04-21- La maison de l’avenue Willis (The house of Willis Avenue) ***
Episode de 90 minutes diffusé en France en deux parties.
Scénario : Stephen J. Cannell. Réalisation : Hy Averback.
Résumé
Alors qu’il enquêtait sur une affaire délicate, le détective Joe Tooley, ami de Jim, est assassiné et le meurtre maquillé en accident.
La critique
Cet opus réunit une foule de guest stars connues : Pernell Roberts, Jackie Cooper, Simon Oakland.
Très vite, Jim comprend que Tooley était sur une grosse affaire. BJ Anderson (Pernell Roberts) commence par s’en prendre à l’un des amis détectives de la victime, Vern St Cloud (Simon Oakland). D’autres privés sont aussi sur l’enquête.
Jim se découvre un admirateur en la personne d’un des collaborateurs de Tooley, Richie Brockelman (Dennis Dugan). On découvre que notre héros, pourtant un looser, dispose d’une certaine célébrité. Dennis Dugan s’en sort très bien en adjoint de Jim.
Tooley enquêtait sur les accusations d’Al Steever (Howard Hesseman) envers un constructeur immobilier. Le méchant se révèle être Garth Mc Gregor (Jackie Cooper). Il ne tarde pas à faire kidnapper par Anderson le privé Vern St Cloud.
Le scénariste fait traîner artificiellement l’histoire alors que le téléspectateur a déjà compris bien des choses. Jim fouille l’ordinateur d’un certain Davis afin d’obtenir des informations sur le mystérieux Russell. Pour cela, il enquête de pair avec Richie.
Dans cet épisode sans personnage principal féminin, on regrette la trop brève apparition de la ravissante Nancy Conrad, que l’on retrouvera dans
Les têtes brûlées.
Steever enquête sur le politicien corrompu Tom Nardoni (Philip Sterling) qui avait d’abord engagé Garth Mc Gregor, puis Joe Tooley.
Le mystérieux Russell habite une maison avenue Willis.
L’épisode tournant un peu en rond, on nous offre une spectaculaire poursuite en voiture.
L’énigme consiste à trouver l’identité de Russell. Un certain humour se dégage de ce qui correspond en France à la deuxième partie, en contraste avec le suspense et la tension qui régnait jusque là. Par exemple lorsque Jim se trouve confronté à un expert en informatique alors qu’il prétend venir faire une réparation sur un ordinateur !
Nos héros sont en permanence surveillés par l’informatique. La climatisation est en fait une station de relais, remplie d’alarmes.
Typique des années 70 avec les ordinateurs géants, cet opus nous permet de faire un saut dans le temps et la nostalgie. Le détective ripoux Mc Gregor fait chanter le politicien Nardoni.
Jackie Cooper reste l’un des meilleurs méchants que nous ayant vu dans la série depuis le début dans le rôle de Mc Gregor. Pernell Roberts, un ton au dessous, est menaçant à souhait dans son personnage.
On regrette parfois quelques scènes de remplissage qui empêchent de donner la note maximale. La production a mis les petits plats dans les grands pour ce final de la saison 4, avec des moyens conséquents, supérieurs à la norme. On a même utilisé deux hélicoptères.
Un carton final « moralisateur » dénonce le fichage informatique des particuliers par les centres de renseignements secrets. A l’heure du combat mondial contre le terrorisme, on peut dire que la série était visionnaire.
Anecdotes
Nancy Conrad (1954-) a joué dans
Les têtes brûlées le rôle récurrent du lieutenant Nancy Gilmore. On l’a vue également dans
Barnaby Jones et
Sloane, agent spécial. C’est la fille de l’acteur Robert Conrad.
A nouveau, Betty Davenport est évoquée, mais on ne la voit pas à l’image.
Et pour le plaisir des yeux, la fille de Robert Conrad, Nancy.
Saison 4 envoyée à Steed.