Il était une fois dans l'Ouest (1968) Résumé : Trois pistoleros attendent dans une gare, un train arrive et un homme jouant de l'harmonica en descend. Il demande alors où se trouve un certain Frank avant qu'un duel ne commence. L'homme à l'harmonica est le seul survivant. Plus tard, dans une ferme, un homme et toute sa famille se fait massacrer par le fameux Frank et ses hommes, juste avant que n'arrive la femme qu'il attendait. Il s'agissait de Peter McBain, il attendait sa femme Jill McBain avec qui il venait juste de se marier. En fait, McBain est le propriétaire avec un point d'eau où le chemin de fer va passer. Et Frank est à la solde de Morton, le patron du chemin de fer qui veut le terrain. Frank veut faire endosser les meurtres de la famille McBain au Cheyenne un bandit notoire. Mais Frank se retrouve avec l'homme à l'harmonica à ses trousses. De plus, Frank devient ambitieux et décide de se mettre à son compte, il tente de récupérer pour lui le terrain de McBain, mais le Cheyenne et l'homme à l'harmonica l'en empêchent. Une fois les hommes de Morton et de Frank éliminés, le duel entre Frank et l'homme à l'harmonica peut commencer. En fait, ce dernier est là pour se venger de Frank qui a tué son frère lorsqu'il était petit. Frank est tué, le Cheyenne meurt aussi d'une blessure de Morton, l'homme à l'harmonica continue son chemin et Jill McBain va avoir sa gare et sa ville tandis que le chemin de fer arrive. Critique : Western culte si l'on est, Il était une fois dans l'Ouest, est un vrai monument du cinéma. Comment ne pas lui mettre la note maximale ? C'est impossible. Réalisé par Sergio Leone (Pour une poignée de Dollars, Et pour quelques Dollars de Plus, Le Bon La Brute et le Truand) on peut le dire, il nous signe ici un film magistral tant au niveau visuel que pour la bande son qui lui est associé. Leone a déjà réalisé les trois films cités plus haut lorsqu'il réalise Il était une fois dans l'Ouest (Once Upon A Time in The West en version originale). Sergio Leone ne veut plus faire de western après Le Bon La Brute et le Truand, et commence à travailler sur le film Il était une fois en Amérique. C'est lorsqu'il est aux Etats-Unis pour pouvoir produire son film, qu'on lui suggère de refaire un autre western : il a alors l'idée de faire une trilogie des Il était une fois... On retrouve des acteurs fétiches de Leone, et c'est en le revoyant que je me rends compte combien Mon Nom est Personne emprunte tellement au film de Leone, et que pourtant je préfère nettement à Il était une fois dans l'Ouest, mais ce n'est qu'une question de goûts après tout ! On retrouve Henry Fonda (Le Jour le plus Long, La Conquête de l'Ouest, Le Mors aux Dents) en tête d'affiche, immense acteur qui n'avait plus à faire ses preuves et que personnellement j'aime beaucoup. Prenant un rôle à contre-pied de ses personnages habituels (où généralement il joue le gentil) : il est exceptionnel en tueur pourri qui n'hésite pas à tuer des enfants pour se protéger. Son personnage possédant un autre défaut : il est obsédé par le pouvoir. À ses côtés ce n'est autre que le grand Charles Bronson (Un Justicier dans la Ville, La Grande évasion, Les Douze Salopards) là aussi on est dans le haut du panier, et on est juste ravi de le voir à l'écran. Il joue le rôle de l'homme à l'harmonica qui veut se venger de Frank incarné par Henry Fonda et qui a tué son frère lorsqu'il était plus jeune. C'est Jason Robards (Tora ! Tora ! Tora !, Pat Garrett et Billy Le Kid, Le Retour de Max Dugan) qui ferme le trio avec le rôle du bandit nommé Cheyenne, un rôle moindre, certes, mais qui apporte tout de même sa touche au film. Pour la vedette féminine c'est la magnifique Claudia Cardinale (La Panthère Rose, Le Guépard, Cartouche) dans le rôle de Jill McBain qui est tout simplement somptueuse dans ce film, et qui est la vedette du film, même si elle n'a pas le rôle central de celui-ci. Dans les seconds rôles, on peut noter Frank Wolff (La Femme Guêpe, America America, Dieu Pardonne... Moi Pas !) qui interprète Peter McBain, Gabriele Ferzetti (Merci Ma Tante, Le Coriace, L'Emmurée Vivante) dans le rôle de Morton le patron de Frank, ou encore Keenan Wynn (L'Intrépide, Le Cirque Infernal, Orca) dont le rôle du shérif qui fait la vente du terrain de Jill. Bref, la distribution est du lourd, et le film aussi, d'une durée de 3H dans sa version longue, on retrouve la mise en scène efficace de Leone et également les longueurs. Néanmoins, ces dernières ne sont pas gênantes et ne gâchent en rien le film. On retrouve également les gimmicks de Leone : les faciès indigents, la mouche, le héros qui en impose sans avoir à prononcer de mots mais qui se fait comprendre par des gestes et des regards, les scènes un peu sadiques... Bref on n’est pas dépaysés et on adore ça. De plus, tourné majoritairement à Monument Valley (les fans de la série Supercopter reconnaîtront les lieux), le film offre de magnifiques prises de vues de paysages, etc. La réalisation technique au niveau de l'image est impeccable : c'est carré, ça fonctionne. Certes le film reprend un thème déjà exploité dans un autre film de Leone et nous ressert le couplet des 'vrais' hommes qui n'existent plus aujourd'hui, mais cela ne le dessert pas pour autant, bien au contraire aurai-je envie de dire. Des plans d'anthologie, des moments mémorables ayant une parfaite symbiose entre le son et l'image... Vous l'aurez compris, Il était une fois dans l'Ouest est un incontournable à avoir dans sa vidéothèque, ne serait-ce que pour l'extraordinaire bande sonore. Composée par le vieil ami de Leone : Ennio Morricone nous signe encore une fois un bande-originale à tomber par terre (le thème de Jill et celui de l'homme à l'harmonica sont superbes !). Je la mets au même niveau que celle de Mon Nom est Personne qui je trouve est une des meilleures, c'est dire. Procurez-vous absolument le CD, vous ne le regretterez pas ! Doté d'un budget d'à peu près de 5 millions de dollars, le film fera un carton en italie avec 8 millions d'entrées, et crèvera le box-office en France avec plus de 14 millions d'entrées (un record pour un film en France, il est dans le top 10 !), il fera par contre un très mauvais score aux USA. Le film est disponible en DVD et blu Ray : film culte, incontournable je vous dis ! Anecdotes :
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On l'appelle Trinita (1970) Résumé : Trinita, un cow-boy qui est un tireur à la rapidité inégalée parcours l'ouest et va rejoindre son frère Bambino dans une petite ville où ce dernier a pris l'identité du shérif alors qu'il venait de s'évader d'un pénitencier. Mais Bambino a fort à faire avec le major Harriman qui veut chasser une communauté de mormons installés sur des terres où le major voudrait faire brouter ses chevaux. Bambino qui veut utiliser les mormons pour passer la frontière, se met en tête avec son frère de les défendre. Entre le major et le bandit mexicain Mezcal, l'affaire n'est pas simple, le major passe d'ailleurs un marché avec Mezcal pour chasser les mormons en échange de chevaux, et Bambino qui apprend cela décide de doubler le major et Mezcal et il vole les chevaux du major. Mais Trinita qui veut intégrer le groupe des mormons leur en fait cadeau, Bambino repart bredouille et finalement devant le style de vie des mormons, Trinita repart lui aussi les mains vides. Critique : Un western spaghetti qui se veut se donner des allures de western américain, mais qui n'y réussit pas. Je ne suis pas trop fan de ce style de western, je suis plus dans le genre de Mon Nom est Personne. Réalisé par Enzo Barboni (T'as le Bonjour de Trinita, Les Cruels, Son Nom Crie Vengeance) d'après un scénario de lui, on voit tout de suite de quoi il s'agit. On découvre le duo Bud Spencer et Terrence Hill (qui avaient déjà tourné 4 films ensemble avant celui-ci) qui fonctionne bien à l'écran. Vient autour d'eux Farley Granger (L'Inconnu du Nord-Express, Face à l'Orage, La Corde) qui joue le rôle du méchant principal et contre qui les deux frères vont s'unir. Nous avons également Remo Capitani pour le personnage de Mezcal, et enfin Dan Sturkie pour Tobias, l'homme à tout faire de Bambino. C'est bien évidemment une comédie, et on retrouve dans ce premier Trinita, déjà tous les ingrédients qui feront le succès du Duo dans les films comme Cul et Chemise, Deux Super Flics, etc. : Baston avec un Bud Spencer en roi de la gifle, les acrobaties de Terrence Hill, le fait que les deux personnages sont frères ou demi-frères et que généralement Bud Spencer n'est pas content de retrouver son frère qui est synonyme d'ennuis pour lui. Bref, c'est personnellement ce qui me gêne ici : c'est que j'aime voir ce genre de situations et de gags mais plus actualisé dans les films du duo qu'ils feront hors contexte du western. J'ai hésité pour la note entre 2 et 3 bottes. Ici, même si la mayonnaise prend, ça fait étrange de voir ce genre de bagarres à l'époque du western. Le reste de l'histoire est convenue comme dans les autres films du duo également : Terrence Hill arnaque Bud Spencer qui est toujours un personnage d'une intelligence limitée par rapport à son frère plus malin. Au final, même si on sait ce qu'il va se passer on a tout de même un bon divertissement, certes ça ne vole pas très haut, mais le duo vous décrochera tout de même quelques rires. L'image n'est pas mauvaise, et les décors extérieurs sont agréables, pour la musique, c'est Franco Micalizzi qui a travaillé sur d'autres films du duo qui s'en ai chargé, elle colle aux situations burlesques, mais ne sera pas mémorable. Le film marchera plutôt bien avec un peu plus de 2.6 millions d'entrées en France, presque 5 millions d'entrées en Espagne et un peu plus de 6 millions d'entrées en Allemagne. Le film sera n°2 du box-office en Italie. Le film est disponible en DVD, pas le meilleur du duo, mais vous passerez un bon moment. Anecdotes :
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Il était une fois la révolution (1971) Résumé : Un homme pauvre se fait prendre par une diligence qui passe, et juste après avec l'aide de ses complices, l'attaque. Il s'agit de Juan Miranda qui est un voleur avec ses enfants. Un peu plus tard, il croise un as du maniement de la dynamite : John, qui n'est autre qu'un membre de l'IRA en fuite. Juan décide alors de lui proposer le casse d'une banque de Mesa Verde qui serait remplie de lingots d'or, et n'hésite pas pour cela à lui forcer la main. Refusant d'abord de s'associer avec Juan, John se joint finalement à lui pour le faire entrer dans la banque. Pour cela, ils se mettent en cheville avec un groupe de révolutionnaires, mais alors que Juan pénètre dans la banque, il n'y trouve que des prisonniers politiques. John lui apprend alors que la réserve d'or a été transférée à Mexico un mois plus tôt. En fait, sans le savoir, Juan se retrouve pris dans la révolution mexicaine. Entre massacres, captivité, traîtrise, etc. ils finiront par faire triompher la révolution, mais John y laissera la vie. Critique : Ce film est à mi-chemin entre le western, et une fresque historique. Réalisé par Sergio Leone, c'est le second volet de sa trilogie : le premier étant Il était une fois dans l'Ouest et le dernier volet, Il était une fois en Amérique et qui porte sur trois périodes différentes de l'amérique. C'est James Coburn (F Comme Flint, Les 7 Mercenaires, Maverick) que l'on retrouve dans le rôle principal du dynamiteur John, acteur que j'aime énormément, aux côtés de Rod Steiger (L'Expert, Le Voisin, La Dernière Cavale) qui interprète, lui, le rôle du pilleur de diligences. Pour les seconds rôles nous avons une fois encore Antoine Saint-John, un habitué des films de Leone, dans le rôle du colonel Gunter qui tuera John à la fin du film, nous avons également Romolo Valli (Le Guépard, Mort à Venise, Holocauste 2000) pour le Docteur Villega, Franco Graziosi pour le rôle du gouverneur, etc. Alors, je suis mitigé sur ce film : si la prestation de James Coburn est impressionnante, je dirai qu'elle porte pratiquement à elle seule le film. En effet, j'en avais un vague souvenir (notamment la scène de fin où John se fait tuer), mais je ne me rappelais pas qu'il était aussi long et avec autant de longueurs. Même si cela sert le film pour la mise en place des éléments de l'histoire, les flash-backs de John sont d'une lenteur horrible, et de plus la musique qui est dessus n'aide pas à apprécier ces séquences. Rod Steiger donne l'impression de suivre Coburn, même si le duo fonctionne assez bien à l'écran, et ne se démarque pas plus que cela de son rôle. Pourtant, il nous surprend tout au long du film, alors qu'on le pense qu'un simple voleur qui ne veut que de l'argent, et qui tue de sang-froid, on voit finalement un homme très humain (voir la scène dans le wagon à bestiaux) plein de courage et de compassion. Ensuite, vous ne serez pas dépaysés, vous retrouverez du Leone : la scène de manger des haricots, les sales têtes, les gifles, le chemin de fer, etc. C'est du convenu mais ça fonctionne quand même plutôt pas mal, même si on retrouve dans le scénario du film en trame de fond un peu l'histoire de Le Bon, La Brute et Le Truand : sauf qu'ici en lieu et place de la guerre de sécession, c'est la révolution mexicaine à laquelle nous avons droit. D'ailleurs à ce propos, il y a quelques scènes assez difficiles, comme par exemple celle où sont montrés des fosses remplies de cadavres d'hommes qui se fait abattre sans pitié par l'armée mexicaine. Il y en a une ou deux comme cela, et qui montrent bien la dureté d'une guerre et surtout la cruauté dont l'être humain est capable envers son prochain et qui semble sans limite aucune. Leone comme toujours dans ses films, nous montre également des jolis paysages désertiques et quelques scènes d'anthologie comme l'attaque de l'armée mexicaine par John et Juan au fameux pont (là aussi ça me rappelle quelque chose !) pour les contenir : tout simplement mythique avec un James Coburn qui transpire la classe. Un bon film somme toute, mais parfois longuet. La musique assurée une fois de plus par Ennio Morricone est très belle et mélancolique par moments, mais désagréable à d'autres comme je l'ai dit plus haut : pour les flash-backs de John par exemple, je trouve vraiment que ça ne colle pas aux images que l'on voit sur l'écran. Je vous conseillerai tout de même de le voir, ne serait-ce que pour la prestation de Coburn et les moments de confrontations avec Juan, ça vaut le détour. Le film marchera plutôt bien en France en affichant pratiquement 4 millions d'entrées à sa première sortie et plus de 4.7 millions au total avec ses rediffusions des années plus tard. Anecdotes :
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On continue à l'appeler Trinita (1971) Résumé : Alors que Trinita et Bambino retournent faire une visite chez leurs parents, leur père en connivence avec Trinita demande à Bambino de veiller sur son frère, et qu'ils deviennent de vrais bandits. Leurs péripéties commencent, et comme il est difficile pour eux de devenir des bandits avec leur grand cœur, ils se font alors passer pour des agents fédéraux et aident des gens. Au gré de leur périple, ils viennent aider des moines, dont le monastère est utilisé par des bandits pour cacher des armes qu'ils revendent. Trinita et Bambino mettront James Parker et sa bande de hors-la-loi hors service et se retrouveront bredouilles comme d'habitude. Critique : C'est la suite directe du 1er Trinita, et on retrouve Enzo Barboni à la réalisation et bien entendu, le duo Bud Spencer et Terrence Hill. Cette fois-ci sur la demande de leur père, les deux compères doivent devenir des vrais bandits, malheureusement, toujours pris dans des situations inextricables, leur gentillesse et leur bon cœur fait en sorte qu'ils se retrouvent toujours à aider les autres. Se faisant passer pour des agents fédéraux pendant la plus grande partie du film, ils finiront par aider des moines d'une mission d'un bandit, James Parker incarné par Emilio Delle Piane, et sa bande de truands, qui se servent de leur monastère pour cacher des armes et les revendre ensuite à des bandits mexicains. Trinita et Bambino y mettront bon ordre et se retrouveront bredouilles comme à l'habitude. Alors, bien évidemment, ce second volet est moins bon que le premier et traîne un peu en longueur, notamment lors de la bagarre finale dans le monastère qui est, je trouve, interminable. On retrouve aux côtés du duo, la jolie Yanti Somer pour jouer le rôle de la fille du paysan dont Trinita est amoureux, et Harry Carey Jr. (La Route de l'Ouest, La Petite Maison dans la Prairie, La Prisonnière du Désert) pour le rôle du père de Trinita et Bambino.
Néanmoins, ce film rôde encore un peu plus le duo bien connu et les situations drôles dans lesquelles ils seront mis dans leurs propres films un peu plus tard. On retrouve d'ailleurs des situations identiques pour les bagarres, et même une scène qu'on retrouve un peu plus tard dans le film Mon Nom est Personne également. C'est pour cela qu'on a tout de même une ou deux scènes bien amusantes qui vont décrocheront quelques rires comme par exemple la scène au restaurant : classique pour le duo, mais vraiment réussie. Vous vous amuserez quand même. Le film marchera mieux en France que le premier opus avec ses plus de 3 millions d'entrées, il fera un peu plus de 3.7 millions d'entrées en Espagne, et cartonnera en Allemagne avec plus de 12 millions d'entrées. Le 3e volet de la trilogie pouvait être lancé sans le moindre problème. Anecdotes :
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Et maintenant, on l'appelle El Magnifico (1972) Résumé : Un certain « Anglais » est mort, et la nouvelle se répand chez ses amis. En parallèle, son fils vient s'installer dans sa maison dans l'ouest. Bien élevé, éduqué et érudit, le dépaysement est total lorsqu'il retrouve les amis de son père qui sont des cow-boys pure souche. Ceux-ci reçoivent une lettre posthume de l'anglais, où il leur demande de faire de son fils Thomas un homme, puis ensuite de le laisser grandir dans la vie. Thomas tombe amoureux de Candida Olsen, la fille de Frank Olsen qui veut acheter la terre de Thomas, par ailleurs, Morton Clayton le contremaître de Frank Olsen a lui aussi des vues sur sa fille et prend en grippe Thomas. Les confrontations se succèdent, et Thomas se décide à devenir un vrai cow-boy. Il réussit à vaincre Morton, et à conquérir la fille de Morton. Critique : Bon petit western, pas très connu, une vraie bonne surprise pour moi, personnellement, en découvrant celui-ci. Réalisé par E. B. Clucher qui avait déjà réalisé On l'Appelle Trinita et On Continue à l'Appeler Trinita, on retrouve bien évidemment Terrence Hill dans le rôle-titre de Thomas Moore, mais cette fois-ci dans un rôle à contre-pied de ses précédents : en effet, cette fois-ci Terrence Hill est un jeune anglais bien éduqué, instruit et érudit, et qui suite à la mort de son père va devoir devenir un vrai cow-boy pour garder sa terre située dans l'ouest, et pour pouvoir conquérir celle qu'il aime. Il n'est donc pas un as de la gâchette dès le début du film, mais cela s'arrangera après. À ses côtés, cette fois-ci nous ne retrouvons pas Bud Spencer, mais Gregory Walcott (Une étrangère dans la Ville, Le Tigre du Ciel, Joe Kidd) qui somme toute, possède la carrure pour pouvoir prétendre le remplacer sans trop de problème. On retrouve également Harry Carey Jr., que l'on avait déjà vu dans le rôle du père de Terrence Hill dans On Continue à l'Appeler Trinita, et qui ici joue le rôle d'un révérend assez original. Enfin, Dominic Barto dans le rôle du Macaque termine ce trio qui entoure Terrence Hill. C'est la très très jolie Yanti Somer qui incarne Candida Olsen, et que l'on avait déjà pu apercevoir dans On Continue à l'Appeler Trinita. Vient ensuite Ricardo Pizzuti dans le rôle de Morton et qui est un habitué des films de Terrence Hill et Bud Spencer. Pour terminer, c'est Enzo Fiermonte (Le Fils de Spartacus, Deux Grandes Gueules, Le Tueur Frappe Trois Fois) qui interprète Frank Olsen le père de Candida que convoite Thomas et que l'on avait pu déjà voir lui aussi dans On Continue à l'Appeler Trinita. Alors évidemment, c'est une coproduction Italienne, Française et Yougoslave, mais on met malgré tout une chanson en anglais au début et un titre en anglais aussi pour faire comme si c'était un western us. Néanmoins, même si on nous montre des jolis paysages et forêts, on se rend immédiatement compte, que cela n'a pas été tourné aux états-unis. Si le début du film est un peu long à se mettre en place, il devient par la suite très agréable à suivre et on retrouve les choses habituelles qui font le régale des western spaghetti : ainsi la baston dans le bar est bien marrante, et vous décrochera à coup sûr quelques rires. De même, si le combat de fin paraît assez convenu, on voit clairement que Terrence Hill et Ricardo Pizzuti par moment attendent de suivre leur chorégraphie, et ça ne fait pas trop naturel, mais ça fonctionne quand même. Les acteurs sont à la hauteur et c'est un vrai bonheur que de les suivre tout au long de la durée du film, 2H quand même que l'on ne voit pas passer, car on a pas le temps de s'ennuyer. À noter d'ailleurs que la version française est un vrai régal, avec le doublage par des gens comme Dominique Paturel pour Terrence Hill, Francis Lax pour le révérend, Jacques Balutin pour le Macaque, Jacques Thébault pour Morton... Bref que du beau monde. Le scénario, même s’il n'est pas le plus original du monde, a tout de même le mérite de se démarquer un peu des autres : néanmoins, on retrouve comme dans les films de Sergio Leone, la lutte des hommes qui voient venir le progrès et qui ne savent pas trop comment ils font vivre avec. La musique composée par les frères De Angelis (Guido et Maurizio) est une petite pépite et propose des moments vraiment très agréables, comme par exemple le tout premier dans la forêt où Thomas retrouve la fille d'Olsen. Malheureusement, le film sera un échec commercial avec à peine plus de 700 milles entrées en France, un peu plus de 2 millions d'entrées en Espagne et se ramassera en Italie. Personnellement, je vous conseille de jeter un œil dessus, vous passerez un bon petit moment sympa. Anecdotes :
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Un certain « Anglais » est mort, et la nouvelle se répand chez ses amis. En parallèle, son fils vient s'installer dans sa maison dans l'ouest. Bien élevé, éduqué et érudit, le dépaysement est total lorsqu'il retrouve les amis de son père qui sont des cow-boys pure souche. Ceux-ci reçoivent une lettre posthume de l'anglais, où il leur demande de faire de son fils Thomas un homme, puis ensuite de le laisser grandir dans la vie.
Thomas tombe amoureux de Candida Olsen, la fille de Frank Olsen qui veut acheter la terre de Thomas, par ailleurs, Morton Clayton le contremaître de Frank Olsen a lui aussi des vues sur sa fille et prend en grippe Thomas. Les confrontations se succèdent, et Thomas se décide à devenir un vrai cow-boy. Il réussit à vaincre Morton, et à conquérir la fille de Morton.