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Caméra Meurtre5-12-02Une petite gare désaffectée

LE DERNIER DES SEPT
(THE SUPERLATIVE SEVEN)

Steed flies to nowhere – Emma does her party piece

Tournage : Terminé le 13 mars 1967

Diffusion : ITV, 8 avril 1967 – 2e chaîne ORTF, 13 août 1968

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : Sidney Hayers

Charlotte Rampling (Hana Wilde), Brian Blessed (Mark Dayton), James Maxwell (Jason Wade), Hugh Manning (Max Hardy), Leon Greene (Freddy Richards), Gary Hope (Joe Smith), Donald Sutherland (Jessel), John Hollis (Kanwitch), Margaret Neale (Stewardess), Terry Plummer (Toy Sung).

Résumé

Steed est invité à une soirée costumée, mais il se rend rapidement compte qu'il est tombé dans un piège. Comme les autres participants, il est retenu prisonnier sur une île. Un des convives est un tueur dont la mission est l'élimination des six autres invités ! Qui est-ce ?

Épilogue

Steed et Mrs Peel vont à la chasse aux canards mais tirent… des ours en peluche, ce qui fait dire à Mrs Peel : "I have winged Father Christmas !" [J’ai touché le Père Noël !]! Un de ces ours contient une bouteille de champagne !


CRITIQUES

5-12-03

Denis Chauvet

Avis : Loin de son cadre familier et sans melon ni parapluie, Steed est entraîné dans une parodie des Dix petits nègres d’Agatha Christie, grand classique du policier britannique. Le suspense et le rythme sont au rendez-vous, bien que l'arrivée sur l’île soit un peu longuette. L’absence d’Emma Peel se fait cruellement sentir malgré la présence de deux stars en devenir, Donald Sutherland étant bien plus convaincant que Charlotte Rampling. Les défauts récurrents – doublures trop visibles, scènes en studio côtoyant de beaux extérieurs – gâchent un peu notre plaisir. Les chasses aux canards sont typiquement Avengers et le tunnel rouge de l’introduction surréaliste. Quel est le critère de sélection pour avoir choisi Steed ? : "Maybe the way I hold my umbrella !" ["Peut-être ma manière de porter le parapluie !"].

Avec le recul (nouvel avis, janvier 2012): Après Epic, cet autre épisode, tourné presque exclusivement en studio (toujours un problème de budget ?), souffre à la rediffusion. Des trois melons, je serais plus tenté vers un 2,5, surtout que les acteurs ne sont pas particulièrement transcendants, à l’exception du remarquable Donald Sutherland.

Steed3003 6 février 2005

Un pastiche d'un roman (Dix petits nègres) de la plus british des écrivains (Agatha Christie) par la plus british des séries ne pouvait donner qu'un excellent épisode.

En effet, après avoir isolé Mrs Peel dans Caméra meurtre, Brian Clemens isole ici Steed dans un whodunnit du meilleur aloi, plutôt éloigné du moyen Balles costumées dont il est le remake. Brian Clemens applique brillamment la recette du genre : de nombreux suspects, un seul coupable. Mais qui est-il ? Cet épisode est particulièrement bien écrit, notamment les dialogues teintés d'un humour anglais savoureux. Une fois encore chez Brian Clemens, les personnages sont tous très bien dépeints, même si parfois les traits sont un peu épais (le personnage de Hana Wilde, interprété par Charlotte Rampling, par exemple). Mais ce sont surtout leurs relations, ingrédient indispensable à un bon whodunnit, qui, teintées de paranoïa et de suspicion, comme le veulent les lois du genre, sont particulièrement bien exploitées. Les nombreux rebondissements (dont un qui reprend le rebondissement final du roman Dix petits nègres), tous très bien amenés, ne font que confirmer l'aptitude de Brian Clemens, et donc la capacité de la série, à jouer sur tous les genres avec talent. Alors, oui, tels de grands enfants, on se laisse vite prendre à ce jeu de Cluedo grandeur nature, en cherchant avec Steed qui est le coupable. Néanmoins, Brian Clemens commet quelques erreurs de parcours. Tout d'abord, en n'offrant que trop peu d'indices pour permettre au spectateur de découvrir l'assassin lui-même, il limite l'interaction propre à ce type d'épisodes. La fin, assez vraisemblable malgré tout, est impossible à deviner avec les éléments donnés. D'autre part, en ouvrant le champ de l'action à l'extérieur, l'épisode perd en rythme, la structure des whodunnit étant bien plus performante en huis clos. Enfin, on regrettera le peu d'inventivité des meurtres, surtout en comparaison avec des épisodes comme Jeux ou Meurtres distingués. Ces quelques faiblesses n'entachent pas un épisode globalement réussi et apportant un vent de fraîcheur à la série.

C'est le chevronné et inégal (entre Les cybernautes et La mangeuse d'homme du Surrey, c'est le grand écart) Sidney Hayers qui dirige ici l'épisode. Il perpétue avec bonheur, dans un épisode visuellement très riche, le style de la saison 5. On retrouve ces mêmes couleurs vives, ce même sens du cadrage… Sidney Hayers possède même un sens du suspense et du hors champ qu'on ne lui soupçonnait pas. Il s'amuse en effet à montrer plus ou moins les meurtres, selon ce qu'il veut faire croire au téléspectateur. Les différentes scènes d'assassinat (dont un duel à l'escrime en ombres chinoises) sont toutes filmées avec beaucoup d'inspiration. Quelques maladresses néanmoins, comme ces liens trop rapides entre décors naturels et studio (si vous avez les DVD, regardez la différence de végétation entre 16'03" et 16'04"). Une mauvaise pratique de la saison 4 que l'on croyait terminée. D'autre part, les quelques scènes de combats sont mal filmées, avec de nouveaux problèmes de doublures beaucoup trop visibles. Elles profitent mal d'un décor fabuleux : le manoir abandonné. Le duel final entre Charlotte Rampling et Donald Sutherland est, quant à lui, de très bonne facture. D'ailleurs, les deux guest stars de l'épisode, mot ici un peu galvaudé puisque pour les deux, cet épisode se situe au tout début de leur carrière, se révèlent inégales. Si Donald Sutherland est un méchant très crédible, Charlotte Rampling, elle, reste en deçà du talent qu'on lui reconnaît aujourd'hui dans un rôle certes caricatural. Le reste de l'interprétation est de très bon niveau. En bref, malgré une logistique lourde (avion, nombreux extérieurs...), Sidney Hayers s'en tire plutôt bien : peu de longueurs et un suspense omniprésent.

Pour la première et unique fois dans la série, c'est Mrs Peel qui, dans le teaser, prévient Steed dans le célèbre gimmick "You're needed!" ["On a besoin de nous !"], accompagnée d'un "Coin ! Coin !" du plus bel effet. Comme sa partenaire dans Caméra meurtre, Steed garde son sang froid et son humour dans tout l'épisode. Néanmoins, Mrs Peel a, une fois encore, tout compris avant lui !

Une fois n'est pas coutume, Steed troque ses célèbres costumes contre une tenue de maréchal qu'il porte avec majesté. Emma Peel est toujours aussi sexy (même en chasseuse, cf. le tag final), malgré un emmapeeler orange au look pyjama pas du meilleur goût.

Le décor du manoir abandonné est un des meilleurs de la saison. On a le droit à de très beaux extérieurs dans cet épisode. Néanmoins, les faux extérieurs, reconstitués en studio, pas assez soignés et très peu réalistes, nuisent beaucoup à la qualité de l'épisode.

Une musique à suspense très inspirée accompagne avec rythme l'épisode.

EN BREF : Un sympathique whodunnit, bien mené et plein de suspense, qui nous permet de découvrir Charlotte Rampling et Donald Sutherland dans leurs jeunes années.

 

Estuaire44 15 Septembre 2013

Le dernier des sept signifie un nouveau remake pour cette saison 5, directement inspiré de cette pépite d’humour et de fantaisie que représentèrent Balles costumées en saison 3. Preuve que, derrière le voile de l’image de moindre qualité et des conditions de tournage, cette période comporte bon nombre de scénarios de qualité. Malheureusement, comme c’est la règle et non l’exception cette saison, la relecture s’affiche de bien moindre qualité que l’original, la faute en revenant à des modifications se révélant comme autant de contre-sens.

En effet, force est de déchanter, après une introduction certes fort divertissante entre nos deux Avengers. Là où l’épisode original instituait une véritable atmosphère d’étrange et de mystère, sur un ton finalement très proche de La Quatrième Dimension, on trouve ici une succession de meurtres dépourvue de subtilité et médiocrement filmée, rien à voir avec les jouissifs affrontements de Caméra meurtre. On évoquait The Twilight Zone, alors qu’ici on nous propose plutôt un médiocre Highlander et son « Il ne peut en rester qu’un », le lyrisme du concept en moins.

On ne se comparera pas l’argument squelettique de l’opus au chef d’œuvre de la Duchesse de la Mort qu’est Dix petits nègres, tant il n’en conserve qu’un modus operandi schématisé jusqu’à la caricature, totalement dépourvu de la nature profondément sombre et délétère –sinon désaxée- du roman et de son protagoniste. Quant à la chute finale, on imagine bien qu’Agatha Christie a eu une idée autrement plus forte que celle-ci relevant de la bande dessinée pour la jeunesse. Probablement l’exploitation du thème du double la plus faible de l’ensemble de la série.

La simplification à outrance de la marche des évènements rejoint malheureusement celle des personnages. On rejoint ici un travers global de la période couleurs de la série vis à vis de la monochrome : hormis quelques remarquables Diabolical Masterminds tels Z.Z. von Schnerk, on y privilégie désormais le visuel à l’écriture des caractères (se peut par ambition américaine). Cela tourne ici à la caricature avec une succession de rôles secondaires réduits à de simples silhouettes, uniquement là pour exhiber vêture puis trépasser. Outre une incarnation plus savoureuse des costumes des costumes portés, Balles costumées nous régalait d’une épatante Pussy Cat, à l’irrésistible matois badinage avec Steed. Anneke Willis (qui débute sa dernière aventure à bord du TARDIS le jour même de la diffusion de l’épisode) crevait déjà l’écran, rien de tel ici, avec des comédiens solides mais sans guère matière à briller.

A contrario Le dernier des sept peut compter sur l’immense talent de Donald Sutherland, superbe de présence. Malheureusement la gestion de Jessel s’avère absolument catastrophique. Un Diabolical Mastermind brille par intrinsèquement mais aussi et surtout lors des confrontations directes avec les Avengers, souvent les scènes les plus électriques de son épisode. Or ici cette si précieuse interaction disparaît purement et simplement, contrairement à Balles costumées et à son Napoléon. Jessel se voit confiné à de simples commentaires en compagnie de Kanwitch, un choix destructeur et frustrant au possible.

L’impression de redite se renforce également avec la reprise par John Willis de son rôle dans Warlock : un espion classique acoquiné avec le génie criminel du jour, qui provoquera sa perte in fine. Sauf que le dénouement réduit ici Jessel au rang de simple escroc, tandis que Gallion est... tout autre chose.

On croit enfin que survient le moment de la confrontation quand Jessel quitte son antre, mais Clemens décide que le combat final (un anémique duel de western) sera mené par Hana Wilde, un autre jugement contre productif Sans doute fallait-il débusquer une quelconque utilité à ce personnage ne dégageant que bien peu de chose, avec un manque de métier chez Charlotte Rampling n’arrangeant rien. On trouve ici l’étiage des différentes partenaires occasionnelles de Steed, alors que le duo formé avec Cathy gale fonctionnait à la perfection dans Balles costumées. La soudaine survenue de Mrs Peel produit un effet passablement ridicule, d’autant qu’elle se voit lestée du plus hideux des Emmapeelers, une quasi tenue de bagnarde. Il aurait mieux fallu la maintenir dans les tags (comme pour Tara dans Killer), surtout pour une action aussi minimaliste.

Outre une introduction et une conclusion particulièrement amusantes et le talent  de Sutherland, l’épisode peut compter sur de superbes décors et une exploitation judicieuse du Technicolor (rouge de la salle d’entrainement, superbe plateau du manoir). Surtout l’abattage et le talent d’un parfait Patrick Macnee entrainent l’adhésion du public, malgré quelques évidentes doublures (nous y sommes habitués). On peut regretter que, du fait de la faiblesse insigne de l’opposition, on ne ressente jamais Steed en danger, comme c’est le cas pour Mrs Peel dans Le Joker, ou plus encore dans L’héritage diabolique.

EN BREF : Réécrire un épisode précédent constitue une opération malaisée à justifier, en particulier quand les atouts de l'original se voient sans cesse remplacés par des choix pour le moins malencontreux.


VIDÉO

"Steed, on a besoin de nous !"


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

5-12-01

Tournage

o Mrs Peel conduit Steed à l'aéroport de Luton.


Continuité

o Pendant le décollage, Steed et Hana Wilde s'attachent et leurs sièges sont assez loin de la paroi, ils regardent néanmoins à travers le hublot.

o Steed dit à Wade, qui vient de sortir de son cercueil : "You were with me when Smith was killed". Ce qui est faux, Smith était seul et les autres dans la maison devant le corps de Freddy.

o Aucun effort pour cacher la doublure de Patrick Macnee lors du long combat avec Wade !


Détails

o Le costume de Steed est celui d’un général de Wellington pendant la campagne de Waterloo. ‘Welcome to Waterloo, mein Herr !’, lui dit Max Hardy à bord.

o À noter le nom de l'aéroport sur le carton d'invitation : « Clemens Airport 18.30 hrs…TINUM QUINTUM IDUS MARTIAS», clin d'œil des accessoiristes à Brian Clemens, scénariste de l'épisode. La traduction est : 18h30 le 11 mars (source : Mrs Peel, we’re needed).

o Un passage ne peut être rendu en français. Lorsque Steed est présenté à Hana Wilde, celle-ci dit : "I’m Wilde". Sans contexte, le nom n’est pas évident et Steed comprend wild (même prononciation), qui signifie "sauvage", et répond : "Are you ? Every minute of the day ?" [À chaque moment de la journée ?].

o Une devil mind pour Steed : lorsqu’il apprend le nombre impressionnant de taureaux que le matador a occis, il déclare : ‘That is quite a lot of b…’.

o Hana cite un vers d’une comptine très connue en voyant Dayton en bourreau : Here comes the chopper to chop off your head. Ce vers est le dernier d’Oranges and Lemons, d’origine inconnue.

o Certains sites pensent que la bouteille de champagne est de marque Moët & Chandon. Je ne suis pas certain de cela vu l’étiquette. Et vous ?

o Les scènes de l’aéroport permettent de découvrir des avions de l’époque, dont le Bristol 175 Britannia et le Douglas C-3. Steed et les autres invités embarquent à bord d’un Handley Page Out 100 HPR-7. Cet avion de ligne britannique, dont la gamme est produite à partir à 1959, est le premier à s’enrichir d’un turboréacteur. Il remplace le Douglas C-3, dont le modèle remonte aux années 30 et qui est à la peine sur les lointaines destinations internationales.

Acteurs – Actrices

o Charlotte Rampling (1946). Fille d'un colonel de l'OTAN, elle fut éduquée en partie à Versailles. Elle fut modèle avant de commencer sa carrière cinématographique en 1965 ; le film scandale Portier de nuit la révèle au grand public en 1974. Elle tournera ensuite des films aux États-Unis (Zardoz, Stardust Memories, Adieu, ma jolie, Le verdict). Elle s'installe en France dans les années 70 et tourne, entre autres, Un taxi mauve et On ne meurt que deux fois. Après un retrait, elle revient au premier plan avec un César d'honneur en 2001 et une apparition dans Basic Instinct 2.

o Donald Sutherland (1935). Cet acteur canadien débute sur grand écran en 1963 et Les douze salopards (1967) le fait connaître, mais c'est MASH (1970) qui le catapulte au rang de star. Sa carrière sera d'abord émaillée de prestations excentriques et décalées. Parmi ses nombreux passages remarqués au cinéma, on retiendra celui du détective John Klute (Klute avec Jane Fonda, 1971) et du témoin mystérieux de JFK (1991). Très prolifique, le comédien accumule les compositions de tous genres : architecte dans Ne vous retournez pas (1973), notable pathétique dans Le jour du fléau (1975), fasciste dans 1900 (1976), interprète du Casanova de Fellini, espion dans L'aigle s'est envolé (1976) ou encore chasseur de mutants dans L'invasion des profanateurs (1978) et astronaute dans Space Cowboys (2000). Militant pacifiste, il collabore avec Jane Fonda à l'écriture et à la mise en scène du spectacle FTA (pour Free The Army), interprété par eux devant les troupes américaines et qui dénonce l'engagement de leur pays au Vietnam. Aventure relatée dans le documentaire FTA (1972). Néanmoins, ce sont les rôles d'hommes odieux et extrêmes qui sont les plus récurrents dans sa carrière. C’est ainsi qu’il interprète avec un brio particulier le patriarche de la peu ragoûtante famille de milliardaires de Dirty Sexy Money. C'est le père de Kiefer Sutherland, le Jack Bauer de 24h Chrono.

o Brian Blessed (1937) a fait de nombreux petits boulots avant de tenter sa chance au cinéma où sa carrière s'étend sur près de quarante ans. Il a joué aussi bien dans des séries (Cosmos 1999, Regan) que dans des films (Flash Gordon, La guerre des étoiles). Il a escaladé l'Éverest. Il est le sergent Hearn dans Le matin d'après (saison 6). Durant les années 2000, à la télévision, il tient des rôles remarqués, dont le Capitaine Crochet, dans les pantomimes de fin d’année dont les Britanniques sont fervents. Passionné d’alpinisme, après avoir échoué de peu par trois fois à atteindre le sommet de l’Éverest, il réussit l’ascension du Mont Blanc à 70 ans !

o John Hollis (1931-2005) a fait trois autres apparitions remarquées et remarquables dans la série : Markel dans Warlock, saison 2, Sensai dans Les cybernautes, saison 4, et Zoltan dans Le legs, saison 6. Il a également joué dans les séries Le Saint (deux épisodes) et Dr Who entre autres. Au cinéma, entre autres dans Les douze salopards, Superman, Star Wars, L'empire contre-attaque et le James Bond Rien que pour vos yeux dans le rôle de Blofeld.

o Hugh Manning (1920-2004) a joué dans deux autres épisodes de la série : Le jeu s'arrête au 13 (saison 4) et Haute tension (saison 6). Il a également participé à la série Amicalement vôtre.

À noter que…

o Freddy Richards regarde le costume de Steed et dit (en VO) : "Kitchener's Valet?". Intraduisible en français. "I was Lord Kitchener's Valet" était une boutique à la mode de Carnaby Street dans les années 60, fréquentée par les Beatles, Jimi Hendrix et les Rolling Stones. Elle vendait de vieux uniformes entre autres (source : Mrs Peel, we’re needed).

o Hana Wilde (interprétée ici par Charlotte Rampling) donnera son nom à la partenaire de Steed (Hannah Wild) dans la pièce de théâtre de 1971 tirée de la série.

o Le titre est une référence à The Magnificent Seven (1960) de John Sturges (Les sept mercenaires).

o Le passage où l'île est visible du cockpit à l'approche provient d'un épisode du Prisonnier.

o Commentaire de Patrick Macnee pour cet épisode : "En général, on cachait quelles guest stars étaient au côté des Avengers. À une exception près : Donald Sutherland (…) Et regardez le reste du casting : Charlotte Rampling, Brian Blessed, James Maxwell… Les réunir aujourd'hui coûterait une fortune !" (source : DVD 4 de la collection Optimum, Granada Plus Points)

o Laurie Johnson : "Albert Fennell brought the pieces (scripts, actors, directors) together and made them work" [Albert Fennell a rassemblé les morceaux (scénarios, acteurs, metteurs en scène) et les a fait fonctionner.] (source : DVD 4 de la collection Optimum, Granada Plus Points ).

o Commentaire de Brian Clemens pour cet épisode : "Comme les Américains n'avaient pas vu les épisodes de l'ère Blackman et que nous les trouvions excellents, nous les avons refaits." (source : The Avengers Dossier). Cet épisode est, en effet, une adaptation d'une partie de l'épisode Balles costumées, saison 1963/1964.

o Diana Rigg avait pris une semaine de congé, c'est pourquoi ses apparitions sont très limitées dans cet épisode. (source : The Avengers Dossier)

o Une image de piètre qualité tout au long de l'épisode : poussières, rayures, variations de teintes… C'est encore plus visible lors des images d'archives (décollage et atterrissage de l'avion, plans vus du ciel) et, mais c'est là une tare générale à la saison 5 en DVD kiosque, l'affreux générique de fin.

o Problème de chapitrage sur l’édition kiosque : les chapitres 7 et 8 correspondent tous les deux au tag et au générique de fin.

o Sur le DVD4 de la collection Optimum, Brian Clemens présente l’épisode avec sept armes de poing ! Il dit qu’il y avait une excellente distribution et qu’il serait impossible de se la payer aujourd’hui. Pourquoi était-ce possible ? Tout le monde voulait participer à la série ; on était payé pour donner quelques jours de son temps, on rencontrait Patrick Macnee et Diana Rigg, le tout dans une ambiance toujours joyeuse. Pour Clemens, l’épisode fut brillamment dirigé par Sidney Hayers et il cite le passage de l’avion sans pilote. Il y a de Ten Little Indians dans cet épisode et il précise :’ You have to watch this one until the very…’ et à la place du ‘end’, le boom du revolver tenu par Clemens clôt la présentation.

o Parmi les images de la galerie du DVD 4 d’Optimum, une surprenante : Gary Hope, qui joue le toréro Joe Smith, boit dans son cercueil !

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française.

Télé Magazine

Télé Poche

Télé 7 Jours

Magazine inconnu

Fiche de Le dernier des sept des sites étrangers :

En anglais
http://theavengers.tv/forever/peel2-12.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/emmacol/512.html
http://deadline.theavengers.tv/PeelS2-12-SuperlativeSeven.htm
En flamand
http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/peel39.htm
En italien
http://www.avengers.it/12col.htm
En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/peel_superlative.htm