Scénario : Don Mullally. Réalisation : Charles S. Dubin.
Résumé
Après bien des difficultés, la justice reconnaît que Curt Westley est innocent et a passé deux ans dans un pénitencier militaire pour un vol qu’il n’a pas commis. Mais un détective des chemins de fer dément, Sanders, a juré de remettre en prison Westley.
La critique
Cette histoire, bien que je mette quatre étoiles, quitte le domaine du réalisme pour une intrigue invraisemblable remplie de suspense.
Curt Westley (James Best) purge une peine dans un pénitencier militaire. Or, il est innocent du vol dont on l’a accusé. Le juge Garth et Jennifer se rendent chez le gouverneur James (David McLean), mais il ne veut rien entendre.
Le virginien, qui avait accompagné le juge et sa nièce, reprend le train pour Medecine Bow et le convoi est attaqué par un certain James Francis O’Bannion (James Doohan), lequel est tué par le virginien. Avant de mourir, il avoue avoir commis un vol et laissé envoyer à sa place en prison un innocent : Curt Westley.
Westley est libéré, mais aussitôt, le cynique détective des chemins de fer Charles Sanders (Simon Oakland) arrive à Medecine Bow. Il ne croit pas à l’innocence de Westley et jure de le renvoyer en prison. Le virginien et le shérif Ryker ont retrouvé une partie du magot volé il y a deux ans, mais pas la totalité. Sanders explique à son subordonné Kip Lathrow (Don Stewart) que Westley va tôt ou tard rechercher l’argent restant.
Il se trompe car Westley est content de retrouver sa femme, Joan (Davey Davison), dont on apprend plus tard que Lathrow est amoureux. Il a même essayé, durant les deux ans de captivité du mari, de devenir l’amant de Joan.
Lathrow soudoie un joueur de poker Hoby Porter (Ron Soble), pour faire un braquage déguisé le plus possible en Westley (Lathrow a dérobé une veste appartenant à l’homme). De ce fait, Sanders jubile. Il se lance à nouveau sur les traces de Westley qui prend la fuite, alors que durant le hold-up, il travaillait à Shiloh, mais dans un endroit isolé, et n’a pas de témoins.
C’est ensuite Ryker qui porte l’épisode sur ses épaules, solutionnant toute l’affaire. Il découvre que Sanders est fou, ayant été martyrisé par son père, battu à coup de ceinture. Il fait de Westley une véritable obsession. Ryker sauvera in-extrêmis Westley en prouvant la culpabilité de Lathrow et de Porter.
Il y a dans cet épisode une dimension grand-guignolesque. Sanders est aussi acharné que le lieutenant Gerard dans Le Fugitif. Il fait de la capture de Curt Westley une cause personnelle, l’affaire de sa vie, allant jusqu’à mettre en doute la probité de Ryker. C’est parfois excessif, souvent même. Mais le suspense nous scotche sur notre fauteuil pendant 75 minutes.
Simon Oakland, pour nous faire croire à ce détective dément, fait une interprétation inoubliable.
Anecdotes
Le père de Ryker est mort quand il avait deux ans.
