Re: 200 dollars plus les frais (1974-1980)
Publié : sam. janv. 14, 2017 4:29 pm
04-08- Méli mélo (Irving the explainer) *
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).
Scénario : David Chase. Réalisation : James Coburn.
Résumé
Une femme veut faire la biographie d’un cinéaste pro-nazi mort en 1946. Elle recherche des témoins l’ayant connu. En tout premier, un certain Irving Patrick.
La critique
Jim semble accepter cette enquête pour de purs motifs alimentaires. Il est question d’un film, « Les ailes maudites », dont plusieurs personnes se disputent la paternité.
En 1977, cet épisode qui évoque l’Allemagne nazie évoque Amicalement vôtre : un drôle d’oiseau, The New Avengers : le repaire de l’aigle, mais en infiniment moins bien construit et agencé. Les images d’archives d’Adolf Hitler sont censées apporter de la crédibilité à l’intrigue.
Maurice Marsac incarne un certain chef inspecteur Jean-Marc Giono, de la sûreté nationale française, une allusion au fameux Clouseau de La panthère rose.
Cet épisode se veut décalé. On ne prend pas au sérieux l’histoire. Un assassinat récent, une affaire vieille de trente ans, une cliente qui a le même nom que Goering, une course après un tableau disparu.
On comprend que l’entreprise est un désastre au bout d’une vingtaine de minutes. La mayonnaise ne prend pas et l’épisode ne décolle jamais. Maurice Marsac est caricatural et le personnage est fort mal écrit.
Au détour d’une réplique, Becker – c’est supposé être humoristique – est pris en flagrant délit d’ignorance de l’histoire, pensant que quatorze est un nom de famille, alors qu’il s’agit du roi Louis XIV.
La cliente de Jim est la fille du cinéaste pro-nazi. Le ton est résolument à l’humour, mais le trait est trop forcé, et au lieu de s’amuser, on s’ennuie ferme.
A force de bavardages et d’explications à n’en plus finir, le spectateur regarde sa montre. James Garner semble dans son élément, en privé embarqué dans une enquête impossible et délirante.
Le titre français est approprié, un vrai méli mélo.
Anecdotes
Maurice Marsac (1915-2007) a joué dans les trois épisodes français des New Avengers.
Seule et unique réalisation du comédien James Coburn (1928-2002).