Le Virginien (1962-1971)

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. juil. 06, 2019 11:49 am

08-01 . The Long ride home (Inédit) ***


Scénario : Richard Fielder. Réalisation : Charles S. Dubin.


Résumé

Alors qu’Holly Grainger circule dans Medecine Bow à bord de sa calèche, deux tireurs affolent le cheval. Ben Stratton réussit à reprendre les commandes et calmer l’animal. Holly l’engage à Shiloh avec le jeune Jim Horn.


La critique

Nouvelle saison. David Hartman a disparu et est remplacé par Tim Matheson dans le rôle de Jim Horn. Il s’appelle en fait James Joseph Horn.

A peine arrivé à Shiloh, Ben Stratton (Leslie Nielsen) sème la confusion dans les dortoirs. Il fait un concours de papillon enfermé dans des bocaux avec Jim Horn. Stratton est turbulent et truculent. Il veut ensuite dompter un cheval sauvage et fait du rodéo. Bien qu’il y parvienne, tout cela commence à agacer le virginien qui lui fait la leçon.

Jim paraît encore un enfant, comparé à Stacey Grainger ou Dave Sutton, ses plus récents prédécesseurs.

Lors de la scène de la cuisine, on a du mal à réaliser que Sara Lane/Elizabeth (née en 1949) est sa cadette de deux ans tant elle fait plus mûre.

Faisant un tour, Grainger et le virginien surprennent deux cavaliers en train d’espionner, mais ne parviennent pas à les rattraper.

Je trouve que, trop juvénile, le petit nouveau, Jim, a du mal à trouver ses marques à Shiloh. Le virginien essaie de l’aider de ses conseils. Jim évoque son enfance.

Nous avons affaire au Leslie Nielsen première manière, d’avant ses films comiques, la plupart des amateurs préfèrent cette période de sa carrière. Stratton exerce une mauvaise influence sur le crédule Jim. Il n’a pas eu de père et en cherche un en Stratton, alors que le virginien lui paraît être un rabat joie.

On retrouve avec plaisir Trampas, jouant aux cartes dans le dortoir. Ecorché vif, Jim est prêt à se battre avec un vacher, mais Stratton intervient. Doug McClure n’a que deux scènes dans l’épisode.

Des chasseurs de buffles rôdent autour de Shiloh prêts à faire un mauvais coup.
.
Le réalisateur Charles S. Dubin nous régale de scènes de la vie du ranch, du travail des vachers avec le bétail.

Charlie (Patrick Tovatt) fait une chute dans un ravin menant à une rivière et il faut l’aide de Trampas avec des cordes, et de plusieurs hommes, pour le tirer de là. Jim et Trampas sympathisent à cette occasion.

Il s’agit d’un épisode d’exposition destiné à présenter le nouveau venu à Shiloh. Vient le moment des confidences de Stratton au virginien. L’opus perd un peu de son rythme et devient bavard.

Au saloon, Stratton entraîne Jim. L’homme y retrouve la belle Millie (Joyce Jameson) ainsi que les deux chasseurs de buffle qui rôdaient à Shiloh dont Weasel Wille Burr (Lonnie Chapman). Jim est perplexe, et surtout effarouché dès qu’une entraîneuse l’approche !

Susceptible, Jim est déjà prêt à faire ses bagages, mais du mauvais temps est annoncé dans la région. Cela va vite le faire renoncer à son projet de départ. Le virginien est sceptique devant ce jeune freluquet, tandis que Stratton est resté dans une chambre du saloon avec Millie.

La neige arrive. Elle va inciter Jim à se fixer à Shiloh tandis que Ben a envie de partir. Il vient de se disputer avec Wille Burr et sa bande.

Ce qui frappe dans cet épisode est la trop grande importance accordé à Stratton qui vole la vedette au virginien. Les scènes d’intempéries ne sont pas convaincantes, visiblement tout est fait en studio.

La dernière partie de l’épisode est consacrée à l’action. Les scènes sont spectaculaires comme la destruction du camp de Wille Burr et des chasseurs de buffles par un troupeau. Le virginien vient en aide à Stratton qui a été blessé par Burr, et notre homme se retrouve choyé par Elizabeth et Holly dans une chambre du ranch. La scène du départ de Stratton nous vaut un trop long bavardage avec le virginien.

Néanmoins, on repart pour une nouvelle saison avec plaisir et une jeune recrue pour Shiloh. L’opus aurait la note maximale sans quelques scènes trop longues de discussions.


Les anecdotes


Tim Matheson (1947-) remplace David Hartman.qui incarnait Dave Sutton. Son personnage s’appelle Jim Horn. Ce comédien comme Hartman ne passera pas la saison. Avant Le Virginien , il avait commencé à l’âge de 13 ans en faisant des voix pour des dessins animés. Après la série, on l’a revu dans Bonanza , tenant un rôle récurrent pendant la saison 1972-73. En 1976, il sera avec Kurt Russel la covedette de la série Sur la piste des cheyennes, que nous avons vu sur Antenne 2. En 1978, il a connu le succès au cinéma avec American College.

Leslie Nielsen (1926-2010) a connu une seconde carrière à partir de 1980 avec la série cinématographique Y-a-t il un pilote dans l’avion ?

Lonnie Chapman (1920-2007) fait sa 4e et dernière apparition dans la série, à chaque fois dans un rôle différent.

Joyce Jameson (1932-1987) souffrait de dépression et s’est suicidée. On l’a vue notamment dans Josey Wales, hors la loi.

Patrick Tovatt (1940-) a peu tourné après cet épisode et le 18e de cette saison 8, soit quasiment plus rien pendant les années 70. On l’a revu dans New York Police Judiciaire et New York Unité Spéciale.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. juil. 06, 2019 12:57 pm

08-02- A Flash of darkness (Inédit) ****

Scénario : Edward J. Lasko. Réalisation : Joseph Pevney.


Résumé

Le virginien congédie trois vachers, Carl Kabe et ses fils George et Tom,, qui refusent d’obéir. Peu après, il est victime d’un chute de cheval et devient aveugle. Il est recueilli par Ginny, la fille Kabe.


La critique

Les épisodes où le héros devient provisoirement aveugles sont souvent passionnants, on se souvient du Tigre aveugle (Hawaii Police d’état), ou Les Bruits de la nuit (Mannix), ou encore La Seconde vue (Le Fugitif) entre autres.

L’accident du virginien survient alors qu’il vient de congédier le vacher Carl Kabe (James Whitmore) et ses fils George (Bekerley Harris) et Tom (Richard Evans). Après un périple dans la montagne où il échappe à un crotale, notre héros se retrouve chez Ginny (Pamela McMyler), la fille de George.

Au début, Ginny a peur et se montre inamicale, menaçant l’homme avant de se rendre compte qu’il est vraiment aveugle. Trampas et Jim le recherchent. Mais le virginien s’est éloigné des sentiers battus. La cabane de Kabe est perdue dans la montagne.

Ginny n’a que 17 ans mais déjà de l’assurance. Elle soigne le virginien. L’épisode est passionnant et l’on ne s’ennuie pas une seconde. Jim Horn commence à trouver ses marques il est vrai aidé par Trampas.

Drury joue avec conviction un blessé tourmenté par ses cauchemars. Le tête à tête avec Pamela McMyler est une belle réussite. On se doute que tout va se gâter lorsque le père et les frères vont rentrer.

Véritable infirmière, Ginny Kabe, fait manger le blessé. A la 43e minute, la famille Kabe rentre. Carl se moque de sa fille qui s’est bien habillée. Les frères eux sont outrés et railleurs qu’elle se soit fait belle pour un aveugle. Ginny s’était habillée en regardant un portrait de sa défunte mère.

La jeune femme se rend compte que ni son père ni ses frères ne veulent appeler un docteur. Bien au contraire, l’un des fils emmène le virginien.

Bien que toujours aveugle, le contremaître de Shiloh comprend que le fils Kabe veut le tuer et le met KO, arrivant à l’attacher avec un ceinturon. Mais il n’est pas allé loin et le père et l’autre fils veulent le tuer. James Whitmore sait ici dépeindre comme il la souvent fait un homme cruel et sans pitié.

L’aveugle est contraint de courir pour échapper à la mort. Alors que la partie semble perdue, avec une carabine, Ginny le défend et le sauve. Elle est toutefois désarmée mais Trampas et Jim arrivent au bon moment. Il était temps, le virginien allait être piétiné par les chevaux de Kabe.

Ginny viendra rendre visite à John Grainger pour voir son protégé, après avoir fait la paix avec son père. Consternation, le virginien est toujours aveugle, dans une chambre, un bandeau sur les yeux. Ce n’est en fait qu’une duperie. Le convalescent se remet et peut voir enfin la belle Ginny. Elle en est amoureuse mais bien trop jeune pour lui.

Je n’ai pas compris pourquoi dans cet opus, le scénariste n’a pas prévu l’arrestation du père et des fils Kabe, qui ont fait une tentative de meurtre.

Néanmoins, c’est un sans faute.


Anecdotes


James Whitmore (1921-2009) fait sa troisième apparition dans la série. Il reviendra dans un autre personnage dans l’épisode 8 de cette saison en shérif.

Pamela McMyler (1943-) a joué au cinéma dans L’étrangleur de Boston, Chisum, Halloween 2. Elle a arrêté de tourner en 1989.

Bekerley Harris (1933-1984) est connu au cinéma pour La patrouille de la violence, Les prairies de l’honneur.

Richard Evans (1935-) a tourné de 1958 à 1994, souvent en guest star de séries comme Chaparral, Star Trek, Mannix, La Nouvelle Equipe.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. juil. 06, 2019 2:24 pm

08.03. Halfway back from Hell (Inédit) *


Histoire de James Duff McAdams et Alvin Sapinsley. Adaptation : Alvin Sapinsley. Réalisation : Michael Caffey.


Résumé

En Arizona, Trampas est injustement fait prisonnier par le propriétaire d’un ranch, Joss Cardine, complice du despotique marshall Teague, qui fait travailler des prisonniers en période de probation. Il est obligé de devenir, contre son gré, contremaître.


La critique

Je revois sans plaisir le comédien John Dehner qui incarnait Morgan Starr sans conviction après le départ du juge Garth/Lee J. Cobb. Il a changé de rôle et incarne ici le shérif Teague. On pourra lui préférer sa fille, Rebecca, la belle Susan Howard de Dallas.

William Windom, un familier de la télévision américaine et de la série, incarne Joss Cardine

Une autre belle actrice vient égayer cette histoire sombre, Anna Navarro dans le rôle d’une jeune veuve, Maria Ortiz.

La population voit d’un mauvais œil ces prisonniers sur parole, en probation, travaillant à l’air libre.

J’ai trouvé que Window est une erreur de casting. Ce bon comédien manque de conviction dans le rôle.

Il n’y a que Trampas pour se fourrer dans des galères pareilles. Il est arrêté arbitrairement par le Marshall Teague et livré à Cardine pour être contremaître et surveiller les hommes en probation.

Il faut avouer que l’on peine à se passionner pour cette histoire, assez rapidement pesante. Les scènes sont répétitives. Incohérence du scénario, Trampas aurait mille occasions de s’échapper et il ne le fait pas, face au très mou Joss Cardine.

Il y a bien trop de scènes d’intérieurs, dans le ranch de Maria Ortiz, le directeur de la photo nous a habitué à mieux.

Au bout de 40 minutes, Susan Howard n’a fait qu’une brève apparition au début. Les comédiens qui donnent la réplique à McClure, William Windom et Anna Navarro jouent assez faux. C’est une histoire qui tourne en rond, mal inspirée.

En ville, Cardine et ses hommes sont mal accueillis, la population ne veut pas les voir, même le propriétaire du bar local.

Heureusement, la belle Susan Howard en fille de Marshall, apporte un peu de fraicheur dans cet enfer.

L’ennui s’installe durablement. Manque d’action, de rebondissements, trop de bavardages. On a cependant hâte de voir comment Trampas va se tirer de se mauvais pas.

Le jeune Murray MacLeod en Will Steinbach a visiblement été engagé dans cet épisode pour le public féminin. Il fait plus gravure de mode que comédien. C’est l’un des prisonniers en probation qui se dit innocent, accusé d’un meurtre qui selon lui est un accident.

La scène du repas est particulièrement fastidieuse et longue. On y retrouve Teague, Trampas, Rebecca et Steinbach en profite pour piquer une crise de nerfs jouée sans conviction.

Rebecca a honte de son despote de père. John Dehner fait tout pour rendre son personnage détestable et il y réussit. Steinbach s’enfuit, poursuivi par Teague. Trampas s’en mêle et s’interpose pour que le fuyard, tombé à terre, caché derrière un misérable rocher, ne soit pas abattu comme un chien. Il parvient à raisonner le marshall.

Nous avons enfin droit à de beaux extérieurs à cette occasion.

Le juge Jeremiah Pitt (Parley Baer), aussi détestable que Teague, et complice de ce dernier, n’est pas là pour égayer l’atmosphère, tant lors du repas que lors de la capture de Steinbach.

La fin est languissante, on s’ennuie, on regarde sa montre. Rebecca réconforte son père et se réconcilie avec lui.

Je n’ai jamais vu William Windom jouer aussi mal. Quant à l’épisode, on peut le zapper sans regret.


Anecdotes

Tim Matheson, qui vient d’arriver, est absent de l’épisode.

John Dehner était Morgan Starr dans la saison 4, l’alter-ego de Grainger. Il revient ici dans un autre rôle.

Susan Howard (1944-) s’est retirée en 1993. Elle est surtout connue pour son rôle dans Dallas.

William Windom revient pour la 3e fois dans la série, mais il sera à nouveau présent dans la saison 9, dans l’épisode 15 The Politician.


Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. juil. 06, 2019 6:35 pm

08-04- The power seekers (Inédit) *

Scénario : Robert Van Scyok. Réalisation : Seymour Robbie.

Résumé

Lors de la cérémonie du 4 juillet, jour de l’indépendance, John Springfield annonce sa démission comme député. Un éleveur, Bennett Poole, pousse John Grainger à se présenter à sa place.


La critique

J’ai traduit par député, mais il s’agit ici d’un représentant local à la législature territoriale. John Springfield (Barry Sullivan) démissionnant, l’éleveur Bennett Poole (Dana Eclar) pousse Grainger à se présenter contre Tobe Larkin (Andrew Prine), le poulain de l’avocat Lou White (Jonathan Goldsmith).

L’épouse de Larkin est Jenny (Davey Davison).

Autant le dire tout de suite, on espère que le téléspectateur, saturé de politique, va pouvoir se distraire au lieu de se prendre la tête à l’occasion de cet épisode.

Il faut avouer que les craintes que l’on peut avoir devant l’énoncé qui précède sont justifiées, au lieu d’un western, nous avons des parlottes. Tobe Larkin parade avec sa jolie épouse et Grainger représente les éleveurs. Cet épisode trop américain échappe au téléspectateur français qui attend de la série un spectacle. Pour une fois, on peut comprendre qu’un opus de la série soit resté inédit.

Andrew Prine comme à l’accoutumée a un air assez hautain qui est plutôt déplaisant. C’est un défaut de ce comédien qu’il garde de rôles en rôles. La campagne de Larkin plutôt bien partie prend l’eau lorsque son épouse Jenny le désapprouve. Elle comprend que c’est un menteur.

Il est agréable de retrouver Dana Eclar, Barry Sullivan, que les amateurs de séries américaines connaissent bien. Mais bien difficile de se passionner pour l’histoire, que ce soit la campagne électorale ou les déboires conjugaux de Larkin.

Il faut un incendie et l’enquête du shérif Abbott pour que l’on sorte de notre torpeur.

Lors de la scène opposant les candidats sur une estrade devant la population de Medecine Bow, Jenny Larkin vient dire une vérité qui va laminer la candidature de son mari.

Depuis le début de la série, voilà un épisode navrant ni fait ni à faire. Nous sommes dans Le Virginien et pas dans A la maison blanche. Au fond, ce type d’intrigues passionne peut être outre Atlantique, mais en France, nous sommes totalement hermétiques au genre. Que diable viennent faire Trampas et le virginien dans cette galère ?

Dans le cas de l’épisode précédent, on voulait nous divertir, et le réalisateur manquait sa cible, causant un ratage. Celui-ci était une entreprise perdue dès le départ.

Quand le générique de fin résonne, on a un peu de mal à croire que l’on était en train de regarder Le Virginien.

Anecdotes

Barry Sullivan (1912-1994) incarnait le milliardaire Jordan Braddock dans la série L’immortel.

Dana Eclar (1927-2005) est célèbre pour son rôle de Pete Thornton dans MacGyver.

Andrew Prine (1936-) est connu pour Grizzly, le monstre de la forêt.

Davey Davison (1943-) a joué dans Mannix, Cannon, Les rues de San Francisco, Dynastie.


Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » sam. juil. 06, 2019 7:46 pm

08-05. Family man (Inédit) **

Scénario : Arthur Heinemann. Réalisation : Joseph Pevney.


Résumé

Le virginien vend un cheval à Obbie York, dont l’épouse Annie est enceinte. Jim Horn remarque qu’Obbie et sa femme ont l’air plus jeune que lui. Un voyageur qui arrive à Medecine Bow, Nathan Rigby, accuse Obbie d’avoir volé 8000 dollars à son frère. Obbie s’enfuit.


La critique

Dans cet épisode, une femme très jeune, enceinte, se retrouve seule à Medecine Bow. Il s’agit d’Annie York, dont le mari serait un voleur sous le nom d’Obbie Moore.

Le virginien, Trampas (dont on a remarqué depuis le début de la série qu’il laissait pousser ses cheveux) et Jim Horn vont bien entendu aider Annie.

L’ambiance western familial rappelle La petite maison dans la prairie. L’épisode met enfin en valeur le nouvel acteur, Tim Matheson, qui a un rôle intéressant à défendre.

Après l’accouchement, suite à la plainte de Rigby, le shérif Abbott mène son enquête. La mari parti, Jim s’occupe de la jeune mère et de l’enfant et travaille à leur ferme, au détriment de Shiloh, jusqu’au jour où il fait une insolation. Le réalisateur laisse beaucoup de place à Matheson pour s’exprimer. Lorsqu’il rencontre Rigby, et que ce dernier insulte Annie, il faut le shérif Abbott pour les séparer. Mais un jour, par hasard, Jim découvre de l’argent dans une enveloppe au nom d’Annie Moore.

En dehors de Jim, on voit surtout le virginien. L’épisode permet d’approfondir les relations entre le contremaître et Jim, de faire vraiment connaissance. Il était temps au bout de huit épisodes !

Darleen Carr est charmante et s’en sort très bien dans un rôle il est vrai facile à jouer, la jeune mère délaissée. Les relations entre Annie et Jim sont sans ambiguité.

Après l’opus politique, on s’adresse ici à un public familial. Certes, il y a des situations vues mille fois ailleurs, mais l’on ne tombe jamais dans la mièvrerie.

Le seul défaut de l’épisode est le manque d’action. Le retour d’Obbie arrive tard dans l’épisode (1h08).

A la différence de sa partenaire Darleen Carr, Frank Webb ne force pas son talent. Par exemple, sa crise de jalousie à son retour, le coup de poing à Jim, sont téléphonés.

Ce n’est pas un épisode au scénario ambitieux, mais il tient ses promesses. Il ne dépare pas dans la série. Il permet, ce qui n’est pas rien, à Tim Matheson de s’imposer, et ce n'était pas gagné d'avance.

Anecdotes

Darleen Carr (1950-) a arrêté de tourner en 1999. On a pu la voir dans Les rues de San Francisco, Magnum, Simon et Simon.

Frank Webb (1948-1974) a fait une courte carrière : Bonanza, Mission Impossible, Chaparral, Hawaii Police d’état. Après avoir quitté le métier en 1971, il est devenu pasteur et chauffeur de bus. Il a trouvé la mort dans un accident de la route à 26 ans.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » dim. juil. 07, 2019 12:06 pm

08.06. The Runaway (Inédit) ****


Scénario : Gerard Sanford. Réalisation : Tony Leader.


Résumé

A Shiloh, on trouve un garçonnet fugueur. Il s’agit du jeune Hoot Callahan, dont on découvre qu’il a été battu. Un directeur d’ophelinat du Colorado le cherche pour le ramener. Le virginien veut retrouver le père de l'enfant dont il pense qu’il est toujours en vie dans le Wyoming, un père alcoolique.


La critique


On cherche beaucoup ce petit garcon, Hoot (Johnny Whitaker), d’abord le directeur de l’orphelinat, McPherson (Peter Whitney), ensuite le virginien qui mène son enquête, l’enfant a dit s’appeler Sills, mais lorsque le contremaître se présente chez le couple, Jonah (Kay E. Hunter) et sa femme Kate (Dee Carroll), il fait chou blanc. L’enfant a menti. Le père, un alcoolique, Luke Calahan (Guy Stockwell) a quitté depuis longtemps la maison occupée par le couple Sills.

Nous découvrons que l’enfant est adopté par tout le monde à Shiloh, mais le directeur de l’orphelinat, un Peter Whitney qui nous rappelle Charles Laughton, vient semer le trouble. Trampas puis John Grainger protègent l’enfant et chassent l’homme qui promet de revenir.

Hoot réapprend à vivre, à pêcher avec Trampas, Elizabeth le chouchoute, le virginien recherche son père.

Tandis que McPherson va faire ses plaintes au shérif Abbott, nous découvrons le père ivrogne, Luke Callahan qui se cache sous l’identité de Bayo et vit avec Claire (Jan Shepard).

L’épisode réussit à ne jamais tomber dans le mélodrame. Le shérif Mark Abbott, bien embêté, vient demander des comptes à John Grainger. Ce dernier obtient un sursis.

Claire rencontre le virginien et le supplie d’intervenir. Luke Calahan est veuf et se laisse dépérir dans l’alcool. Elle espère qu’il pourra reprendre son fils Hoot. Mais le virginien a fort à faire avec le père ivrogne qui ne veut rien entendre. Ivre, il rate une marche de l’escalier de sa maison et se tue devant Claire et le virginien.

Les comédiens, à commencer par le tout jeune Johnny Whitaker, sont tous au diapason. Le talent est au rendez-vous, Whitney est ignoble à souhait en père fouettard directeur d’orphelinat, Jan Sheppard bouleversante en Claire, Guy Stockwell convaincant en épave.

Alors que la partie semble perdue, et que Whitney ramène au Colorado l’orphelin, le shérif Abbott avec un mandat du juge vient le mettre en état d’arrestation pour maltraitance et enlèvement. C’est la joie dans le clan Grainger, d’autant que Claire adopte l’enfant.

Le réalisateur réussit à nous faire croire à cette histoire digne de Rémi sans famille. Le principal intérêt de l’épisode est de ne jamais tomber dans le piège de la guimauve, on le doit à une distribution exceptionnelle, à une bonne direction d’acteurs, à un scénario sans failles. Johnny Whitaker joue l’enfant martyre sans jamais en faire trop, et Jan Sheppard tire également son épingle du jeu dans un rôle pas évident.

On avait l’habitude de voir le virginien rechercher des voyous ou des voleurs, il s’en tire fort bien dans la recherche du père de Hoot. Trampas sait se montrer paternel quand il lui apprend la pêche, ce qui nous vaut de beaux décors. Toute l’équipe est présente ici, mais Tim Matheson est moins visible dans la seconde partie de l’intrigue. J’oubliais Sara Lane, excellente comme de coutume.

On peut saluer cette réussite qui n’était pas évidente au départ.


Anecdotes


Guy Stockwell (1933-2002) est le jeune frère de Dean Stockwell. Il est connu pour le film Le seigneur de la guerre.

Peter Whitney (1916-1972) a joué dans Convoi vers la Russie, Règlement de comptes, Dans la chaleur de la nuit.


Jan Shepard fait sa cinquième et dernière participation à la série.

Johnny Whitaker (1965-) tourne toujours. Il a réussi à dépasser le cap de l’enfant star pour devenir acteur. Il fut Tom Sawyer en 1973 et l’une des vedettes de Cher Oncle Bill.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » dim. juil. 07, 2019 1:35 pm

08.07. A love to remember (Inédit) **


Scénario : Benjamin Masselink. Réalisation : Joseph Pevney.


Résumé


Julie Oakes, une dessinatrice qui a perdu son mari et son fils tragiquement, arrive au ranch Shiloh. Bien qu’elle apprécie beaucoup la compagnie du virginien, elle a des visions liées à son passé et croit voir son mari défunt. Elle est troublée par l’antiquaire Ord Glover tout en tombant amoureuse du virginien.



La critique

Diane Baker incarne ici l’artiste-dessinatrice Julie Oakes, une femme tourmentée par son passé. Julie a deux visages : en apparence, une jolie fille heureuse, mais dans la solitude, elle regarde la montre où se trouvent les portraits de son mari et de son fils.

En visitant Medecine Bow, alors même qu’elle est invitée à Shiloh, elle rencontre l’antiquaire Ord Glover (Fred Beir) qui semble lui rappeler son mari.

Malgré le talent et la beauté de Diane Baker, la première impression que fait cet épisode n’est pas bonne. Une histoire d’amour bateau, vu souvent ailleurs. De la psychologie de bazar.

Tantôt au bras du virginien, tantôt à celui de Glover, Julie est instable et les Grainger ne tardent pas à se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Son passé tragique a eu lieu à Boston, d’où vient Glover.

En allant voire une diseuse de bonne aventure dans une foire, Julie est bouleversée par ce que révèlent les cartes.

A Medecine Bow, c’est la fête. Il y a des courses de sacs, des attractions, Julie s’en donne à cœur joie pour faire des dessins. Le virginien la surprend au bras de Glover et est déçu.

Le rythme de l’épisode est trop lent. Certaines scènes se répètent, comme le pique nique avec Glover. C’est un médaillon que porte ce dernier au revers de sa veste qui trouble la dessinatrice.

Glover se rend compte du trouble de la jeune femme en voyant des dessins bien obscurs.

Mais l’homme se montre trop pressant avec elle, et se saisissant d’une arme, elle l’abat. Il n’y a pas de témoins, seulement la parole de Julie, qui a vu le corps étendu de son mari au moment où Glover s’effondrait. Elle a visiblement l’esprit quelque peu dérangé.

Après un court séjour en cellule, elle est relâchée. Holly Grainger tente de la comprendre et de percer son secret.

Julie disparaît. Barton (George Murdock) qui avait provoqué et failli se battre avec Jim Horn au saloon trouve la jeune femme en train de dessiner dans un pré et tente de la violer, mais le virginien lui donne une bonne rossée.

Julie révèle alors son terrible secret au virginien, elle se sent responsable de la mort des siens, tués à Boston par un voleur.

La fin est relativement bâclée, Julie reviendra quand elle aura les idées plus nettes, car elle et le virginien s’aiment. Mais pour avoir vécu plusieurs fois cette situation, nous savons que notre héros restera célibataire.

Le gros problème de cet opus est qu’il nous laisse sur notre faim. Au final, ce n’est ni une histoire d’amour inoubliable, ni une intrigue suffisamment fouillée pour qu’on apprécie vraiment. Le fil rouge (le secret de Julie) rappelle parfois un peu le style utilisé par Hitchcock pour Pas de printemps pour Marnie. Diane Baker joue bien, mais contrairement à son titre, l’épisode n’est pas mémorable.


Anecdotes


Diane Baker (1938-) est connue pour Pas de printemps pour Marnie, le pilote des Envahisseurs, l’épisode de Columbo : La montre témoin.

Fred Beir (1927-1980) a joué dans L’homme de l’Atlantide, 200 dollars plus les frais, Dallas.

Unique apparition de George Murdock (1930-2012) dans la série, ce que l’on peut trouver étonnant. On l’a vu dans le rôle de Cavanaugh, l’assureur dans la série Banacek. Ainsi que dans L’homme de fer, Les rues de San Francisco, X Files.


Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » dim. juil. 07, 2019 5:56 pm

08.08. The substitute (Inédit) ****


Scénario : Gerald Sanford. Réalisation : Tony Leader.

Résumé

Trampas, parti en vacances avec une entraîneuse, pense passer du bon temps, mais se retrouve accusé du meurtre d’un médecin.

La critique

Il s’agit et loin d’un des épisodes au suspense le plus angoissant de la série entière. Jamais l’un de nos héros, en la matière Trampas, ne s’est trouvé en pareille situation.

Au début, Trampas part passer du bon temps. Il est avec Abby (Beverlee McKinsey) qui va le trahir. En effet, arrêté pour le meurtre d’un médecin, il est bouclé par le shérif Stoddard. Le vrai coupable, Josh Gates (Dennis Cooney) fait pression sur le shérif et la population pour que l’on pende au plus vite Trampas, qui a demandé que l’on prévienne Shiloh.

Le suspense va crescendo. Lorsque l’adjoint du shérif, Lucius fait évader le prisonnier et le dénonce, Stoddard comprend que Trampas est innocent. Il va faire front face à la foule déchaînée pour sauver notre héros. Prise de remords, n’ayant jamais pensé que les choses aillent si loin, elle avoue avoir menti. Mais Gates prétend que c’est à présent qu’elle ment, pour sauver Trampas.

Chacun des comédiens est à sa place et permet à cet engrenage de la terreur de se lancer. Beverlee McKinsey nous montre que sous ses apparences frivoles, elle est une femme pleine de fêlures.

Dennis Cooney incarne jusqu’au bout le salaud intégral. Ken Lynch rend le shérif plus malin qu’on aurait cru. Bien entendu, l’épisode va se terminer de façon dramatique, il était impossible de conclure autrement, mais le réalisateur aura su nous tenir en haleine pendant 74 minutes. Cette petite ville étouffante est le cadre d’un huis clos qui nous prive des grandes scènes d’extérieurs qui font le charme de la série, mais pris dans le feu de l’action, le téléspectateur, cloué à son fauteuil, ne voit pas ni le temps passer ni l’absence de décors exceptionnels.

On regrette vraiment que cet épisode soit resté inédit.


Anecdotes


Dennis Cooney (1938-2002) a joué dans Le cheval de fer, Jeannie de mes rêves, Hawaii Police d’état, L’homme de fer, Haine et Passion.

Beverlee McKinsey (1935-2008) est apparue dans Mannix, Hawaii Police d’état, La Nouvelle équipe, Cannon, Les enquêtes de Remington Steele, Haine et Passion, Hôpital central.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » dim. juil. 07, 2019 7:22 pm

08.09. The bugler (Inédit) **

Histoire de Jed Rosebrook. Adaptation : Jed Rosebrook et Gerry Day . Réalisation : Tony Leader.

Résumé

Le virginien trouve un soldat attaché et tué, qui est identifié comme le lieutenant Ben Carver. Aux funérailles du soldat, le jeune Toby Hamilton se révolte. Il reçoit dix huit coups de fouet et se réfugie à Shiloh où il sympathise avec Elizabeth. Très vite, il est porté déserteur.


La critique

Michael Burns est une énorme erreur de casting en Toby Hamilton. Il fait plus « jeune minet » que soldat héroïque.

L’intrigue en fait le fils du Colonel Hamilton (Morgan Woodward). On n’arrête pas de changer d’ambiance dans l’épisode, l’armée étant présentée comme menaçante (Holly en l’absence de son mari refusera que les militaires entrent à Shiloh). Après le début éprouvant (les coups de fouet, le soldat retrouvé mort par le virginien), cet épisode inhabituellement violent nous offre une trêve avec la convalescence de Toby à Shiloh, son amitié sans arrière pensée avec Elizabeth à qui il apprend de jouer de la trompette. On a droit à une fin très mélodramatique avec réconciliation du père et du fils à la caserne, alors même que Toby suscite la haine des militaires, le colonel devant presque chasser un sergent pour rester avec son fils et John Grainger.

Ces changements constants d’atmosphère, armée amie, armée ennemie, déstabilisent le téléspectateur. Bien que l’on soit dans le cadre d’une série conventionnelle, j’avoue m’être interrogé, vu l’époque de diffusion ( Novembre 1969) et le contexte de la guerre du Vietnam, si la production n’avait pas cherché à être « dans l’air du temps ». Par exemple, le virginien ne porte guère les patrouilles de soldats dans son estime et les évite en protégeant Toby, tandis que John Grainger montre une attitude plus en phase avec son âge.

L’image donnée par l’armée est loin des films de John Wayne, ainsi le personnage peu reluisant du sergent O’Rourke (Alan Hale Jr.), ou la brutalité ambiante à la caserne, sont bien éloignées des canons habituels.

Pour en revenir à l’épisode, j’avoue que l’on s’ennuie souvent. La partie la plus intéressante se situe lorsque Toby se réfugie à Shiloh. On retrouve des situations vues souvent dans la série lorsque l’on soigne des blessés, à ce titre certaines séquences rappellent les deux épisodes avec Pete Duel (The Good-hearted badman, The price of love).

La violence reste assez présente durant tout le métrage, ce n’est pas la réconciliation finale de façade père-fils qui nous ôtera ce sentiment. Michael Burns qui joue mal aggrave les choses. C’est assez flagrant créant un contraste avec John McIntire qui n’est pourtant pas un acteur exceptionnel. Morgan Woodward en raison de son personnage joue dans un registre plus grave.

Vu juste après le périple plein de suspense de Trampas dans The Substitute, cet opus est nettement moins bon. Pourtant l’autre épisode était angoissant, ici les scènes de cruauté (on est vite mis au parfum avec les premières images et la découverte du cadavre de Carver par le virginien) se succèdent sans que jamais l’on entre dans l’histoire.

Anecdotes

Michael Burns (1947-) a joué dans La marine en folie et fait six apparitions dans la série, celle-ci étant la dernière. Sa carrière n’a pas dépassé la décennie 70.

Morgan Woodward (1925-2019) a servi comme pilote tant lors de la seconde guerre mondiale que la guerre de Corée. On l’a vu essentiellement à la TV dans des séries comme Hondo, Cimarron, Star Trek, Bonanza, La conquête de l’Ouest, Capitaine Furillo, Dallas.

Alan Hale Jr. (1921-1990) est connu pour Pendez-les haut et court.

Image

Avatar de l’utilisateur
Patricks
Messages : 419
Inscription : lun. déc. 26, 2016 8:32 pm
Localisation : Valence
Contact :

Re: Le Virginien (1962-1971)

Messagepar Patricks » lun. juil. 08, 2019 3:18 pm

08-10 Home to Methuselah (Inédit) **

Histoire de Paul Freeman. Adaptation : Jack Miller. Réalisation : Abner Biberman.

Résumé

Seth James est un chasseur de prime. Il vient d’abattre dans la chambre d’un saloon un des hommes qu’il recherchait. Ami du virginien, il l’invite à la chasse sans lui dire qu’il poursuit six hors la loi. Il recherche des hommes qui ont volé et tué dans sa ville.

La critique

Seth James (John Anderson) ne correspond pas aux habituels amis du virginien. On a peu de mal à croire à cette relation entre notre héros et le vieil homme.

Après un début plein d’action, nous avons droit à des bavardages à Shiloh. John Anderson est égal à lui-même : droit, altier, rigide. Seul Clay est absent.

Le virginien paraît bien naïf pour croire à une partie de chasse. Les paysages traversés sont superbes. C’est un des grands atouts de la série.

Dans une cabane, dans la montagne, deux des hommes recherchés par Seth décident de l’attitude à suivre.

Le virginien se rend compte que son ami est vieux et fatigué, qu’il n’a plus l’âge pour parcourir les plaines et montagnes. Lorsque Seth abat un premier truand, le virginien comprend qu’il a été dupé. Seth s’excuse. Mais le virginien fait une mauvaise chute. Il a mal à au bras gauche et doit voir un docteur, tandis que Seth capture un troisième bandit.

L’épisode, après un début intéressant, a tendance à s’étirer en longueur. Paradoxalement, Seth est finalement en meilleure forme que le virginien.

Le visage monolithique, John Anderson crée un personnage assez menaçant. On est surpris de le voir danser dans une petite fête avec comme cavalière une indienne (qui dansera également avec le virginien).

Un peu de détente était bien nécessaire au bout de 50 minutes de tension. Par contre, lorsqu’ils s’attablent pour boire un whisky, les deux hommes partent dans des bavardages sans fin. Le prisonnier tente de négocier avec le virginien, disant que Seth va le tuer. Il met le doute dans la tête de notre contremaître. Il demande aussitôt des comptes à Seth et comprend qu’il ne connaît pas son ami.

L’épisode aurait pu être excellent sans ses coupures bavardes qui ont commencé dès la visite à Shiloh. On finit par trouver le temps long. Les tentatives de Seth de se justifier ne convainquent pas le virginien.

Le prisonnier paie l’homme qui a soigné notre héros pour le libérer, ayant surpris la conversation de Seth. Le virginien veut empêcher Seth de tuer le fuyard, mais l’homme le met KO et l’enferme. Le virginien parviendra à se faire ouvrir la porte.

On comprend que l’épisode va se terminer de façon dramatique. Ce ne sera pourtant pas le cas, Seth recevant une leçon de non violence qui le déstabilise.

Au final, un épisode assez moyen, victime de trop de longueurs.


Les infos supplémentaires

John Anderson (1922-1992) est populaire en France pour son rôle de Scotty dans Les héritiers (Rich man, poor man book 2). Il est aussi le vendeur de voiture dans Psychose.

Image


Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 212 invités