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Les Aigles4-24-01 saison 11

L'ÉCONOME ET LE SENS DE L'HISTOIRE
(A SENSE OF HISTORY)

Steed dons a gown – Emma becomes a Don

Tournage : 20 au 31 janvier 1966

Diffusion : ITV, 12 mars 1966 – 2e chaîne ORTF, 30 mai 1967

Scénario : Martin Woodhouse

Réalisation : Peter Graham Scott

Nigel Stock (Richard Carlyon), John Barron (Henge), John Glyn-Jones (Grindley), John Ringham (Professor Acheson), Patrick Mower (Duboys), Robin Phillips (John Pettit), Peter Blythe (Millerson), Peter Bourne (Allen), Jacqueline Pearce (Marianne).

Résumé

L'assassinat d'un éminent économiste aux idées humanistes conduit les Avengers à l'université St Bodes. Mrs Peel y fait la connaissance d'un groupe d'étudiants réactionnaires tandis que Steed essaie de découvrir l'auteur d'une thèse diamétralement opposée aux pensées du défunt. Lors d'une soirée costumée, les Avengers démasquent le cerveau qui, avec l'aide de quelques étudiants, entendait imposer une vision extrémiste.

Épilogue

Les Avengers quittent les lieux en side-car. Steed bien installé et calfeutré dans la partie passager. "Steed, you're a fraud !".


CRITIQUES

4-24-02

 


Denis Chauvet 27 octobre 2004

A Sense of History est déprécié dans la plupart des sites et livres consacrés aux Avengers alors qu'il est, à mon avis, une belle illustration du caractère particulier de la série. L'intrigue est tout à fait traditionnelle, sans aucune touche surnaturelle, mais elle est néanmoins originale et solide. On peut même y déceler un côté pessimiste assez inhabituel à la série. Rien ne manque pour faire un classique de cet épisode : un "méchant" convaincant, un excentrique farfelu, de l'humour, une bonne bagarre finale, une devil mind croustillante et une inoubliable Mrs Peel en costume de Robin des Bois.

Grindley (John Glyn-Jones) est un méchant a priori sympathique, mais son idéologie exposée à la fin de l'épisode fait froid dans le dos. Il est un obscur archiviste mais il s'avère être le personnage central, mettant le spectateur sur une fausse piste ; son interprétation est admirable. Par contre, Duboys (Patrick Mower) est désagréable au possible et on espère même que Steed lui brise le bras ! Sa façon de casser les mines de crayon est exaspérante et la scène du serment de fidélité par le sang bien trop longue. Professeur Acheson (John Ringham) est l'excentrique de l'épisode "Isometrics, exercise without apparatus", même si la série en a connu d'autres plus inoubliables ! Les autres seconds rôles font une bonne prestation : Henge (John Barron) est le suspect numéro un, Richard Carlyon (Nigel Stock) est l'appât, John Pettit (Robin Phillips) le repenti, Millerson (Peter Blythe) le comparse dévoué et Marianne (Jacqueline Pearce) la crédule de service. Quant à Steed, il n'apprécie pas de se faire manœuvrer par de jeunes "blancs-becs" et il n'hésite pas à tordre le bras de Duboys et à assener un coup de thèse sur la tête à Pettit : sa façon de procéder renvoie aux saisons Cathy Gale. Mrs Peel est égale à elle-même et j'adore sa moue lorsque Acheson fait tomber par terre les archives qu'elle a classées !

L'humour a une place importante dans A Sense of History (en tout cas dans la VO). Steed et Carlyon tout d'abord : "Old wound, you know", "Really ? German bullet World War II ?", "Umbrella. January Sales. Damned stupid woman !" [Vieille blessure – Balle allemande de la seconde guerre mondiale ? – Parapluie, soldes de janvier, sacrée bonne femme !]. Steed et Mrs Peel ont également des échanges intéressants soit au moment d'assommer les suspects "Historical memoirs or The Encyclopedia of Erotica ?", "The memoirs-they are heavier" ou avant la soirée avec la fameuse devil mind : "That looks a bit droopy", "Wait until it's challenged !" (je vous laisse la traduire !). De nombreuses autres scènes amusantes sont à noter : le melon transpercé de Steed ; Mrs Peel découvrant la photo d'une pin up sous un pupitre "I prefer my students to be wide-eyed and innocent" [Je préfère mes étudiants attentifs et innocents] ; Carlyon coiffé d'une passoire, Steed en lanceur de couvercle de casserole... La liste n'est pas exhaustive ! On comprend mal dans ce cas pourquoi certains sites (anglo-saxons) dénigrent cet épisode. Il est vrai qu'ils décèlent une confrontation communisme/fascisme dans A Sense of History et privilégient peut-être trop le côté pessimiste de l'intrigue alors que les Avengers est avant tout une série basée sur l'humour ! On peut également considérer que la série est une nouvelle fois en avance sur son temps avec cette thèse visant à unifier l'Europe contre la pauvreté !

Les extérieurs ne sont pas merveilleux et nous pouvons nous demander ce que fabrique Carlyon dans les bois alors que sa vie est menacée ; l'université semble toujours être prise du même côté bien que les scènes dans l'obscurité soient bien filmées. Seule la surprenante séquence d'introduction, qui nous montre une magnifique Rolls Royce quitter un hameau pour s'enfoncer dans les sous-bois, est d'intérêt. Heureusement, les costumes contrebalancent la pauvreté des extérieurs ! Steed en shérif de Nottingham et surtout Mrs Peel en Robin des Bois font sensation et démontrent une nouvelle fois que des costumes d'époque peuvent donner un certain cachet à un épisode. A Sense of History est en effet le troisième de la saison à y avoir recours après Too Many Christmas Trees et A Touch of Brimstone. Une photo couleur de la soirée costumée (à voir sur le site Mrs Peel, we're needed) montre Steed, Mrs Peel et Carlyon en habits d'époque : admirez l'énorme cœur rouge que porte Carlyon ! Laurie Johnson propose un thème musical chevaleresque tout à fait de circonstance comme d'habitude.

À noter les bruits de la circulation et les chants d'oiseaux lorsque les Avengers examinent la voiture de Broom et un buste de Napoléon qui réapparaît de temps à autre (voir Les chevaliers de la mort).

A Sense of History est un très bon épisode bourré d'humour et de situations farfelues avec une ravissante Mrs Peel en costume de Robin des Bois. "In a situation like this, a gentleman would bow to a lady."

EN BREF : Les Avengers côtoient le monde de l'éducation dans un épisode riche en humour, injustement déprécié.

 

Steed3003 1 juin 2006

Après un début de saison très inégal, la série commence enfin à trouver son équilibre. Les bons épisodes se suivent et ne se ressemblent pas.

Martin Woodhouse était déjà l'auteur de nombreux, et plutôt bons, épisodes des saisons précédentes, comme Mr Nounours ou Seconde vue. Il offre ici sa dernière contribution aux Avengers et à la fiction télévisuelle en général, puisque c'est son dernier scénario tout court. Il deviendra ensuite un auteur à succès de romans dans le ton des Avengers. Son adieu est très réussi. Tout d'abord, il s'adapte parfaitement au nouveau style des Avengers, laissant une large place à l'humour et au second degré dans cet épisode. Il fait aussi une attaque en règle des public schools britanniques, du système universitaire en général. En effet, tous les étudiants paraissent ignares, arrogants, irrespectueux et ont même des tendances meurtrières ! On est loin de l'univers du Cercle des poètes disparus ! La critique sociale, rarissime dans la série, est ici forte et volontairement acide : le système universitaire britannique est aux abois. Pour revenir à l'intrigue de l'épisode en elle-même, elle s'inscrit dans le schéma habituel de la série : une succession de meurtres dans un environnement particulier par une organisation secrète que vont tenter d'infiltrer nos deux agents. Regrettable, surtout au vu des derniers épisodes qui avaient su, avec talent, explorer d'autres voies narratives. Ne nions pas notre plaisir pour autant : les vieilles recettes fonctionnent plutôt bien. La toile de fond (l'université) est extrêmement bien exploitée, les personnages ont "de la gueule", malgré certains traits parfois trop forcés, et les rebondissements rebondissent comme il faut. Tout cela est enrobé d'un humour efficace. Le scénariste nous offre même parfois des scènes carrément jouissives : comme Steed utilisant les Châtiment corporels sur un élève récalcitrant (une scène que devraient savourer nos nombreux amis professeurs, notamment un certain Denis C.). Le fond de l'histoire, totalement improbable pour n'importe qui ayant quelques notions d'économie, est heureusement peu développé. En bref, un adieu réussi pour Martin Woodhouse avec un ton incisif surprenant.

Troisième et dernière contribution de Peter Graham Scott. Il nous fait lui aussi ses adieux, mais seulement pour la série. Il travaillera ensuite dans bien d'autres séries (Le Prisonnier, Arabesque…). Après le très médiocre (Les aigles) et l'excellent (Cœur à cœur), Peter Graham Scott équilibre et fait du moyen. En effet, la réalisation est classique mais efficace. Si la mise en scène manque d'originalité, elle valorise correctement le scénario. On regrettera un manque de punch général et une tendance au statisme, récurrent dans les saisons 4 et 5. L'ensemble ne manque pourtant pas de panache et le scénario est assez bon et rythmé pour maintenir l'intérêt à lui seul. La photographie est splendide. L'orage et le feu apportent de nombreuses nuances au niveau des lumières pour un rendu superbe en N&B. L'interprétation est aussi de bon niveau. Si Patrick Macnee et Diana Rigg sont bons sans plus, le reste du casting est réussi, notamment les jeunes acteurs (on en voit peu fréquemment dans la série). Ils se montrent à la hauteur de leurs rôles. En bref, après avoir flirté avec le pire et le meilleur, Peter Graham Scott fait ici un au revoir proportionné et donc moyen !

Cet épisode nous permet de voir Steed goûter aux joies du camping, ce qui donne lieu à quelques scènes iconoclastes. Pendant ce temps, Mrs Peel infiltre le milieu étudiant et défend courageusement ses professeurs auprès de ses camarades.

Un superbe décor pour l'université où se déroule une majorité de l'action, si réussi qu'on se demande même si l'épisode n'a pas été tourné dans une vraie. On notera aussi un faux extérieur plus réussi que d'habitude pour le lieu de campement de Steed.

On retrouve la même tenue blanche et le même voile pour Mrs Peel au début de l'épisode que dans l'épisode précédent, L'héritage diabolique, ce qui soulève quelques doutes sur son hygiène de vie. De superbes costumes à la fin de l'épisode pour Steed et Mrs Peel, respectivement habillés en Shérif de Nottingham et Robin des Bois. Après Faites de beaux rêves, le savoir-faire de l'équipe de la série en matière de costumes est une nouvelle fois démontré.

La composition de Laurie Johnson pour cet épisode est loin d'être mémorable : juste fonctionnelle, rien de plus.

EN BREF : Le cocktail habituel des Avengers, toujours un régal, avec en bonus une légère touche d'acidité.

 

Estuaire44 27 avril 2013

 

A Sense Of History présente l’amusante particularité d’apparaître comme un simili clone de A Touch of Brimstone. En effet les convergences abondent : groupe apparemment potache dissimulant une redoutable société secrète, où les membres féminins disposent d’un statut clairement inférieur,  chef charismatique et extraverti, influence similaire de la Hammer, rendu encore plus évident par l’actrice maison Jacqueline Pearce, renouant avec les standards des rôles féminins de la célèbre maison de production (beauté évanescente, effroi exacerbé, soumission à l’homme), moment pivot d’une grande fête en costumes, où Mrs Peel exhibe pareillement un ensemble original et fort suggestif, cette dernière terrassant le mâle alpha par un ironique renversement de situation, etc.

Malheureusement, hormis la tenue de Robin des Bois que l’on peut préférer à l’aspect caricaturale de la Reine des Péchés, A Sense Of History reste loin de se hausser à la hauteur de son célèbre modèle. Outre une mise en scène bien plus commune la faute en revient principalement à un scénario maladroit. La majeure partie du récit se traine en lorgneur, multipliant les scènes bavardes au sein de décors dépourvus de cachet et souffrant de la comparaison avec nombre d’autres opus cette saison. Les tentatives de diversion sur des suspects ont évidentes. Le twist final censé marquer l’esprit du spectateur après la traversée du marécage sombre dans la facilité, avec ce mort surgissant de nulle part sans qu’un indice n’ait pu nous éclairer et sans que rien ne l’ait concrètement obligé à opérer ce mouvement. Du mauvais théâtre, tout ceci est très mal équilibré.

Les seconds rôles, étudiants et professeurs, à la notable exception de Duboys, manquent singulièrement de piment et d’envergure. Carlyon résulte plus pataud qu’amusant et résume parfaitement la faible inspiration momentanée de Martin Woodhouse. Alors qu’il est menacé il est absurde de le placer ainsi dans un chariot en pleine forêt, une idée tirée à la ligne uniquement pour justifier la scène de l’attaque. Une manœuvre cousue de fil blanc, d’autant plus regrettable que le passage ne montre rien de remarquable ou d’original. On se demande bien aussi pourquoi Steed l’emmène dans cette fête truffée d’assassins potentiels. On ajoutera l’énième recours au poncif de la source trucidée ou le côté fumeux de cet argumentaire de thèses universitaires, on se croirait dans Le Nom de la Rose, des siècles plus tôt.

L’épisode ne manque cependant pas d’intérêt. S’il était impossible de vraiment étudier le système universitaire anglais dans le cadre restreint d’un épisode, ce thème complète joliment le panorama d’ensemble de la société britannique traditionnelle réalisé cette saison. Les Avengers se montrent de nouveau prémonitoires puisque cette révolte, certes dévoyée,  de la jeunesse contre ses ainés et le système, évoque les bouleversements survenant une poignée d’années plus tard, même si la rébellion sera davantage de gauche que de droite ! Cependant on remarque avant tout la remarquable prestation de Patrick Mower en Duboys,  impérieux et extraverti, sans doute l’un des rares points où A Sense Of History peut presque rivaliser avec A Touch Of Brimstone. On lui doit les seules scènes réellement marquantes de l’opus, même si l’on regrettera sa fascination pour Napoléon.  Il demeure en effet contradictoire qu’un farouche adversaire de l’Union Européenne admire celui qui en a édifié la première version post Charlemagne, lors du Blocus continental précisément dirigé contre l’Angleterre. Etrange.

On portera également au crédit de Duboys d’autoriser le moment  le plus électrique de l’opus, lors de sa confrontation musclée avec Steed. Ce dernier se montre très en verve durant tout l’épisode mais ce retour du Steed plus brutal des années Cathy Gale apporte une plaisante spécificité, y compris durant l’impitoyable interrogatoire. Macnee s’amuse visiblement beaucoup de réminiscences d’Eton et du grand costume du Shérif de Nottingham. Les dialogues entre Avengers pétillent, notamment lors de la scène d’introduction, plus franche que d’habitude de la part de Steed et mettant fort bien en avant la Lotus Elan. Par contre, il demeure  pénible de voir Mrs Peel être cantonnée à la manipulation de poussiéreuses archives durant la majeure partie de l’histoire. La talentueuse amatrice n’est principalement là que pour exhiber ses atours à plume et distribuer quelques horions, une version assez schématique du personnage.  

EN BREF: Un épisode à la réalisation et au scénario médiocres. La tenue Robin des Bois de Mrs Peel reste cependant un plaisant souvenir !


VIDÉO


Conflit de générations entre Steed et un étudiant !


INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

4-24-03


Tournage

o Lorsque James Broom s'engage en Rolls dans les sous-bois (scène d'introduction), il passe devant Aldenham Wood Lodge à Elstree.

o The Royal Masonic Senior School (plus tard devenu The Bushey International University) est Saint Bodes. C'est également le centre de conférence de La porte de la mort.


Continuité

o "St Bede's" apparaît sur la tirelire dans les bois et les documents des archives de l'école. Les acteurs disent "St Bede's" (lire sur les lèvres) mais sont doublés par "St Bode's" dans la version originale. En effet, "St Bede's" est le nom d'une véritable école en Grande-Bretagne : "Toute ressemblance avec des personnes ou lieux...".

o Lorsque Grindley prononce "St Bodes" lors de la rencontre avec Steed, le nom de l'université est en désaccord avec le reste de la phrase : cela est dû au doublage du nom effectué après le tournage (dans la VO).


Détails

o Le titre du livre retrouvé auprès de Duboys est "How to develop a winning personnality".

o Mrs Peel en Robin des Bois est à voir absolument !

o Professeur Henge est surnommé ‘Stonehenge’ par les étudiants (une référence au grand monument mégalithique de renommée mondiale classé à l’Unesco). Henge est donc pour les étudiants ‘vieux jeu’ ; en français, ‘Stonehenge’ devient…’Henge le crétin’ !

o Le scénariste Martin Woodhouse a récemment confirmé que l’épisode avait de nombreuses références ; à l’université de Bede et les noms des personnages proviennent des chroniques de Robin-des-Bois. Ainsi, l’histoire fait une part belle à la semaine du carnaval étudiant (rag week) au profit d’institutions caritatives avec le final costumé.

o Lorsque Steed dit à Carlyon au sujet de la thèse : ‘with the whiff of jackboots’, il faut savoir que le terme ‘jackboot’ est un synonyme de totalitarisme en Grande-Bretagne, bien que les ‘jackboots’ furent portées par de nombreux régiments britanniques depuis le dix-huitième siècle. 

o Mrs Peel trouve une revue Lion. C’était un magazine hebdomadaire de bandes dessinées qui est paru du 23 février 1952 au 18 mai 1974. Dans les années 60, la revue était une des plus populaires du Royaume-Uni. 

o Lorsque Steed admire un croquis d’anatomie, le fournisseur est Denoyer-Geppert Anatomy Series. Une entreprise toujours debout aujourd’hui: www.denoyer.com.

o Carlyon n’apprécie pas le continental roasted coffee de Steed. Il s’agit en effet d’un degré de torréfaction assez élevé, supérieur à la norme britannique, assez légère. Les deux degrés de torréfaction encore supérieurs au continental (aussi nommé high ou viennese) sont le french et black french roasted coffee. Toujours l’entente cordiale !

o Dubois évoque la Rag week auprès de Mrs Peel, tandis que les tirelires des sollciiteurs indiquent Rag funds. Les rags sont des sociétés étudiantes de bienfaisance, présente dans la plupart des nivosités britanniques et irlandaises, organisant des campagnes de levées de fonds similaires à ce qui montré dans l’épisode. Depuis 2011, un fonds national établit une péréquation entre établissements. To Rag est un verbe de vieil anglais signifiant harceler (les rags remontent à l’ère victorienne)  aujourd’hui le terme est souvent  l’acronyme de Raise and Give. La Rag week annuelle constitue la forme de sollicitation la plus traditionnelle pratiquée par ces sociétés, dont les actions sont désormais très variées.

o Durant leur confrontation Duboys demande ironiquement à Steed s’il désire des sackcloth and ashes. To wear sackcloth and ashes (revêtir le sac et la cendre en français) est un idiotisme anglais signifiant exprimer un profond regret pour une erreur commise. Il s’agit d’une allusion à des pratiques bibliques de mortification : porter le cilice (ou sac) et se couvrir la tête de cendre. C’est ainsi que le roi David exprime son repentir après son adultère et la mort d’Urie le Hittite. 

Acteurs– Actrices

o Nigel Stock (1919-1986) fut présent au théâtre, à la télévision et la radio. Il fut le Dr Watson dans une série Sherlock Holmes de deux saisons en 1965. Il a joué dans Le Saint, Destination danger, Le prisonnier (Le colonel dans L'impossible pardon), Van der Valk. Il est décédé d'un arrêt cardiaque.

o John Barron (1920) et Peter Blythe (1934) sont décédés en 2004.

o Jacqueline Pearce (1943) a également joué dans Destination danger, L'homme à la valise (deux épisodes) mais son rôle dans la série de science-fiction Blake's Seven (1978-81) fut le plus marquant.

À noter que…

o Le titre français se réfère sûrement à la thèse recherchée "Economics and a Sense of History". Or, economics est curieusement traduit par "l'économe" ; "l'économie" aurait été plus adaptée.

o Dans le synopsis de Dave Rogers, Steed fait appel à Mrs Peel après avoir vu Carlyon et utilise son arme pour disperser les attaquants (et non pas un couvercle de casserole !). Ils sont censés quitter la scène en side-car dans un coucher de soleil et non dans le brouillard !

o Dans la galerie photos très riche du Blu-ray britannique, on note six photos sexy couleur et n&b de Jacqueline Pearce, qui interprète Marianne. Également des photos de Diana Rigg s’entrainant sur le side-car utilisé dans le tag et auprès de la Lotus Elan.

o Comparaison Studio Canal/Optimum (par Denis Chauvet) :

Pas de coupe sur l’édition Canal. L’image de l’édition française n’est pas aussi nette que celle de son homologue britannique néanmoins. Un défaut récurrent au niveau du visage de Grindley lorsqu’il dit à Henge qu’il est impressionné par les manières de Steed (‘Quite polite he was, that makes a change these days’).

o Coupures de presse lors de la 1re diffusion française (l'économie ou l'économiste ?)

Télé 7 Jours

Télé Poche

Fiche de L'économe et le sens de l'histoire des sites étrangers

En anglais
http://theavengers.tv/forever/peel1-24.htm
http://www.dissolute.com.au/avweb/emmabw/424.html
http://deadline.theavengers.tv/PeelS1-24-SenseOfHistory.htm
En flamand
http://home.scarlet.be/~pvandew1/avengers/peel25.htm
En italien
http://www.avengers.it/24bn.htm
En espagnol
http://losvengadores.theavengers.tv/peel_house.htm

 

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