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Présentation

Saga Star Trek au Cinéma

1 - Films issus de la série originale

 


1. STAR TREK, LE FILM
(STAR TREK: THE MOTION PICTURE)

En 2273, 3 vaisseaux Klingons en train de parcourir l'espace, rencontrent un étrange nuage qu'ils considèrent comme dangereux et décident de l'attaquer : sans effet. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, les 3 vaisseaux sont désintégrés par le nuage.

La station Epsilon 9 avant d'être détruite à son tour découvre que la nuée étrange se dirige vers la terre. Au même moment sur Vulcain, où M. Spock a passé plusieurs années pour se débarrasser de ses émotions et se tourner totalement vers la logique, reçoit un étrange appel de l'espace... 

Sur terre, seul le vaisseau Enterprise entièrement refait est disponible pour aller à la rencontre de cet objet d'une puissance incalculable et hostile, et c'est sous le commandement de l'amiral James T. Kirk que celui-ci prend son envol pour aller à la rencontre de l'ennemi. L'amiral Kirk retrouve son ancien équipage au complet : l'ingénieur Scott, le Docteur McCoy, Le Docteur Chapell, M. Checkov, le Lieutenant Janice Rand, Lieutenant Uhura, M. Sulu et même M. Spock qui rejoint le vaisseau en route. Il est également secondé par le Capitaine Decker qui a supervisé la rénovation de l'Enterprise et du lieutenant Llia. Dès la rencontre de la nuée, l'Enterprise est attaqué mais résiste à l'assaut de l'ennemi, grâce à M. Spock ils se rendent compte qu'ils ont été contactés, et de par ce fait, ils répondent à l'objet inconnu.

Ainsi, l'Enterprise peut pénétrer la nuée étrange et découvre en son centre, après la mort du lieutenant Llia et que celle-ci soit réapparue sous la forme d'un androïde qu'il y a une machine d'une puissance phénoménale : VGER. Grâce à l'intrusion de M. Spock à l'intérieur de VGER, ceux-ci en apprennent plus sur lui, et son arrivée sur Terre peut provoquer la destruction de celle-ci. VGER, est en réalité Voyager 6 lancé il y a plus de 300 ans par la terre, et qui s'est uni à une machine surpuissante.

VGER attend un code binaire pour sa réponse à son programme, mais en fait la sonde a tellement évoluée, qu'elle désire atteindre un autre stade de forme de vie et s'unir à son créateur. Le capitaine Decker se sacrifie en s'unissant à VGER, et sauve la terre ainsi que l'Enterprise qui reprend sa route.

Ce film marque une étape importante dans l'univers de Star-Trek, et ce, à plus d'un titre. Tout d'abord, c'était le grand retour de Star-Trek à l'écran depuis 10 ans. La série originale s'était arrêtée en 1969, et il n'y avait eu après qu'un dessin-animé. C'est grâce à la mobilisation des fans américains, que Star-Trek est revenu : à l'origine Star-Trek devait revenir sous forme d'une série tv, le projet intitulé « Phase 2 » était bien développé. Puis le mastodonte Star-Wars est arrivé, et Paramount trouva plus judicieux de faire un long métrage plutôt qu'une série tv.

Le scénario du film est en fait celui d'un épisode de la nouvelle série qui fut remanié pour le grand écran. Il est d'ailleurs amusant de voir qu'il rappelle déjà un épisode de la série Classic « Le Korrigan » (The Changeling en version originale) de la saison 2 avec la sonde Nomade. Outre le retour de Star-Trek avec l'équipe d'origine à l'écran, le film avec son succès lance alors la franchise telle qu'on la connaît désormais, en effet c'est grâce au succès de ce premier film que les autres viendront, ainsi que les nouvelles séries de Star-Trek : Next-Generation, Deep-Space Nine, Voyager, etc. De plus le film a aussi fait découvrir Star-Trek aux Français, car il fut projeté avant que la série classic ne fut diffusée à la télévision en 1982. 

Alors que dire de ce film ? Même s'il n'est pas le plus fantastique au niveau scénario et action, il reste l'un des meilleurs de la franchise. Et cela tient en un seul nom : l'Enterprise ! Oui, revoir le vaisseau 10 ans après la fin de la série classic fait chaud au cœur. Il est d'ailleurs à noter que dans la chronologie de Star-Trek, le film se situe 4 ans après la série classic (celle-ci se finissait en 2269). Et quel vaisseau ! 

Autant je ne trouvais pas le vaisseau de la série originale particulièrement attrayant, autant cet Enterprise « refeat » est tout simplement extraordinaire ! La maquette de Douglass Trumbull et Andrew Probert (entre autre) est magnifique ! Rien que pour le vaisseau, le film vaut la peine d'être vu ! L'Enterprise a son identité propre, et il est splendide (seul « L'Enterprise - E » rivalise avec lui en beauté visuelle). Je ne pourrai imaginer ce film avec l'ancien vaisseau : impossible.

À côté de cela, l'équipage n'a pas encore les costumes définitifs (là ils sont gris au lieu de rouge) et le film traîne quelque peu en longueur. Par contre le reste est tout bon, les effets spéciaux sont excellents, la musique (signée Jerry Goldsmith qui nous offre un nouveau générique qui sera repris pour Next Generation) très bonne, et enfin on retrouve tout l'équipage de Classic (avec un William Shatner encore bien à l'époque) : ils étaient encore tous vivants pour ce premier film ! 

Le premier film de la saga cinématographique de Star-Trek réalisé par Robert Wise et sans aucun doute l'un des meilleurs de celle-ci. Le film fut édité et réédité en DVD dans différentes versions (Director's Cut, etc.) ainsi qu'en Blu Ray, quoiqu'il en soit un conseil : visionnez-le en vo sous-titrée, la vf est simplement une calamité.

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2. STAR TREK 2 : LA COLÈRE DE KHAN
(STAR TREK II: THE WRATH OF KHAN)

En 2285, à bord de l'USS Reliant, Checkov est en mission scientifique pour la Fédération, dans le cadre du programme GENESIS. Le vaisseau arrive en orbite de la planète Céti Alpha 6. Checkov se rend sur la planète avec son supérieur le capitaine Terell. Là, à la stupeur de Checkov, ils retrouvent Khan un vieil ennemi du Capitaine Kirk qu'ils avaient abandonnés sur une planète avec sa femme et ses compagnons.

Khan leur apprend en fait qu'ils sont sur la planète Ceti Alpha 5. Ceti Alpha 6 ayant explosée et gravement perturbée la rotation de Ceti Alpha 5. Grâce à des parasites de la planète, Khan prend le contrôle de Checkov et Terell qui lui disent tout sur Genesis. Khan à bord du reliant part donc vers le laboratoire du docteur Marcus, l'ancienne femme de Kirk, sur Regula One pour s'accaparer Genesis et s'en servir comme arme. Pendant ce temps, James Kirk, à bord de l'Enterprise reçoit un appel de Carole Marcus et doit aller s'assurer de ce qui se passe sur Regula One. Le Reliant intercepte l'Enterprise et l'endommage grandement grâce au fait que Kirk pensait qu'il s'agissait d'un vaisseau ami. Grâce à un stratagème, Kirk réplique et arrive à s'enfuir loin de Khan, pour arriver sur Regula One. 

Là, il retrouve Checkov et Terrel, ainsi que le docteur Marcus qui lui présente un fils. Mais Khan qui contrôle Terrel et Checkov, arrive à voler Genesis. Mais Khan veut détruire l'Enterprise, et ce dernier réparé partiellement, va affronter Khan dans une nébuleuse qui rend la visibilité impossible. Kirk réussi à vaincre le Reliant, mais Khan active Genesis pour qu'il explose, l'Enterprise doit fuit et pour que cela soit possible, M. Spock se sacrifie. L'Enterprise est sauvé, il part sur Ceti Alpha 5 tandis que l'explosion de Genesis a crée une nouvelle planète où le corps de Spock est envoyé.

C'est le second volet cinématographique de la saga, et un des préférés des fans de Star-Trek. Ce qui n'est malheureusement pas mon cas. Je n'avais déjà pas un souvenir impérissable de l'épisode de la série tv dans lequel Khan apparaît pour la première fois (Saison 1 – épisode 22 : « Les Derniers Tyrans » - « Space Seed » en vo) et je ne le trouve pas meilleur en film. Certes, la composition de Ricardo Montalban n'est pas mauvaise : loin de là, mais c'est en fait le personnage que je trouve « too much ». Il est trop caricatural à mon goût personnel. Néanmoins, nous avons tout de même droit à quelques bonnes scènes d'action avec l'Enterprise, le reste n'est vraiment pas extraordinaire. Même les nouveaux phasers et communicateurs ne sont pas beaux sur le plan visuel ! 

De plus, il y a des erreurs dans le scénario : Khan reconnaît Checkov, alors que dans l'épisode de la série tv en question, Checkov n'est pas encore apparu dans la série. De plus, à un moment du film, Khan dit que Kirk les a découvert en 1996 dans l'espace, or c'est beaucoup plus tard dans l'épisode de la série en question : 2266. On découvre également que Kirk a un fils, et nous avons Spock qui meurt à la fin du film. Et celui-ci se termine sur la voix de Spock qui redit l'intro des épisodes de la série classic « Space : The final frontier... ». 

Non, je ne le trouve vraiment pas exceptionnel ce deuxième film, d'où ma note de 2 melon. Peut-être était-ce dû à la restriction du budget, en effet le premier avait coûté tellement cher que la Paramount voulait qu'il fasse moins de 45 millions de dollars, qui était le budget du 1er film. En tous cas l'équipage à l'uniforme définitif : veste de couleur rouge qui se dégrafe avec pantalon noir et bottes noires, là aussi je ne l'ai jamais trouvé très heureux ce costume (question de goût je suppose). Ce n'est plus non plus Jerry Goldsmith aux musiques, mais James Horner, et cela s'entend ! Il assurera également les musiques du 3e film avant de passer la main.

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3. STAR TREK 3 : À LA RECHERCHE DE SPOCK
(STAR TREK III: THE SEARCH FOR SPOCK)

En 2285, l'équipage de L'Enterprise sans le commandant Spock qui est mort rentre au Spatio Dock sur la Terre. Pendant ce temps, loin de là, un vaisseau  rencontre un oiseau de proie Klingon commandé par le commandant Kruge. Celui-ci récupère les données de Genesis avant de détruire le vaisseau.

De retour sur Terre, Kirk et son équipage apprennent que l'Enterprise ne sera pas réparé et sera mis à la retraite, et que Genesis est désormais un sujet sensible. Alors qu'il est sur Terre, Kirk grâce au père de Spock : Sarek, découvre que Spock a confié son esprit avant de mourir au Docteur McCoy. Ils doivent l'emmener sur Vulcain. Pendant ce temps sur Genesis, en explorant la planète, David le fils de Kirk et le lieutenant Saavick, découvrent un enfant vulcain qui n'est autre que le corps de Spcok régénéré par Genesis. Kirk et son équipage volent alors l'Enterprise pour aller sur Genesis sans savoir qu'à ce moment même, Kruge attaque et détruit l'USS Grissom et fait prisonnier le corps régénéré de Spock, le fils de Kirk et le lieutenant Saavick. Genesis est un échec, la planète est instable et commence à se détruire, Spock est lié à elle et si il reste sur Genesis il mourra avec la planète car il vieillit en même temps qu'elle à grande vitesse. L'Enterprise arrive sur Genesis et ouvre le combat avec le vaisseau de Kruge, ce dernier gagne. Et fait exécuter le fils du capitaine Kirk, il demande à Kirk de lui livrer l'Enterprise. Kirk se rend alors sur Genesis et active l'auto-destruction de l'Enterprise, qui explose avec les hommes de Kruge à bord.

Sur la planète, rien ne va plus, celle-ci va bientôt se détruire, Kirk rejoint Saavick et Spock et ruse pour que Kruge les téléporte à bord de son vaisseau, mais Kruge laisse Kirk et Spock sur la planète et un combat commence que Kirk gagne. Il remonte sur le vaisseau de Kruge où il ne reste qu'un seul homme et le vaisseau s'en va sur Vulcain tandis que Genesis fini de se détruire. Commence alors le rituel de la refusion de l'esprit de Spock à l'intérieur de McCoy dans son corps régénéré. À la fin de celui-ci, McCoy va bien et il faudra attendre pour Spock mais alors que ce dernier s'éloigne, il revient vers Kirk et se rappelle des événements : sa mémoire est redevenue intacte.

On prend les mêmes et on recommence... en moins bien à chaque volet !  Ce 3e film marque encore une baisse de qualité. Il traîne beaucoup en longueur, et comme Leonard Nimoy a décidé finalement de reprendre son personnage de Spock alors qu'il avait décidé d'arrêter à la fin du second, on a le droit à la résurrection miracle de M. Spock. Même Christopher Lloyd n'arrive pas à assurer le spectacle : Doc Browne en Klingon, ça ne le fait pas ! Le seul élément spectaculaire du film est la destruction du bel Enterprise qu'on avait récupéré dans le 1er film. 

Nous avons évidemment la mort du fils de Kirk qui serait devenu gênant pour la suite, donc on l'évince purement et simplement. Les effets spéciaux, et les vaisseaux ne sont plus surprenants, c'est à la limite du convenu. Seule la scène finale avec Spock retrouvant sa mémoire et se rappelant de son ami Kirk relève légèrement le niveau sans plus. Sans aucun doute, l'un des films les plus faibles de la saga.

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4. STAR TREK 4 : RETOUR SUR TERRE
(STAR TREK IV: THE VOYAGE HOME)

En 2286, l'équipage de l'Enterprise maintenant détruit est sur Vulcain avec Spock revenu à la vie. Pendant ce temps, l'USS Saratoga se trouve en présence d'une entité étrange qui émet un signal incompréhensible. Tandis que sur Terre, Starfleet est en train de juger Kirk et son équipage pour les infractions qu'ils ont fait, ainsi que la destruction du vaisseau Enterprise. Sur Vulcain, Kirk et son équipage décident de leur retour sur Terre pour faire face aux accusations. Dans l'espace, à peine le Saratoga passe t-il à proximité de la mystérieuse sonde, que celui-ci se retrouve complètement privé d'énergie. Il en est de même de tous les autres vaisseaux qui croisent la route de la sonde, et celle-ci se dirige sur Terre. Kirk et son équipage repartent de Vulcain à bord du vaisseau Klingon qu'ils ont pris, tandis que la sonde arrivée sur la Terre paralyse totalement tous les vaisseaux et installations et inflige des cataclysmes à la planète.

La Terre envoie alors un message de détresse planétaire que Kirk et son équipage capte. Kirk et son équipe déchiffre le signal de la sonde : il s'agît d'un chant de baleines à bosses, mais celles-ci n'existent plus, elles ont été exterminées. Kirk et son équipage n'ont pas le choix : ils retournent sur la Terre du passé en 1986 à San Francisco. Ils doivent non seulement trouver les baleines, mais aussi un sous-marin nucléaire pour pouvoir repartir et réparer les cristaux d'énergie du vaisseau Klingon. Heureusement, Spock et Kirk trouvent un institut dédié aux Cétacés  2 baleines à bosses doivent être relâchées, ce qui signifie la mort pour elles, puisqu'elles sont chassées à cette époque. Le docteur Gillian Taylor qui s'occupe d'elle apporte alors de l'aide à Kirk et Spock. Malheureusement, les baleines sont remises en liberté sans que Gillian en soit avertie, elle n'a plus d'autre choix que de contacter Kirk pour qu'il vienne les sauver des chasseurs.

Sur le sous-marin, Checkov se fait capturer après que Uhura soit téléporter avec les photons nécessaires aux cristaux du vaisseau Klingon. Kirk et son équipage doivent aller le récupérer à l'hôpital car il est blessé. Puis, ils arrivent juste à temps pour sauver les baleines et ils repartent au 23e siècle. Mais l'une des baleines est mourante, heureusement, elle se remet, la sonde obtient sa réponse et repart comme elle était venue en rétablissant tout comme avant. Kirk et son équipage sont donc jugés : pratiquement toutes les charges sont abandonnées du fait qu'ils ont sauvé la Terre, mais Kirk est rétrogradé Capitaine, et se voit confier le commandement du vaisseau : Enterprise NCC 1701 – A.

Ce film est très émouvant par le sujet qu'il aborde : le sauvetage des baleines. Il est également toujours d'actualité, et on pourrait même l'étendre à d'autres espèces animales ! Mais il est également très amusant : les situations comiques sont bien dosées et arrivent au bon moment, sans empiéter sur le côté émotion. La seule chose que je déplore dans ce film c'est le fait que pour montrer que Kirk et son équipe sont les super-héros de l'histoire, on montre l'entité de Starfleet comme une équipe de bras cassés : entre le capitaine du vaisseau qui dit que son chef mécanicien va faire une voilure solaire, l'autre qui n'arrive pas à décrypter le code, et le reste, ce n'est pas très réjouissant !

Sinon, il est à noter également que ce film crée une sorte de jonction ! En effet, quelques mois après celui-ci était lancé la nouvelle série de Star-Trek : Next Generation, avec Jean-Luc Picard capitaine de l'Enterprise NCC 1701-D. Or à la fin du film, ici, Kirk et son équipage prennent le commandement de l'Enterprise NCC 1701-A (qui d'ailleurs est la maquette utilisée pour le nouvel Enterprise du 1er film). C'est le premier vaisseau avec une lettre, et on sait donc comment sont arrivés les Enterprise B et le C... Film entièrement réalisé par Leonard Nimoy pratiquement, et réussi.

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5. STAR TREK 5 : L'ULTIME FRONTIÈRE
(STAR TREK V: THE FINAL FRONTIER)

2287, sur Nimbus III un homme creuse des trous dans le sable, lorsqu'un inconnu vient le délivrer de sa souffrance : c'est un Vulcain, il cherche le savoir ultime et pour cela, il a besoin d'un vaisseau spatial pour le trouver. Sur Terre pendant ce temps, l'équipage de l'Enterprise est en vacances dans le parc de Yosemite, tandis que Scotty répare et fini de remettre en état le nouvel Enterprise A. Sur Nimbus III, à Paradise city se tient le conseil de la paix intergalactique, la planète étant le symbole représentant ce pacte de plus de 20 ans. Mais le Vulcain qui a aidé l'homme dans le désert arrive avec une armée et fait prisonnier les 3 émissaires de la paix : Un Humain, un Klingon et une Romulane. Un appel de détresse est alors envoyé, et c'est l'Enterprise A avec l'équipage de Kirk qui est envoyé en secours sur Nimbus III. Kirk envoie un commando sur Nimbus III pour sauver les otages, mais très vite le commando est maîtrisé. Le Vulcain à la tête de la prise d'otage est Sybok, que Spock connaît.

Sybok veut prendre le contrôle de l'Enterprise, tandis qu'un oiseau de proie Klingon cherche à le détruire. En effet, son jeune capitaine veut se faire une réputation et quel plus beau trophée que L'Enterprise commandé par Kirk. Kirk réussit à regagner l'Enterprise A et à s'échapper de l'oiseau de proie qui les prend en chasse. Sybok est le demi-frère de Spock, et veut l'Enterprise pour trouver Sha Ka Ree, la planète où Dieu résiderait. Mais pour cela, ils doivent travers la grande barrière d'énergie : ce que réussi à faire L'Enterprise A, et ils découvrent une planète. Kirk, McCoy, Spock et Sybok s'y rendent, pour y découvrir... Dieu ! 

En fait, il s'agit plutôt du diable, ou d'un être très puissant qui était prisonnier sur la planète depuis très longtemps. Sybok se sacrifie pour sauver ses amis, et alors que la grotte de l'être s'effondre sous l'effet d'une torpille de l'Enterprise, McCoy et Spock sont téléportés. Mais l'oiseau de proie Klingon arrive et tire sur l'Enterprise, ce qui empêche la téléportation de Kirk au prise avec le démon sur la planète. Alors que Kirk va être au prise avec le démon, l'oiseau de proie Klingon apparaît et tire sur la créature. Puis téléporte Kirk à bord qui retrouve Spock. Nos amis peuvent reprendre leur vacances autour d'un feu de bois.

Ce film est sans doute le plus mauvais de la franchise, et je ne vais pas aller à l'encontre de l'avis général. Pourtant il commençait bien : l'intro dans le désert, suivi du générique, promettait des lendemains qui chantent. Mais dès la scène des vacances, tout tombe à plat. Je ne sais pas ce qui est le plus gênant : la scène avec les marshmallow, McCoy avec son triangle ou bien les fameuses botte anti-gravité de Spock ? Tout dedans est assez mauvais en fait. Cela provient du fait, que William Shatner pour reprendre son rôle du Capitaine Kirk, a obtenu des studios les mêmes avantages que son collègue Leonard Nimoy à la fin du 4e film : à savoir, le même salaire élevé (plus de 2 millions de dollars) et le droit de réaliser le prochain film de la franchise qui était celui-ci.

On voit donc la patte de Bill Shatner tout au long du film et ce n'est pas brillant. Le sujet en lui-même aurait pu passer, mais on a l'impression que les comédiens sont à bout de souffle. Même l'Enterprise A ne tire pas son épingle du jeu. Le seul élément positif est le retour de Jerry Goldsmith aux musiques.

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6. STAR TREK 6 : TERRE INCONNUE
(STAR TREK VI: THE UNDISCOVERED COUNTRY)

2293, alors que le vaisseau NCC Excelsior sous le commandement du capitaine Sulu rentre d'une mission de 3 ans, celui-ci subit le contre coup d'une terrible explosion. Celle-ci provient de la planète Praxis, qui détient les principales ressources et richesses des Klingons. Plus tard, sur Terre, une réunion au sommet à Starfleet se tient avec l'équipage de Kirk prêt à partir en retraite. La nouvelle tombe : suite à l'explosion de Praxis, les Klingons n'ont plus que 50 ans à vivre, et Spock a ouvert depuis des mois des négociations avec le chancelier Gorkon pour le démantèlement de la zone neutre, cela signifie aussi peut-être la fin de Starfleet.

C'est l'équipage de Kirk et l'Enterprise A qui sont chargés de la protection de Gorkon pour l'escorter jusqu'à un sommet pour la paix sur Terre. L'Enterprise va à la rencontre du vaisseau Klingon, et après un repas bien arrosé avec le chancelier et ses hommes, deux torpilles sont tirées de l'Enterprise sur le vaisseau de Korgon. Et celui-ci est assassiné par un commando de deux hommes qui se sont téléportés à bord et sont repartis après leur méfait. Kirk et McCoy à leur tour vont sur le vaisseau Klingon, mais ne peuvent pas sauver Gorkon. Ils sont fait prisonniers et emmenés sur Kronos pour y être jugés, à la fin du procès : ils sont condamnés à perpétuité au travail dans les mines de dilithium de Rura Penthe. Spock n'a que quelque jours pour trouver qui a monté le complot contre Korgon et comment l'Enterprise s'est retrouvé mêlé à cela. Une vaste enquête commence à bord de l'Enterprise. Sur Rura Penthe, Kirk et McCoy ont eu leur tête mise à prix pour être tués : le complot est bien pensé, mais ils rencontrent une Alien : Martia qui veut les aider à fuir, en fait, celle-ci fait également parti du complot et les emmène vers un peloton d'exécution. 

Heureusement, Spock arrive avec l'Enterprise et récupère Kirk et McCoy. Grâce à un stratagème, Kirk et Spock découvrent l'ampleur du complot : Chang le chef d'état-major de Gorkon, allié avec le lieutenant Valeris de l'Enterprise ainsi que d'autres membres haut placés de Starfleet et chez les Klingons ont collaborés pour assassiner Gorkon. L'Enterprise demande à Sulu où se trouve la nouvelle conférence de paix, ils ont très peu de temps pour sauver la fille de Gorkon. Celle-ci est sur Kithomer. Kirk arrive le premier et Chang l'attaque : il a un oiseau de proie capable de tirer en étant occulté, Sulu arrive en renfort avec l'Excelsior pour le protéger. Grâce à McCoy et Spock il arme une torpille capable de détecter le vaisseau de Chang, elle fait mouche. L'Enterprise et l'Excelsior peuvent alors contre-attaquer et détruire le vaisseau de Chang. Kirk, Sulu et son équipe arrivent à temps pour sauver la fille de Gorkon et la paix future.

Ce film est parmi les meilleurs de la franchise et aussi parmi les plus tristes, puisqu'il raconte la dernière aventure des acteurs de Star-Trek Classic. Le thème du complot est très bien abordé, et met en place des éléments futur pour la série Next-Generation. On y trouve déjà parmi eux plusieurs acteurs de Next Gen, dont Michael Dorn qui tient déjà le rôle d'un Worf et défend Kirk. 

On y voit aussi pour la première fois Kim Catrall en lieutenant Valeris : il faut savoir qu'elle devait intégrer la franchise Star-Trek bien avant dans le rôle de Saavick, mais n'avait pu le faire finalement. Le côté enquête policière est excellent, et on retrouve le climat de la série Classic : tout simplement génial. L'humour est également présent avec Kirk se battant contre lui-même (est-ce en référence à l'épisode « L'Imposteur » de la série classic ?). 

 

On assure doucement la transition pour Next Generation qui avait déjà commencé à l'époque, et Sulu est maintenant capitaine d'un vaisseau : l'Excelsior qui commence lui aussi à avoir le design de Next Generation. L'image de L'Enterprise A s'éloignant à la fin du film vers une étoile très lumineuse est assez poignante. On y trouve également Christian Slater dans un tout petit rôle sur l'Excelsior, celui-ci ayant eu la chance que ce soit sa mère qui était chargé du casting du film. David Warner fait Gorkon, il était déjà présent dans le film précédent dans le rôle d'un des 3 membres de la paix sur Nimbus III. C'est Nicholas Meyer le réalisateur, qui avait déjà fait le 2 : La Colère de Khan.

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Présentation

Saga Star Trek au Cinéma

2 - Films issus de Star Trek : La Nouvelle Génération

 


1. STAR TREK : GÉNÉRATIONS
(STAR TREK: GENERATIONS)

2293, le nouveau vaisseau Enterprise B est inauguré sous l'égide de 3 légendes : le capitaine Kirk, Checkov et Scott. Le vol de rôdage commence sous le commandement du capitaine Harriman. Mais alors que le vol se déroule, l'Enterprise B capte un signal de détresse : du vaisseau Lakul, de la fédération qui est pris dans un rubans d'énergie. L'Enterprise B étant le seul vaisseau à proximité, se rend sur les lieux, l'un des deux vaisseaux est détruit, mais le Lakul reste encore un peu de temps en état. L'Enterprise B a juste le temps de transporter 42 personnes à son bord, avant d'être à son tour pris dans le champs d'énergie, Scotty a une solution et Kirk se rend à la machinerie de l'Enterprise B pour la mettre en pratique. L'Enterprise B sort du rubans d'énergie, mais un flux touche l'Enterprise de plein fouet : Kirk a disparu. Parmi les personnes sauvées, il y a une certaine Guinan et Tolian Soran.

Plus tard, en 2371, l'équipe du vaisseau Enterprise NCC 1701 D, est en permission dans le holodeck, lorsque le capitaine Picard reçoit un appel. Juste après, un appel de détresse de la base-laboratoire Amargosa qui est attaquée parvient à l'Enterprise. Téléportés sur la base, Riker et son équipe ne trouvent qu'un seul survivant : Tolian Soran. Visiblement les agresseurs cherchaient du trilitium, Jordi et Data sont envoyés à leur tour seuls sur la base pour enquêter : ils découvrent un compartiment secret avec une sonde étrange, mais Soran les rejoint et attaque Jordi : Data est incapable de réagir à cause de sa nouvelle puce d'émotivité qui l'a surchargé. Picard vient d'apprendre qu'il a perdu sa famille et tandis qu'il le raconte au conseiller Troi, une explosion a lieu. L'étoile Amargosa vient d'exploser, à cause d'une sonde envoyée par Soran depuis la base, puis, il s'enfuit avec Jordi sur un oiseau de proie Klingon. L'Enterprise D a juste le temps de récupérer ses hommes et de s'en aller. Il a eu l'aide de vieilles ennemis de Picard : B'Etor et Lursa. 

Grâce à Guinan, Picard sait ce que Soran prépare : il veut rejoindre le Nexus, le ruban d'énergie qui a tué Kirk, et il a incliné sa course pour qu'il passe sur une planète : Veridian III, mais pour cela il doit détruire un autre astre qui tuera 230 millions d'êtres vivants du système. Picard se lance à la poursuite de Soran. Mais il ne parvient pas à l'arrêter, au même moment l'Enterprise D est attaqué par Lursa qui grâce à Soran réussi à l'endommager gravement, le vaisseau se crache. Soran fait exploser le soleil et se retrouve dans le Nexus ainsi que Picard. Picard cherche un moyen de stopper Soran, il peut aller où il veut et quand il veut, mais a besoin d'aide, et il va en trouver en la personne de... Capitaine James T. Kirk !

Pris lui aussi dans le Nexus. Mais Kirk n'est pas décidé à aider Picard, jusqu'à ce qu'il comprenne que tout n'est qu'illusion dans le Nexus. Kirk repart avec Picard à l'instant où Soran prépare son plan pour faire venir le Nexus à lui et l'aide à stopper Soran avant qu'il ne lance sa sonde sur l'astre, malheureusement Kirk y laisse sa vie. Picard est le seul à rendre hommage à la légende qu'était le capitaine Kirk. Tandis que l'Enterprise D qui s'est craché sur la planète : sera, lui, irréparable. Les survivants sont récupérés et repartent pour la Terre.

Alors j'ai mis 4 melons car j'ai un parti pris : j'adore ce film. Il est pour moi le meilleur de la franchise, malgré ce qu'en disent les fans et les critiques qu'il a reçu. Alors certes, la « ficelle » du ruban temporel pour réunir Picard et Kirk est un peu grosse et facile (mais déjà exploitée plusieurs fois dans la franchise de Star-Trek que ce soit la série de 1966 ou les films précédents), mais ça passe. Guinan venant renforcer le lien pour le passage de relais. Tout dans ce film est excellent je trouve et d'une justesse sans faille. Alors il y a peut-être la scène d'émotion de Picard lorsqu'il a appris la mort de son frère qui est un peu « too much » mais le reste est parfait. On retrouve un Kirk bagarreur comme dans la série Classic, la scène du crash de l'Enterprise D est tout simplement impressionnante de réalisme, et la scène de réunion de Data et de son chat à la fin est tout simplement poignante à souhait. 

On a un petit déchirement au cœur en voyant mourir Kirk car on sait que cette fois-ci, c'est bien terminé, on ne reverra plus l'équipe de Classic sur les écrans (du moins en film). La fin de Kirk est peut-être un peu minable, mais il avait dit dans le film 5, qu'il savait qu'il mourrait seul. Le relais est donc passé, et c'est désormais l'équipe de Next Generation qui continuera la suite des aventures de l'Enterprise. Il est à noter également que la bande son réalisée par Dennis McCarthy est tout simplement époustouflante. Un film empreint de beaucoup d'émotions.

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2. STAR TREK : PREMIER CONTACT
(STAR TREK: FIRST CONTACT)

2373, à bord de l'Enterprise NCC 1701 E flambant neuf, Picard rêve encore à son séjour chez les Borgs en tant que locutus. Justement, Picard reçoit un appel de Starfleet : les Borgs font encore parler d'eux. Ils se dirigent vers la terre pour la conquérir : le jour qu'ils craignaient est arrivé, mais l'Enterprise E ne doit pas intervenir : Starfleet n'a pas confiance en Picard qui fut assimilé. Mais ce dernier prend l'initiative de participer à la bataille et détruit avec la flotte le cube Borg, une capsule de sauvetage s'enfuit en remontant le temps jusqu'en 2063.

Picard les suit, les Borg veulent empêcher le 1er contact de Zefram Cochrane avec les Vulcains. Ils bombardent le lieu où se trouve Cochrane avec son vaisseau expérimental, mais heureusement l'Enterprise intervient à temps et Picard envoi Jordi et des techniciens pour remettre l'engin qui doit atteindre la vitesse exponentielle en état de marche. Tandis qu'on recherche Cochrane sur Terre, très vite on se rend compte que L'Enterprise est contaminé par les Borgs, Picard remonte à bord avec Data pour les affronter.

La chasse aux Borgs commence, et ils s'emparent de plus en plus de l'Enterprise, Picard essaye sans succès d'atteindre la salle des machines, et Data se fait enlever par les Borgs. Picard tombe sur Lily, une amie de Cochrane qui était soignée à bord de l'Enterprise et qui s'est enfui dans le vaisseau, et ils regagnent tant bien que mal la passerelle. L'Enteprise est de plus en plus assimilée par les Borgs.

Ils tentent de mettre en place une antenne de communication à l'extérieur de l'Enterprise via son déflecteur pour appeler des renforts dans ce siècle, heureusement Picard et Worf les stoppent à temps. Data est de plus en plus tenté par la Reine Borg de se joindre à eux et de trahir son capitaine, tandis que sur Terre Jordi et Riker font tout pour que Cochrane parte avec son vaisseau pour avoir le 1er contact avec les vulcains. Il ne reste qu'une seule solution pour l'Enterprise E : l'auto-destruction, mais alors qu'il va évacuer, Picard perçoit un appel mental de Data. Celui-ci fait semblant d'avoir trahi Picard et de détruire le vaisseau de Cochrane, mais en fait il tue la Reine Borg. Le vol de Cochrane est réussi, et les Borgs sont anéantis. Le 1er contact avec les Vulcains a lieu, et Picard et son équipe peuvent regagner leur siècle.

Après la fin des films de la série Classic, il n'était pas aisé pour l'équipe de Next Generation de prendre la relève, malgré l'excellent film précédent « Generations » qui montrait le passage de relais. Néanmoins avec « 1er Contact » elle le fait avec brio. Alors que le film précédent était plein d'émotion, ici c'est résolument l'action qui prime sur tout le reste. On voit un Picard furieux et combatif contre leur ennemi de toujours : les Borgs ! Il y a d'ailleurs des références à l'épisode de Next Generation en deux parties de la série : « Le Meilleur des Deux Mondes » où Picard fut assimilé. Qui n'est autre que les ennemis préférés des fans. L'Enterprise E est splendide et rivalise sans aucun problème avec l'Enterprise Refeat de Classique pour la beauté visuelle. Seul le personnage de Zefram Cochrane semble différent par rapport à l'image qu'on avait eu de lui dans l'épisode de la série classique « Guerre, Amour et Compagnon ». On retrouve Jerry Goldsmith à nouveau aux musiques aidé par son fils, la bande-son est très belle. 

Ce film est aussi important pour un point : la série Enterprise se situe peu après ce film dans la chronologie de Star-Trek. Le générique utilise d'ailleurs l'image du vaisseau de Cochrane, et il y a un épisode qui constitue la pierre angulaire pour les Borgs. Archer tombe sur des Borgs rescapés du crash de leur capsule dans l'épisode d'Enterprise « Une découverte Dangereuse » ils ont été retrouvés par des scientifiques et réactivés. C'est à ce moment que les Borgs envoie le signal qui fera que Picard devra les affronter au 24e siècle. Excellent film donc, qui au final nous fait passer à Next Generation en oubliant Classic : et c'est un véritable tour de force. Il est à noter également un petit détail : l'équipe de Next-Generation porte une nouvelle version de leur costume, qu'ils garderont jusqu'au dernier film.

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3. STAR TREK : INSURRECTION
(STAR TREK: INSURRECTION)

2373, secteur 4.4.1 dans un village sous observation de la fédération qui fait alliance avec les Son'a : un incident éclate, alors que les membres de Starfleet sont en train d'observer le village des Ba'ku de façon invisible. Data est visiblement victime d'un mauvais fonctionnement et de par ce fait en rendant les observateurs visibles aux Ba'ku, viole la première directive. Sur l'Enterprise E, Picard est appelé par l'amiral Dougherty pour se faire envoyer les schémas de data qui ne répond plus aux ordres de la fédération.

Contrairement aux ordres reçus, Picard se rend dans le secteur 4.4.1 pour capturer lui-même Data. Après une poursuite épique en Navette, Data est maîtrisé, et Picard avec un détachement se rend sur la planète des Ba'ku pour délivrer les membres de la fédération soi-disant prisonniers de ceux-ci. En fait, Picard constate que le peuple Ba'ku est aussi évolué qu'eux et sont pacifistes. Avec l'aide de Data remis en état, Picard et son équipage enquêtent sur le sol des Ba'ku et découvrent un gigantesque vaisseau caché, rendu invisible aux yeux des habitants de la planète. Celui-ci contient dans son antre, une réplique du village des Ba'ku en hologramme. Mais très vite ils sont attaqués par un Son'a. Picard découvre alors le secret de la planète où se trouvent les Ba'ku : ses anneaux, par des radiations fait rajeunir tous ceux qui la peuple. La fédération et les Son'a sont donc partenaires pour reproduire le phénomène à grande échelle : les Son'a ont la technologie, et la fédération, la planète. Mais celle-ci deviendra inhabitable et les Ba'ku doivent donc être déportés ailleurs. Ru'afo le chef des Son'a donne un ultimatum à Picard pour relâcher ses hommes récupérés sur la planète et quitter le secteur 4.4.1.

Picard prend alors sur lui de protéger les Ba'ku et envoi Riker avec l'Enterprise avertir la fédération pour qu'il annule l'opération. L'Enterprise est attaqué par les Son'a, mais arrive à s'en sortir. Mais sur la planète, Picard et Anij la chef des Ba'ku sont capturés par les Son'a. Mais Picard a fait une découverte, les Son'a et les Ba'ku ne sont qu'une seule et unique race. Les Son'a voulaient conquérir leur planète d'origine par la force et les Ba'ku ont gagné et les ont exilés. Ru'afo est revenu pour se venger, il lance l'injecteur qui va détruire la planète, mais un Son'a aide Picard à s'évader et créer un hologramme pour Ru'afo tandis qu'il va sur la passerelle de l'injecteur pour le désactiver. Une bataille s'engage avec Ru'afo qui a découvert la supercherie de l'hologramme et est allé sur l'injecteur pour l'activer manuellement. Mais Picard réussit à détruire l'injecteur et l'Enterprise le téléporte avant la destruction dans laquelle meurt Ru'afo. Le village et les Ba'ku sont sauvés.

Deuxième film réalisé par Jonathan Frakes (Riker dans la série Next Generation), puisqu'il avait déjà réalisé le précédent : « 1er Contact ». Néanmoins, celui-ci est bien moins bon que « 1er Contact » : à des années lumières même. Si l'histoire en elle-même peut encore tenir : celle de la fontaine de jouvence, le film est je trouve très brouillon et on a du mal à comprendre les tenants et les aboutissants. 

Seuls les effets spéciaux tirent leur épingle du jeu : à noter d'ailleurs que c'est le premier Star-Trek en film à ne plus utiliser de maquette pour l'Enterprise mais de l'image de synthèse totale. Sinon une petite mention spéciale pour l'acteur qui joue Sojef : Daniel Hugh Kelly, surtout connu pour son rôle de Mark McCormick dans la série tv « Le Juge et le Pilote » (« Hardcastle and McCormick » en vo) et qui n'a pas pris une ride ici pratiquement ! Par contre âmes sensibles s'abstenir pour les scènes d'étirement de la peau des Son'a et pour la mort de l'amiral  Dougherty !

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4. STAR TREK : NEMESIS 
(STAR TREK : NEMESIS)

2379, un conseil des sénateurs Romuliens est en train de se tenir pour unifier les deux planètes : Romulus et Remus dans leurs forces militaires et envahir la fédération. Mais le dirigeant de l'audience refuse. Une sénatrice s'excuse alors et sors de la salle en laissant son bijou sur sa table, celui-ci se met à luire et émet un rayonnement verdâtre qui illumine toute la salle et retombe sur les sénateurs Romuliens qui se changent en pierre et meurent. Pendant ce temps, Jean-Luc Picard célèbre le mariage de William Riker et de Deanna Troi, peu après la cérémonie sur l'Enterprise E, l'équipage détecte une signature positronique comme celle de Data dans le système Kolarus. Celui-ci est très proche de la zone neutre romulienne. Picard décide de s'y rendre, et sur place il trouve 6 parties d'un androïde qui ressemble trait pour trait à data. Ils n'ont que le temps de récupérer la dernière partie qui est la tête et de s'enfuit car ils sont attaqués. Une fois de retour sur l'Enterprise, l'androïde est assemblé et semble être une version antérieure à Data moins évoluée que lui. Son nom est B-4 (Before en anglais). Peu après, Jean-Luc Picard reçoit un appel prioritaire de l'Amiral Janeway, qui lui donne une mission diplomatique prioritaire sur Romulus. Shinzon le nouveau prêteur a demandé l'aide de la fédération pour réunir les deux planètes. Picard arrive avec l'Enterprise, tandis que quelques heures plus tard, un vaisseau se désocculte devant eux.

Il s'agit du Scimitar et il a l'air très puissant. Picard reçoit les coordonnées où se téléporter sur Romulus, le nouveau Préteur Shinzon est un humain qui ressemble beaucoup à Jean-Luc Picard en plus jeune. Il dit vouloir l'unité et la paix des deux planètes. Shinzon leur donne du sang pour l'analyser car il a une maladie génétique, la même que Picard, le docteur Crusher découvre que Shinzon est un clone de Picard. Peu après Shinzon lui explique pourquoi : les Romuliens voulaient remplacer Picard par un clone pour saper la fédération de l'intérieur, mais ce projet fut abandonné avec le changement du conseil, et Shinzon fut envoyé sur Remus dans les mines de Dilitium pour y mourir. Mais il a été sauvé par Vkruk qui est devenu son vice-roi. Peu de temps après B-4 reçoit un signal et pirate les ordinateurs de l'Enterprise et ramène les informations à Shinzon. Puis c'est Picard qui est enlevé à bord du Scimitar qui s'occulte immédiatement après. Shinzon est mourant et a besoin de Picard pour vivre, mais au lieu de B-4 c'est Data qui a été ramené sur le Scimitar, celui-ci délivre Picard. Ils retournent sur l'Enterprise E et s'enfuient car ils ne sont pas de taille contre le Scimitar. Picard sait désormais ce que veut faire Shinzon : il veut détruire l'humanité en envahissant la terre, avec les mêmes radiations qu'il a utilisé pour tuer les sénateurs Romuliens. L'Enterprise est rattrapé et neutralisé par Shinzon avant qu'il ne rejoigne le groupe de vaisseaux d'attaque de Starfleet.

Alors que l'Enterprise va succomber, deux vaisseaux Romuliens apparaissent : le commandant Donatra vient au secours de Picard, mais ils ne sont pas de taille. Grâce à Deanna Troi, Picard localise le Scimitar et lui porte un terrible coup. Mais celui-ci réplique encore plus durement, et l'Enterpise E est en piteux état. Tandis qu'un groupe du Scimitar s'introduit sur l'Enterprise pour capturer Picard, ce dernier contre toute attente envoi l'Enterprise contre le Scimitar, qui n'a pas le temps d'esquiver. Mais le Scimitar arrive à se décrocher de l'Enterprise grâce à sa formidable puissance, et déploie son arme mortelle à radiations. Ils n'ont que 7 minutes pour l'arrêter, Picard se téléporte sur le Scimitar, il est suivi peu de temps après par Data. Après un dur combat, Picard vient à bout de son clone, mais l'arme va se déclencher, Data arrive alors et renvoi Picard sur l'Enterpise E grâce à un dispositif et se sacrifie pour détruire le Scimitar. De retour sur Terre, l'Enterprise E est réparé, et Riker quitte l'Enterprise pour prendre le commandement du vaisseau USS Titan. Picard essaye d'expliquer à B-4 qui était Data, mais ce dernier ne semble pas comprendre, jusqu'au moment où saisissant une carte électronique, il se met à chantonner une chanson que Data connaissait.

Tout comme Classic quelques années auparavant, Nemesis était le dernier film avec l'équipe de Next Generation. En effet, l'équipe tirait sa révérence, et il n'y avait que William Riker et Deanna Troi qui devaient refaire quelques années plus tard une petite apparition dans la série « Enterprise » à la saison 4. Je ne comprends pas trop pourquoi Nemesis n'a pas bien marché et pourquoi il est le film le moins préféré du public de Star-Trek (hormis « L'Ultime Frontière » ^^). Je veux dire, l'histoire n'est pas moins mauvaise que celle « d'Insurrection » par exemple, et l'histoire avec le clone de Picard est assez crédible. L'acteur qui d'ailleurs interprète un Picard plus jeune est assez convainquant de mon point de vue. Les effets spéciaux ne sont pas mal du tout : le vaisseau de Shinzon, le Scimitar, est assez impressionnant à l'écran, et l'accrochage entre L'Enterprise E et le Scimitar est très réussi. 

Reste quelques scènes inutiles et un peu ridicules (mais ceci est visiblement commun aux films de Next-Generation) : comme par exemple la scène avec l'Argo, ou encore la scène du vol de Picard avec le tout petit vaisseau dans le Scimitar. Néanmoins, Brent Spinner tire assez bien son épingle du jeu : il est très étonnant lorsqu'il joue le rôle de B-4, le robot idiot. Il y a quelques bonnes scènes d'action, bref, le film se déroule assez fluidement du début à la fin. Assez étonnant qu'il n'ai pas eu plus de succès. Il faut dire que la franchise commençait sérieusement à s'essouffler. Il est à noter une toute petite apparition de l'Amiral Janeway, car Nemesis est sorti après la fin de « Voyager ». C'est elle qui donne l'ordre à Picard d'aller rencontrer Shinzon.

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Présentation

Saga Star Trek au Cinéma

3 - Reboot

 

 

 

 


1. STAR TREK 
(STAR TREK)

2233, l'USS Kelvin parcourt l'espace avec à son bord George Samuel Kirk lorsqu'il est témoin d'un étrange phénomène spatial : une sorte de trou noir de l'espace duquel en sort un terrifiant vaisseau spatial.

Très vite, l'USS Kelvin est attaqué et mis hors service, il reçoit alors un appel du vaisseau inconnu qui demande au capitaine du Kelvin de venir rencontrer leur commandant : sinon ils seront détruits. Le capitaine Robeau se rend donc sur le vaisseau inconnu et ordonne à Kirk, désormais le capitaine du Kelvin, de faire évacuer ce dernier. Robeau sur le vaisseau inconnu est interrogé par le second du capitaine Néro : connaît-il un certain vaisseau, ou encore l'ambassadeur Spock ? Et à la demande de la date stellaire, le capitaine Néro devient furieux par la réponse de Robeau et le tue. Le Kelvin entre alors dans une attaque contre le vaisseau, et Kirk ordonne l'évacuation du Kelvin y compris sa femme qui est enceinte. Kirk décide d'envoyer le Kelvin s'écraser sur le vaisseau inconnu, mais l'auto-pilotage tombe en panne, il doit donc rester à bord pour faire la manœuvre manuellement. Tandis que le Kelvin part s'écraser sur le vaisseau, la femme de Kirk a son enfant, elle met au monde un petit garçon : James Tiberius Kirk.

Plus tard, l'enfant grandit sans son père et il est très indiscipliné, tandis que sur Vulcain Spock grandit avec sa partie « humaine » à gérer. Les deux individus ont grandis de manière très différente. Kirk est devenu bagarreur et incontrôlable, tandis que Spock se laisse dominer par certaines émotions humaines et décide de quitter Vulcain pour intégrer Starfleet. Kirk alors qu'il déclenche une bagarre dans un bar sur Terre, est sauvé de justesse par le Capitaine Christopher Pike qui lui dit qu'il doit s'enrôler à Starfleet. Kirk décide d'y aller, c'est parti pour 4 années de formation. Kirk fait la connaissance de Uhura et de McCoy.

En 2255, Kirk à l'issue de sa formation réussi le test ultime du Kobayashi Maru réputé impossible et conçu par Spock. Kirk avoue avoir triché en truquant les ordinateurs, il est suspendu tandis qu'une alerte concernant une attaque de la planète Vulcain arrive pendant l'audition de Kirk et Spock. Starfleet doit envoyer ses cadets dans la mission, mais Kirk est consigné sur Terre. C'est son ami McCoy qui usant d'un stratagème médical parvient à le faire embarquer sur le nouveau vaisseau USS Enterprise NCC – 1701 et que Kirk admirait lorsqu'il était en construction dans les docks sur terre. Sur l'Enterprise, Kirk détecte un piège entre l'information d'un nuage noir et des communications romuliennes que Uhura avait entendu. Pendant ce temps l'immense vaisseau inconnu qui avait attaqué le Kelvin des années auparavant, commence à détruire la planète Vulcain avec la mère de Spock qui se trouve sur celle-ci. Le capitaine Christopher Pike fini par écouter les arguments de Kirk et met l'Enterprise en alerte rouge, tandis qu'il arrive sur Vulcain, c'est un véritable spectacle cauchemardesque auquel il assiste : pratiquement tous les vaisseaux de la fédération sont détruits. Alors que le capitaine Néro du vaisseau Narada va attaquer l'Enterprise, il reconnaît le vaisseau et demande au capitaine Pike de venir à bord pour des négociations sinon son vaisseau sera détruit comme les autres bâtiments de Starfleet.

Pike part sur le Narada en larguant au passage Kirk, Sulu et un autre homme pour qu'ils détruisent la foreuse qui est en train de creuser la planète Vulcain. Après un dur combat, Sulu et Kirk arrivent à détruire la foreuse, mais trop tard : Néro envoie de la matière rouge au centre de la planète qui se consume en quelques minutes. Spock se téléporte sur Vulcain où il assiste à la mort de sa mère sous ses yeux avant de revenir sur l'Enterprise, Vulcain est détruit. Néro s'en va et se dirige alors vers la Terre, Kirk suggère à Spock de le suivre, mais celui-ci veut rejoindre la flotte de vaisseaux de Starfleet. Kirk et Spock s'affrontent, et Spock en tant que capitaine du vaisseau, fait expulser Kirk sur une planète gelée : Delta Vega, où se trouve un avant-poste de Starfleet. Après bien des péripéties avec des monstres de la planète, Kirk tombe sur... Spock. Un Spock vieux.

Celui-ci lui explique ce qui s'est passé avec Néro grâce au toucher mental : dans le futur, en 2387 une étoile est devenue une super Nova qui allait détruire Romulus. Spock fit la promesse de la sauver, et utilisa un vaisseau avec de la matière rouge capable de créer des trous noirs, Romulus fut détruite, mais Spock lança la matière rouge dans la super nova. C'est en revenant, que Spock tombait sur Néro, celui-ci prit dans le trou noir avec Spock fut le premier à arriver dans le passé et à attaquer le Kelvin. Néro attendit alors 25 ans pour capturer Spock et son vaisseau, il garda Spock en vie et l'exila sur Delta Vega, pour que celui-ci assiste à la fin de Vulcain, car il tient Spock comme responsable de la destruction de Romulus. Kirk et Spock se rendent à l'avant-poste de Starfleet où ils rencontrent l'ingénieur Montgomery Scott. Spock lui donne la solution pour une téléportation sur un Vaisseau spatial volant en vitesse lumière. Kirk et Scott sont de retour sur l'Enterprise, Kirk pousse le jeune Spock dans ses derniers retranchements pour qu'il explose émotionnellement et ça marche. Après un dur combat, Spock démissionne de son commandement, et c'est Kirk qui devient le capitaine de l'Enterprise. Il ordonne la poursuite de Néro, celui-ci est arrivé sur Terre, et commence à la perforer comme Vulcain, l'Enterprise arrive peu après et se cache derrière une lune qui le rend invisible au Narada.

Kirk et Spock se téléportent à bord du Narada, Kirk délivre le capitaine Christopher Pike tandis que Spock s'empare du vaisseau du vieux Spock, il détruit la foreuse et s'enfuit loin de la Terre pour que Néro le suive. Grâce à l'intervention de l'Enterprise, le jeune Spock fait entrer son vaisseau en collision avec le Narada, la matière rouge s'échappe en entraînant le Narada dans un immense trou noir, qui risque d'emmener également l'Enterprise, mais heureusement Scotty arrive à sortir le vaisseau de là.

De retour sur Terre, Kirk est félicité et prends le relais du capitaine Christopher Pike pour le commandement du vaisseau Enterprise, Spock nommé officier en second demande d'être à bord de celui-ci, Kirk répond que ce sera un honneur pour lui, l'Enterprise part pour sa première mission.

Cela va être difficile pour moi. Tout d'abord, j'ai un gros problème avec les reboots de franchise, qui en général n'apportent pas grand-chose à l'univers déjà existant qu'ils tentent de relancer, et puis ensuite c'est souvent moins bon que l'original. Star-Trek ne fait pas exception à la règle. Certes le film n'est pas mauvais, loin de là, mais personnellement je n'accroche pas et plusieurs choses me dérangent dans ce reboot. Tout d'abord on sent l'envie de rajeunir la franchise, ce qui n'est pas forcément une bonne chose, des acteurs avec une certaine expérience est toujours appréciable. Je trouve que Chris Pine (qui n'est autre que le fils de Robert Pine : le Sergent Getraer dans la série tv « Chips ») a une tête à claques en tant que James Kirk, mais ce n'est qu'un avis très personnel. 

Zachary Quinto reste pour moi le méchant « Sylar » de la série tv « Heroes » : alors en Spock, je n'en parlerai pas. Aucun de la nouvelle équipe a pour moi le charisme de l'ancienne, seul Karl Urban tire son épingle du jeu en Leonard McCoy mais peut-être justement parce qu'il est un peu plus âgé que les autres acteurs. Ensuite l'intrigue est étrange, mais pas irrationnelle, en effet, les voyages dans le temps et les histoires allant avec sont devenues communes dans Star-Trek et ne choquent pas plus que cela. D'ailleurs, les événements relatés par le vieux Spock à Kirk se situent 8 ans après le film « Nemesis ».

Mais bon, je la trouve un peu fouillis cette histoire, peut-être est-ce sans doute à cause du fait qu'il fallait raconter l'enfance de Spock et celle de Kirk. Ensuite, je trouve le nouvel Enterprise décevant également : certes les effets spéciaux ont évolués pour l'effet de la vitesse, mais alors le design : il est moins séduisant que le refeat du premier film de 1979 par exemple, et pas aussi impressionnant, donc là aussi déçu. Et ensuite, ce sont les intérieurs des vaisseaux que je ne comprends pas : on dirait des hangars avec des tuyaux, des citernes, etc. ça ne ressemble pas beaucoup à un vaisseau du futur. 

Enfin bref, il ne suffit pas de rajouter des effets pour faire un bon film. Les effets comiques sont assez mal dosés, seul l'extra-terrestre avec Scotty décroche un petit sourire. Et de plus je finirai en disant que soit on fait un reboot total ou rien : or, faire intervenir le vieux spock de l'ancien univers de Star-Trek est à mon avis une erreur grossière. Enfin, même la musique de Michael Giacchino n'a rien d'inoubliable. Sinon quelques détails amusants : c'est Chris Hemsworth qui incarne le père de James Kirk sur le Kelvin, pas encore une vedette au moment de Star-Trek, j'aurai aimé qu'il interprète, lui, le capitaine Kirk, malheureusement pour nous, il devait 2 ans plus tard enfiler le costume de Thor.

Autre point : les costumes, ils reprennent un design des tous premiers épisodes de la série classic à savoir : un tee-shirt noir en dessous de la tunique sans col, ce qui laisse apparent le noir et la couleur de la tunique. C'était un des premiers systèmes des costumes de la série classic, avant que celle-ci ne fasse la tunique avec le col noir cousu dessus. Bref pas un mauvais film, mais qui comme d'autre, je trouve, n'apporte réellement pas grand-chose à l'univers de Star-Trek. L'histoire des univers parallèles est séduisante pour pouvoir refaire la chronologie de Star-Trek, mais à ce moment-là, nous n'aurions pas dû avoir le vieux Spock dedans.

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2. STAR TREK INTO DARKNESS
(STAR TREK INTO DARKNESS)

2259, sur Nibiru planète de classe M, Kirk et Mc Coy sont poursuivis par les habitants de la planète pour les éloigner d'un volcan que Spock doit éteindre. Ils ont juste le temps de rejoindre l'Enterprise qui est immergé dans l'océan de la planète, de s'envoler et récupérer Spock au passage avant que son dispositif ne le gèle. Le volcan est éteint. Plus tard, à Londres sur Terre, un couple va voir leur petite fille mourante à l'hôpital. Alors que le père est seul à l'extérieur, un homme étrange vient le voir en lui disant qu'il peut la sauver.

Plus tard, Kirk est destitué du commandement de l'Enterprise au profit de Pike à cause de son intervention sur Nibiru, pendant ce temps le père de la petite fille malade qui est un homme travaillant à Starfleet, va à son poste de travail et le fait littéralement exploser causant des dizaines de morts. C'était un centre d'archives de Starfleet. L'amiral Marcus convoque une réunion extraordinaire des officiers supérieurs des vaisseaux de Starfleet où il indique que c'est un certain John Harrison qui est responsable des attentats en se livrant à une guerre contre Starfleet. Kirk soupçonne que ceci est un piège, et alors qu'il expose sa théorie à l'amiral Marcus, la salle de conférence est attaquée par Harrison.

Bon nombre d'officiers sont tués durant l'attaque dont Christopher Pike. Harrison s'est enfui sur Kronos grâce à un téléporteur, chez les Klingons, là où Starfleet ne peut pas aller. Kirk demande l'autorisation à Marcus de traquer Harrison avec l'Enterprise, Marcus accepte, et lui révèle que Londres n'était pas un centre d'archives mais un centre de recherches de nouvelles technologies, et lui donne des nouvelles torpilles longue portée pour éviter de violer la zone neutre. L'Enterprise part donc pour Kronos, et contre les ordres de l'Amiral Marcus, Kirk décide finalement de monter un commando pour capturer Harrison et le ramener sur Terre en vie, pour qu'il soit jugé. Entre temps, Spock découvre que la fille de l'amiral Marcus est à bord de l'Enterprise.

Mais à peine sont-ils sur Kronos, que Kirk et son équipe sont attaqués par des Klingons, alors que la situation tourne mal, Harrison intervient et sauve Uhura. Harrison se débarrasse des Klingons, et contre toute attente se rend à Kirk. Une fois à bord de l'Enterprise, Harrison semble au courant de beaucoup de choses, il donne des coordonnées à Kirk et lui suggère d'ouvrir une des nouvelles torpilles données par l'amiral Marcus. Ils y découvrent une personne congelée, pendant ce temps, Scotty se rend aux coordonnées de Harrison près de Jupiter. Il y découvre une sorte de spatio-dock, dans lequel il s'introduit. Sur l'Enterprise Kirk demande des explications à Harrison. Celui-ci révèle qu'il se nomme Khan, et qu'il a 300 ans, qu'il est un homme génétiquement modifié, et que l'amiral Marcus a découvert son vaisseau avec ses compagnons. Marcus l'a ranimé, et s'est servi de Khan pour militariser Starfleet, pour pouvoir faire sa guerre contre les Klingons. Mais à ce moment-là, un vaisseau arrive : c'est Marcus, il demande à Kirk de lui remettre Khan.

Kirk n'obéit pas à Marcus, et s'enfuit en mettant le cap sur la Terre. Mais Marcus rattrape l'Enterprise et l'endommage gravement, il récupère sa fille et alors qu'il va détruire l'Enterprise, Scotty sabote le vaisseau, ce qui permet à Kirk de monter une expédition avec Khan pour rejoindre Scotty sur le vaisseau de l'amiral Marcus. Ceci fait, ils parviennent sur la passerelle et Khan se déchaîne.

Il tue l'amiral Marcus et exige de Spock de lui rendre les torpilles avec ses amis dedans, Spock obéi, et Khan renvoi Kirk, la fille de Marcus et Scotty sur l'Enterprise avant de commencer à le détruire, mais les torpilles ont été piégées et explosent en détruisant le vaisseau de Marcus, mais l'Enterprise est mal en point et se retrouve à cause de l'explosion happé par le champs de gravitation de la Terre, il va s'écraser si il n'arrive pas à avoir la puissance nécessaire pour redémarrer. Kirk se sacrifie pour sauver l'Enterprise, mais Khan est encore en vie et fait s'écraser le vaisseau de l'amiral Marcus sur Terre près du QG de Starfleet.

Spock fou de rage par la mort de Kirk, se lance à sa poursuite. Un terrible combat s'engage, McCoy contact Spock : grâce au sang de Khan, il peut sauver Kirk. Uhura vient à l'aide de Spock qui gagne sur Khan. Kirk est sauvé, et Khan recongelé. L'Enterprise peut enfin faire sa première mission de 5 ans sous le commandement du capitaine James Kirk.

Je vais sûrement être en désaccord avec beaucoup de personnes, mais voilà, pour moi ce second film est dans la même veine du premier : sans aucune envergure. L'histoire reprend déjà une histoire de l'équipage de Classic : celle de Khan. Je n'appréciai pas le personnage avec le cast original, ce n'est donc pas avec la nouvelle version que je vais accrocher. Donc, même si elle diffère de l'histoire de Classic, on se retrouve avec du réchauffé. Non seulement pour le scénario, mais également à la réalisation : à croire que J. J Abrams a pris des cours avec Michael Bay ! 

J'ai l'impression de voir le premier film avec quelques décors qui changent, mais on retrouve pas mal de similitudes : le vaisseau impressionnant qui apparaît de nulle part, la virée dans l'espace de Kirk et Khan pour passer à l'autre vaisseau qui rappelle furieusement la scène de saut sur la foreuse du 1er film, etc. Et ce n'est pas la petite scène audimateuse avec Carole Marcus qui relève le niveau. D'ailleurs on amène ici l'histoire dela romance entre James Kirk et elle, et qui donnera normalement ensuite son fils à James Kirk : David. Même la scène entre Kirk mourant et Spock n'est pas très émouvante. Pourtant Benedict Cumberbatch campe un Khan assez crédible et impressionnant, et Peter Weller est pas mal du tout dans le rôle du dément amiral Marcus. 

Néanmoins, les mêmes défauts du premier film se retrouvent encore ici, visiblement les vaisseaux de Starfleet sont des successions de hangars vides, de cuves avec des tuyaux jetant de la vapeur avec des écrans d'ordinateurs au milieu de tout ça pour faire high-tech : c'est bizarre. La fin est particulièrement brouillonne avec la course poursuite de Khan et Spock : comme d'habitude dans les films d'action, les plans se succèdent rapidement sans qu'on ai le temps de voir quelque chose, bref, ce n'est pas brillant. J'avais d'ailleurs l'impression à un moment de me trouver devant un épisode de la série tv « Docteur Who » où les protagonistes courent pour un oui ou pour un non, faisant mine que ceci est une scène « d'action ». 

Et enfin, maintenant le vieux M. Spock est devenu comme Batman, dès qu'on a un problème, on l'appelle pour en savoir plus sur son futur. ^^ J'avais déjà fait le reproche de sa présence dans le 1er volet, et là je trouve cette scène vraiment inutile et de trop ! Malheureusement avec la mort de Leonard Nimoy, cette ficelle ne pourra pas être réutilisée dans le film à venir ! On fera peut-être revenir le vieux Kirk d'entre les morts, qui sait, William Shatner étant toujours bien vivant, lui. Et après le film « Generations » un livre était sorti où Kirk revenait en Borg, alors qui sait ? Pour conclure, vous passerez un bon moment, mais personnellement j'ai été déçu par les deux nouveaux volets censés relancer la franchise Star-Trek. On retrouve encore Michael Giacchino une fois de plus à la musique avec la même critique que pour le premier film.

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On pouvait espérer mieux pour une telle franchise comme Star-Trek, néanmoins, de mon avis personnel, il aurait été plus judicieux de la laisser reposer encore quelques années avant de la reprendre et raconter une partie de la chronologie jamais exploitée : le tout premier voyage du vaisseau Enterprise NCC – 1701 sous le commandement du capitaine Robert April ! On aurait eu un nouveau capitaine avec un nouvel équipage et tout le loisir de créer et de mener une histoire originale ! Quoiqu'il en soit, d'un avis très personnel, avec ces 2 films de J. J Abrams je n'y trouve pas mon compte en tant que fan de Star-Trek.

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