TRANSCRIPT DU COMMENTAIRE AUDIO D E MÉFIEZ-VOUS DES MORTS Cet épisode a été filmé en Mars 1977 et inaugura la seconde saison des New Avengers. D'ailleurs, il fut diffusé au mois de septembre la même année sur ITV. De plus, le producteur nous raconte des détails concernant le personnage : l'action se passant en 1967, Steed n'était pas encore considéré comme étant un Avengers. D'après Clemens, il s'agit de la période où le personnage apprenait à mener des enquêtes pour ainsi dire, il était encore dans la période des apprentissages. Gareth, quant à lui, en profite pour dire qu'il aime bien cette scène car on ne voit pas de sang ! C'est alors que lui et Clemens se mettent à rire.
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EMILY Tournage : août 1977 Diffusion : ITV, 1er decembre 1977 – TF1, 24 aout 1979 Scénario : Dennis Spooner Réalisation : Don Thompson Les Carison (Collins), Richard Davidson (Phillips), Lane Mallett (Miss Daly), Peter Torokvei (Kalenkov), Peter Arkroyd (Mirschita), Brian Petchy (Reddington), Don Corbett (Alkoff), Don Legros (Mechanic), Sandy Crawley (First policeman), John Kerr (Second policeman), Pat Patterson (Third policeman), Bill Ballentine (Fourth policeman). Résumé Un agent double laisse l'empreinte de sa main sur une vieille automobile. Steed et ses partenaires devront éviter de nombreuses embûches pour sauvegarder cette preuve irréfutable. Fin de l'épisode Steed reçoit une rose rouge de Miss Daly et il la met à sa veste. C'est un clin d'oeil au générique de la saison 6 avec Tara King. CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Le nanar de la série et c’est un véritable scandale qu’une telle nullité puisse conclure ce chef d’œuvre télévisuel ! Trois scènes se laissent regarder : la poursuite de l’introduction, le lavomatique et le poulailler. Cinq minutes et le reste, rythmé par une musique épouvantable, est à zapper. Les Canadiens se sont appropriés la série et on peut se réjouir que l’affront s’arrête là ! Les quelques répliques de Miss Daly, l’excentrique de l’épisode, ne peuvent pas faire oublier la poursuite ridicule à travers le Canada. Redonnez-nous le fog londonien ! Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Avec cet opus, je clos ma rediffusion des 109 épisodes Avengers/New Avengers entamée en janvier 2011. J’aurais préféré une ressortie Optimum pour les New Avengers, mais j’espère qu’elle viendra et qu’elle sera le prétexte d’une autre mise à jour des fiches grâce à une image plus correcte, et cela sera l’occasion aussi de continuer l’inventaire de la garde-robe de Purdey, effectué seulement pour les épisodes hors Royaume-Uni. Emily est justement critiqué pour la principale raison que la série se termine sur une mauvaise impression. Sinon, il faut être juste : l’épisode n’est pas le plus mauvais des New Avengers. Les vingt premières minutes peuvent même laisser présager une sortie honorable (j’écrivais cinq minutes à l’époque !). La séquence prégénérique est excellente, puis la filature, le rendez-vous au lac et ‘The Fox’ en skis nautiques sont de bons moments. La poursuite en voiture montre une doublure de Patrick Macnee trop apparente, mais on l’oublie avec le passage du lavomatique qui est le clou de l’aventure. Après, il ne se passe rien d’intéressant pendant une demi-heure interminable. La promenade de notre trio dans la Plymouth marron dans les champs canadiens au rythme de la musique country n’a absolument rien d’Avengeresque. Les passages des œufs ramassés au poulailler par Steed et du combat de Gambit avec le molosse meublent bien maladroitement un épisode sans intrigue, qui se termine à coups de mortier ! Il fallait mieux en rester là plutôt que de poursuivre le massacre canadien ! Steed 3003 Critique à venir ! Estuaire44 7 juillet 2015 ![]() ![]() On comprend que l’opus soit quasi unanimement décrié par les amateurs de Chapeau Melon et Bottes de Cuir / le scénario se limite pour l’essentiel à une course poursuite mollement filmée et pauvre en action, illustrant plus que jamais le tarissement de l’imagination de Clemens. La nouvelle série s’achève su un énième traître/agent double, figure qu’elle aura vraiment exploité en surabondance. D’abord amusant, le gag du chapeau devient irritant à force de réitérations. Décidément les New Avengers auront payé au prix fort le fait de n’avoir que deux scénaristes en tout et pour tout, de plus moins investis dans son ultime ligne droite. Demeurent toutefois quelques scènes amusantes, comme le shampoing très spécial de Purdey ou bien encore les apparitions de la sympathique vieille dame. Si la mise en scène ne se montre pas particulièrement inventive, l’épisode n’en contient pas moins les plus jolis plans du Down Town Toronto et des forêts environnantes que nous ont proposé les épisodes canadiens, même si l’on préfère les paysages de la Colombie britannique. Le défilé de voitures de l’époque plaira aux amateurs des quatre roues, il en ira pareillement pour la valeureuse Emily, au cruel destin. On apprécie tout particulièrement que les New Avengers vivent ensemble leur ultime aventure, le charme du trio et le professionnalisme des interprètes permettant à l’épisode d’échapper au néant. L’ultime image rend un émouvant hommage à Patrick Macnee, auquel on pense évidemment tout particulièrement suite à sa disparition en juin 2015. Merci à lui pour avoir campé un personnage aussi immortel que John Steed, en définitive le moteur principal et l’âme même de cette série exceptionnelle.
EN BREF : Avec sa tonalité country, ses automobiles, ses bagarres bon enfant et ses policiers ridicules, Emily résulte plus proche de Shérif, fais-moi peur que de Chapeau Melon ! Heureusement les New Avengers sont une ultime fois au rendez-vous. EXTRAIT VIDÉO Combat pour un alambic :
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage Les lieux de tournage des épisodes canadiens sont à Toronto et aux alentours. Voici les principaux grâce au site Avengerland. o La scène d’introduction a été tournée au CNE – Canadian National Exhibition. La plupart des bâtiments ont changé ou ont été démolis (à gauche). La poursuite fut également filmée au centre ville de Toronto, aux abords de la Royal Bank Plaza (à droite). o Steed et Gambit prennent l'agent en filature à Lakeshore Boulevard West et Burlington Street (photo) puis ils arrivent sur Bay Street (devant le nouvel hôtel de ville) et Queens Quay West. o La scène de ski nautique fut tournée à Humber Bay Park, Mimico. o Dans la scène finale, la 'nouvelle' Emily se trouve devant Woodbridge Library. Continuité o Joanna Lumley se rappelle encore du tournage au car-wash (voir 'à noter que...') mais il est possible qu'elle n'ait pas tourné toute la séquence. Sur deux plans, la tête de l'actrice est tournée de l'autre coté de la caméra et sur un des deux, Purdey ramène ses cheveux plein de mousse avec sa main droite et la main gauche, appuyée sur la voiture, n'a pas la chevalière à l'auriculaire contrairement au reste de la scène. o Il est évident que Patrick Macnee est doublé lors de la poursuite de la voiture du Renard. Détails o La musique de la poursuite de la scène prégénérique est celle du Baiser de Midas. o La belle Emily est une Plymouth Deluxe de 1941. Les Plymouth furent commercialisées par Chrysler de 1928 à 2001, mais demeurent avant tout un symbole de l’automobile américaine des classes moyennes, durant les années 40 à 60. Bon marché et solide, elle accompagna le rebond de l’industrie automobile après la grande dépression et lors de la reconversion d’après guerre. En 1941 Plymouth connaît une forte popularité, ses ventes dépassent alors celles de Ford. Acteurs o Jane Mallett (1899-1984) n’a fait que quinze apparitions au cinéma et à la TV entre 1952 et 1981. o John Kerr (1931) débuta sa carrière sur les planches en 1952 dans Bernardine puis Tea And Sympathy l’année suivante qui fit sa renommé. Il reprit le rôle au cinéma mais après des débuts prometteurs, il retomba dans l’anonymat et il se contenta de nombreux rôles dans des séries TV. A partir de 1977, après ce petit rôle dans Emily, il se consacra surtout à sa carrière d’avocat. A noter que... o C’est définitivement terminé : Emily est le tout dernier épisode de Chapeau melon et bottes de cuir... 20 ans plus tard, un film sortira mais y-a-t il une ressemblance quelconque avec la série ? o Pour la scène du lavomatique, Joanna Lumley fut recouverte de lessive afin qu’elle mousse abondamment dès qu’elle reçoit l’eau de lavage. Il faisait moins deux de température. La scène fut tournée deux fois mais il n’y avait pas de bain ou d’eau chaude dans les environs et elle fut lavée au jet glacé du lavomatique après le tournage. Joanna passa la pause-déjeuner dans un bain pour se réchauffer. (Stare back and smile, mémoires de Joanna Lumley, 1989). o Ce n’est plus Brian Clemens et Albert Fennell qui produisent l’épisode. Forward Base et Emily ont été produits par Jim Hanley et Hugh Harlow. o A en croire Television's Greatest Hits, cet épisode fut le plus regardé, Old Avengers compris, avec 14, 1 millions de téléspectateurs ! Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche de l'épisode Emily des sites étrangers : En anglais http://theavengers.tv/forever/newave-25.htm En flamand http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav27.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/gli_infallibili_tre/stagione_2.htm#26
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LES GLADIATEURS Tournage : juillet 1977 Diffusion : ITV, 6 septembre 1978 – TF1, 8 septembre 1979 Scénario : Brian Clemens Réalisation : Claude Fournier
Résumé Un agent du KGB de sinistre réputation débarque à Toronto et met les services de sécurité en alerte. Steed et ses collègues sont chargés de retrouver l'agent et de découvrir les raisons de sa venue au Canada. La crédibilité des services secrets canadiens est en jeu… Fin de l'épisode Steed, Gambit et Purdey se congratulent : "Nice fighting, nice shooting" et Steed conclut par "Nice holiday !". CRITIQUES Denis Chauvet Avis : On touche presque le fond (c’est pour bientôt) car il n’y a rien qui fait la magie des Avengers dans cet épisode. Une absence totale d’humour pour une intrigue ridicule dont le thème principal est la violence gratuite exposée dès la scène d’introduction (remake raté de celle du Dernier des sept). Des ingrédients de l’épisode précédent semblent être repris : Gambit tente d’imiter Belmondo dans une nouvelle poursuite de voitures (coupez le son, la sirène est interminable !) et le bâtiment de sécurité canadien est de nouveau visé. Seuls, l’ambassadeur en sous Brodny et l’excellent méchant, Sminksy, sauvent ce qui peut l’être. Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Un épisode que je n’ai jamais aimé pour plusieurs raisons. Il ne reflète en aucun cas la série par une surabondance de violence, même si le méchant, excellent, représente la seule touche positive de l’épisode. Les New Avengers sont déracinés et complètement perdus dans cet univers bien trop réaliste pour eux ; Steed est désintéressé et passe son temps à discuter avec Chuck ou à parler caviar et vodka avec un officiel russe, à peine plus ‘léger’ que Brodny, tandis que Purdey et Gambit sillonnent les routes désertes canadiennes. Cette troupe de Russes au pouvoir cybernautique est ennuyeuse et la scène où Sminksy pare les balles d’une mitraillette à mains nues est grotesque. Ne parlons pas des acteurs canadiens et de la réalisation qui sont un fiasco total. Les moments dignes d’un peu d’intérêt sont rares ; citons la rencontre Steed/ Boris et la réplique de Purdey/Joanna Lumley ‘Trouble is our business’ suivi d’une petite moue craquante. C’est tout et un melon pour ce spectacle est amplement suffisant. Steed 3003 Critique à venir ! Estuaire44 7 juillet 2015
![]() L’épisode s’impose comme une parfaite démonstration d’un des plus vieux trucs de scénariste en mal d’inspiration : multiplier déplacements et les séparations/réunions diverses afin de dissimuler la vacuité d’une histoire. Les New Avengers ne cessent d’aller et venir tout au long d’une action qu’ils ne font que commenter. On grappille de ci de là quelques précieuses minutes, avec un plan sur une voiture, ou une discussion sans réel intérêt. En fait l’intrigue reste minimaliste et ne sert que de véhicule aux séances d’entrainement sans doute supposées stupéfier le spectateur. Même au sein d’un scénario aussi limité, Clemens parvient à insérer des raccourcis passablement ridicules, tels les « charognards » invisibles ou encore Steed et Purdey parvenant à gagner le QG dans un laps de temps absurdement bref. On ne comprend pas l’intérêt profond de cette « université » à l’étranger, qui multiplie les risques de repérage avant la réalisation de la mission. Par ailleurs, si la mise en scène souffre à l’évidence d’un budget rachitique, elle aurait néanmoins pu se montrer moins statique. Les beaux paysages canadiens ne se voient absolument pas mis en valeur. Les discussions entre Steed et son homologue canadien font penser à ces vieux films d’entreprise détournés avec saveur par Canal + dans ses hilarants Messages à caractère informatif. Les fameuses séances d’entrainement se résument à des dialogues emphatiques et à quelques astuces en carton. Après le Cybernaute cyborg de la saison précédente, on s’amusera en constatant un parachèvement du parcours, avec des Cybernautes désormais humains, fracassant pareillement portes et nuques. L’opus achève de démonter l’inanité du concept, une fois dépouillé de ses oripeaux de Science-fiction de seconde zone. Tandis que Macnee fait au moins parler son métier bien rodé, ses deux acolytes sont en service minimum. Mais qui les en blâmera en la circonstance ? A côté de seconds rôles très faibles, l’épisode peut au moins compter sur la solide performance de Louis Zorich, convaincant en gourou imbu de sa puissance. Le combat final, expéditif, dépouille toutefois Sminsky de son aura. EN BREF : Un épisode particulièrement faible. La mise en scène demeure plate comme une limande et le scénario doit délayer sans finesse pour atteindre la durée réglementaire. EXTRAIT VIDÉO Avengers contre Gladiateurs
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage Les lieux de tournage des épisodes canadiens sont à Toronto et aux alentours. Voici les principaux grâce au site Avengerland. o La villa louée par les agents soviétiques est Valley-Halla Villa dans le zoo de Toronto. o Le consulat se trouve à 61 Bin-Scarth Road. o Steed rejoint la voie rapide en empruntant Jarvis Street. o Gambit croit reconnaître un visage dans la voiture des 'gladiateurs' sur Finch Avenue. o Purdey et Gambit découvrent les corps des deux agents canadiens à Meadowvale. o La bâtiment des services secrets canadiens est, cette fois-ci, Yonge Eglinton Centre. o Gambit poursuit la voiture des 'gladiateurs' en empruntant Pottery Road, Broadview Avenue, Bayview Extension, Front Street East, Queen Street, Yonge Street et finalement Orchard View Boulevard. Continuité o Les plaques d'immatriculation des voitures ont tendance à changer.Hartley signale par radio qu’ils suivent une Chevy avec la plaque LYD 951, mais la plaque change dans de nombreuses scènes et devient MBE 151. (Source : site, Mrs Peel, we’re needed). o La carte de Gambit expire le 2 avril 1978. o On peut apercevoir la marque des couteaux sur le comptoir de la boutique. Buck Knives est une entreprise de fabrication de couteaux américains fondée en 1902 à San Diego et qui se trouve maintenant à Post Falls dans l’état d’Idaho. La famille Buck possède cette entreprise depuis cinq générations et Buck Knives est spécialisé dans le couteau de chasse. o Purdey a trois tenues dans cet épisode, mais malheureusement, la plus moche est la plus longtemps portée ! La robe verte, fendue des deux côtés, n’est visible que lors de la première scène dans le bureau de Peters. Puis, Purdey a une autre robe, qui lui va bien aussi ; elle est rouge à petits points blancs et elle est également fendue des deux côtés. Purdey la porte lorsqu’elle sillonne, avec Gambit au volant, le secteur des deux agents disparus et qu’ils découvrent le balourd local massacré devant la boutique. Ensuite, soudainement, Purdey se retrouve dans une tenue qu’elle portera jusqu’au bout de l’aventure. C’est un ensemble blanc, veste/pantalon/chemisier, avec une cravate à carreaux de couleur dominante marron, et une paire de baskets. Une tenue sportive, mais on ne peut pas dire qu’elle soit féminine ou élégante. Le pire est toutefois à venir… o La musique a des airs provenant du Baiser de Midas. o Les bruits d'attaque des gladiateurs sont les mêmes entendus dans la trilogie des Cybernautes. o Ici décrite comme similaire à la SPECTRE Academy de Bons Baisers de Russie, L’université Patrice Lubumba a réellement existé. Créée en 1960, elle était en fait destinée à assurer la formation des dirigeants des ex colonies occidentales ayant accédé à l’indépendance, ou d’Amérique latine, proches de l’URSS. Premier ministre du Congo, Patrice Lumumba fut une grande figure de ce mouvement. De haut niveau, les cours donnés concernaient la politique, l’économie et l’administration, mais aussi les sciences. Puissant outil d’influence soviétique au sein du Tiers Monde, elle fut rebaptisée Université russe de l'Amitié des Peuples à la chute de l’URSS mais poursuit son action pour le compte de la Russie. Acteurs o Louis Zorich est né à Chicago (1924). Il servit dans l’armée pendant la seconde guerre mondiale. Il fit ses débuts au théâtre en 1960 et il fut nominé en 1969 aux Tony Awards de Broadway. Il prêta sa voix à de nombreux spots publicitaires et sa participation aux séries Mad About You (1992) et Brooklyn Bridge (1991) le fit connaître. Au cinéma, il est le chauffeur de taxi qui essaie de gruger Clint Eastwood dans Un shérif à New York. Il a participé à de nombreuses séries dès 1958 ; dans les années 70, Kojak, Columbo. o George Chuvalo (1937) était le plus grand boxeur poids lourd canadien (93 combats). Il devint professionnel en 1956 à l’âge de 18 ans. Il échoua par deux fois pour le titre mondial dont une fois contre le grand Muhammad Ali en 1966. Il gagna 73 de ses combats dont 64 par KO mais il ne fut jamais mis KO lui-même. Son surnom était Washer woman ! Il venait de raccrocher les gants au tournage de cet épisode. De nos jours, il explique les méfaits de la drogue aux étudiants ; il a, en effet, perdu trois fils et sa femme à cause de ce fléau. A noter que o Cet épisode a été, dans un premier temps, interdit d'antenne dans quelques régions du Royaume-Uni car il était considéré comme excessivement violent. Il a finalement été diffusé à Londres à 23h25, 9 mois après Emily, le dernier épisode de la série. o Alors que Karl Sminsky parle de 140 postulants, les sous-titres font mention de 130 (Edition Studio canal kiosque). Fiche de l'épisode Les gladiateurs des sites étrangers : En anglais En flamand En italien
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BASTION PIRATE Tournage : août 1977 Diffusion : ITV, 24 novembre 1977 – TF1, 1er septembre 1979 Scénario : Dennis Spooner Réalisation : Don Thompson Jack Creley (Hosking), August Schellenberg (Bailey), Marilyn Lightstone (Ranoff), Nick Nichols (Malachev), David Calderisi (Halfhide), Maurice Good (Milroy), John Bethune (Doctor), Anthony Parr (Glover), Les Rubie (Harper), Toivo Pyyko (Clive), Ara Hovanessiaan (Czibor), Richard Moffat (Radio operator). Résumé Les dernières paroles d’un agent ennemi laissent perplexes les New Avengers. Pourquoi transportait-il un système de téléguidage de missiles miniaturisé ? Un complice récupère l’objet et le lance dans le lac Ontario ! Steed, Purdey et Gambit devront se mouiller pour démêler une bien étrange affaire… CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Le meilleur des sept épisodes tournés hors de la Grande-Bretagne. On y retrouve de nombreuses caractéristiques de la série : humour, excentricité et action. Steed, avec melon et brolly, assis dans le cygne, est l’image de l’épisode ! Il y a un excentrique conformément à la tradition des Old Avengers : le pêcheur qui demande à Purdey, dans une scène hilarante, si les poissons fond des nids ! L’aventure, qui nous renvoie à l’âge d’or, ne se passe malheureusement pas sur les côtes britanniques ! Dommage car cette intrigue dans le décor de Voyage sans retour aurait fait de l’épisode un incontournable de la saga. La série aurait dû s’arrêter là. Au lieu de cela… Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Une aventure qui nous replonge une dernière fois dans le monde si particulier des Avengers avec ses situations loufoques, sans être ridicules, ses excentricités et ses dialogues caustiques. C’est toujours, à mes yeux, le meilleur des sept épisodes tournés hors Grande-Bretagne, et il vaut bien, à ce titre, quatre melons, malgré des vilains quelconques, mais cultivés, et un décor canadien. A ce propos, le fait que l’intrigue se déroule dans la nature, pratiquement sans béton, n’est pas étranger à sa réussite. Les excellentes scènes sont nombreuses et je citerai à la volée, la poursuite en cygne, Steed dans un cygne pour gauchers, le récit que font Purdey et Gambit de l’homme noyé en pyjamas tué par balles, l’échange entre Purdey et l’hilarant pêcheur sur les poissons dans les nids, sans oublier Purdey s’exprimant avec un accent canadien (en VO). Une intrigue comme seuls The (New) Avengers peuvent résoudre. Si seulement Purdey, dans une pose James Bond, aurait pu clore la série… Steed 3003 Critique à venir ! Estuaire44 7 juillet 2015 On peut regretter que la série s’obstine une nouvelle fois à aligner des agents russes le plus souvent interchangeables face aux New Avengers. Les Diabolical Masterminds de naguère sont sans doute passés de mode au cours des années 70 et ne cadrent avec l’univers d’espionite privilégié par la nouvelle série. Toutefois, si leur absence nous prive d’une précieuse dimension, on retrouve ici plusieurs aspects de la grande époque, agrémentant agréablement le récit, Il en va ainsi de paysages naturels canadiens enfin devenus insolites ( y compris avec les épatant bateaux cygnes) dans la meilleure tradition des Avengers, ou de l’idée hors normes de ce complexe sous-marin, évoquant Le Mort vivant ou Voyage sans retour. Le pêcheur flegmatique rappelle nos chers Excentriques, tandis qu’avec Maurice Good (l’antagoniste dans Ne vous retournes pas) la série réincorpore des visages connus de jadis, une pratique qu’elle avait abandonné en même temps que l’Angleterre. La tenue sous-marine de Purdey n’est pas sans ressembler quelque peu aux fameux Emmapeelers. Les New Avengers emblent davantage mobilisés et Macnee nous régale d’un récital de suave ironie durant la scène finale. Cependant l’intrigue n’est pas exempte de clichés, une faiblesse régulière de la nouvelle série, comme l’adversaire s’empalant sur son propre couteau. Surtout l(ensemble se déroule assez lentement et le spectateur a largement le temps de comprendre de quoi il en retourne, ce qui minore grandement l’impact de la révélation. EN BREF: La série parvient enfin à concilier l’esprit Avengers et le Canada, même si les adversaires demeurent assez ternes. EXTRAIT VIDÉO Croisière en bateau cygne:
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Tournage Les lieux de tournage des épisodes canadiens sont à Toronto et aux alentours. Voici les principaux grâce au site Avengerland. o L'aéroport est Pearson International Airport à Malton. o Steed rencontre Bailey dans le centre commercial Eaton, Yonge Street. o Beaucoup de scènes de cet épisode furent tournées à Toronto Islands, Centre Island et Ward's Island (Gambit et Purdey sur le pont, poursuite en cygnes…). o Le lac est à Ashbridges Bay Park. o La boutique de cartes postales où Steed se rend est à Lakeshore Blvd West, Mimico. Le motel où loge Halfhide se trouve sur le même boulevard. o Purdey poursuit Halfhide jusqu'au lac en passant par Humber Bay Park, Mimico. Continuité o Lorsque Halfhide s'échappe de l'hôtel, la Corolla le prend en chasse. Gambit conduit la voiture au lieu de Purdey. Dans les autres plans, Purdey est dans la voiture et Gambit est à pied à la poursuite de Takar.C’est la main de Purdey qui met le contact et passe la vitesse, mais on aperçoit furtivement Gambit au volant lors du démarrage. Détails o Purdey a une tenue très New Avengers : son nom est dans le dos de sa combinaison de plongée et le lion est sur le devant. o L'introduction se passe en 1969 : Vladivostock, 15th April, 1969. o Aucun typhon du nom d'Agatha ne fit de dommages sur les côtes canadiennes en 1969. o On peut lire dans la boutique où Steed cherche les cartes postales et se procure sa drôle de canne à pêche : Toys to amuse the kiddies. o Le jeu Magnetic Fish Pond avec lequel Steed localise Bastion pirate existe réellement ! On peut toujours le trouver dans les jeux ‘vintage’. o Halfhide signifie 'à moitié caché'; de circonstance pour un personnage qui passe la majeure partie du temps en planque ! o Drôle d’endroit pour cacher sa radio transmission... o Purdey n’a que deux tenues dans l’épisode, restrictions budgétaires obligent ! Cela pourrait passer si on n’avait pas l’une des plus hideuses de la série, les deux saisons confondues. Beaucoup d’habits portés par Purdey peuvent se disputer ce ‘privilège’, mais, personnellement, je pense que cet ensemble jogging multi-couleurs tient la palme ; des manches oranges, le devant blanc, le dos vert avec le col et les poignets violets. Là-dessus, le pantalon est orange et les baskets bleu ciel ! Si vous trouvez plus moche dans la série, signalez-le ! Pendant quelques scènes, dont le final, Purdey sonde le lac et porte une tenue plus Avengeresque, qui fait même penser aux fameux Emmapeelers. C’est une combinaison de plongée couleur bleu nuit avec le logo de la série sur le devant et Purdey inscrit au dos. Après les tenues sportives, Purdey va être vêtue façon mamie dans l’ultime épisode…. Acteurs o Maurice Good a joué dans trois autres épisodes : Hunt The Man Down – saison 1, Don’t Look Behind You – saison 3, Double personnalité – saison 6. Egalement vu dans Dr Who, L’homme à la valise, Le Saint (trois épisodes). o Marilyn Lightstone (1941) faisait pratiquement ses débuts dans cet épisode. Actrice canadienne, beaucoup de ses séries ou films n’ont pas franchi l’Atlantique. A noter que o Cet épisode est une sorte de remake du Mort vivant, saison 5, en version aquatique ! o Un article sur le site Deadline concerne cet épisode. Dans cet article de l’Herald TV Times du 4 novembre 77, il est fait mention de sept épisodes tournés au Canada ! L’article précise que les acteurs, Joanna Lumley et Gareth Hunt, discutent déjà de l’épisode suivant qu’ils auront à tourner près des chutes du Niagara ! o Ce n’est plus Brian Clemens et Albert Fennell qui produisent l’épisode. Forward Base et Emily ont été produits par Jim Hanley et Hugh Harlow. Coupures de presse lors de la 1re diffusion française. Fiche de l'épisode Bastion Pirate des sites étrangers : En anglais http://theavengers.tv/forever/newave-24.htm En flamand http://home.scarlet.be/%7Epvandew1/avengers/newav25.htm En italien http://www.serietv.net/guide_complete/gli_infallibili_tre/stagione_2.htm#25 En espagnol http://losvengadores.theavengers.tv/tna_forward.htm
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COMPLEXE X41 Tournage : juillet 1977 Diffusion : ITV, 10 novembre 1977 – TF1, 17 août 1979 Scénario : Dennis Spooner Réalisation : Richard Gilbert
Résumé Afin de coincer un agent insaisissable, les New Avengers se rendent à Toronto. Leur contact meurt mystérieusement et Purdey se retrouve enfermée dans le quartier général de sécurité, un bâtiment conçu pour tuer. Pendant ce temps, Steed et Gambit découvrent l'identité de l'agent ennemi qui a une couverture…en béton ! Fin de l'épisode Purdey, trempée, voit arriver Steed et Gambit. Steed déclare que X41 savait tout faire sauf nager. "Except swim !". CRITIQUES Denis Chauvet Avis : Cet épisode vaut pour la prestation de Joanna Lumley – Purdey : la séquence finale où elle est sous la douche, les vêtements moulants, constituant la meilleure scène de cette aventure très moyenne. On y retrouve des relents de L’héritage diabolique et Meurtre au programme mais l’ensemble est inférieur à ces épisodes. Nos héros sont complètement dépaysés dans ce pays américain où les poursuites en voitures, filmées dans des rues bétonnées, n’ont rien d’avengeresque ! La réalisation très médiocre ainsi que les seconds rôles inconsistants (à l’exception du policier) ne relèvent pas le niveau de ce premier épisode tourné au Canada. L’amorce d’une fin pathétique ! Avec le recul (nouvel avis, août 2012): Les Avengers débarquent en Amérique : difficilement imaginable pour les aficionados des Old Avengers, et c’est vrai que de voir le trio évoluer au milieu des tours de Toronto surprend ! Après Londres et la verte campagne anglaise, et le passage sympathique par la France, le Canada détonne. Mais voilà, les producteurs français ont faisandé et Brian Clemens ne fut pas tendre avec eux : ‘They are all crooks and vagabonds’, ajoutant que Toronto est le pire endroit pour tourner et qu’il préférait Los Angeles ! Mais le fric était canadien, donc pas le choix ! De dépit, Clemens n’a pas fait le voyage et cela se ressent, mais pas encore dans cet épisode, très bon, et pour lequel je passe de deux à trois melons. Complex est une sorte de mélange futuriste de L’héritage diabolique et Meurtre au programme, un des quelques bons de la sixième saison. Peut-être pour cela que Purdey parle ‘d’un air de déjà vu’. Le clou de l’épisode est, bien entendu, le final où Purdey, prisonnière de l’immeuble, est à croquer dans une tenue sexy et moulante sous la douche. L’intrigue intéressante fait oublier les avenues désertes et le béton des gratte-ciels canadiens ainsi que la pauvreté des seconds rôles, le policier Talbot étant le seul intéressant. A noter les quelques images chocs comme Baker dans l’incinérateur et Greenwood dans l’ascenseur. Steed 3003 Critique à venir ! Estuaire44 7 juillet 2015 Autant la délocalisation parisienne des aventures des New Avengers avait convaincu, autant ce premier épisode canadien s’avère celui des occasions manquées. Le Nouveau Monde permet de renouveler le décorum de la série, avec une ville devenue verticale et imprégnée de la modernité du temps, contrairement aux paysages londoniens ou parisiens. Malheureusement, cette impression d’originalité demeure seulement partielle. En effet Spooner renoue très vite avec ces tics d’écriture que les New Avengers auront développé ad nauseam. C’est notamment le cas de ces énièmes mourants révélant une ultime précieuse information, ou un agent double de plus au sein de services britanniques que la série aura décidément ensevelis sous le ridicule. On greffe des espions russes de manière passablement artificielle, alors que l’occasion était belle de développer de nouveaux types d’adversaires. D’une manière générale, l’écriture a renoncé à toute réelle ambition, avec un scénario se contentant de raccommoder des gloires passées, l’ordinateur homicide de Meurtres au programme et la supercherie d’un agent soviétique invincible de Un Steed de trop. Les différents personnages secondaires se voient dépourvus de toute épaisseur, ils ne sont plus que silhouettes. Par ailleurs Toronto est filmée de manière plate, sans réelle mise en valeur entre rues et décors sans cachet. La mise en scène manque de moyens, comme le démontrent les poursuites automobiles vraiment minimalistes. A la différence des campagnes françaises du Réveil de l’Ours, aucune tentative n’est menée pour transposer la tonalité surréaliste du Monde des Avengers à la sa nouvelle contrée, la série devient quelconque. Les plaisanteries sur 007 sont (un temps) amusantes, mais on se dit que l’épisode rate ici un grand sujet, la rencontre entre les agents secrets des années 60 avec les séries policières urbaines nord américaines dominant les 70’s. Tout une confrontation culturelle aurait pu se mettre en place, il n’en sera rien. On s’amuse de trouver la proverbiale bande magnétique des ordinateurs typiques des séries de l’époque, dont les bioniques. Super Jaimie connaitra d’ailleurs une mésaventure similaire à celle de Purdey, dans Doomsday is Tomorrow. Le récit peut aussi compter sur le pétillement des dialogues entre Gambit et Purdey, l’humour de Steed (excellente scène du musée) et sur une Joanna Lumley sauvant les meubles dans la dernière ligne droite. EN BREF : Le manque général d’ambition de l’épisode augure mal de la suite du périple canadien des New Avengers. EXTRAIT VIDÉO Gambit face à un policier d'élite
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES Tournage Les lieux de tournage des épisodes canadiens sont à Toronto et aux alentours. Voici les principaux grâce au site Avengerland. o Toronto Dominion Center et The C.N. Tower sont les lieux filmés dans l’introduction. Le premier plan montre un drapeau à feuille d’érable puis, dans la même pose que le tueur Scorpio sur les toits de San Francisco dans Dirty Harry, Karavitch ne prend finalement qu’une photo !
o L'aéroport est Pearson International Airport, Malton. o Le passage censé se passer dans le Kent a été tourné à South Humber Park. La série n’est plus en Angleterre malheureusement ; un panneau imposant ‘Welcome to Kent, the garden of England’ et un tournage dans l’obscurité sont supposés donner le change ! o Scapina, le bâtiment top secret, est le centre universitaire (393 University Avenue).
![]() o Gambit suit la camionnette du Toronto Star le long de Laird Drive, Bayview Avenue, Eastern Avenue, Cypress Street, Brentcliffe Road, Vanderhoof Avenue, Mount Pleasant, Roxborough, Lawrence Avenue East Bridge et la poursuite s'achève par le télescopage à The Bridle Path, Don Mills. o Le consulat russe est à Rosedale. o Steed passe en voiture devant The Harbour Castle Westin, Queen's Quay West. Continuité o Gambit vole une voiture : la marque d'immatriculation change de MAK 477 à MAK 344 ! Détails o Sur le dossier trouvé par Gambit, on peut lire : Ultra Top Secret – Special computerised automated project in North America (SCAPINA) – Plan No X41. o Avant de partir au Canada, Purdey souligne qu’elle a vu trois fois Rose Marie. C’est une opérette populaire, à la scène et en version cinématographique, partiellement responsable de l'image largement répandue du Canada comme pays de montagnes et de neige où vivent seulement des gendarmes à cheval. o Une référence à James Bond ; Gambit essaie de convaincre Talbot qu’il est un agent britannique et le policier lui répond : ‘ I think I'm beginning to recognize you. You're … no, don't tell me … 008.’ [Je crois que je vous reconnais. Vous êtes...non, ne me dites pas...008 !] Talbot parle ensuite de Licence to Kill puis d’en référer à M. o Lénine et Marx sont encore les références des agents soviétiques en 1977…. o L’assassin tentant d’abattre l’allié de Steed utilise un fourgon du Toronto Star comme couverture. Fondé en 1882, il s’agit du plus grand quotidien du pays, édité à plus de 400 000 exemplaires par jour et présent dans tout l’Ontario. Il est un soutien traditionnel du Parti libéral canadien, un important parti centriste. o Gambit conduit une Triumph TR7 rouge, tout comme Purdey en possédait une jaune en Angleterre. o Purdey conduit une Jaguar XJS jaune. Gambit en possédait une rouge en Angleterre. o Purdey déclare à Gambit qu’elle connaît le Canada car elle a regardé deux fois l’opérette Rose-Marie. Cette opérette (1924) fut un le grand succès du genre que connut le Broadway des années 20. Adaptée au cinéma par trois fois, elle demeure un grand classique en Amérique du nord. Le récit prend place au canada et raconte les mésaventures survenant à la jeune Rose-Marie La Flemme, s’achevant néanmoins par un heureux mariage. o En VO, Purdey fait remarquer à Gambit qu’au Canada, on ne dit pas ‘lift’ mais ‘elevator’ pour ‘ascenseur’. o Les tenues de Purdey vont, comme la série, toucher le fond au Canada. Quelque soit la raison – le manque d’argent ou la fuite d’eau dans le winnebargo qui endommagea la garde-robe – l’habillement d’une Avengers girl a rarement connu une telle pauvreté. Dans Complex, Purdey possède encore quelques fringues en stock, dont quatre nous sont proposées. La première, jaune canari et blanche à bouloches, est plutôt hideuse surtout dans les plans en pied qui nous dévoilent des socquettes blanches. C’est pour les deux scènes en ’Angleterre’, mais dans la seconde, la tenue permet au moins de montrer les jambes de l’actrice. En arrivant au Canada, Purdey est en rose bonbon ; veste rose et blanche et pantalon rose. Une tenue correcte, sans plus, mais loin de valoir le manteau rose de Tara King. Le meilleur est pour la suite avec la robe de soirée rouge, malheureusement que pour une scène, et surtout la célèbre robe blanche à imprimés rouges déjà vue à Paris. Ici, la partie basse est aspirée pour laisser Purdey en short, ce qui donne un meilleur effet sous le jet d’eau. Une des meilleures tenues de Purdey dans la série, et il faut en profiter car les autres épisodes canadiens seront une présentation de fringues dénichées aux puces…
Acteurs o Cec Linder (1921-1992) est Félix Leiter dans Goldfinger. Il a joué dans les séries Le Saint, L’homme de fer, Opération vol, L’aventurier, Thriller, Perry Mason… o Harvey Atkin (1942) est né à Toronto de descendance russe. Il fut le sergent Coleman de la série Cagney et Lacey et le juge Alan Ridenour dans New York, unité spéciale. A noter que... o Gambit appelle Koschev "Dimitri Koschev" bien que les archives de la police de Toronto aient enregistré le nom comme ‘Anatole’. De plus, les détails de Koschev sont en mesures impériales alors que ceux des autres personnages sont métriques. (Source : site, Mrs Peel, we’re needed). o Encore une bonne raison de préférer la VO : C’est Scapina en VO mais…Casperna en VF. o Premier des quatre épisodes filmés au Canada. Les épisodes suivants sont précédés dans la version originale d'un jingle annonçant qu'il s'agit de The New Avengers in Canada. o Scapina fait, bien entendu, penser à Remak, la machine à tuer de Meurtre au programme, saison 6. Cet épisode peut même être considéré comme une sorte de remake ! o The Avengers Dossier considère que cet épisode est le meilleur des quatre tournés au Canada. o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.
Fiche de l'épisode Complexe X41 des sites étrangers : En anglais http://theavengers.tv/forever/newave-22.htm En flamand En italien
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