Téléfilm : Sherlock Holmes et la diva / Sherlock Holmes and the Leading Lady 1991

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Denis
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Téléfilm : Sherlock Holmes et la diva / Sherlock Holmes and the Leading Lady 1991

Messagepar Denis » mer. janv. 18, 2017 6:11 pm

8 juin 2014 : "Je viens de voir ce (trop) long téléfilm (deux parties de 90 minutes). Christopher Lee est meilleur en Holmes que Moore : il n’y a pas photo. Même s’il incarne un Holmes vieillissant (70 ans à l’époque) et qu’il est peu crédible que Irene Adler veuille l’épouser et encore moins avoir un enfant avec…Lee vient juste derrière mon tiercé dans le rôle du détective: Brett/ Plummer/Stephens. Patrick Macnee est de nouveau Watson : un peu plus vif dans cet opus que dans celui avec Roger et on reconnaît Steed dans quelques scènes. Irene Adler, The Woman, est cette fois la jolie Morgan Fairchild (que j’ai vue dans un épisode de Kojak au tout début de sa carrière).

En 1910, à la demande de son frère, Mycroft, Sherlock Holmes part pour Vienne en compagnie du Dr Watson pour retrouver les plans et le prototype d'un détonateur d’une bombe électromagnétique dérobés par des terroristes des Balkans. Il y retrouvera un de ses anciens amours d'autrefois, une chanteuse lyrique devenue vedette, Irene Adler.

Autant dire, qu’il y au moins une demi-heure de trop. Le rythme est lent, et il faut éviter de voir ça après déjeuner au risque de s’assoupir…. Il ne s’y passe pas grand-chose et l’intrigue est cousue de fil blanc. C’est un mélange de romantisme et de terrorisme à travers ‘la capitale autrichienne’. Ces films pour la télévision furent produits par Berlusconi et financés par les banques luxembourgeoises, et tournés exclusivement au Duché. Les acteurs principaux, Christopher Lee et Patrick Macnee jouent relativement bien leur rôle, mais sans trop de conviction. Les moyens matériels, les décors, sans être limités, ne sont pas non plus extraordinaires. Quelques extérieurs exotiques dépaysant.

Évidemment, ce n’est en aucun cas une adaptation de Doyle et Holmes fait même équipe avec Sigmund Freud lors de son déplacement à ‘Budapest’ puis il rencontre un tout jeune Eliot Ness (avec une erreur de continuité car il a 7 ans en 1910…)

A voir une fois pour connaître. "
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