspectateur peine à se passionner pour cette histoire de meurtre.

Cette-fois, aucun membre de l’équipe ne tire son épingle du jeu. Mark Pellegrino incarne avec cynisme l’avocat des riches qui peut sauver n’importe quelle cause. Il est terriblement convaincant dans son interprétation de Gavin Q Baker III, ce qui ne nous rassure pas sur l’équité de la justice américaine.

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7. PERDUE DE VUE
(A FAMILY AFFAIR)

La fille de l’inspectrice Ortega serait morte d’une overdose. Elle était une escort girl.  La police judiciaire d’Hollywood ayant établi des conclusions que ne satisfont pas la mère, l’enquête est reprise par l’équipe de Brenda. La victime, Sedona Gibson, souffrait de diabète et ne pouvait se droguer. Cet opus va être sombre d’un bout à l’autre, sans la moindre lueur d’espoir, le seul répit pour Brenda étant les bras de Fritz.

Dans cette affaire, le capitaine Raydor va aider le détective Sanchez à mettre Brenda sur la piste de Spencer Pittman (Jonathan Scarfe). Roxann Dawson, dans le rôle de la mère, le détective Ortega, incarne avec justesse, mais sans exagération dans son jeu, la mère meurtrie. Elle est déterminée à connaître la vérité sur la mort de sa fille, tout en se montrant d’une dignité exemplaire. Il aurait été facile de jouer sur l’aspect larmoyant, Roxann Dawson ne tombe jamais dans ce registre et cela fait de l’épisode une réussite totale.

Enquête interne à la police, ou du moins à sa famille, « Perdue de vue », nous permet de montrer une nouvelle facette de la personnalité du capitaine Sharon Raydor. Au milieu des scènes d’enquête, nous assistons à une fusillade qui ne laissera pas de survivants. On voit que Sanchez et Provenza n’ont pas perdu leur habileté au tir. Quant à Brenda, elle devra la vie au sergent Gabriel.

Kyra Sedgewick est plus que jamais convaincante en chef policière d’une série violente et réaliste, la scène où l’un des hommes abattus lui a craché son sang au visage lui permet de faire un joli numéro d’actrice. La scène suivante la fait affronter Raydor. Notons aussi les scènes qui font s’opposer de façon muette Sanchez et Raydor. L’intensité dramatique est constante durant 42 minutes.

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8. LE BAISER DE LA MORT
(DEATH WARRANT)

Ray Diamond, un prisonnier, propose un marché au LAPD. Un meurtre est en préparation. Pope n’est pas chaud pour que son équipe s’occupe de l’affaire. Il préfèrerait que cela incombe à Andrea Hobbs (Kathe Mazur) car cette affaire de cartel de drogue relève plus de sa compétence. Bien entendu, en tant qu’agent du FBI, Fritz est de la partie.

L’avocat de Brenda, Gavin, débarque au bureau et vient interroger ses collaborateurs. On est un peu surpris de la familiarité que Provenza et Flynn lui manifestent. Sanchez en revanche se montre de marbre avec lui. Par contre, il n’est pas très réaliste de le voir inviter en salle d’observations se mêler d’une enquête en cours qui ne le regarde en rien.

Au bout de vingt-cinq minutes, on entre dans les poursuites en voitures, fusillades, plus attendues dans ce genre d’intrigues que Brenda refaisant le nœud de cravate du comptable du cartel du crime sous protection, Robert Curtis (Andrew Polk).

Sharon Raydor a tendance à voler la vedette à Brenda, il faut la voir abattre après sommation le tueur non armé qui tente de partir tranquillement dans la foule. On aimerait que nos policiers hexagonaux en fassent autant plus souvent avec les racailles et terroristes.

La scène où Brenda confond l’avocat marron de Curtis, Nick Rhodes (Brian Howe) réussit à être aussi captivante que les séquences d’action, et Brenda reprend le dessus sur Raydor. Dans  « LA Enquêtes prioritaires », les affrontements psychologiques valent les coups de feu et les bagarres.

Je trouve Mark Pellegrino, l’avocat Gavin Baker, horripilant, presque plus que Sharon Raydor.

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9. DADDY DIS OUI
(STAR TURN)

Après une série de bons épisodes, celui-là est mortellement ennuyeux. Il y est question de la mort du père d’une jeune chanteuse. Cela nous vaut des scènes de montagne, à l’endroit où l’homme a trouvé la mort. Les caméras des reporters se concentrent sur Brenda. Son avocat, Gavin, lui conseille de ne pas accepter la transaction de son confrère, Maître Goldman, représentant de la mère de Baylor.

L’enquête, longue et laborieuse, aboutira à la preuve d’un crime et à une arrestation. Mais si l’on retrouve un Ken Howard (« Le justicier » en 1975) absolument vieilli et méconnaissable, les autres comédiens jouent mal. Rick Gonzales, dans le rôle de Bruno, le petit ami de la chanteuse, est atroce. Debrah Farentino, en veuve, peine vraiment à nous faire croire à son personnage. Quant à « Missy », la jeune chanteuse star, autant dans la fiction que dans son interprétation, rarement on aura autant desservi un épisode de série :  Skyler Day y est arrivée !

L’omniprésence de Mark Pellegrino et celle peu justifiée de Mary Mc Donnell/le capitaine Raydor n’arrangent rien. Le scénario est creux et languissant, et le metteur en scène ne pouvait faire des miracles.

Résultat : même les comédiens habituels de la série sont pour la plupart mauvais, ils n’ont rien à jouer. Jonathan Del Arco en docteur Morales se fait remarquer un peu au début avec le produit lacrymogène retrouvé sur le cadavre, mais l’effet ne dure pas. On retombe vite dans notre torpeur. Un ratage total. L’arrestation finale nous prouve que rien ne vaut les bons interrogatoires menés jusqu’ici dans la série, on a voulu faire « original » en filmant le coupable, et cela accroit encore le désastre. Un épisode à zapper.

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10. ENQUÊTE EN SOLO
(FRESH PURSUIT)

Le procès Baylor commence, mais tandis que l’audience débute, tout le monde s’éclipse. Un flic vient de se faire tuer dans une affaire de vol d’automobiles de luxe.

Le précédent opus est vite oublié. Nous avons affaire à un gang argentin qui organise des vols de voitures de sport genre Maserati et Aston Martin. Un policier a été tué et un complice arrêté. A la suite d’une maladresse phénoménale, le jeune complice n’a pas été fouillé, aussi, en salle d’interrogatoire, il est en possession d’une arme. Brenda devra la vie à la présence d’esprit de Buzz. Kyle, le jeune, acculé, se suicide. C’est la consternation dans l’équipe. L’avocat Gavin Baker prédit un deuxième procès à Brenda.

Avec l’aide du FBI et de Fritz, et de notre équipe habituelle, la filière des voleurs de Maserati et en l’occurrence d’une Aston Martin est cernée. Ce gros succès policier n’empêche pas l’angoisse ensuite de retourner devant le juge. Au moment où la sentence tombe, on ne donne pas cher de Brenda, mais elle est acquittée. La joie règne, et même le capitaine Raydor nous paraît sympathique. Hélas, l’infâme avocat Goldman n’a pas dit son dernier mot.

Tous les comédiens sont magistraux, et la réalisation impeccable. Le moindre petit rôle a été choisi avec minutie pour faire de cet épisode une réussite totale. Mark Pellegrino devenant sympathique a peut-être perdu un peu de son talent. En effet, le revirement du public envers son personnage est peu vraisemblable. Brenda appelle désormais le capitaine Raydor « Sharon ».

Les dernières images viennent compromettre la joie ambiante, même si l’affaire « Zône de guerre » est définitivement terminée. Mais un autre cauchemar commence. On attend la suite avec impatience. Curtis Armstrong, qui a perdu son exubérance, est diaboliquement talentueux en fauve redoutable et adoptant un jeu menaçant certes, mais plus sobre, rendant son personnage d’autant plus détestable. Quant à Brenda, elle a bien failli mourir en plein milieu de septième saison, elle peut dire un grand merci à Buzz. 

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11. UN MAL NÉCESSAIRE
(NECESSARY EVIL)

Déception avec cet épisode après le cliffhanger du précédent, il faut attendre quarante minutes sur quarante deux pour  retrouver Peter Goldman/Curtis Armstrong, et face à Sharon Raydor qui mène l’enquête quasiment tout le temps à la place de Brenda. Une Sharon « gentille » et métamorphosée, qui envisage même plusieurs fois de démissionner. Elle occupe vraiment l’écran, et quand le visage de Brenda surgit, en se relevant comme par surprise, on se demande presque ce qu’elle fait là, ce qui est un comble !

Un proviseur, John Reed, a été tué, sa femme a entendu un coup de feu. Il enregistrait toutes ses conférences téléphoniques, et on apprend qu’il était en conflit avec le professeur de sport. Dans ce lycée menacé de fermeture, le professeur de sport abritait trois jeunes. Le FBI surveillait ce collège d’où l’intervention de Fritz.

On ne parvient jamais à se passionner pour l’enquête. Deux interrogatoires se suivent, et cette-fois, Brenda s’y colle. D’abord le prof de sport, Rich Carr, puis un certain Terrence Miller. Mais ce n’est pas d’eux qu’elle obtiendra la vérité. Reed avait été menacé, et il voulait muter Rich Carr. Si l’on ne se passionne pas pour l’enquête, on comprend que Sharon Raydor a décidé de se battre contre le maudit avocat Peter Goldman et celui qui le renseigne. Le coupable du meurtre n’est pas une surprise, mais c’est lors d’une scène d’action et non d’une des confrontations habituelles, les interrogatoires, qu’il se dévoilera, ce qui est une relative déception.

Originalité de la mise en scène, les scènes du passé sont montrées sur un écran où Seule Brenda est en couleurs, le procédé avait déjà été utilisé avec Sanchez pour l’épisode 06-02 « Cherche nourrice ». Il faudra attendre l’épisode 15 « La règle Johnson » pour retrouver Peter Goldman et une nouvelle fois les protagonistes de l’épisode « zône de guerre ».

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12. QUI VEUT LA PEAU DU PÈRE DU NOËL?
(YOU HAVE THE RIGHT TO REMAIN JOLLY)

Superbe épisode « déjanté » de Noël, porté d’un bout à l’autre par un père Noël alcoolique, Randy, dit « Santa Jack », joué avec justesse par le truculent Fred Willard. L’intrigue criminelle passe au second plan, mais nous avons droit à un « meurtre en direct » assez ingénieux, un faux accident lorsque le père Noël entre en scène dans un parc d’attraction.

L’alcoolique sème la perturbation dans le commissariat, mais s’attire la sympathie, même si elle est un peu mitigée, de l’équipe. Le temps d’un épisode, Buzz se voit assister de sa ravissante soeur Casey (Christine Woods). On aurait bien aimé la revoir jusqu’à la fin de la série. Ce n’est pas cette fois par un interrogatoire que Brenda trouvera le coupable du sabotage, mais en regardant une nouvelle fois le film de l’accident, et notamment le public.

Si  Raydor est absente, on ne voit à nouveau que Gavin, parlant honoraires, voulant offrir un cadeau de Noël à Brenda qu’elle refuse (Fritz découvrira que c’est…une cloche), quant à Pope, il va se retrouver relativement gêné en persistant dans son mensonge (il a laissé croire à Brenda qu’il avait payé l’avocat, ce qu’a fait Fritz). Dans le rôle de l’avocat Gavin Baker, l’acteur Mark Pellegrino cabotine un peu, ce qui est dommage car le reste du casting est parfait.

Et puis il y a une photo qui apparaît fugitivement, Fritz l’écarte vite des yeux de Brenda, celle d’un Nemesis, celui qui depuis l’épisode 04-13 « Une défense imparable », est devenu  l’obsession de l’héroïne. Même sur une photo, Billy Burke dans le rôle de l’avocat Philip Stroh, fait peur.

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13. SOUS SURVEILLANCE
(RELATIVE MATTERS)

Dans cet épisode, l’intrigue policière passe un peu au second plan. C’est toujours la période de Noël et le père de Brenda vient donner une mauvaise nouvelle : il est atteint d’un cancer de la thyroïde. Cela le rend irritable, on le constatera dans une scène où Brenda et Fritz parlent de leur enquête et où il se met en colère.

D B Sweeney, qui jouait Chance Harper, héros de la série « Drôle de chance » produite par la Fox (dans un épisode, il était question du héros de X Files : Fox Mulder) joue ici un petit rôle, mais j’avoue ne pas l’avoir reconnu.

Le LAPD enquête sur la mort de Paul Burke qui venait de se battre avec un certain Eric Shaw, lequel était surveillé par le FBI (d’où la longue scène du début où l’on ne voit que le FBI). La victime travaillait dans la restauration. On s’aperçoit d’ailleurs que les agents du FBI ne sont pas pressés d’intervenir pour secourir quelqu’un qui risque être battu à mort. La sœur de Shaw était la femme de Burke. Brenda ne va pas se servir de ses interrogatoires, mais piéger le coupable lorsqu’ il viendra chercher l’arme du crime sur le bord d’une autoroute.

On sent que la nouvelle du cancer de son père empêche Brenda de se concentrer sur l’enquête. Elle ressent le besoin d’en parler à Pope, et au moment où elle se confie, Clay Johnson arrive comme si de rien n’était, toujours aussi exubérant. Notons la scène d’autopsie, peu ragoûtante car trop réaliste, et qui intervient dans l’histoire juste après que Brenda ait appris la maladie de Clay, mais le médecin légiste n’est pas censé être au courant.

Sharon Raydor, ainsi que les avocats Baker et Goldman, ont disparu de la circulation.

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14. DÉLIT DE FUITE
(ROAD BLOCK)

Je vais sans doute choquer, mais je ne suis pas d’accord avec Brenda dans cet épisode, dans sa hargne et sa haine afin de prouver la culpabilité de la femme du commissaire Meyers, Gail. Lorsque Gail dit à la fin « Je ne suis pas une alcoolique », Brenda lui répond « Mais vous êtes définitivement une meurtrière ».

Tout commence à un feu rouge. Le lieutenant Andy Flynn attend son tour, à ses côtés, sur un scooter, la jeune Gracey. Ils se sourient. C’est alors que le feu passe au vert, mais une automobile dont la conductrice est ivre brûle le feu et percute de plein fouet le scooter. Flynn n’a que le temps de dire quelques mots de réconfort à la pauvre Gracey qui agonise.

Gail Meyers (Elizabeth Perkins) comprend ce qu’elle vient de faire et prend la fuite, rejoignant des amies dans un restaurant. Telle une bête traquée, elle va s’inventer un alibi : dire que sa voiture a été volée. On retrouve ici le thème du film de Juan Bardem « La mort d’un cycliste » dans lequel  Maria (Lucia Bosé), conduisant trop vite, provoque la mort d’un cycliste. Le destin la punira puisqu’elle se tuera au volant à la fin du film… en essayant d’éviter un cycliste qui lui barre la route.

Ici, Gail Meyers est une alcoolique, avec des antécédents  (elle s’est déjà fait prendre en infraction l’été d’avant). Mais surtout, elle est antipathique, grande bourgeoise froide et sans cœur, sans remords, donc l’exemple est mauvais. Mais un chauffard qui fuit, pour moi, n’est pas la même chose qu’un tueur, dont nous avons un échantillon très large dans les sept saisons de la série. C’est certes condamnable, mais pas fait de façon volontaire comme un dealer ou une racaille qui assassine de sang froid.

Tout est fait ici pour entrer dans le manichéisme le plus total : les parents de Gracey sont pauvres, Gail Meyers est la femme d’un commissaire puissant, on nous montre même, lors de l’agonie de la jeune fille, des photos d’elle enfant à différents âges. Bien sûr que la conductrice ici est indéfendable, on a tellement noirci le trait, mais Brenda ne force pas mon admiration en justicière sans peur et sans reproche, toute blanche, sans défauts, dans son combat pour établir la vérité. La façon dont elle utilise la fille de Gail, Kelly, est d’ailleurs méprisable. On aurait d’ailleurs un épisode différent si la fuyarde était une paumée, qui finirait par regretter son geste, et se rendrait aux autorités. Malgré le manque de nuances ici, l’épisode mérite quatre étoiles. On sait que Gail ne s’en sortira pas, les preuves contre elle sont accablantes. Mais le personnage ne semble pas avoir de conscience, et ce manque de subtilité et de psychologie en font une « meurtrière » caricaturale.

On oublie aussi surtout, dans cet épisode, que l’alcoolisme est une maladie.

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15.  LA RÈGLE DE JOHNSON
(SILENT PARTNER)

Rarement, on aura vu au petit écran un tel changement de comportement chez une « méchante ». Le capitaine Sharon Raydor est là pour consoler Brenda à la fin de l’épisode, alors qu’on avait envie de la gifler auparavant. Un choix narratif audacieux, mais qui reçoit l’adhésion du téléspectateur, d’autant plus que l’on a la grande joie de voir cette ordure de  Peter Goldman en salle d’interrogatoire devoir répondre à Sharon et lui rendre des comptes, lui qui était prêt à mettre Brenda en pièces avec des procès multiples.

Ceux qui n’ont pas suivi la série/feuilleton risquent de ne plus comprendre, tant il est fait référence à des personnages des saisons passées. Ainsi, Reggie Moses (Un Dennis L A White plus crédible que notre Joey Starr national) argumentant dans le prologue avec l’avocat ripoux Peter Goldman. Une fois de plus, c’est la mort de cette petite frappe de Baylor – lynché par ses copains – dont il est question. Mais Goldman pousse ici le vice jusqu’à faire passer sa vengeance contre Brenda avant tout. Ce qui le perdra, lorsque Pope l’obligera à livrer une pièce essentielle. Un document révélateur.

Le problème des séries policières modernes est qu’à la différence de celles de jadis, on ne peut prendre les choses en cours. Il faut avoir vu plusieurs épisodes précédents – comme dans un feuilleton- pour saisir toutes les subtilités de cet opus.

On peut trouver un peu incroyable que Brenda se livre de façon aussi ingénue au méchant  commanditaire de la mort de Baylor, Martin Evans, gardé par deux doberman, qui la dépouille de son arme, de son sac, la fouille afin de savoir si elle ne cache pas un micro sur elle. La seule chose qu’il n’a pas prévue, c’est l’intervention de Fritz dès qu’il ouvrira sa porte.

La fin est frustrante pour Brenda, qui ignore qui dans l’équipe renseigne Goldman. On se régale à chacun des « ferme là » de Pope à l’avocat ripoux. Mais Sharon Raydor a gagné son passeport de sympathie pour tourner une série dérivée, et que les choses soient crédibles.

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16. INTIME CONVICTION
(HOSTILE WITNESS)

Thecloser 7 16

Désormais, même le moins attentif des téléspectateurs a compris que Philip Stroh (Billy Burke) est le Jack l’éventeur/Mister Hyde ou ce que vous voulez, le serial killer, de « LA Enquêtes prioritaires ». On fait donc durer les choses faute de preuves. Après de nombreuses références à l’épisode « Zône de guerre » (06-08), il s’agit maintenant de revenir sur l’épisode 04-13 « Une défense imparable ». Cela va durer jusqu’à la fin de la série.

Une infirmière, Gwyneth Adler, a été retrouvée violée, droguée et assassinée dans une chambre d’hôtel. La chambre était louée par un certain George Harris, qui avait un complice. Si l’identité de ce dernier ne fait pas de doute, le procureur Claire Baldwin n’est pas sûr de pouvoir le prouver. Il faudrait retrouver, ce dont se charge Fritz, une victime de viol qui en a réchappé, Nathalie Gilbert.

Pour cela, Brenda dispose de quatre semaines, délai octroyé par le juge. Véritable tête à claques, Claire Baldwin mériterait de subir le sort des victimes de Stroh. Lorsqu’elle retrouve, avec le sergent Gabriel, la première victime, celle-ci explique qu’elle a perdu son emploi et veut tout oublier.

Entre Peter Goldman, Gavin Baker et Philip Stroh, on suppose que les avocats adorent la série !

Suite à un souvenir de Nathalie, Stroh a droit a un comité d’accueil de toute l’équipe de Brenda dans un night club. Malheureusement, elle se trompe de coupable et accuse un barman. Et c’est une nouvelle victoire de l’insaisissable avocat violeur. On aura rarement joué au chat et à la souris avec un méchant dans une série. Sharon Raydor apprend à Brenda que le chef Pope est contre elle. Nouvelle incursion de Raydor en « gentille ».

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17. UN CHIEN, DEUX AIGLES, TROIS TÉMOINS
(FOOL'S GOLD)

Thecloser 7 17

L’ex femme de Provenza, Liz, vient le voir car elle a été escroquée par une société qui rachète les bijoux. Elle porte un intérêt démesuré à Franck, son chien, qui a besoin de médicaments. Se rendant sur place, Provenza et Flynn assistent à un cambriolage, à laquelle est mêlée la femme qui a bien voulu rendre le bijou aux policiers.

Pope est contre le fait que son équipe continue de s’occuper de cette affaire, et ce contre l’avis du capitaine Sharon Raydor.

L’épisode est poussif, et pas à la hauteur des précédents. Le chien est horripilant, tout comme l’ex femme de Provenza. Le suspect, Jerry Cooper, peu convaincant, et pas aidé par un acteur qui cabotine, Reg Rogers. On aurait tendance à donner raison à Pope, pourquoi  l’équipe de LA enquêtes prioritaires s’occupe-t-elle de ce cas ?

Notre intérêt est relancé par le personnage de Viktor (Ilia Volok) et l’arrestation dans la galerie d’arts qui donne lieu à de nouveaux interrogatoires. La présence de la jolie Sunny Mabrey vient un peu égayer le décor, mais l’aspect comédie du script n’égale jamais en qualité l’épisode 07-03 « Pour quelques dollars ».

Ici, les enjeux dramatiques sont minimes, la tension inexistante, et l’on quitte même le champ de la série policière réaliste sans que l’intrigue nous arrache un sourire.

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18. EFFETS SECONDAIRES
(DRUG FIEND)

Thecloser 7 18

Un cancérologue, gastro-entérologue,  le docteur Brady, est tué. Il s’avère qu’il venait de licencier il y a quinze jours une infirmière qui mettait en doute sa probité. Il prescrivait des médicaments onéreux à des patients fictifs. L’équipe s’aperçoit que les stocks de médicaments (comme la morphine) sont vides. Brady s’occupait de patients non assurés. Très vite, Brenda se heurte à l’hostilité du docteur Parr (Lennie Loftin).

La présence de la petite amie du sergent Gabriel sur les lieux du crime n’apparaît pas justifiée et cela ne fait pas professionnel : elle n’a pas voulu rester avec ses « beaux-parents » et Gabriel l’a amenée avec lui. Elle pose une question au docteur Parr par exemple. Cela entâche la crédibilité de l’enquête.

Lors d’une scène entre Sharon et Brenda, nous voyons cette dernière ranger rapidement dans son sac une brochure sur le cancer de la thyroïde dont son père est affecté.

On n’accroche pas vraiment pendant les premières vingt minutes, en raison d’un scénario trop approximatif et de quelques invraisemblances. La seconde partie de l’épisode se montre plus convaincante. Le légiste, le docteur Morales, donne un peu plus corps à l’enquête. Mais c’est à la suite d’une banale discussion avec Fritz que Brenda commence à y voir plus clair et reprend l’interrogatoire de Parr. Les soupçons se portent alors sur quelqu’un d’autre.

Très affectée par le cancer de son père dont elle prend des nouvelles par téléphone, Brenda se montre de plus en plus vulnérable, en particulier dans la dernière scène.

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19. DERNIERS SACREMENTS
(LAST RITES)

Thecloser 7 19

Alors qu’il était sur le point de donner les derniers sacrements, un prêtre, Adam Gray, est assassiné. Pendant ce temps, Brenda reçoit ses parents. Son père est toujours soigné pour son cancer. Malgré son état qui n’est pas bien rassurant, la mère affirme que son mari va mieux.

Il y a dans l’épisode des jeux de mots incompréhensibles en français puisque Pope, chef de Brenda, signifie aussi en anglais le pape.

Au sein de l’église catholique, Brenda rencontre des difficultés pour exercer son autorité d’enquêtrice.

Chez la victime, on trouve des choses pas très catholiques : dvd pornos, photos de petites filles, vêtements d’enfants…

Sharon Raydor, dont on croirait que c’est carrément un autre personnage par rapport à son arrivée dans la série, est apaisante, elle est presqu’une amie pour Brenda qu’elle aide. Pope, en revanche, que l’on plaignait quand il avait perdu son poste, devient de plus en plus hostile et nerveux.

On oublie assez vite l’enquête, avec un coupable de circonstance qui arrive dans le dernier quart d’heure, au profit de la vie privée de Brenda. L’épisode se termine par un drame inattendu, qui choque le téléspectateur.

Mais dans l’ensemble, c’est un opus inégal.

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20. RÉPONSES ARMÉES
(ARMED RESPONSE)

Thecloser 7 20

Alors que le cancer du père n’augurait rien de bon, c’est la mère de Brenda qui a été foudroyée par une attaque dans son lit à la fin de l’épisode précédent. Lorsqu’elle revient des funérailles, elle sent qu’elle n’est pas la bienvenue. Claire Baldwin (voir « Intime conviction », épisode 16) a pris sa place et tant Pope que Taylor ne sont pas ravis de la revoir si vite.

Un certain Danny Chaidez a été assassiné. C’était un ancien soldat devenu agent de sécurité. On procède à l’arrestation d’un jeune suspect, vendeur dans un magasin de sport.  Mais Sharon Raydor interrompt l’interrogatoire, elle a trouvé qui renseignait au sein de l’équipe Peter Goldman. On pense d’abord, stupéfaction, qu’il s’agit du sergent Gabriel, mais en fait, c’est sa petite amie Ann Mason (Shanti Lowry, épisode 18 « Effets secondaires »), celle qui s’était incrustée dans l’enquête sur le meurtre du docteur Brady. On avait, durant la vision des épisodes, fortement soupçonné Pope puis Taylor. Pour avoir trop parlé, pour avoir jugé que son équipe ne faisait pas toujours les bons choix, le sergent Gabriel présente ses excuses à ses collègues : tous acceptent, sauf un, Sanchez. Il donne sa démission à Brenda, qui la refuse. Elle estime qu'il y a trop de failles chez elle pour qu'elle puisse juger son subordonné.

Traumatisée après avoir trouvé chez elle sa mère morte dans son lit, Brenda ne veut plus mettre les pieds chez elle, mais Fritz tente de la convaincre de revenir au domicile conjugal.

Après le vendeur, c’est sa petite amie Jenna (Kira Sternbach) qui est interrogée pour le meurtre de Chaidez. Puis le père de la jeune fille, incarné par l’acteur Matt Maloy (vu dans la série « Six feet under » incarnant un rôle récurrent).

Brenda aura énormément besoin de son mari Fritz pour faire le deuil de sa mère, mais elle ignore que le grand moment est arrivé : l’épisode suivant (et final) va être pour elle l’affrontement déterminant entre le bien et le mal, permettant à la septième saison de finir sur une note grandiose.

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21.  LE DERNIER MOT
(THE LAST WORD)

Thecloser 7 21

Quatre jeunes femmes ont été violées et tuées. Tandis que le tueur en enterre une, un jeune homme  qui se prostitue avec un client aperçoit l’homme masqué qui le prend en chasse et manque le tuer. Il prévient les autorités, mais jette le téléphone portable de son « client » dans une poubelle. Cela permet de localiser l’homme, qui avoue avoir vu le tueur porter la victime. Mais la carte de crédit de la victime parle : la malheureuse s’en est servie dans une boutique où les caméras filmaient, et l’on voit l’assassin de dos l’aborder. A sa démarche, Brenda en est sûre : c’est l’avocat Philip Stroh.

Le procureur Andrea Hobbs, le chef Pope et même Sharon Raydor n’étant pas convaincus, Brenda décide d’en faire une affaire personnelle.

Brenda prend beaucoup de temps à interroger le jeune prostitué Rusty Beck (Graham Patrick Martin) mais il n’a vu qu’un homme masqué. Elle va s’en servir de « chèvre » en passant un avis de recherche du jeune aux actualités TV. Le jeune sera protégé par son équipe.

Fritz lui-même est surpris que sa femme soit si affirmative sur l’identité du tueur.

Et tandis que les policiers sont « en planque », Philip Stroh tombe dans le piège. On lui passe les menottes. Mais le monstre nie, nargue la police, et au moment de quitter les lieux, tandis qu’il prend l’ascenseur, Brenda s’y infiltre et tente de le tuer. Puis, ayant son sang sur ses mains, elle supplie le légiste, le docteur Morales, d’analyser le sang. Andrea Hobbs tente de s’y opposer, en vain. Rusty est recueilli chez Brenda (Fritz est parti en mission pour le FBI) et il lui propose un marché : « Que l’on retrouve sa mère et il témoignera contre Phillip Stroh. Andrea téléphone à l’avocat tueur. Stroh pénètre chez Brenda qui sauvera in extremis Rusty en tirant à travers son sac. Blessé, à terre, elle ne lui donne pas le coup de grâce.

Brenda a donné sa démission, et ses collègues lui offrent en cadeau de départ un nouveau sac à main, bourré de friandises. Elle part pour une nouvelle vie, un nouveau métier, avec Fritz.

Ainsi s’achève « LA Enquêtes prioritaires » après sept saisons, et en nous ayant offert un des plus beaux méchants de toute l’histoire de la TV américaine. Billy Burke en Phillip Stroh ne démérite pas face à d’autres comme Wo Fat, le manchot du fugitif ou le George Marks/John Billingsley de « Cold case » auquel Stroh faisait beaucoup penser.

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