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Mission très improbableNe m'oubliez pasL'invasion des terriens

NE M'OUBLIEZ PAS
(THE FORGET-ME-KNOT)

Steed becomes a traitor – Emma passes the torch to Tara

Tournage : Terminé le 19 janvier 1968

Diffusion : ITV, 25 septembre 1968 – 2e chaîne ORTF, 20 octobre 1968 (La saison 6 a été diffusée aux États-Unis avant son passage au Royaume-Uni. La série étant britannique, seule la date de diffusion en Grande-Bretagne est fournie.)

Scénario : Brian Clemens

Réalisation : James Hill

Patrick Kavanaugh (Sean), Patrick Newell (Mother), Jeremy Burnham (Simon Filson), Jeremy Young (George Burton), Alan Lake (Karl), Douglas Sheldon (Brad), John Lee (Dr. Soames), Beth Owen (Sally), Leon Lissek (taxi driver), Tony Thawnton (Jenkins), Edward Higgins (gardener).

Résumé

Un agent apprend l'existence d'un traître au sein de l'organisation mais il est incapable de révéler son identité à Steed. La drogue qui lui a été administrée provoque, en effet, une amnésie temporaire. Les Avengers, ainsi que l'agent 69, seront tour à tour touchés par ce désagrément…

Épilogue

L'épilogue le plus célèbre de la série. Steed est au téléphone avec Mère-Grand afin d'obtenir une remplaçante au plus vite. Le mari de Mrs Peel vient d'être retrouvé dans la jungle et elle fait ses adieux à l'agent au chapeau melon en l'embrassant sur la joue : 'Always keep your bowler on nice and straight ; watch out for diabolical masterminds'. En descendant les escaliers, elle croise l'agent 69, alias Tara King, sa remplaçante : 'He likes his tea stirred anti-clockwise'. Steed est surpris de constater que Peter Peel lui ressemble comme un frère jumeau !


CRITIQUES

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Denis Chauvet

Avis : Cet épisode qui sert de transition n'est pas aussi mauvais comme certaines critiques le laissent supposer. Célèbre pour l'épilogue, il permet également de faire la connaissance de Mother (dans un décor jamais réutilisé) et de comparer les deux Avengers girls. L'inoubliable et inestimable Mrs Peel fait place à une espionne inexpérimentée (le pavé dans le sac !) déjà amourachée de son mentor. Steed et les téléspectateurs ont perdu au change !

Critiques

Steed3003 28 avril 2007


Un drôle d'épisode que celui-ci. Le seul véritablement historique de la série ; faisant le lien entre la saison 5 et la saison 6.

La légende veut que Brian Clemens ait écrit Ne m'oubliez pas en un week-end. Au regard de la qualité du script, on ne s'en étonnera pas. L'idée de départ était excellente : jouer sur le thème de la mémoire pour dire au revoir à un personnage qui restera longtemps ancré dans celle des spectateurs. Le traitement fait de cette idée est nettement plus rebutant. L'intrigue est des plus poussives. Tous les personnages perdent successivement la mémoire, et tentent ensuite de la retrouver, sans que soient exposés clairement les enjeux. Globalement, Brian Clemens ne fait jamais preuve d'imagination ou de fantaisie. L'histoire n'avance pas et les longueurs se multiplient. L'humour reste tout de même bien présent dans les dialogues. Heureusement, la partie réservée à l'évolution de la série est elle parfaitement réussie. Le personnage de Tara King est savamment introduit et on ne peut que s'en féliciter. La scène de la rencontre entre John Steed et Tara King ne démérite pas face à la scène d'escrime de Voyage sans retour. La relation paternaliste de Steed envers Tara King s'installe dès les premières répliques et continuera durant toute la saison 6. Mère-Grand fait, lui aussi, une apparition remarquée. Brian Clemens semble avoir déjà saisi toute l'essence de ces deux nouveaux personnages. Mrs Peel a, quant à elle, droit à un départ à sa hauteur lors d'une scène finale mythique qui vaut à elle seule le visionnage de l'épisode. On ne pourra donc que regretter que les scènes réservées aux personnages n'aient pas pris place dans une intrigue plus consistante.

C'est James Hill qui est ici derrière la caméra pour cet épisode historique. Il semblait en effet le choix le plus cohérent puisqu'il avait déjà tourné pour les saisons 4 et 5 et s'apprêtait à réaliser Clowneries pour cette saison 6. Son travail est simplement remarquable. Il apporte une fois de plus un cachet cinématographique à la série et confirme son statut de meilleur réalisateur. Un seul regret : la doublure de Macnee est très visible dans le combat de milieu d'épisode. Linda Thorson réussit une entrée sans fausses notes. On sent que la complicité avec Patrick Macnee est déjà installée. Diana Rigg semble, quant à elle, vouloir juste honorer le contrat qui la liait aux producteurs de la série. Elle ne rate néanmoins pas ses adieux à Steed et accessoirement au spectateur.

Le matricule de Tara King est...69 ! Évidemment ! On apprend grâce à elle que Steed est considéré comme un modèle pour les jeunes agents. Elle lui confie aussi que son dossier révèle son talon d'Achille : "The opposite sex!" [en VF : "Vous ne savez pas résister aux femmes!"]. Elle en profite d'ailleurs pour lui donner ses coordonnées ! Nous apprenons quelques détails sur les habitudes de Steed : il met toujours trois sucres dans son café et il aime qu'on lui tourne son thé dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Par ailleurs, il a été formé dans une usine de verre non loin de Londres. À la fin de l'épisode, le mari de Mrs Peel est retrouvé ; elle repart vivre avec lui dans une destination inconnue. Tara King collaborera désormais avec Steed.

L'appartement de Tara King fait son apparition dans cet épisode. Il est nettement plus coloré et moins classique que celui de Mrs Peel. Tara King semble d'ailleurs collectionner les téléphones ! Le reste des décors fait plutôt honneur à la série ; on regrettera tout de même la fréquence des faux extérieurs.

Il est dommage que Mrs Peel n'ait pu faire ses adieux dans un autre accoutrement. Entre son pull beige, son pantalon rouge et son manteau jaune, on est loin du charme habituel. Pour l'instant, la garde-robe de Miss King reste dans la lignée de celle de Mrs Peel, avec notamment un ensemble vert fluo bien sympathique.

Le thème spécialement composé devient vite redondant. Le thème de Tara King fait, lui, son apparition en même temps que celle du personnage.

EN BREF : Un passage de flambeau loin d'être flamboyant mais qui fait habilement le lien entre les deux saisons.

Estuaire44 16 février 2014

Outre deux scènes de combat percutantes, pimentant son lancement et sa conclusion, on reconnaitra à The Forget-Me-Knot de s’avérer pertinent en tant que pilote de saison. A son issue la transition entre Mrs. Peel et Miss King a été menée à bien, la personnalité comme l’appartement de cette dernière - élément toujours important dans cette série -, décor comme emplacement, ont été clairement identifiés, Mother a déjà opéré son entrée en lice : en un mot le décor de cette nouvelle saison aura été ici dument planté.

La mise en scène de James Hill se montre également efficace, tandis que l’opus demeure fort élégant, tant du point de vue des décors que des costumes (excellente entrée en matière pour Tara). A la différence de ses successeurs, le premier des quartiers généraux de Mother définit un design élégant et épuré, optant davantage pour l’étrange que pour l’excentrique. Sa pertinente intégration de l’handicap du supérieur de Steed évoque d’ailleurs le remarquable travail effectué dans Second Sight concernant la cécité. L’ensemble de la distribution, composée de figures familières de la série, se montre solide.

Bien évidemment, The Forget-Me-Knot demeure avant tout dans les mémoires pour les bouleversants adieux entre Steed et « Emma », si judicieusement conformes à leur relation. Il convient de confirmer que la multiplicité des visions n’altère en rien la force unique de cette scène. L’éloquence du jeu des acteurs, sous laquelle affleure visiblement l’émotion des comédiens, ainsi que l’élégance et la retenue très britanniques des dialogues, assurent un rare impact à cette scène de séparation connaissant bien peu d’égales dans l’histoire des séries télévisées (peut-être entre Rose et le Dixième Docteur lors de Doomsday, et encore). On apprécie qu’Emma nous quitte malgré tout sur un sourire ! La conversation téléphonique établit un joli parallèle avec le passage équivalent de Lobster Quadrille, où Steed discutait avec sa désormais future collaboratrice.

Malheureusement, le corps principal de l’épisode suscite nettement moins d’enthousiasme. Comment a-t-on pu faire revenir Diana Rigg pour ainsi la placardiser (au propre comme au figuré), tout au long du récit ? Il reste frustrant au possible de nous priver d’une ultime aventure en commun. En partie du fait des conditions de production, les auteurs optent ici pour la facilité, préférant tronçonner l’intrigue plutôt que de créer un dynamisme porteur entre Emma et Tara, via une éventuelle enquête menée de concert. Le passage de témoin entre partenaires de Steed et l’étude de leurs différences auraient ainsi été conduits de manière bien davantage ambitieuse et féconde (comme entre Rose et Sarah-Jane dans le School Reunion du Docteur). Le passage de l’escalier demeure une simple curiosité, plaisante mais superficielle. Fort heureusement pour ce récit en définitive centré sur lui, Steed, toujours irrésistible, se montre à la hauteur, avec un Macnee dont le métier permet de trouver instannément le ton juste avec sa jeune partenaire. Cela ne permet pas d’effacer l’écart d’âge toujours grandissant entre un Steed murissant et ses partenaires a contrario toujours rajeunies. Son statut d’icône du Ministère permet de mesurer le chemin accompli depuis la saison 2, où il se voyait vertement repris pour un léger retard à une réunion (Man in the Mirror) !

Tara ne bénéficie pas pour autant de cette mise en avant, car décrite ici comme une simple héroïne en devenir, encore davantage une groupie inexpérimentée de Steed. Après Cathy Gale et Emma Peel, rude est la chute, malgré l’irréprochable et d’emblée sympathique Linda Thorson. On comprend qu’en ce début de nouvelle ère, après la blondeur et la garde robe kitch, les auteurs s’entêtent à marteler une différence entre les deux Avengers Girls. Mais enfin changer pour changer n’a jamais été un viatique en soi, il faut l’effectuer à bon escient. Malgré la séparation entre Steed et Emma, la participation de Tara à l’action apparaît minimaliste, un comble. Aller chercher une adresse ou donner un coup de sac contenant une brique, voilà toute l’affaire. Ce « gag » indique déjà une approche désormais encore davantage cartoon de la série, propre à séduire le public américain. Celui de l’homme déguisé en arbre ou le terme d’Agent 99 évoquent également Max la Menace, ce qui confirme la direction entreprise, mais au premier degré et non comme parodie.

Plusieurs facilités viennent encore grever le succès de l’épisode, trahissant la hâte  de Clemens. Après tant d’épiques victoires, découvrir les Avengers être mis durablement en échec par un pistolet à fléchettes détonne. L’auteur ne justifie d’ailleurs jamais sérieusement le recours à cette drogue (la « tester » alors qu’on la met en péril ne fonctionne pas). Le plus dommageable demeure l’emploi désastreux du marronnier de l’amnésie. Le procédé se montre intéressant quand il est accouplé à une énigme (comme lors du similaire Someone Like Me d’Amicalement vôtre, sans même parler du Five Characters in Search of an Exit de The Twilight Zone). Ici c’est le contraire, avec comme seul objectif de meubler en accumulant les flashs back tombant toujours si opportunément à pic, une Tara inexplicablement moins touchée, ou une mémoire revenant simultanément chez nos héros. Tout ceci fleure bon le procédé scénaristique poussé jusque dans ses ultimes retranchements.

EN BREF: L’épisode réussit les adieux de Mrs Peel, mais clairement moins l’entrée en scène de Tara King. Le personnage se montre encore peu concluant et le scénario manque de substance pour devenir autre chose qu’un prétexte.


VIDÉO


Le départ de Emma Peel ... et l'arrivée de Tara King !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

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Tournage

o La scène d'introduction a été tournée à Londres, Weymouth Mews. Située dans le quartier de Westmionster, au cœur de Londres, cette rue se situe à deux pas de Stable Mews, où est censé se situer l’appartement de Steed.

o Steed et Burton passent dans le village de Letchmore Heath.

o La manufacture de verre où est enfermée Mrs Peel est en fait une ancienne cokerie, depuis longtemps abandonnée lors du tournage. Elle fut détruite peu de temps après.

o Avant la scène d’embuscade tournée en studio, la Bentley de Steed est filmée roulant dans la réserve naturelle de Burnham Beeches, de même que d’autres vues en extérieur de l’épisode. Considéré comme l’une des subsistances les plus remarquables des anciennes vastes forêts anglaises, ce site de 220 hectares contient des hêtres de plus de cinq cents ans. L’arbre le plus âgé de la réserve, surnommé le Chêne du Druide, culmine à huit cents ans ! Cette forêt contient de nombreuses espèces végétales et animales devenues rares. Située à proximité des studios de Pinewood (40 km à l’ouest de Londres) elle figure ainsi dans de très nombreuses productions britanniques (films ou séries), d’autant que les équipes des autres studios font souvent le déplacement. Elle apparaît ainsi dans cinq autres épisodes de la série. (source : The Avengers on Location).


Continuité

o Quand Steed se réveille dans l'infirmerie, il a des flashs de Mrs Peel. Bizarrement dans ces flashs, Mrs Peel a un grain de beauté sur la joue droite. On ne l'a jamais vu ailleurs dans la série !

En début d’épisode, Mrs Peel écrit « anecdote » dans les mots-croisés du journal. Quand ceux-ci apparaissent à l’écran, lors du retour de Steed à son appartement, le mot n’y est pas visible. Le 12 vertical, où il est censé se trouver, ne comporte que des mots d’une lettre !

o Quand Steed lit la grille de mots croisés à la fin de l'épisode, mettez pause sur le plan montrant la grille. Vous constaterez que les "mots" présents ne sont qu'une suite de lettres et/ou de chiffres nonsensiques.


Détails

o Un signe de l'américanisation de la série : dans la version originale, lorsque Mère-Grand demande à Steed où se trouve Mortimer, il utilise le terme américain " in my apartment " au lieu du terme anglais "in my flat".

o Lorsque Steed est traité à l'hôpital, il a des flashs-back. Ces derniers proviennent des épisodes Remontons le temps, Le retour des cybernautes, Meurtres à épisodes, tous de la saison 5.

o C'est la seule fois où Steed appelle Mrs Peel "Emma" dans la version originale. Dans la version française, il y a des précédents comme dans Les cybernautes – saison 4 entre autres.

o Que murmure Mrs Peel à l'oreille de Steed ? Cela est toujours sujet à débats !

o Tararaboomdeay ? Si vous ne comprenez pas ce jeu de mots, c'est normal. Il s'agit en fait d'une chanson composée en 1891 par Henry J. Sayers. Ta-ra-ra Boom-de-ay fut lancée aux États-Unis mais connut la gloire en 1892, sur la scène de Londres à l’occasion d’un numéro de cancan ayant marqué les esprits. Elle reste très populaire dans le monde anglo-saxon, étant désormais considérée comme une comptine enfantine.

o Il y a une erreur de frappe dans la version française : scénario de "Brian Clemen" au lieu de "Brian Clemens".

o Notez la variation du générique d'ouverture, Steed joue au golf avec son parapluie (type saison Emma Peel). En effet, Julian Wintle n'était plus "executive producer" pour la saison 1968/1969, ce rôle étant désormais dévolu à Gordon L.T. Scott, crédité au(x) générique(s) de fin. Ce sont alors Clemens et Fennell qui ont pris la place de Wintle dans ce générique spécial sur le dernier plan. Julian Wintle est resté "Consultant to the series" pour quelques épisodes encore. Le générique de fin est celui de Tara King sur fond orange.

o Le titre du journal annonçant le retour du mari de Mrs Peel : 'Peter Peel alive. Air ace found in Amazonian jungle. Wife Emma waits.'

o En lisant l'article consacré à la réapparition du mari de Mrs Peel en fin d'épisode, on en apprend un peu plus sur ce personnage. Il aurait disparu il y a trois ans, soit si on se réfère à la date de diffusion de l'épisode, en 1964. Suite à son accident d'avion, il aurait été accueilli dans une communauté d'indiens de la forêt amazonienne. Il a finalement été retrouvé dans la région de Manaus (capitale de l'État d'Amazonas au Brésil) par une mission médicale brésilienne.

o La moto des bandits est une BSA A10 Rocket Gold Star (1963), réputée pour sa vitesse et sa tenue de route.

o La voiture avec laquelle nous quitte Mrs Peel est une Rolls Royce Silver Shadow (version coupé). Commercialisée de 1965 à 1980, elle devint alors le modèle de la célèbre firme ayant rencontré le plus grand succès, dépassant les 30 000 exemplaires vendus. Elle correspond en effet à un effort de démocratisation, représentant la première Rolls Royce vendue pour moins de 100 000 francs de l’époque, tout en intégrant diverses fonctionnalités modernes (freins à disques, suspensions hydraulique, châssis monocoque…). 

o Lors de l'épilogue, Peter Peel est interprété par Patrick Macnee dans les plans rapprochés et Paul Weston dans les plans éloignés.

Acteurs – Actrices

o Jeremy Burnham a écrit cinq épisodes de la saison Tara King. Il fut également scénariste pour pers épisodes des séries Paul Temple, Les Professionnels, Bergerac, Inspecteur Morse...Acteur dans les séries Destination Danger, Le Saint, Amicalement Vôtre… et deux autres épisodes des Avengers : Voyage sans retour, saison 4 et Les marchands de peur, saison 5.

o Jeremy Young a tourné dans trois autres épisodes de la série : Le club de l'enfer (saison 4), Interférences (saison 5) et Le monstre des égouts (TNA). Également vu dans Le Saint (deux épisodes), Département S, Regan, Cosmos 1999, Les Professionnels, Poirot, Taggart, Cadfael. De 1961 à 1976, il fut l’époux de Kate O’Mara, qui incarna la Lisa de Le visage, cette même saison.

o Alan Lake (1940-1984) a eu une vie bien mouvementée. Emprisonné après une rixe dans un pub, il fut également victime d'un grave accident de la circulation. Il a tourné dans de nombreuses séries : Le Saint, Département S, Madigan, Poigne de Fer et Séduction, L'Aventurier, Regan. Il s'est donné la mort le jour anniversaire de la rencontre avec sa femme, l'actrice Diana Dors décédée quelques mois plus tôt. C'est le gardien de prison du début de L'héritage diabolique mais son nom n'apparaît pas au générique, contrairement à sa seconde participation dans la série dans cet épisode. En 1969, il enregistre également une chanson très pop pour Ember Records : 'Good Times' / 'Got To Have Tenderness’.'

À noter que……

o Contrairement à ce que craignait l'équipe de tournage, il n'y eut aucune animosité entre Diana Rigg et Linda Thorson et le tournage de la scène de passage de flambeau se fit dans la bonne humeur. (source : Télé 7 Jours)

o Cet épisode est souvent listé dernier de la saison 1967 alors qu'il a été produit 9 mois après le départ de Diana Rigg, qui devait par contrat encore 2 épisodes et 3 mois après l'engagement de Linda Thorson. C'est en fait le troisième épisode de la saison Tara King à avoir été tourné.

o Certains passages de l'épisode sont des "chutes" de la saison précédente ; l'épisode fut tourné en 8 jours. Diana Rigg est revenue tourner 4 jours.

o Le personnage de Mère-Grand ne devait pas réapparaître mais la chaîne américaine ABC insista pour qu'il fasse partie de la saison Tara King. Le magnifique décor de l'épisode Ne m'oubliez pas avait été détruit entre temps et fut jugé trop coûteux à reconstruire !

o D'après Television's Greatest Hits, cet épisode fut le plus regardé de la saison 1968/1969 et le sixième de toute la série.

o Patrick Macnee pleura dans sa loge après avoir tourné la scène d'adieu avec Diana Rigg (il le révèle dans une interview DVD).

o Introduction de Patrick Macnee : "Je n'oublierai jamais ce moment. Quand Diana m'embrassa sur la joue pour me dire au revoir dans l'épisode intitulé Ne m'oubliez pas. De retour à ma loge, immédiatement après, j'ai pleuré. Je savais qu'elle allait tellement me manquer. Elle était tout. Son énergie, sa joie... Comme disait Rex Harrison [NDR : dans My fair lady ], je m'étais habitué à son visage et je l'adorais." (Source : bonus DVD).

o Brian Clemens aurait écrit cet épisode en un week-end seulement !

o Patrick Newell évoque les premières scènes qu'il a tournées pour la série : "Dans le premier épisode, Ne m'oubliez pas, je bougeais dans la pièce en m'accrochant à des poignées, similaires à celles des trains accrochées aux plafonds. Mais malheureusement, ils avaient aussitôt détruit le décor (ils ne pensaient pas qu'il serait réutilisé) et cela aurait coûté trop cher de le reconstruire… Enfin, c'est ce qu'ils m'ont dit ! C'est dommage, j'aurais aimé bouger un peu plus. Je pense que, grâce à cela, dans le premier épisode, le personnage est plus vivant, meilleur. Le problème de jouer en restant assis est justement de jouer. Quand vous bougez c'est facile, mais si vous êtes assis et que vous êtes filmé en gros plan 90% du temps. On ne voit que votre visage. Donc si vous parlez, parlez, parlez, il faut vraiment croire en ce que vous dites. Alors que si vous courrez dans la rue en hurlant, ce n'est pas la même chose !" - (source : Génération séries ).

o The Forget-Me-Knot est un jeu de mots intraduisible. En anglais, 'knot' est le nœud qu'on fait, par exemple à un mouchoir pour ne pas oublier. D'ailleurs, l'image se fixe pour le générique du début sur un mouchoir avec un nœud. L'idée n'est pas rendue dans le titre français. Le titre allemand joue sur une autre variante : Auf Wiedersehen, Emma.

o Coupures de presse lors de la 1e diffusion française.

Télé Poche

Télé 7 Jours

Magazine Inconnu

Fiche de Ne m'oubliez pas des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/peel2-25.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/emmacol/525.html
http://deadline.theavengers.tv/King-01-ForgetMeKnot.htm
En flamand
http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/king02.htm
En italien
http://www.avengers.it/25col.htm
En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/tara_forget.htm

 

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