Saga Sandra Bullock

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » lun. janv. 02, 2017 2:41 pm

http://www.mehach-magazine.com/wp-conte ... ullock.jpg

I Miss Artistique
Le monde des arts serait bien vide sans Sandra Bullock. Comment pourrait-on se passer de cette artiste accomplie ? Elle est « bankable » dans le milieu – c’est à dire qu’un projet de film avec elle se fera car les producteurs ont confiance. D’une part en son talent mais aussi parce que Miss Bullock est aussi productrice. Elle met de l’argent dans ses œuvres, ce qui rassure les bailleurs de fonds. Elle prend des risques donc elle va tout faire pour que ça marche. Parcourir brièvement sa carrière équivaut à marcher dans une galerie d’art. Attention « spoiler » ! Commençons par « Speed » aux côtés de Keanu Reeves. Cocktail d’action et de vitesse, un bon film vitaminé. Un peu d’humour et un baiser pour conclure. Sandra ne fit jamais mieux en termes de recettes. Suit le grandissime « Speed 2 » avec Jason Patrick qui se passe dans un bateau. Un film dont la créativité et l’imagination nous éclabousse. Pas prévu dans la saga celui-là ! Comparaison n’est pas raison mais « L’Amour sans préavis » avec cet acteur au sourire Colgate et au regard de grand gamin, Hugh Grant, ressemble à un autre film avec Sandra Bullock, « Miss Détective ». Dans les deux cas, l’héroïne est une fille intelligente mais vraiment pas féminine pour deux sous. La policière Grace Hart abhorre le maquillage, la secrétaire Lucy l’ignore. Mais dans les deux cas il y a transformation – surtout dans le second où le flic se métamorphose en belle femme mais surtout s’épanouit sur le plan personnel et affectif. Idem pour la partenaire de Grant qui réussit l’exploit de faire mûrir ce gosse.

II La constance dans l’effort
Sandra Bullock, actrice germano-américaine (elle a la double nationalité et parle l’allemand) est née à Arlington en Virginie (ville plus connue pour son cimetière militaire !) et trace en partie son sillon dans la veine de la comédie sentimentale. En 2006, elle est à l’affiche de « Entre deux rives » avec Keanu Reeves, son partenaire de « Speed ». Elle y joue Kate, un médecin, qui a une maison au bord d’un lac. Après son dernier séjour, elle laisse un message pour le futur locataire avec son adresse au cas où un retour courrier serait nécessaire. Alec, architecte, décide de rénover une vieille maison. Il trouve un message…qui provient de deux ans dans le futur. S’ensuit une correspondance entre les deux locataires qui aboutit à une histoire d’amour à travers le temps. « Prémonitions » (2007, avec Julian MacMahon) où Linda est mariée à Jim et tout va bien. Un jour, un policier lui annonce que son mari est mort dans un accident. Or, le lendemain il est là ! Elle ne va cesser de douter, chercher à comprendre…Va-t-elle réussir à changer le cours des événements afin que Jim ne meure pas ? « Collision » de Paul Haggis en 2005, est un réel succès pour l’actrice. Lors des fêtes de fin d’année à Hollywood se déroulent un accident de la route ; des individus de différentes classes sociales vont être amenés à se croiser. C’est une peinture réaliste sur la composition de l’Amérique moderne avec son communautarisme exacerbé. Le film reçut le Grand Prix au festival de Deauville et 3 Oscars (meilleur film, meilleur scénario et meilleur montage). Cette année-là, elle eut l’insigne privilège de voir son nom graver sur le fameux « Walk of Fame » d’Hollywood. Sandra Bullock est connue et elle a une bonne image dans le public. Elle est naturelle (quand elle joue l’ingénue, on la croit) ; elle a une beauté simple et un charme évident.

III La petite fiancée de l’Amérique
C’est un surnom qu’elle gagna par sa présence récurrente dans les comédies sentimentales. Elle débute à la fin des années 80 dans des films de second rang (« Brouilles et Embrouilles », 1989 ; « Miss Cobaye », 1991). Le tournant, le décollage de sa carrière se situe en 1993/1994 avec les films « Demolition Man » (avec Stallone) et « Speed ». Elle enchaîne alors les grosses productions (« Traque sur Internet », 1995), les comédies légères (« L’amour à tout prix », 1995) et se spécialise donc dans les comédies sentimentales (« Un vent de folie », 1999). Le début du 21ème siècle se poursuit sur cette lancée (« Miss Détective », 2000 ; « L’Amour sans préavis » 2002 ; « Miss FBI », 2005 qui ne vaut que par sa prestation et son abattage), la fin de la décennie est marquée par un chef d’œuvre du genre (« La Proposition », 2009). La reconnaissance de la profession viendra en 2010 avec l’Oscar de la meilleure actrice pour « The Blind Side » ; couronnant aussi 20 ans de carrière. Inexplicablement, ce film sur « l’éveil d’un champion » (son titre québécois) se passant dans le monde du football américain, demeure à ce jour inédit en France. C’est d’autant plus dommage que « All About Steve » - qui lui valut une Framboise d’Or qu’elle est allée chercher- est sorti en mars 2011. Comprenne qui pourra…La célébrité ne lui a pas asséché le cœur puisqu’en 2005, après l’ouragan Katrina, elle fit un don substantiel pour La Nouvelle-Orléans, ville où est né son fils adoptif, Louis. Selon le magazine « Forbes », avec 56 millions de $, elle était la comédienne la mieux payée en 2010. En 2011, « Extrêmement fort et incroyablement près » souligne sa force dans le drame tandis que « Gravity » (2013) la montre tout à fait crédible dans la film d’action – elle fut même récompensée pour ce film (Saturn Awards de la Meilleure actrice dans un thriller de science-fiction).

En résumé, Sandra Bullock ne m’a jamais déçu.
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » jeu. janv. 05, 2017 2:03 pm

Prémonitions (Premonition) ***

Résumé
Linda Hanson vit une vie tranquille de mère au foyer aux côtés de son mari Jim et de leurs deux filles jusqu’au jour où Jim meurt dans un terrible accident. Mais, le lendemain, Linda le retrouve dans leur cuisine, vivant ! C’est le début d’une semaine de cauchemars.

Critique
Un film de bonne facture qui montre que Sandra Bullock est aussi douée pour le drame que pour la comédie. La structure narrative pourrait faire penser à une version d’un Jour sans fin mais c’est plus complexe puisque c’est à l’échelle de la semaine que les événements surviennent. Cela ne le rend pas forcément facile à suivre. En outre, après un démarrage aux accents horrifiques, le film accuse une nette baisse de rythme. Le fantastique devient cosmétique.

Le départ pose les bases : un couple, deux enfants, une belle maison, et des scènes de la vie quotidienne. Mennan Yapo prend dix minutes pour présenter l’univers qu’il va ensuite dynamiter. Cela commence par un étrange message de Jim sur le répondeur puis le shérif qui vient annoncer à Linda que son mari est mort. Sandra Bullock affiche un regard sidéré et la douleur qu’elle expose est poignante et, dans une atmosphère qui devient ouatée, la voix du shérif s’éloigne de nous.

Sauf que le lendemain, pas de mère venue appuyer sa fille – il faudrait faire une étude sur l’absence des pères dans les films de Sandra Bullock – et un mari bien vivant prenant son café ! Le réalisateur parvient à nous mettre en condition avec une descente lente de l’escalier par Linda, juste rythmée par le craquement des marches, puis la radio en sourdine, quelques détails de-ci-delà (un vêtement qui traîne) et puis Jim. Sandra est magnifique dans son interprétation d’une femme en état de choc. Julian MacMahon a un rôle un peu ingrat puisqu’il ne peut pas partager les états de sa femme – ce qui évidemment est un procédé usité dans le fantastique ; que le sujet doute de ses sens, voir Le Horla qui est un modèle du genre – mais, dans son rôle d’un homme « normal », il apporte une vraie crédibilité. S’il n’est pas d’un charisme fou, il pèse quand même plus lourd que beaucoup des « amants » de cinéma de Sandra Bullock ! Et surtout, il varie son jeu, passant de l’homme dans ses habitudes à l’étonné, l’agacé, l’amoureux ou l’inquiet avec aisance.

Linda revit donc une journée avec la sensation de l’avoir déjà vécue, ce qui doit être une sensation atroce que l’actrice rend plutôt bien. Le malaise s’installe, même lorsque le shérif bienveillant lui dit qu’on « va essayer d’éviter les accidents ». En fait, ces paroles apaisantes agissent comme du sel sur une blessure. Les scènes de la vie courante sont comme décalées et, du coup, menacantes. On atteint le climax de l’horreur quand Linda trébuche et tombe sur le cadavre d’un oiseau mort et se retrouve la main couverte de sang. Et le sang, ça tache et ce sont des taches tenaces. Alors, quand le lendemain, ni Jim ni le sang ne sont là mais que la famille est vêtue de noir, Linda réagit en niant la mort de son mari. La scène du cercueil est un moment horrible où les cris de Linda manifestent une confusion qui met le spectateur à cran. Interprétation sans faille ; Sandra n’a jamais été aussi loin dans la représentation dramatique. C’est très fort. Confusion qui entraîne son internement. C’est un moment très dur où la photographie très crue transforme le psychiatre, Norman Roth – a-t-on idée de s’appeler « Norman » quand on est psy ? – présenté en contre-plongée comme un monstre sadique. Il faut dire aussi qu’il est joué par Peter Stormare qui est à l’ambiguïté ce que Dracula est au vampirisme, un porte-drapeau. Même sa bienveillance est menaçante !

Et Linda se réveille dans son lit. Et son mari est sous la douche. Là, le film connaît une baisse de régime. Les événements ne suffisent plus à cacher l’impression de répétition. Si le jeu génial de Sandra évite tout ennui, on a tout de même l’impression d’avoir fait le tour et qu’il faudrait relancer l’intrigue. Ce que le scénario ne fait pas et l’entrée en jeu d’une autre femme, une blonde comme par hasard, apparaît plus comme un artifice faiblard que comme un élément dramatique.

Lorsqu’un geste ravive la mémoire de Linda, celle-ci a une idée : se créer un tableau où elle note les événements survenus. C’est mettre de l’ordre dans le chaos et reprendre les choses en main. Voilà qui remet de la tension ! Elle comprend quand son mari va mourir et elle essaye de le sauver. Dommage d’avoir perdu du temps et de nous montrer Linda réglant avec une distanciation qui surprend sa mère (mais pas nous) les formalités. Utile, pas vraiment : il eut fallu dramatiser plus encore le final – ce que Mennan Yapo se résout à faire dans les dix dernières minutes ; c’est bien fait (même un peu exagéré) mais cela arrive tardivement - pour que le spectateur espère ardemment que Jim survive. Certes, ce n’est pas une mauvaise idée que d’introduire le doute chez Linda qui dit froidement à sa mère : « Si je laisse mourir Jim, c’est pareil que de le tuer ? » et Sandra a un regard d’une dureté sidérante qu’on n’avait jamais vu chez elle ! La scène avec le prêtre est bien filmée (par-dessus puis cadré aux épaules) et Jude Ciccolella est très bon dans son rôle mais qu’est-ce que cela vient faire ? Cette introduction de foi est agaçante et elle trouve son pendant avec l’ultime image, qu’on peut trouver contestable même si elle peut se défendre.

Anecdotes :
Sortie US :12 mars 2007 Sortie France : 29 août 2007
Le film a coûté 20 millions et a rapporté 84 millions.
Réalisateur : Mennan Yapo. Réalisateur, scénariste et producteur allemand d’origine turque, son premier long métrage, Soundless (2002) est un succès au box-office allemand et lui assure une notoriété internationale. Premonitions est son premier film américain. Il a depuis réalisé Gunslinger (2011) mais se consacre principalement à la production.
Scénariste : Bill Kelly
Lorsque Sandra Bullock est retenue et lutte dans la scène de l'hôpital, elle s'est vraiment coupée par accident. Donc au lieu d'utiliser une doublure pour l'injection, c'était vraiment elle et elle a été vaccinée contre le tétanos dans la scène.
Le film était censé être tourné à la Nouvelle-Orléans, mais l'ouragan 'Katrina' a forcé les cinéastes à choisir un autre endroit.
Bien qu'elles jouent la mère et la fille dans ce film, Kate Nelligan a seulement 13 ans de plus que Sandra Bullock.
Le film a été tourné dans la continuité, donc Sandra Bullock devait rencontrer l'équipe tous les jours afin qu'elle puisse savoir ce que son personnage savait ce jour-là.
Le film a été tourné en 45 jours.
L'histoire est presque identique à l'épisode de CBS Radio Mystery Theatre "The Ides of March", qui a été diffusé plus de deux décennies auparavant le 10 septembre 1975.
Ce n’est pas un remake du film japonais du même nom.
Le scénario original prévoyait que Linda puisse sauver Jim, mais cela semblait trop « hollywoodien », donc la décision a été prise de le rendre plus sombre pour surprendre le public.
C'est l'idée de Sandra Bullock d'avoir Linda enceinte à la fin du film.
Julian MacMahon/Jim Hanson : acteur australien ancien mannequin, il est le fils d’un ancien Premier ministre d’Australie. Après avoir obtenu un rôle dans The Power, the Passion, équivalent australien de la série Dynastie, il prend goût au métier d’acteur. On a pu le voir dans les séries Profiler (1996-2000), Charmed (2000-2003, 2005), Nip/Tuck (2003-2010). Il tourne aussi pour le cinéma : Les Quatre Fantastiques (2005), Les Quatre Fantastiques et le surfer d’argent (2007), RED (2010), Vengeance par le feu (2012)
Kate Nelligan/Joanne : actrice canadienne vue dans Dracula (1979), L’Arme à l’œil (1981), Frankie et Johnny (1991), L’œuvre de Dieu, la part du Diable (1999). Elle tourne aussi de nombreux téléfilms.
Amber Valletta/Claire Francis : mannequin et actrice américaine, elle est apparue au cinéma dans Hitch, expert en séduction (2005), Ultimate Game (2009) mais aussi à la télévision : Revenge (2011, 2014)
Peter Stormare/le docteur Roth : acteur suédois né Rolf Peter Ingvar Storm, il débute au théâtre. Au cinéma, il a joué dans Fanny et Alexandre (1982), Fargo (1996), Armageddon (1998), Dancer in the dark (2000), Le Chocolat (2001), Minority Report (2002), L’Imaginarium du docteur Parnassus (2009), Hansel et Gretel, witch hunters (2013). Il a aussi joué pour la télévision : Hitler, la naissance du mal (2003), Prison Break (2005-2006), Weeds (2010), NCIS : Los Angeles (2012), Blacklist (2014), Arrow (2014)
Jude Ciccolella/le père Kennedy : acteur américain, on a pu le voir dans Sin City (2005, 2014) mais, plus souvent, à la télévision : 24 heures chrono (2001-2006), NCIS (2008-2011), Dr House (2011), Major Crimes (2014)
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » jeu. janv. 12, 2017 1:49 pm

La Proposition (The Proposal)****

Résumé
Menacée d’expulsion vers son Canada natal, Margaret Tate, éditrice redoutée, imagine en urgence une solution et se déclare fiancée à son assistant, Andrew, qu’elle exploite depuis des années. D’abord sonné, celui-ci accepte finalement le marché mais à ses conditions. Ils doivent annoncer l’heureuse nouvelle aux parents d’Andrew lors d’un weekend…en Alaska ! Un weekend qui remet tout en question.

Critique
La comédie sentimentale du début du 21ème siècle ! Celle qui annule et efface toutes celles que Sandra Bullock a pu tourner tout au long de sa carrière ! Une merveille de drôlerie, un bijou de sentiment. L’histoire se suit avec gourmandise et ses péripéties ne cessent de mettre en joie. Anne Fletcher sait parfaitement où elle va et on la suit les yeux grands ouverts pour ne rien manquer. Sandra Bullock montre tout son potentiel comique sans jamais tomber dans le ridicule et, pour une fois, peut-être pratiquement la seule, elle a un vrai partenaire de jeu, à la fois viril et romantique, Ryan Reynolds, qui sait être drôle, charmant et émouvant. Les seconds rôles sont au diapason, à commencer par une Betty White magnifique !

Tout commence par une journée ordinaire pour une éditrice et son assistant chacun de leur côté. On a le fil rouge de l’auteur invisible « Frank » que Margaret Tate – Sandra Bullock sexy en son tailleur noir – veut faire passer chez Oprah (Winfrey). On le retrouvera plus tard dans une scène hilarante avec un chien et un aigle. Alors qu’elle vient de virer le rédacteur en chef pour incompétence, Margaret est convoquée chez ses patrons pour s’entendre dire que, étant Canadienne, elle ne devait pas sortir du pays sans un visa et que, l’ayant fait quand même, elle va être expulsée ! En catastrophe, elle cherche une échappatoire et le malheureux Andrew le lui fournit en passant la tête dans la pièce : ils sont fiancés ! Il faut voir la mine de Ryan Reynolds – qui, quelques instants avants, avait averti toute la rédaction qu’elle sortait de son bureau d’un « La sorcière enfourche son balai » ! – complètement sonné !! Bergen (Michael Nouri) n’est peut-être pas dupe (et on pense que non) mais il conseille d’officialiser. Andrew, réalisant ce qu’il vient de se passer, veut se dédire mais Margaret le fait clairement chanter. C’est elle ou la porte.

Le passage par les locaux de l’immigration permet d’introduire le « méchant » de l’histoire, Gilbertson, à qui Denis O’Hare donne une mine rusée et attentive. L’exposé de la procédure et des peines encourus pour faux fait passer une petite tension. Mais c’est aussi le moment du premier renversement de l’histoire. Andrew ne subit plus ; il impose ses conditions. Sans faute de Ryan Reynolds : Andrew parle fermement mais avec un détachement sardonique. Pour la première fois, Margaret perd le contrôle. De fait, elle ne le reprendra plus vraiment. La scène où il l’oblige à le demander en mariage à genoux, en pleine rue et en public, est hilarante.

Il faut annoncer la bonne nouvelle aux parnts d’Andrew en profitant des 90 ans de la grand-mère. Mais tout ce monde habite en Alaska ! Pure citadine, Margaret n’est plus dans son élément. Elle voudrait que les choses se passent autrement mais comment s’opposer à la chaleur de l’accueil et à la gentillesse de Grace, la mère (composition de Mary Steenburgen lumineuse) et d’Annie, la pétulante grand-mère ? Et une petite sauterie organisée inopinément ! Le faux couple doit alors raconter l’histoire de la demande en mariage et c’est à mourir de rire. En impro totale, les duettistes se coupent la parole alternativement et c’est à se demander comment ils arrivent à monter un récit qui tienne la route ! L’habitude de l’édition sans doute. Histoire qui se termine par un baiser réclamé par l’assistance. Baiser un peu prolongé semble-t-il. Second renversement. Ils devront en outre partager la même chambre, on est moderne chez les Paxton ! Les regards appuyés d’Annie souhaitant une « bonne nuit » font écho aux regards catastrophés d’Andrew et Margaret !

Pour ceux dont les côtes tiennent encore, le passage par le cabaret où les filles emmènent Margaret va les achever. Le numéro de « danseur exotique » d’Oscar Nunez, totalement déchaîné sur la chanson « Relax » en contraste avec Sandra Bullock qui montre Margaret complètement décalée, empruntée, plus que gênée aux entournures ! Une chanson qui reste dans la tête puisqu’elle la fredonne en se douchant…avant de tomber, complètement nue, sur un Andrew, totalement nu aussi !! Non seulement, on est plié mais on salue la performance des acteurs. Ils sont parfaitement convaincants et on peut admirer leur plastique irréprochable. Sandra bénéficie à cet égard d’un « traitement de faveur » qui montre qu’elle n’a rien à envier à des actrices plus jeunes. C’est également courageux de se mettre ainsi en danger. Jouer nu et naturel ne doit pas être simple. Mais, ce bref moment tactile a sans doute éveillé quelque chose car, le soir, ils ont une conversation où Margaret se confie sans doute comme jamais. C’est très touchant et, qui plus est, rehaussé d’une pointe d’humour grâce à Ryan Reynolds.

Le troisième renversement c’est l’annonce par les époux Paxton qu’ils veulent que le mariage soit célébré le lendemain chez eux ! Bien obligés de dire « oui » mais Margaret va partir seule un moment. Avec justesse, Sandra compose une femme fière qui prend brusquement conscience que ce qu’elle a imposé à Andrew aura un impact sur sa famille ; une famille qui l’a accueilli à bras ouvert. L’essayage de la robe de mariée nous la montre perdant pied, submergée par une émotion qu’elle avait oubliée. A ce moment, l’histoire est sur le fil du rasoir. Elle hésite, lui non. Tout aurait pu se dérouler comme prévu. Mais voilà que Gilbertson refait surface ! Toujours onctueux, sa proposition, quoique poliment présentée, est ouvertement une menace. Il est intéressant de voir que c’est Andrew qui monte au créneau alors que Margaret se tait.

Le mariage va être à la fois très drôle – puisque c’est le « danseur exotique » qui officie comme pasteur ! – mais aussi dramatique car Margaret jette le masque. Quand Sandra est entrée dans la salle, superbe en sa robe crème, l’actrice affiche sur son beau visage la détermination de son personnage. Margaret a pris une décision. Elle annule le contrat et s’en va. Il faut voir la mine réjouie de Gilbertson alors que l’assistance est partagée entre la consternation et le chagrin ! On le déteste tellement l’acteur donne corps au sentiment d’intense satisfaction qui habite l’enquêteur !!

Le plus beau, c’est qu’annuler le mariage est la plus belle preuve d’amour que Margaret pouvait donner. Tout le monde l’a bien compris sauf le père, complètement à la masse et qui nous donne encore un sourire. Et cela nous vaut une composition de Betty White génialissime ! C’est là que tout a commencé que les deux tourtereaux pourront conclure (discours magistral d’Andrew et jeu magnifique de Ryan Reynolds en homme qui contient son émotion mais la fait entièrement passer dans ses mots) et débuter une nouvelle histoire.

Anecdotes :
Sortie US : 22 mai 2009 Sortie France : 23 septembre 2009
Le film a coûté 40 millions $ et en a rapporté 317.
Réalisateur : Anne Fletcher. Réalisatrice et chorégraphe, elle a notamment tourné 27 robes (2008), Hot pursuit (2015). Sur La Proposition, elle a eu ce commentaire qui définit la comédie sentimentale : « Tout le monde sait qu’ils vont finir ensemble. Mon travail est de rendre ce processus intéressant ».
Scénariste : Peter Chiarelli. Il a aussi écrit Insaississable 2 (2016)
Une fin alternative avait été tournée. A l’aéroport, Andrew parvenait à faire passer un message à Margaret et l’avion faisait demi-tour. Il lui tenait un discours globalement similaire à celui de la scène retenue.
Peter Chiarelli, revient sur ce qui lui a donné l'envie de réaliser le film : "J'ai eu l'envie de ce film en travaillant à Hollywood au milieu de tous ces patrons brillants et de leurs assistants. Même si les patrons savent souvent très peu de choses sur leur assistant, ils partagent au quotidien une vraie intimité. Je trouvais cela très intéressant, et je me suis demandé ce qui pourrait bien se passer si un patron devait descendre de son piédestal pour apprendre à connaître son assistant. C'est l'idée de base de cette comédie »
L'actrice Sandra Bullock évoque son personnage : "Margaret a été écrite comme on écrit d'habitude les rôles masculins, qui sont en général les plus croustillants. Ces messieurs ont le droit d'être complexes, déplaisants, grincheux et drôles, alors que les personnages féminins doivent en général être charmants et agréables."
Pour David Hoberman, le producteur de La Proposition, le film s'est inspiré de vieux classiques de la comédie. "Ce film ressemble un peu aux comédies que faisaient Cary Grant et Jack Lemmon dans les années 40 et 50", raconte-t-il. "Il y avait beaucoup de dialogues et le rythme était rapide. Nous voulions par exemple que Sandra et Ryan passent leur temps à finir les phrases l'un de l'autre. C'est une relation amour-haine amusante et captivante, on a très envie de savoir comment tout cela va finir."
Dans La Proposition, Sandra Bullock incarne une Canadienne qui épouse son assistant américain, joué par Ryan Reynolds. Dans la vie réelle, il s'avère que Ryan Reynolds est Canadien alors que Sandra Bullock est Américaine.
Avant que Sandra Bullock ne soit définitivement choisie pour tenir le rôle principal de La Proposition, c'est Julia Roberts qui était en lice pour incarner le personnage de Margaret.
Une grande partie du film est censée se dérouler dans la petite ville de Sitka, en Alaska. Mais le tournage s'est en fait déroulé dans l'Etat du Massachusetts.
Betty White a presque refusé son rôle dans le film parce que le tournage l'obligerait à passer dix semaines loin de son golden retriever
Le chiot nommé Kevin est joué par quatre chiots Eskimo américains nommés Flurry, Sitka, Nanu et Hiver.
225 rue Franklin, Boston, était le véritable emplacement du bureau de Golden Books. L'ensemble du bureau principal, y compris les bureaux de Margaret et Bob, a été entièrement reconstruit et reproduit à Disney Studios à Burbank, en Californie en Janvier 2009.
"Downtown" Sitka est en fait Rockport, Massachusetts, qui comprend une zone touristique célèbre appelé Bearskin Neck. Rockport reste un village de pêcheurs travaillant, en particulier pour le homard, bien que les plus grandes pêcheries soient à proximité de Gloucester. Le tournage a été fait en avril, ce qui est hors saison pour un grand nombre de visiteurs.
Ryan Reynolds/Andrew Paxton : acteur canadien, il débute à la télévision (X-Files, 1996) mais, très vite, est appelé par le grand écran. Il a tourné dans Petite arnaque entre amis (2001), Blade Trinity (2004), Green Lantern (2011), Sécurité rapprochée (2012), Deadpool (2016)
Mary Steenburgen/Grace Paxton : actrice américaine, vue dans C’était demain (1979), Froid comme la mort (1987), Retour vers le futur III (1990), Philadelphia (1993), Nixon (1995), Sam, je suis Sam (2001), Dans la brume électrique (2008), Où sont passés les Morgan ? (2009), La couleur des sentiments (2011)
Craig T. Nelson/Joe Paxton : acteur américain, il a joué dans Poltergeist (1982), Poltergeist 2 (1986), Turner et Hootch (1989), Des hommes d’influence (1997), The Compagny Men (2011).
Betty White/Annie : la carrière de cette actrice américaine commence dès 1949 ! Elle a surtout tourné pour la télévision : Ma sorcière bien-aimée (1972), Les Craquantes (1985-1992), The Golden Palace (1992-1993), Hercule (1999), Everwood (2003-2004), Boston Justice (2005-2008), Hot in Cleveland (2010-2015), Bones (2015, 2017).
Denis O’Hare/Gilbertson : acteur américain, il a beaucoup joué au théâtre qu’il pratique depuis l’âge de 15 ans. Au cinéma, on l’a vu dans 21 grammes (2003), Michael Clayton (2007), La guerre selon Charlie Winston (2008), L’Echange (2008), L’aigle de la neuvième légion (2011), Dallas Buyers Club (2013). Il tourne aussi pour la télévision : New York Police judiciaire (1993, 1996, 1997, 2000), Les Experts (2007), American Horror Story (2011, 2014-2015, 2016)
Malin Akerman/Gretrude : actrice suédo-canadienne, vue au cinéma dans Les femmes de ses rêves (2007), 27 robes (2008), Watchmen : Les Gardiens (2009), 12 heures (2012). Elle joue également pour la télévision : Sydney Fox, l’aventurière (2000), Childrens Hospital (2010-2011), Suburgatory (2012)
Oscar Nunez/Ramon : acteur américano-cubain surtout connu pour la série The Office (2005-2013)
Michael Nouri/Bergen : acteur américain que l’on a pu voir au cinéma dans Goodbye Columbus (1969), Flashdance (1983), A la rencontre de Forrester (2000), Spider-man 3 (2007). A la télévision, il a joué dans New York Police Judiciaire (1997), Newport Beach (2003-2007), A la Maison-Blanche (2004), NCIS (2009-2013), Docteur House (2011), Chicago police Department (2015)
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
Dearesttara
Messages : 215
Inscription : mer. déc. 28, 2016 1:31 pm

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar Dearesttara » jeu. janv. 12, 2017 3:43 pm

Ah, excellente critique, détaillée et agréable !
Une de mes romcom favorites, et l'une des plus enthousiasmantes prestations comiques pour une actrice de cinéma que j'ai pu voir de ma carrière de spectateur ! A égalité avec la Katharine Hepburn des années 30 au bas mot. J'aimais déjà beaucoup Miss Bullock dans Speed, mais The Proposal est réellement le film où elle donne toute la mesure de son talent. Le timing comique est parfait, les gestes, la diction, la posture... : tout est calculé au millimètre près. La scène la plus remarquable pour moi est celle où elle se rend compte de la présence de son assistant devant Gilbertson et qu'elle monte à toute vitesse le bobard de l'assistant fiancé : tout est d'une précision remarquable.
Après, si j'ai aimé la première heure, j'ai regretté une orientation un peu plus sucrée dans la dernière partie, quand la romance prend le pas sur l'humour, le film patine un peu. Mais dans l'ensemble, c'est un film réussi, ce qui demeure une rareté dans le genre si difficile de la comédie romantique.
D'après une théorie, le jour où on découvrira à quoi sert l'Univers, ledit Univers disparaîtra pour se voir remplacé par quelque chose d'encore plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite (Douglas Adams)

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » jeu. janv. 12, 2017 4:39 pm

Dearesttara a écrit :Ah, excellente critique, détaillée et agréable !
La scène la plus remarquable pour moi est celle où elle se rend compte de la présence de son assistant devant Gilbertson et qu'elle monte à toute vitesse le bobard de l'assistant fiancé : tout est d'une précision remarquable.
Merci, ça me touche beaucoup. Comme toi, j'aimais bien Sandra avant ce film. Depuis, je l'aime tout court.

Par contre, je m'excuse de te contredire mais ce n'est pas devant Gilbertson mais devant Bergen qu'elle monte le bobard en quatrième vitesse. Ceci dit, j'adore cette scène avec le regard qui se transforme lorsque l'idée du plan se dessine dans son esprit en ébulition !
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
Dearesttara
Messages : 215
Inscription : mer. déc. 28, 2016 1:31 pm

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar Dearesttara » jeu. janv. 12, 2017 6:46 pm

Oui, Bergen, en effet, j'ai écrit un peu rapidement.
D'après une théorie, le jour où on découvrira à quoi sert l'Univers, ledit Univers disparaîtra pour se voir remplacé par quelque chose d'encore plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite (Douglas Adams)

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » mer. janv. 18, 2017 1:29 pm

Extrêmement fort et incroyablement près (Extremely loud and incredibly close) ***

Résumé
Après avoir perdu son père le 11-Septembre, Oskar, jeune garçon particulièrement brillant, trouve une clé dans un vase et se persuade que, trouver quelle serrure ouvre cette clé, est la dernière mission que lui a confié son père et un moyen de rester proche de lui.

Critique
Un film dont la structure simple cache une complexité certaine mais surtout une charge émotionnelle que tout le monde ne voudrait pas prendre. Assez long, voire longuet dans sa première partie, il ne manque pourtant pas de rythme. Le héros est un jeune garçon qui n’est pas vraiment sympathique, sans doute un peu autiste, mais volontaire, courageux et doté d’une si grande sensibilité qu’il est obligé de se montrer brutal pour ne pas la révéler. Dans ce film, les adultes sont des seconds rôles à commencer par Tom Hanks pourtant rôle principal ! Mais tous les adultes ont leur importance. Les présents et surtout le grand absent. La mise en scène est plutôt bonne mais on regrettera tout de même une certaine froideur, notamment dans sa première partie. La musique n’est pas en reste : c’est beau mais pas rassurant un piano.

Les premières phrases donnent le ton : elles sont saisissantes et stupéfiantes ! Celui qui les assène est un jeune garçon nommé Oskar ; un jeune garçon qui ne comprend pas et ne peut pas admettre que sa mère ait fait enterrer un cercueil vide car ce n’est pas logique. Dans une scène ultérieure d’une violence inouïe, Oskar le lui rappellera et c’est dans les cris qu’elle rétorquera qu’ici, la logique ne sert à rien car il n’y en a pas. Il n’y a pas de logique dans la mort de ces personnes ce jour-là. C’est absurde, c’est épouvantable mais c’est comme ça. Sandra Bullock est alors magnifique et bouleversante mais le jeune Thomas Horn est d’une justesse et d’une force inouïe. C’est le climax d’une relation distanciée de la mère et du fils. La vraie relation, c’était entre Oskar et son père. Notons que le film où un père, même absent, joue un grand rôle dans un film avec Sandra Bullock, est précisément un film où l’actrice est en retrait. Il y a une étude à faire !

Entre Thomas Schell et Oskar, c’était une véritable complicité, nouée autour des sciences mais aussi de la recherche. L’histoire du « 6ème district » de New York va nettement plus loin que les histoires que les parents peuvent raconter à leurs enfants. Oskar n’est pas un enfant comme les autres mais l’amour qu’il avait pour son père dépassait tout. Tom Hanks est à son aise dans ce rôle plein d’empathie et d’amour. Le regard de l’acteur pétille derrière ses lunettes quand Thomas donne ses consignes pour la recherche d’Oskar. En peu de mots mais juste quelques gestes, il installe un mariage crédible avec Sandra Bullock. En une image, ces deux acteurs montrent un couple aimant installé dans la durée et qui se voyait vieillir ensemble. Jusqu’au « pire jour ». La date n’est mentionnée précisément qu’à deux reprises mais l’expression « le pire jour » revient constamment. Ne pas dire c’est tout aussi bien montrer.

L’histoire commence véritablement un an après quand Oskar casse un vase bleu et y trouve une clé dans une enveloppe. Sur l’enveloppe, un nom « Black ». Convaincu que c’est son père qui lui adresse une mission, Oskar, avec une méticulosité surprenante, prépare son expédition. Il recense 472 « Black » à New York et il se met en tête d’aller les voir pour savoir quelle serrure ouvre la clé. Sa première rencontre sera la plus importante mais on ne le saura que plus tard. Abby Black vit une rupture difficile et elle ne sait rien. Viola Davis est profondément émouvante et l’actrice n’a besoin que de quelques plans pour faire passer la tristesse et la solitude d’Abby. Mais la méthode ne donne rien.

Pourtant il s’obstine et trouve un partenaire, le « Locataire » de sa grand-mère. On ne saura jamais son nom d’autant que le personnage est muet mais Oskar finira par comprendre qu’il s’agit de son grand-père. L’association du gamin anxieux, hyperactif et bavard avec le vieil homme muet et calme est incongrue mais elle marche ! Max von Sydow montre au travers de sa prestation qu’un bon acteur n’a pas forcément besoin des mots pour faire passer une émotion. Son visage émacié montre une bonté et une volonté d’être avec le petit garçon. Ce sont les moments les plus légers du film (mais pas seulement) et ils font beaucoup de bien.

Malgré le côté libératoire de cette présence (Oskar peut tout raconter d’une voix que Thomas Horn fait vibrer d’angoisse, de chagrin et de frustration), le tandem se brise et c’est la dureté du petit garçon qui en est la cause. Le passage sur les messages du répondeur est aussi vraiment dur à encaisser.

Oskar n’abandonnera pourtant pas et il trouve un nouvel indice : un numéro de téléphone. Celui d’Abby Black ! En fait, c’est son ex-mari qui pourrait savoir quelque chose. C’est exact : la clé lui était destiné et n’a atterri chez les Schell que par le hasard d’une vente après décès et au désir d’un mari aimant de faire cadeau à sa femme d’un vase bleu. Sans emphase, sans pathos, la conclusion de la quête est certes décevante mais touchante et elle montre que, dans un voyage, la route importe au moins autant que la destination.

Rentré chez lui, bouleversé, en larmes et en pleine crise de frustration et de colère, Oskar trouve le réconfort dans les bras de sa mère et ils ont enfin une discussion profonde et apaisée. Elle le surprend car elle connaissait sa quête et l’accompagnait à sa façon. Ce lien partagé entre la mère et le fils fait chaud au cœur et constitue la vraie conclusion d’un drame.

Anecdotes :
Sortie US le 20 janvier 2012 Sortie France : 29 février 2012
Le film a coûté 70 millions $ et en a rapporté 55.
Réalisateur : Stephen Daldry est anglais et il a connu la célébrité avec son premier long-métrage, Billy Elliott (2000). Il tournera ensuite The Hours (2002), The Reader (2008), Favelas (2014).
Scénariste : Eric Roth, scénariste américain. On lui doit aussi Forrest Gump (1994, Oscar du meilleur scénario), L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux (1998), Munich (2006), L’Etrange histoire de Benjamin Button (2008).
Le scénario est adapté du roman éponyme de Jonathan Safran Foer.
Le tournage d'Extrêmement fort et incroyablement près s'est entièrement déroulé à New-York.
Afin de mieux cerner son personnage, Sandra Bullock a écouté de véritables enregistrements de conversations téléphoniques et de messages de victimes du World Trade Center. Un travail éprouvant selon l'actrice : "Ce qui m'a vraiment estomaquée, c'était d'entendre ces gens tenter de réconforter leurs proches. On comprend alors en écoutant ce type de message, qu'on puisse éprouver une souffrance qui ne s'apaisera jamais."
Le jeune Thomas Horn, qui incarne le personnage tourmenté d'Oskar Shell, a été repéré par la production à l'occasion de sa victoire au jeu Jeopardy !, diffusé à la télévision américaine. Il s'agit ici de son premier rôle.
Alors que son nom figurait sur la première affiche promotionnelle du film et apparaissait même dans la première bande-annonce, le comédien James Gandolfini a vu son personnage coupé au montage après l'arrivée des résultats des tests d'audience. En effet, les grandes maisons américaines ont pour coutume de présenter leurs nouvelles productions à des spectateurs lambdas par le biais de "séances tests", afin de procéder à d'éventuelles modifications avant la sortie du film. Ici, c'est l'ex-Tony Soprano, dont le personnage devait vivre une histoire d'amour avec celui de Sandra Bullock, qui, à défaut d'avoir convaincu le public américain, s'est vu évincé du casting.
La musique du film est signée de la main du compositeur français Alexandre Desplat. Ce dernier a notamment composé, entre autres, les bandes originales des films The Ghost Writer, Le Discours d'un roi, Carnage ou encore The Tree of Life.
Max von Sydow a refusé le rôle de Hal in Beginners (2010) (finalement pris par Christopher Plummer) en faveur de ce film. Les deux acteurs ont été nominés pour l'Oscar du meilleur acteur et Plummer a gagné.
À 82 ans, Max von Sydow a été nominé pour un Oscar de meilleur acteur de soutien pour ce film, devenant ainsi le deuxième homme le plus âgé à être nommé pour un Oscar masculin agissant. Von Sydow était âgé de 82 ans et 289 jours alors que le détenteur du record était Hal Holbrook âgé de 82 ans et 339 jours nommé dans la même catégorie pour Into the Wild (2007), le battant de seulement 50 jours
Sandra Bullock était à New York avec sa famille et a vu le deuxième avion, United Airlines Flight 175, s'écraser dans la Tour Sud du World Trade Center.
Le Questionnaire qu’Oscar donne au Locataire a quinze questions qui sont: 1. Quel est votre nom complet ? 2. Quelle est votre nationalité ? 3. Quelle est votre profession ? 4. Que faisait votre père pour gagner sa vie ? 5. Que faisait votre mère pour gagner sa vie ? 6. Avez-vous déjà été marié ? 7. Avez-vous eu des enfants ? 8. Où avez-vous voyagé dans le monde ? 9. Comment avez-vous appris l'appartement à louer ? 10. Connaissez-vous mon père, Thomas Schell ? 11. Quand vous avez parlé, quelles autres langues saviez-vous ? 12. Avez-vous jamais été soldat dans une guerre ? 13. Avez-vous jamais tué quelqu'un ? 14. Avez-vous des amis ? 15. Pourquoi avez-vous cessé de parler ?
Le réalisateur Stephen Daldry espèrait que le film sera terminé pour l'automne 2011 de sorte qu'il coïncide avec le 10e anniversaire des attentats du 11 septembre. Ce ne fut pas le cas.
Tom Hanks et Sandra Bullock ont été élus respectivement numéro un et deux pour les célébrités les plus dignes de confiance sur le sondage Reader's Digest en 2013.
Stephen Daldry et le producteur Scott Rudin ont travaillé sur cette adaptation du roman de Jonathan Safran Foer pendant cinq ans.
C'est le deuxième film où Viola Davis est impliqué dans un scénario concernant les attentats du 11 septembre. Le premier est World Trade Center (2006).
Dans une première ébauche du scénario, le locataire parle finalement à la fin. Max von Sydow s'y opposa, puisqu'il estimait que le héros était d'Oskar et qu'il n'était pas nécessaire de savoir si le locataire reprenait son discours.
Lorsque le personnage de Sandra Bullock avoue à Thomas Horn qu'elle savait de sa recherche, il demande comment. Elle lui explique que quand il a obtenu tous les annuaires de Stan le portier pour un projet scolaire sur le recensement, elle savait que c’était un mensonge parce que le recensement n'a pas lieu avant 7 ans. Thomas Horn précédemment apparu dans la semaine des enfants Jeopardy en 2010. La dernière question était : "Le premier a été autorisé en 1790 prévoyant l'énumération des habitants des États-Unis ». La réponse était le recensement. Horn a répondu correctement.
La nomination à l'Oscar du meilleur film fit polémique. Le film n'étant pas un succès commercial, eu une critique très médiocre et fut totalement absent des nominations lors des récompenses précédentes (BAFTA…)
Tom Hanks/Thomas Schell : Thomas Jeffrey Hanks, acteur américain, devient célèbre avec le film Splash (1984) avant de connaître la consécration avec Philadelphia (1993, Oscar du meilleur acteur) et Forrest Gump (1994, Oscar et Golden Globe). Il a joué entre autres dans Big (1988, Golden Globe du meilleur acteur pour une comédie), Nuits blanche à Seattle (1992, Golden Globe du meilleur acteur pour une comédie), Il faut sauver le soldat Ryan (1998), Seul au monde (2000, Golden Globe du meilleur acteur pour un drame), Arrête-moi si tu peux (2002), Captain Phillips (2013), Sully (2016). Il incarne également le professeur Langdon dans les adaptations des romans de Dan Brown, (2006, 2009, 2016). En 2016, Barack Obama lui remet la médaille présidentielle de la liberté, une des plus hautes distinctions civiles américaines.
Thomas Horn/Oskar Schell : Choisi parmi plus de trois mille garçons pour le rôle d’Oskar, il a été récompensé comme Meilleur jeune acteur au dix-septième prix Critics Choice. On l’a vu dans Space Warriors (2013).
Viola Davis/Abby Black : actrice américaine, vue au cinéma dans Syriana (2005), World Trade Center (2006), Mange, Prie, Aime (2010), La couleur des sentiments (2011), La stratégie Enders (2013), Suicid Squad (2016). Elle a joué aussi pour la télévision : New York Police Blues (1996), Les Experts (2002), New York Unité spéciale (2003-2008), How to get with murder (depuis 2014)
Max von Sydow/Le Locataire : Né Car Adolf von Sydow, cet acteur suédois fut révélé par Le septième sceau (1957). Parmi une très riche filmographie, citons La source (1959), L’heure du loup (1967), L’Exorciste (1973), Les Trois jours du Condor (1975), Conan le Barbare (1982), Dune (1984), Europa (1990), Minority Report (2002), Oscar et la dame rose (2009), Robin des Bois (2010), Star Wars épisode VII : le réveil de la Force (2015). Citoyen français depuis 2002.
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
Dearesttara
Messages : 215
Inscription : mer. déc. 28, 2016 1:31 pm

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar Dearesttara » mer. janv. 18, 2017 6:12 pm

Une nouvelle superbe critique ! :occasion14:

Sinon, caméo people dans le prochain Ocean's Eight : quand on sait que l'intrigue tourne autour d'un vol de bijou, la guest star était toute trouvée ! :D

http://braindamaged.fr/2017/01/18/ocean ... s-le-film/
D'après une théorie, le jour où on découvrira à quoi sert l'Univers, ledit Univers disparaîtra pour se voir remplacé par quelque chose d'encore plus bizarre et inexplicable.
Selon une autre théorie, la chose se serait en fait déjà produite (Douglas Adams)

Avatar de l’utilisateur
camarade totoff
Messages : 247
Inscription : mar. déc. 27, 2016 10:00 am
Localisation : Vitry sur Seine (94)

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar camarade totoff » ven. janv. 20, 2017 1:56 pm

All About Steve (All About Steve) **

Résumé
Mary Horowitz, cruciverbiste, est persuadée qu’un certain Steve est l’homme de sa vie. Comme il est caméraman et se déplace constamment, elle se met à le suivre à travers tout le pays.

Critique
Un morceau très mineur dans la filmographie de Sandra Bullock. Cette comédie vaguement sentimentale est un peu étrange et sa narration laisse perplexe. Le scénario n’a pas beaucoup de consistance mais il a une certaine folie douce et on se demande si l’ensemble de l’équipe n’a pas consommé de ces champignons qui font rire. Dommage cependant qu’on s’ennuie ferme une partie du temps, que les personnages soient complétement creux et qu’on se demande bien où le réalisateur veut aller.

Le premier problème, et pas des moindres, c’est le personnage de Mary Horowitz. Quel est le fichu crétin qui a eu l’idée de teindre Sandra Bullock en châtain clair ? S’il n’y avait que ça mais Mary est très caricaturale et seule la performance de l’actrice l’empêche de sombrer. Nous avons donc une femme intelligente, bosseuse acharnée, cruciverbiste, célibataire (encore !) et qui vit chez ses parents. Vous aurez pratiquement reconnu Lucy, la brillante avocate de L’amour sans préavis mais, ici, la belle énergie accoutumée est transformée en moulin à paroles qui lasse très vite. Certes, c’est un des ressorts de l’histoire : sa logorrhée verbale fait fuir Steve alors que le rendez-vous arrangé par les parents respectifs (un petit côté Ainsi va la vie) s’annonçait prometteur. Bradley Cooper avait réussi son entrée. Sourire engageant, mine ouverte, Steve était l’image du « beau mec » avec qui une belle femme peut passer une belle soirée et plus si affinités. L’acteur nous fait bien rire quand le torrent de mots transforme son visage de souriant a paniqué ! Mais s’il s’en va, il ne rompt pas franchement et c’est le début d’un malentendu. Le souci c’est que durant pratiquement tout le film, Mary ne va être défini que comme une intello outrageusement bavarde et c’est très pénible.

Toute retournée, Mary compose une grille de mots croisée entièrement consacrée à Steve (d’où le titre) ! Personne n’y comprend rien évidemment et elle se fait virer ! Le motif est quand même très léger, même pour les Etats-Unis ! En France, on dirait que « le licenciement est sans cause réelle et sérieuse ». Pas grave, car cela permet à Mary de se lancer sur les traces de Steve. Cameraman, il bouge tout le temps. Ça ressemble quand même à une facilité scénaristique. Lorsque l’équipe avec qui travaille Steve nous est présentée, c’est la dimension de comédie qui l’emporte : le journaliste Hartmann Hughes est un bellâtre égocentrique et Angus, le producteur, un agité. C’est donc une solide impression de caricature qui s’impose !

Une grande partie du film va désormais être composé des vas-et-viens de Mary à travers trois Etats...très similaires géographiquement ! On économise sur le tournage ! Les sujets couverts hésitent entre le sensationnalisme et le n’importe quoi, si bien qu’on se demande si Kim Barker voulait critiquer les médias ou faire rire. Le spectateur a, lui, un sourire quand Mary se fait débarquer d’un bus où elle a saoulé tous les passagers en parlant sans cesse. L’écrivain Ambrose Bierce avait ainsi défini l’érudition : « Poussière tombée d’un livre dans un crâne vide » et c’est l’image qu’on commence à se faire de Mary. Mais le sourire c’est surtout de se dire que Sandra Bullock a des soucis avec les bus !

En Oklahoma, Mary va sympathiser avec deux manifestants. L’une est une bimbo, brune pour la touche d’originalité, parce qu’intellectuellement, c’est pas Byzance. L’autre est un brave garçon qui sculpte des figures dans des pommes. Des personnages qui laissent perplexes et on se demande bien où cela nous mène. Eloge de la différence ? Aimons-nous les uns les autres ? Sans doute mais la clarté du propos est obscurcie par une absence de ligne directive et un mauvais usage de l’humour qui verse trop souvent dans la caricature. L’énergie avec laquelle Sandra Bullock incarne Mary fait penser à son interprétation de Grace Hart dans Miss FBI sauf qu’ici, l’actrice y croit davantage et donc nous convainc davantage aussi. Caricature encore avec Steve qui vire parano parce que Mary le suit sans cesse. Bradley Cooper en fait trop sur ce coup mais, heureusement, c’est bref et l’acteur trouvera mieux à s’employer ensuite. Dommage qu’il soit plus ou moins minoré par la place prise par Thomas Haden Church. Le personnage d’Hartmann est certes rigolo mais, trop présent et qui relance sans arrêt Mary (il profite de son érudition pour ses papiers !), il alourdit le propos et prolonge artificiellement le postulat de départ. En fait, le scénario a fait l’erreur d’ajouter Hartmann quand un centrage sur le couple Mary/Steve eut été bien plus dynamique. Le talent de Bradley Cooper, ici clairement bridé, aurait trouvé à s’employer.

L’histoire décide de s’arrêter au Texas quand des enfants sourds tombent dans une ancienne mine qui s’est ouverte sous leurs pieds ! Nouvel exemple de l’incapacité du scénario et du réalisateur à choisir un ton. La nouvelle est dramatique mais la façon dont elle survient plutôt drôle. De même, Mary, qui se précipite vers Steve, tombe dans la mine ! Outre que le trou était quand même assez gros et qu’il fallait vraiment y mettre du sien pour tomber, la scène laisse dubitatif. La manière dont les médias s’emparent de la chose et en font des caisses pourraient passer pour une satire mais voilà que l’on voit Mary mal en point, couverte de saleté et de sang et aux côtés d’une petite fille oubliée ! Plus vraiment envie de rire mais qu’est-ce que ce morceau de vrai drame vient faire là ? Il est d’autant moins crédible qu’il n’a pas été bien préparé et, surtout, que, peu avant, les autres enfants avaient été sauvés de manière facile pouvait laisser croire le film. Or, voilà que soudain, on nous montre une crevasse profonde avec un puit avec une eau sombre et boueuse et le tout empli d’obscurité. Cette rupture de ton ne convainc pas du tout mais, heureusement, c’est à ce moment que Sandra place un monologue dense, intelligent, touchant dans lequel Mary se demande si elle n’a pas fait tout cela pour rien. Pourquoi vouloir être normal ? Enfin, une question intelligente ! Il aura juste fallu 70 minutes sur 98 pour y arriver !

Après la scène grotesque d’Hartmann se prenant pour un héros, nos héros se sauvent par eux-mêmes sous le regard des caméras. Steve semble vouloir se rapprocher de Mary mais celle-ci a fini par comprendre le message. Quand on harcèle quelqu’un, c’est sans doute qu’il n’est pas pour vous. Quelle profonde intelligence ! Espérons que Kim Barker a postulé pour l’Académie américaine, tellement c’est brillant !! Heureusement, Sandra Bullock et Bradley Cooper donne une certaine dignité à la séparation de leurs personnages.

Anecdotes :
Sortie US : 4 septembre 2009 Sortie France : 24 mars 2010
Réalisateur : Phil Trail. Il a principalement œuvré pour la télévision : Suburgatory (2012-2013), The Middle (2013-2014)
Scénariste : Kim Barker. All about Steve est son seul scénario référencé.
Nommé cinq fois aux Razzie Awards, le film fut récompensé dans les catégories pire actrice (Sandra Bullock) et pire couple à l'écran (Sandra Bullock et Bradley Cooper). Au lendemain de la cérémonie des Razzie Awards, Sandra Bullock fut récompensée par l'Oscar de la meilleure actrice pour The Blind Side.
Sandra Bullock a remporté le prix de la pire actrice et est venue chercher son prix ! Elle a apporté un wagon plein de DVD du film pour les 300 participants et leur a demandé de regarder ou de re-regarder le film. Si le public décidait qu'elle n'était pas la pire actrice et changeait d'avis, elle avait promis de revenir aux Razzies l'année suivante, retourner son prix et acheter des boissons pour tout le monde.
Quand Mary est dans la baignoire, la chanson en arrière-plan est chantée par Helga Bullock, la mère de Sandra.
Le scénario de ce film a été présenté dans la liste noire 2006. Une liste des scripts à ne pas écrire de l'année.
Le film fut tourné en 2007
Dans l'affiche du film, le parapluie est rouge et blanc, mais dans le film, le parapluie est bleu et blanc.
Parmi le catalogue de citations et d’aphorismes, celle-ci : « Les mots croisés ne sont ennuyeux que si l’on n’a pas le sens de l’aventure ».
Bradley Cooper/Steve Miller : acteur américain, il est révélé par la série Alias (2001-2003). Il tourne plusieurs fois pour le petit écran : Les Forces du Mal (2004), Kitchen Confidential (2005-2006), Nip/Tuck (2007-2009), Limitless (2015-2016). Il se fait une place sur grand écran à partir de Serial noceur (2005) mais c’est le succès de Very bad trip (2009) qui le met en avant. Il enchaîne avec L’Agence tous risques (2010), Limitless (2011), Very bad trip 2 (2011), Very bad trip 3 (2013), American Sniper (2014), War Dogs (2016)
Thomas Haden Church/Hartman Hughes : Né Thomas Richard McMillen, cet acteur américain a tourné dans Tombstone (1993), George de la jungle (1997), George de la jungle 2 (2003), Spider-man 3 (2007), John Carter (2012)
Ken Jeong/Angus Tran : Né Kendrick Kang-Joh Jeong, acteur, scénariste et médecin américain, principalement connu pour Very Bad trip (2009, 2011, 2013). On l’a vu aussi dans Mords-moi sans hésitation (2010), Transformers 3 (2011). Il a aussi joué dans la série Community (2009-2014).
DJ Qualls/Howard : Donald Joseph Qualls est un acteur américain qui a peu joué au cinéma (c’est son dernier rôle) mais beaucoup pour la télévision : Lost (2004-2005), Esprits criminels (2005), Supernatural (4 épisodes, Garth), Perception (2013-2015), The man in the High-Castle (depuis 2015)
Katy Mixon/Elizabeth : actrice américaine, sa filmographie est très mince. Citons la série Mike et Molly (depuis 2010).
« La suprême ironie de la vie, c’est que nul n’en sort vivant » (Robert Ansen Heinlein)

Avatar de l’utilisateur
Steed3003
Site Admin
Messages : 460
Inscription : dim. déc. 25, 2016 8:32 pm
Localisation : Londres
Contact :

Re: Saga Sandra Bullock

Messagepar Steed3003 » dim. janv. 22, 2017 8:34 pm

Sept nouveaux films sont maintenant disponibles dans la Saga Sandra Bullock ! :hello2:
Miss Détective (2000) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... -detective
Calculs meurtriers (2002) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... meurtriers
L'Amour sans préavis (2002) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... ns-preavis
Miss FBI : Divinement armée (2005) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... ment-armee
Entre deux rives (2006) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... deux-rives
Prémonitions (2007) : http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... emonitions
La Proposition (2009): http://lemondedesavengers.fr/hors-serie ... roposition
LE site sur les plus grandes séries TV et sagas cultes du cinéma : http://lemondedesavengers.fr
LE forum des passionnés : http://lemondedesavengers.fr/forum


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 203 invités