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 saison 1 saison 3

STAR TREK: ENTERPRISE

SAISON 4


1. RÉSISTANCE - 1RE PARTIE
(STORM FRONT PART 1)


Pour un changement, c'en est un. Au lieu de l'espace, nous sommes à Brooklyn en 1944. Les nazis ont gagné la guerre. Les allemands ont envahi les Etats Unis. Chose assez surprenante : les nazis sont commandés par deux aliens en uniforme SS sans que cela ne choque personne.

Scott Bakula se retrouve ici dans un inespéré nouvel épisode de "Code Quantum" où Sam Beckett serait remonté plus loin que sa date de naissance, l'année 1953. Après avoir été fait prisonnier et rudoyé par les allemands, Jonathan Archer se sauve et se réfugie chez une jolie noire, Alicia Travers (Golden Brooks). Tandis que Daniels, le voyageur temporel du bien se meurt, son alter égo maléfique à tête de momie, Silik s'attaque à Tucker.

Bak, en casquette et vieille veste, semble avoir fait un saut quantique. On découvre qu'en 2154, Archer connaissait Billie Holliday. Le jazz traversera donc les siècles!

On se régale parce-que Scott Bakula a l'opportunité de jouer des scènes que l'on ne s'attendait pas à voir dans "Enterprise".

Fini les xindis, on retrouve les sulibans. Les voyageurs temporels et les nazis ont fait une alliance. Manny Coto le scénariste copie un peu "Sliders" où, dans des mondes parallèles (exemple "Un monde selon Lénine"), toutes les hypothèses de destin de la Terre étaient envisagés. Contraste étonnant entre l'intérieur de l'Enterprise et le monde SS de 1944. Hoshi se jette au coup de Archer. Aurait-elle des sentiments pour lui ? T'Pol et les autres sont abasourdis de revoir vivant leur capitaine.

Daniels, déjà tué dans la saison 1,meurt pour de bon cette-fois. On regrettera ce personnage indispensable qui avait transporté Archer au 31e siècle. Enfin mort, ce n'est pas si sûr que cela! La fin du second segment nous permettra d'en savoir plus.

L'alliance nazie/alien relève de l'absurde. Alicia Travers dit être dépassée et nous le sommes un peu aussi. Toutefois, profitons encore de la qualité de la série car dans les épisodes suivants, la série va baisser dans ce domaine.

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2. RÉSISTANCE - DEUXIEME PARTIE
(STORM FRONT PART 2)


Malcolm Reed découvre que Lénine a été tué par les voyageurs temporels et que le communisme n'est jamais arrivé en Russie, dont le tsar s'est fait l'allié d'Hitler. Si les membres de l'Enterprise n'y prennent garde, il va falloir changer tous nos manuels d'histoire.

David Stratton remplace le réalisateur du segment 1 Allan Kroeker aux commandes. Même si les sulibans ont été évoqués, ceux qui ont pactisés avec les nazis viennent du ...29e siècle. La race des aliens du futur n'est pas nommée.

Vosk (Jack Gwaltney) est le voyageur temporel qui détraque tout au XXe siècle et veut créer un couloir temporel pour voyager dans le temps.

Le type à la tête de momie, Silik, prisonnier sur l'Enterprise, fait remarquer à Archer qu'il a changé. Il n'est plus le pacifiste de naguère. Tucker, blessé, est télétransporté chez les nazis aliens. Silik, qui est un suliban, est contre eux. Les téléportations sont nombreuses dans cet épisode. On se croirait dans le Star Trek classique.

On retrouve la naiveté du citoyen lambda américain de 1944 qui parle de "martiens". L'originalité de l'épisode pilote de la saison 4 réside dans cette situation inattendue. Avec autant de changements temporels, toutes les hypothèses scénaristiques sont possibles. Le fan se demande comment Archer va rejoindre son époque, mais l'on a un petit regret que les xindis ne soient pas restés. Les insectoïdes et les reptiliens avaient une autre allure que ces monstres venus du 29e siècle.

Les deux parties de la saison 4 reposent sur Bak. Il est de toutes les scènes et réduit considérablement le temps d'antenne de T'Pol. Pas pour longtemps, la saison 4 va nous parler de son mariage, mais n'anticipons pas.

Silik, le voyageur suliban, est tué à son tour. Avec Daniels, c'est la perte (provisoire!)de deux personnages mythiques de la série, et hélas la certitude que nous ne retournerons plus au 31e siècle comme dans "Ondes de choc".

Scott Bakula, aidé par sa dégaine de prolétaire américain, retrouve à nouveau ses mimiques et son humour. Il ne prend pas au sérieux cette histoire et contrebalance l'attitude monolithique de nombreux autres comédiens.

Vosc est mort. Et Daniels est de retour puisqu'il n'a jamais tué été par lui. Mais, un comble, Archer/Scott Bakula lui dit qu'il ne veut plus jamais entendre parler de voyages dans le temps. Tout s'est rétabli comme le passé que nous connaissons. Nous ne changerons pas nos manuels d'histoire.

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3. RETOUR AU BERCAIL
(HOME)


 


Cet épisode est, toutes saisons confondues, le meilleur de toute la série Enterprise. Tout d'abord, en 42 minutes, nous avons droit à de superbes images de films de SF telles que nous n'en avons jamais vues jusqu'ici. Ensuite, l'épisode raconte le destin de plusieurs des personnages qui ont vécu avec nous jusqu'ici.

Le capitaine Jonathan Archer (Scott Bakula) est plus beau, plus magistral que jamais. Mais on lui attribue une fiancée pas vraiment digne de lui. L'actrice est peu agréable à regarder et l'on aurait espéré pour "Bak" que l'on choisisse une plus jolie fiancée. Il s'agit d'Erika (Ada Maris). UPN n'a sans doute pas pu s'offrir les services de Julia Roberts ou Cameron Diaz, mais franchement, Scott Bakula était mieux gâté dans "Code Quantum". Terri Hatcher, Brooke Shields, Jennifer Aniston.

Tucker n'a plus de famille sur Terre. Il accepte de se rendre sur Vulcain avec T'Pol dont il est amoureux. Mais depuis que T'Pol a commis l'erreur de mener l'Enterprise au sanctuaire (01.07) sa mère a été virée du haut commandement. Si elle se marie avec son fiancé vulcain Koss (Michael Reilly Burke), le père de Koss la réintégrera. T'Pol décide de se sacrifier et d'épouser Koss, mais juste avant, elle dépose un baiser sur la bouche de Tucker. Les histoires d'amour finissent mal en général, commander Tucker. J'avoue avoir du mal à comprendre que l'on tombe raide dingue de T'Pol mais tous les goûts sont dans la nature. On découvre néanmoins que les mariages vulcains sont décidés par les parents, comme en France dans les siècles passés. Quelle horreur ! La mère de T'Pol est une vieille pimbèche. Il s'agit de T'Les (Joanna Cassidy).

Phlox, après l'attaque xindi, découvre le racisme sur Terre. Même les vulcains sont obligés de se réfugier dans une zône protégée. Au départ optimiste, Phlox comprendra que le racisme des humaines est dévastateur. Pour les humains, tous les extra terrestres sont des xindis.

Enfin, le plus intéressant, Archer. Il a un immense conflit avec Soval (Gary Graham) et part faire une escalade en montagne. Il y est suivi par Erika . Il fait des cauchemars où il voit le chef xindi l'attaquer dans les montagnes. Il finira par faire la paix avec Soval (Grand moment de la série, où Soval lui tend la main). Archer met de côté sa rancune et fait la paix. En cela, Scott Bakula est en parfaite osmose avec son personnage, un pacifiste, un humaniste, quelqu'un de profondément bon, qui malgré ses mauvais souvenirs de l'espace, va retrouver son humour et ses mimiques. C'est véritablement le meilleur acteur de série que nous ayons vu depuis des générations. Je crois qu'il faut remonter à Lord Sinclair/Roger Moore pour trouver un tel charisme chez un acteur de télévision.

Finalement, c'est lors du retour sur Terre que nous voyons des images futuristes à tomber, des décors dignes des plus beaux films d'anticipation. Et non pas dans l'espace.

4/4. Un épisode enchanteur.

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4. LES AMÉLIORÉS
(BORDERLAND)


Cet épisode plagie l'idée des super-soldats initiée dans "The X Files". Un vaisseau klingon est attaqué par des humains, ou plutôt des "améliorés", c'est à dire des soldats génétiquement modifiés par un savant désormais en prison, le docteur Soong (Brent Spinner, de STTNG).

Archer doit éviter la guerre avec les klingons en neutralisant les super-soldats. Une mission dans l'espace est donc décidée.

Très franchement, après une saison 3 entièrement consacrée aux xindis, la série marque un certain essoufflement. 

T'Pol est nommée commandeur. Son personnage largement disqualifié en tant que vulcain par ses tourments amoureux ne méritait pas tant d'honneurs.

Les orions tentent d'intercepter l'Enterprise et l'attaquent. T'Pol et six autres membres de l'équipage sont téléportés et kidnappés pour être vendus comme esclaves par les orions. Soong propose à Archer de retrouver les disparus en échange de sa liberté.

Chez les améliorés, on découvre une belle et farouche jeune femme soldat, Persis (Abby Brammell) qui depuis a été guest star dans la plupart des séries récentes (Mentalist, NCIS, Esprits criminels, Médium). Ce ne sera pas la seule apparition de Persis dans la saison.

Archer et Soong se font passer pour des acheteurs d'esclaves. Pendant ce temps, Persis sème la zizanie chez les super soldats. Deux prétendants veulent se battre à mort pour elle.

Mener deux intrigues en fil rouge dans un épisode, semblant distinctes l'une de l'autre, n'est pas une bonne idée. Le téléspectateur se laisse distraire et finit par sombrer dans une certaine confusion.

Quand on voit "Les améliorés", on comprend que l'annulation de la série en fin de saison ne relevait pas de l'improbable. L'évasion de Soong, par exemple, était prévisible dès le début.

La fin de l'épisode où Soong, repris, évoque le passé du père de Jonathan Archer relève le niveau. Atteint de la maladie de Clark, il a souffert avant de mourir. Soong tente d'expliquer que génétiquement modifié, il n'aurait pas été malade.

Soong est libéré par ses "enfants", les mutants génétiquement améliorés, qui laissent la Terre à la merci d'une guerre avec les klingons. Avouons notre déception, car les soldats sont loin d'être "super" après les ennemis de la saison 3, les xindis.

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5. LES EMBRYONS
(COLD STATION 12)


Bien que les xindis insectoïdes ne soient plus de la partie, cet épisode qui nous montre le deuxième combat contre les améliorés est l'un des plus violents de la série. Après une introduction faible dans le précédent opus, le scénariste Alan Brennen exploite à fond la situation des super-soldats, avec au passage un hommage appuyé aux "Envahisseurs" puisque les fameux tubes régénérateurs mortels pour les terriens apparaissent ici. Ils sont dans l'épisode un instrument de mort. Certes, la série n'a pas été rediffusée aux USA de 1968 à 1992 mais la similitude avec les tubes de la série avec Roy Thinnes est ici trop évidente pour être le fruit du hasard.

Tel le docteur Frankenstein, Soong est dépassé par ses créatures. Malil (Alec Newman) qui dans l'épisode précédent à tué son frère décide de se révolter contre le père créateur qui n'est selon lui qu'un terrien. Notons que le puritanisme américain nous vaut une scène d'amour entre Malik et la belle Persis tout habillés! Nous découvrons dans cet épisode la présence d'un amélioré raté, Smike (Kay Erik Eriksen) qui ne dispose pas des super-pouvoirs à l'inverse de ses frères et finit par se ranger du côté du capitaine Archer. Malik avant le cliffhanger qui sépare cet épisode du suivant tuera Smike, symbole de la faiblesse selon lui.

Scott Bakula est redevenu aussi flegmatique et drôle que dans "Code Quantum", y compris dans les scènes les plus critiques, par exemple celle où Malik veut l'exécuter. Des répliques d'humour et le retour de ses mimiques "quantumièmes" permettent à Bak de dédramatiser l'épisode à des moments où le show va sombrer dans l'ultra-violence. Ah, si ce comédien avait davantage oeuvré dans la science-fiction, combien de séries où les héros se prennent trop au sérieux auraient été si j'ose dire "améliorées".?

La réalisation de Michael Vejar nous prend aux tripes d'un bout à l'autre. Les améliorés s'en prennent aux dénobuliens, l'espèce extra-terrestre à laquelle appartient le docteur Phlox qui fait un passage manquant lui être fatal dans le tube électrique évoqué plus haut au sujet des invaders. Résumer l'épisode serait fastidieux et inutile tant l'action est riche et les retournements de situation abondants.

Brent Spiner évite de tomber dans le caricatural et personnifie un méchant doté de faiblesses typiquement humaines. Il va ainsi tenter de sauver le premier otage qui sera électrocuté dans le tube, et Phlox lui devra la vie. Ces failles, trahison suprême aux yeux de ses "enfants", ne rendent que plus vraisemblable le docteur Soong, plus crédible, fou et menaçant que s'il gardait un côté devil mastermind unidimensionnel.

Pour une fois, T'Pol et Trip Tucker sont réduits à la portion congrue et ne font que des apparitions, laissant l'affrontement entre Archer et les améliorés prendre place et montrer que l'intelligence d'Archer va sans doute triompher de la force de Malik et de ses congénères.

Un excellent épisode qui permet à la série de rebondir loin des états d'âme de T'Pol et de son mariage forcé.

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6. POURSUITE
(THE AUGMENTS)



L'opposition entre le docteur Soong et Malik atteint son paroxysme. Ayant pénétré l'espace Klingon, le vaisseau des améliorés se croit à l'abri. Mais l'Enterprise réussit à se dissimuler sous forme de vaisseau klingon. Malik recherche toujours plus de violence et propose d'attaquer les klingons en mettant l'acte sur le compte des terriens. Soong se sent dépassé par ses enfants.

Malheureusement, après le formidable épisode cinq, le six revient aux minauderies entre T'Pol et Tucker. Ce n'est plus du space opera mais du soap opera.

Malik décide de se mutiner contre son père. Soong se retrouve prisonnier des créatures qu'il a engendré. Cette tension est atténuée par un grand numéro comique de Bak qui leurre un vaisseau klingon en faisant croire qu'il transporte secrètement le grand chancelier klingon Clark. Il n'y a que Scott Bakula pour faire passer des énormités pareilles. Percis se met du côté de Soong et le libère. Malik la tuera.

Soong se rend à Archer mais a du mal à le convaincre qu'il veut empêcher la guerre. La suite est une succession d'évènements de la plus haute invraisemblance, si l'on peut parler de vraisemblance ici dans un univers situé en 2154! Archer réussit à duper un second vaisseau klingon et avec l'aide du repenti Soong détruit le vaisseau des améliorés. Malik en réchappe et réussit à se rendre sur l'Enterprise pour tuer son père. C'est Archer qui sauve le savant fou en tuant son fils avant de le ramener à la case prison.

Ce qui par contre est vraiment "too much", c'est la façon dont l'Enterprise empêche le missile lancé sur la face est de la planète Klingon de toucher sa cible. On se croirait dans "Moonraker" avec Bond et Holly Goodheard détruisant les sphères de Drax.

A trop chercher les péripéties, le scénariste Mike Sussman fait fi de toute cohérence. On regrettera la disparition de Percis jouée par la très sexy Abby Brammell. Une fin très moyenne pour l'arc des améliorés.

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7. LE PÉLERIN DU DÉSERT
(THE FORGE)


Un attentat a lieu à l’ambassade terrienne sur Vulcain dans lequel périt le colonel Forrest (Vaughn Armstrong). Ce sont des dissidents qui ont commis l’attentat, les syrrannites. Soval (Gary Graham) en réchappe.

L’épisode commence par une partie de basket ball sur l’Enterprise dans laquelle Scott Bakula s’en donne à cœur joie. Mais après l’amusement du début, nous voyons Archer se recueillir devant les 37 cercueils d' humains tués. Passant de l’hilarité aux larmes, Scott Bakula donne de la vie à cette série qui sinon sombrerait dans la caricature. La mère de T’Pol s’est enfuie dans un désert nommé « La forge » car elle est syrrannite et marche sur les traces du prophète vulcain Surak.

Nous nous retrouvons en plein désert. Bak recommence à faire de l’humour en comparant Jésus et Surak. Face à lui, le jeu glacé de Jolene Blalock permet un équilibre.

Archer et T’Pol sont poursuivis la nuit par un celate, sorte de sanglier de la planète vulcain particulièrement dangereux. On se croirait dans « Le cycle du guerrier de Mars » de Michael Morlock.

Au milieu du sérieux figé des vulcains, Archer ne rate pas une occasion de faire une vanne, comparant le cri des célates aux opéras vulcains !

Les épisodes dans le désert sont une alternative plaisante au noir spatial. Les paysages ici évoquent le film « La colline a des yeux ». Si le célate a la bonne idée d’apparaître la nuit, ce qui fait faire des économies au département effets spéciaux d’UPN, nous avons droit à une classique tempête de sable au grand jour.

Il est fait allusion à l’épisode de la saison 1 « Sanctuaire ». Il faut vraiment être assidu pour se rappeler toute l’intrigue. Le scénario fait ici clairement allusion au fanatisme religieux et à l’intégrisme. Les syrannittes sont des fanatiques religieux et nous découvrons qu’il y a des croyants et des athées sur Vulcain. Et parmi les croyants intégristes des terroristes. Archer a l’impression d’avoir déjà vu tout cela autre part sur sa planète.

Le périple de T’Pol et Archer devient vite ennuyeux. Après avoir affrontés dans la saison 3 les xindis, on a le sentiment que les héros de la série font un pas en arrière et reviennent à des ennemis plus conventionnels. L’épisode se termine en cliffhanger avec T’Pol et Archer faits prisonniers par les syrrannites dans un sanctuaire.

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8. LES DISSIDENTS
(AWAKENING)


Plongé entre les intrigues intra-vulcaines, l’ennui s’installe dans cette suite de l’épisode 07. Trop de discours et de grandes déclarations du genre « Nous devons nous faire confiance entre humains et vulcains » donnent un ton moralisateur. La disgrâce de l’ambassadeur Soval, les retrouvailles de T’Pol et de sa mère nous laissent de marbre. Dans une sorte de rêve éveillé, Archer fait un bond dans le temps de 800 ans dans le passé. Il se retrouve avec… Surak. Ce qui nous vaut quelques images oniriques. Ce voyage dans le temps n’a pas l’efficacité de ceux que Bak faisait dans « Code Quantum ». Il est ici question de fusions mentales entre terriens et vulcains.

Le téléspectateur a le sentiment que ces épisodes sont là pour meubler une saison de 22 opus. La philosophie vulcaine que nous inflige T’Pol est vite assommante.

Sans effets spéciaux et avec autant de parlottes, l’histoire tourne en rond. Vulcains et dissidents vulcains nous sont présentés comme aussi peu soucieux d’épargner les vies humaines. Le haut commandement vulcain veut absolument mettre l’attentat sur le dos des syrrannites, tandis que ceux-ci veulent récupérer de gré ou de force chez Archer un quatra qu’il a eu par fusion mentale et ce au risque de sa vie.

Nous assistons alors à un autre voyage dans le temps. Archer retrouve un Surak vieux et mourant.
A part les trekkiens purs et durs, tout cela nous laisse de glace. Notre seule joie est de retrouver Hoshi autrement qu’en élément du décor. Mais cela ne suffit pas à faire un épisode convaincant.

La recherche d’un artifacte, comme dans « Warehouse 13 », est l’élément moteur du scénario, Surak s’étant transféré en Archer. Dans les grottes syrrannites, éclairé d’une torche, Bak a des airs d’Indiana Jones. Portes secrètes, souterrains mirifiques, on a le sentiment de s’être trompé de série. A force de vouloir ressembler à tout, « Enterprise » ne ressemble à rien. La mort larmoyante de la mère de T’Pol parachève l’ennui ambiant.

A suivre…

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9. KIR'SHARA
(KIR'SHARA)


Fin de cet arc vulcain. Nous retrouvons le chef des andoriens, le commander Shran avec ses antennes, quelle trogne : (Jeffrey Combs). Enterprise donne là dans le comique involontaire. Ce savoureux personnage est arrivé dans la série dès l’apparition des andoriens.

V’Las (Robert Foxworth), le méchant vulcain qui a écarté l’ambassadeur Soval, veut mener une guerre contre les andoriens.
Toutefois, l’andorien Shran ici a oublié d’être ridicule lorsqu’il torture Soval, séquence assez difficile.

T’Pol hors course, c’est Hoshi qui a le beau rôle à bord de l’Enterprise, tout comme Tucker à la place de Archer. qui continue de jouer les Indiana Jones dans les grottes vulcaines.

T’Pol dit qu’elle a de la peine suite à la mort de sa mère, mais elle a intérêt à le dire parce-que ce n’est pas évident.
La chef des rebelles vulcains, T’Pau (Kara Zediker) est un personnage assez inutile, jouée par une actrice qui n’a aucune épaisseur.

Nous assistons à une scène surréaliste, où T’Pol se révolte contre sa race et affronte les vulcains, ne ménageant pas ses coups, tandis qu’Archer doit se défendre lui aussi.

Faite prisonnière par ses congénères, T’Pol n’est guère épargnée.

Shran n’a aucune pitié envers Soval et le torture avec sadisme. On ne le regardera plus du même œil désormais.
Après avoir copieusement envoyé Soval aux frontières de la mort, Shran s’excuse ( !) et propose à Tucker de mettre l’Enterprise du côté des andoriens.

L’Enterprise décide de jouer les « casques bleus » entre les andoriens et les vulcains, mais le comédien Connor Trineer/Tucker n’a pas l’étoffe de Scott Bakula et fait un peu « faible », nous laissant mesurer l’étendue de la frustration que provoque l’absence d’Archer dans ce moment crucial.

Enfin, V’las est démasqué : c’est lui qui a commis l’attentat et non les syrrannites. Une excuse pour éradiquer les syrrannites.et attaquer les andoriens.. En ramenant l’artefact, Archer et T’Pau délivrent au peuple vulcain le message de Surak.

Tucker va enfin avoir T’Pol pour lui tout seul . Le mari de T’Pol, Koss, annule le mariage et lui rend sa liberté.

Nous sommes en dernière saison et à la fin de cet arc, le scénariste Mike Sussman vient compliquer encore les choses avec un chef vulcain mystérieux qui commande V’las.

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10. LE PUITS NOIR
(DAEDALUS)


Tandis que Tucker se prend un râteau avec une T’Pol qu’il sait désormais libre de son mari, l’Enterprise reçoit le créateur de la téléportation, un ami du père de Jonathan Archer, Emory Erickson (Bill Cobbs) et sa fille Danica (la jolie Leslie Silva)
Emory provoque involontairement la mort d’un membre de l’équipage. D’autre part, il ment lorsqu’il dit être envoyé en mission par Starfleet.

Très vite, Tucker, T’Pol et Archer ont des soupçons. Il est difficile de croire que ce vieux professeur qui se téléporte en fauteuil roulant puisse être un méchant

Quinn, le fils d’Emory, est mort en testant le téléporteur. Emory tente de le ramener du royaume des morts.
Quinn est resté coincé lors d’une téléportation et en recréant ce phénomène, Emory veut le « ramener »
.
Cet épisode relève plus du fantastique que de la science-fiction. Surtout, il repose sur un postulat absurde. Que quelqu’un qui a raté sa téléportation reste vivant quelque part entre deux mondes, un peu comme Sam Beckett perdu dans l’espace temps à la fin de « Code Quantum ». Le vieux professeur réussira à ramener son fils, mais il mourra en se rematérialisant.
Ce scénario de Ken LaZebnik était dès le départ improbable. De ce fait, l’épisode est un semi-échec, dans une quatrième saison décidément mal inspirée. Le retour des discussions entre Tucker et T’Pol, qui bien que libre, ne veut plus de l’ingénieur, vient alourdir encore davantage un script déjà défaillant.

On peut cependant voir « Le puits noir » comme un hommage à « Star Trek » classic, dans la mesure où le réalisateur use et abuse des téléportations, il n’y en a jamais eu dans « Enterprise » autant que dans cet opus.

On sent l’équipage fatigué, et les comédiens moins motivés que lors de l’arc xindi. Il était difficile d’aller plus loin et sans doute aurait-il fallu garder quelque revanche possible des insectoïdes pour finir en beauté « Enterprise » dont la saison 4, on le voit, malgré l’arc des super-soldats et celui des vulcains rebelles n’arrive pas à décoller.

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11. L'EXPÉRIENCE TÉMOIN
(OBSERVER EFFECT)


Deux aliens prennent l’apparence de Reed et Travis et font une enquête sur l’Enterprise et les humains. Ils s’intéressent notamment au cas de Hoshi et Tucker qui sont tombés malades après avoir visité un dépôt d’ordures Klingon.

Victimes d’un virus qui les condamne à mort, Hoshi et Tucker n’ont que quelques heures devant eux. Les deux aliens espionnent.

Il faut qu’elle soit à l’article de la mort pour que la série face un gros plan sur Hoshi, habituellement si négligée.

Les deux aliens prennent alors possession de T’Pol et Phlox et continuent leur mission. Les klingons victimes du virus ont été tués sans pitié par leurs congénères. Aucune recherche d'anti virus ou de tentative de sauvetage n'a eu lieu.

Il s’agit d’un épisode tourné à l’économie : pas de vedettes invitées, pas de nouveaux décors. La mise en scène est minimaliste.

Les aliens prennent ensuite la carapace de Tucker et Hoshi. L’épisode évoque parfois « L’invasion des profanateurs de sépulture ». Archer et T’Pol à leur tour sont gagnés par les extra-terrestres, et peuvent chaque fois effacer la mémoire de ceux qu’ils habitent.

Finalement, les aliens suggèrent un traitement par radiation à Phlox. Malgré le suspense de l’histoire, l’épisode ne parvient à aucun moment à nous captiver.

Les deux aliens laissent Hoshi mourir. Puis c’est le tour de Tucker. On a le sentiment de vivre un mauvais cauchemar tout en doutant que deux personnages aussi importants du casting disparaissent en milieu de saison 4. On se souviendra de la "mort" de David Vincent dans l'épisode "La rançon", dans la saison 2 des "envahisseurs" : la situation est ici assez similaire.

Les aliens révèlent leur présence : ce sont des organiens qui étudient comment les espèces réagissent. Mais Archer ébranle la compassion d’un des organiens et réussit à obtenir qu’ils ressuscitent les morts.

La ficelle de la fin est un peu grosse, Archer ayant convaincu l’un des deux organiens à avoir de la compassion. Quant à T’Pol, elle est toujours amoureuse de Tucker, l’inquiétude qu’elle manifeste lorsqu’elle n’est pas habitée par un alien ne laisse aucun doute.

Un épisode à l’intrigue assez sommaire quand même.

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12. RUMEURS DE GUERRE
(BABEL ONE)


Les Tellarites et les andoriens se dispurent et veulent se faire la guerre. La mission d’Archer est de les réconcilier en terrain neutre, sur la planète Babel.

Les tellarites ont la réputation de tout le temps rouspéter, aussi le pré-générique qui voit une "répétition" entre Hoshi et Archer est assez saisissant. Un peu comme le pré générique de "Bons baisers de Russie" où un faux James Bond est tué. Ici, les éclats de voix entre Hoshi et Archer sont factices, mais la surprise nous a gagnés.

Notre andorien préféré, le commander Shran (Jeffrey Combs) survit à une agression des tellarites. Il reprend ses colères et ses antennes tréssaillent.

Archer a de quoi devenir chèvre entre Shran et les tellarites prêts à s’étriper à bord de l’Enterprise.

On aimerait vivre chez les andoriens, car ceux sont les femmes qui sont entreprenantes et draguent les hommes qui n’ont qu’à lever le petit doigt. Un trait d’humour pour apaiser l’atmosphère tendue à bord.

Un vaisseau andorien attaque l’Enterprise. Mais Shran a beau leur parler, les andoriens continuent leur agression. Jeffrey Combs est un comédien à part dans la série. Il incarne un personnage colérique mais qui a quelque chose d’attendrissant par son côté borné et son allure qui prête plus à sourire qu’à effrayer.

T’Pol reçoit un message de Koss lui disant que leur mariage est officiellement annulé. 

A la moitié de l’épisode, la confusion est à son comble : les andoriens accusent les vulcains de mentir et de les avoir via T’Pol attirés dans un piège, la mauvaise foi des tellarites est également phénoménale, eux accusent les terriens d’avoir tendu un piège.

Le vaisseau ennemi est en fait un romulien. Archer pense que le but de ces derniers était d’empêcher une alliance entre tellarites et andoriens.

Reed taquine Tucker au sujet de T’Pol redevenue célibataire. Et tandis qu’ils doivent se sauver du vaisseau romulien qu’ils sont venus explorer, nos compères discourent sur T’Pol. Les terriens, « peaux roses » selon Shran ( !) sont neutralisés par Archer lorsqu’ils sont sur le point de massacrer les tellarites. Les romuliens ont réussi à semer la zizanie générale.
Nous découvrons alors la planète des romuliens. A suivre.

Un épisode revigorant après plusieurs opus faibles.

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13. PACTE FRAGILE
(UNITED)


Les terriens décident de devenir ceux qui portent le message de paix et d’unité entre terralites et andoriens afin d’affronter les romuliens.

Si Tucker et Reed ont découvert le vaisseau prototype des romuliens, ils sont prisonniers et menacés par des radiations fatales.

La mort de la compagne de Shran tuée à la fin de l’épisode précédent par le chef des terralites Gral (Lee Arenberg) vient tout compromettre. Shran veut un combat à mort entre lui et Gral.

Ce personnage de Shran, joué par Jeffrey Combs, qui nous fait de temps en temps rire, montre ici une autre facette de sa personnalité : l’amour qu’il porte à celle qui vient de mouir.

Shran sait rappeler à Archer l’aide qu’il a apporté dans le combat contre les xindis. C’est Archer qui décide de se battre à la place de Gral. Bien que situé dans de lointains espaces futuristes, la tragédie grecque qui va se dérouler est tout à fait intemporelle.

Archer, boosté par le comédien humaniste Scott Bakula, devient une sorte de héros universel et porteur d’un message de paix. Le règlement andorien prévoit que le combattant doit être marié : Archer ne l’est pas. Et l’on ne peut lui trouver une épouse en quelques heures. La mission d’Archer est de ne pas se faire tuer sans pour autant faire perdre la face à Shran.
Archer gagne et ne tranche pas la tête de Shran, par contre il lui coupe ses antennes.

Fin du conflit andorien/terralite.

Tucker et Reed s’éternisent sur le vaisseau fantôme des romuliens. Ceux-ci, du moins dans cette version de « Star Trek », ne sont pas aussi effrayants et repoussants que les xindis insectoïdes. D’où la faiblesse de cette saison 4 qui ne met pas d’adversaires à la hauteur de l’Enterprise.

L’épisode s’achève sur le message de paix universelle de Gene Roddenberry avec la poignée de main entre Gral et Shran. Toutefois, un mystère demeure car les romuliens nous montrent que le pilote du vaisseau fantôme n’est autre qu’un…andorien.

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14. LES PACIFISTES
(THE AENAR)


Dans cet épisode, les romuliens décident de se venger des humains et en particulier de l’Enterprise. Après la défaite que constitue pour eux l’alliance entre terralites et andoriens, ils décident de se débarrasser de Archer.

T’Pol propose de brouiller les signaux du drône, le vaisseau fantôme des romuliens.

Sur la piste du « maraudeur » (le vaisseau fantôme romulien), l’enquête mène à un peuple télépathe, les Aenar.

T’Pol et Tucker travaillent ensemble et évoquent leur intimité. A la recherche des pacifistes, Shran et Archer parcourent et arpentent un soutterrain de glaces, jusqu’au moment où le chef andorien est blessé par un morceau de glace qui lui fend la jambe .

Les romuliens passent aussi, entre eux, aux confidences. L’un d’eux, l’amiral Valdore (Brian Thompson) dit avoir jadis parlé au conseil de cesser de faire la conquête de l’univers : il a aussitôt été congédié. Désormais, ce romulien est passé du côté obscur de la force et veut détruire les terriens.

La tension devient de plus en plus vive entre les ex-amants T’Pol et Tucker. C’est l’amour vache. T’Pol empêche Tucker de s’exposer dans une mission dangereuse.

Le peuple des Aenar soigne Shran. Les Aenar évoquent certains des personnages que l’on voit dans l’univers du « Seigneur des agneaux ». Il y a un clin d’œil à Tolkien dans ce palais des glaces souterrain avec ces sortes de fées pacifistes.

De comparse occasionnel, Shran/Jeffrey Combs se trouve désormais promu au rang de compagnon d’aventures du capitaine Archer. On oublie ses antennes ridicules et ses colères. Il parvient à nous émouvoir.

L’une de ces fées révèle qu’un Aenar a disparu depuis un an, et pourrait bien être celui qui sert les romuliens. Il s’agit de Gareb (Scott Binker).

Une scène poignante oppose T’Pol et Tucker, la femme est sur le point de céder et d’avouer son amour, mais blessé dans son amour propre, Tucker la rejette.

Revenus sur l’Enterprise, le vaisseau fantôme est pris en chasse. Jhamel (Alexandra Lydon), la sœur de Gareb, veut entrer en communication avec lui à travers un appareil qui lui permet à la télépathie d’établir un dialogue.

Le maraudeur ‘vaisseau fantôme » est détruit etGareb trouve la mort.

Tucker veut quitter l’Enterprise, déchiré par son chagrin d’amour, et se faire muter sur le « Columbia ».

Episode éblouissant, qui se termine par la démission de Tucker que le capitaine Archer finit par accepter. Le temps de cet épisode, « Enterprise » a retrouvé la splendeur de la saison 3 « Xindi » avec une multitude de morceaux de bravoure. Scott Bakula se fait un peu voler la vedette par Jeffrey Combs, la jeune Alexandra Lydon, Connor Trinneer, la palme du meilleur acteur revenant à Jeffrey Combs qui parvient à exister malgré son déguisement ridicule.

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15. ÉPIDÉMIE
(AFFLICTION)



Tucker quitte l’Enterprise pour le vaisseau Columbia. La situation est tendue avec son ex, T’Pol. Tucker est amer et ce départ n’est pas une promotion.

Alors qu’il se promène sur Terre avec Hoshi, le docteur Phlox est enlevé.

Le nouveau capitaine de Tucker est une ravissante brune, Erika Hernandez (Ada Maris). De quoi consoler son cœur brisé ?

Pour retrouver la trace de Phlox, Archer demande à T’Pol de faire une fusion mentale avec Hoshi.

Avec le départ de Tucker, quelque chose se brise dans l’unité de la série « Enterprise ». Il était l’un des piliers de la série. Avec Archer et Phlox, c’était le personnage masculin le plus important, laissant depuis toujours Reed (Dominic Keating) et Travis (Anthony Montgomery) dans l’ombre.

Ce sont les klingons qui ont enlevé Phlox. Dans le pré-générique, nous avons vu les klingons à l’œuvre, préparant un condamné à mort à son exécution.

Alors que Jonathan Archer fait grise mine en raison du départ de Tucker, ce dernier dîne en tête à tête avec le capitaine ! Quel idiot, il s’assoupit et rêve de… T’Pol. Il y en a qui ne savent pas profiter de leur chance!

Nous apprenons alors que la peste dévaste l’empire Klingon et que ce sont des « rigéliens » qui ont enlevé Phlox pour enrayer l’épidémie. Ils attaquent aussi l’Enterprise. Pour semer davantage la confusion chez le téléspectateur, Reed trahit. Il rejoint une organisation qu’il connaissait avant de s’engager sur l’Enterprise.

Le nouvel ingénieur en chef, le commandant Kelby (Derek Magyar) est devenu le souffre douleur de Archer qui n’arrête pas de lui dire, « Tucker aurait poussé les machines, Tucker aurait fait ci, aurait fait çà ».

L’atmosphère de l’épisode est malsaine et nos héros perdent leurs repères. Le lieutenant Reed a effacé la base de données des analyses de l’attaque Klingon. Reed est démasqué. Malcolm Reed est démis de ses fonctions, emprisonné et accusé de trahison au profit des klingons. Il va être traduit en cour martiale.

Bak a perdu d’un coup tout son humour. Il joue ici de la façon grave qu’il adoptait dans les épisodes dramatiques de « Code Quantum », ce qui n’est pas son meilleur registre.On le préfère joyeux drille avec ses mimiques et son humanisme.

En un épisode, toute la série est remise en question, l’équipage de l’Enterprise est divisé. L’atmosphère est triste et glacée, empreinte d’une immense torpeur. Archer en difficulté ne veut plus écouter Reed. Hoshi fait un rêve – le même qu’a fait Tucker sur le Columbia – où elle rencontre Tucker dans le même endroit que T’Pol. Elle se confie à cette dernière.

L’Enterprise a été sabotée par un programme klingon, et risque d’exploser à tout moment.

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16. ÉRADICATION
(DIVERGENCE)


 Le réacteur d’Enterprise va exploser. Tucker accepte d’être téléporté du Columbia pour rejoindre l’Enterprise. Au péril de sa vie, l’ingénieur purge le réacteur.

Phlox se meurt mais un klingon pacifiste lui vient en aide. Il semble que tous les personnages de la série soient mal en point.
On a rarement vu Archer autant en colère comme il l’est envers Reed. Le capitaine a découvert que son ex-lieutenant est sous la coupe d’un ancien de Starfleet, Harris (Eric Pierpoint)

L’amertume règne entre T’Pol et Tucker pour le peu de temps qu’ils sont amenés à se revoir. C’est vraiment la déconfiture totale de l’équipage. A peine a-t-il mis un pied sur son ancien vaisseau que T’Pol se montre venimeuse en laissant entendre que sa présence va bafouer l’autorité du nouvel ingénieur, 

Phlox est contraint par les klingons de créer une race supérieure semblable aux « améliorés » du docteur Soong mais il fait tout pour s’y opposer.

Les klingons continuent d’être ravagés par la peste.

Archer a une explication avec Harris. Ce dernier lui révèle que Reed travaille pour les services secrets. Ceux-ci estiment qu' un empire klingon stable est une sécurité pour Starfleet. Archer demande à son lieutenant de choisir entre lui et ses « employeurs ».

Harris a été dupé par les klingons. Ils décident d’attaquer l’Enterprise et le Columbia.

L’amiral Krell (Wayne Grace), chef des klingons, s’apprête à détruite les vaisseaux. 

L’épisode enchaîne les évènements s à grande vitesse, avec des retournements de situations, ce qui fait beaucoup pour une durée aussi minimale que 42 minutes. Néanmoins, nous assistons à la démission de Reed des services spéciaux de Harris. Comme il accepte de servir de "cobaye humain" à Phlox, Archer permet la mise au point du vaccin qui va éradiquer la peste.

Cette saison 4, dont l'ultime opus selon les spécialistes sera plus un segment de STTNG que d'Enterprise semble se chercher un arc convaincant : les améliorés, la peste des klingons. Les comédiens font ce qu'ils peuvent, John Billingsley en particulier en creusant toutes les facettes du sympathique docteur Phlox, oeuvrant ici à bon escient afin de stopper la peste, mais également les expériences klingons visant à avoir parmi eux des "améliorés".

On constate quand même que le départ de Tucker est une mauvaise idée et que les scénaristes font moult contorsions pour revenir en arrière. Ainsi, Tucker obtient il un "congé" à bord de l'Enterprise qu'il vient de quitter. Cela n'a pas trop de sens. La saison 4, mal maîtrisée à l'inverse de la 3, accumule les faiblesses. C'est bien dommage. Mais l'on voit mal une hypothétique saison 5 redresser la barre et revenir vers la qualité qui a déserté la saga. En voyant des épisodes comme "Divergence", on comprend que le couperet de l'annulation va tomber.

3/4 malgré tout car il n'était pas aisé de terminer cet arc en un épisode, et celui-ci nous réserve encore quelques surprises comme la séquence choc d'Archer en cobaye.

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17. LE LIEN
(BOUND)


Il s'agit d'un épisode à ne pas manquer, car il contient des scènes et des dialogues qui vont changer la trame de la série.

L'Enterprise rencontre un vaisseau Orion, dirigé par Harrad-Sar (William Lucking), qui fait partie du syndicat d'Orion, lequel a mis à prix la tête du capitaine Archer.

Habile, Harrad-Sar feint de vouloir faire un marché et de livrer aux humains les coordonnées d'une planète où se trouvent des réserves de combustible pour l'Enterprise. Les orions n'ont pas la technologie pour les exploiter, Harrad-Sar demande donc un pourcentage sur ce que les humains pourront extraire de cette planète. Et en guise de bonne volonté, il offre à Archer trois soi-disant "esclaves", des beautés verdâtres qui tiennent plus des zombis de série Z que des jolies filles dénudées.

Ce qu'Archer ignore, c'est que les femmes commandent sur Orion, et que les trois créatures aguichantes ne sont pas des esclaves. Très vite, elles mettent sans dessus dessous l'Enterprise, affolant les hommes, provoquant des maux de tête aux femmes, créant des tensions entre le nouvel ingénieur, Kelby, et Tucker qui s'éternise à faire des réparations pour ne pas rejoindre son nouveau vaisseau, le Columbia.

Seuls T'Pol et Tucker sont insensibles aux trois "esclaves" et parviendront à les neutraliser. Archer/Bak lui n'a nulle envie de les neutraliser et succombe à leur charme. En fait, Archer se montre bien plus humain que Tucker (Encore que des beautés à demi-nues avec un tein verdâtre ressemblent plus à des cadavres en décomposition qu'à des call-girls!).

T'Pol apprend à Tucker que s'il est immunisé, c'est parce qu'il a fait l'amour avec elle et est devenu moitié humain moitié vulcain. Et sans les deux amoureux terribles, l'Enterprise serait détruite car Kelby, après avoir couché avec une esclave, sabote les commandes du vaisseau.

C'est la fin, cependant, qui est poignante. Tucker va faire sortir de sa réserve T'Pol en l'obligeant à lui demander de rester et de reprendre son poste. Tous les goûts sont dans la nature et l'on comprend mal qu'avec la capitaine du Columbia amoureuse de lui, Tucker s'éternise à éprouver des sentiments pour une femme sèche et rébarbative. Tucker s'apprête à repartir sur Columbia car T'Pol, fière et bêcheuse comme elle l'est depuis le premier épisode de la saison 1, n'a pas voulu admettre qu'elle lui demandait de rester parce qu'elle l'aime. et non parce qu'il est un bon ingénieur, et qu'ils forment une bonne équipe.

Pousée dans ses retranchements, T'Pol se jette à son coup et l'embrasse. Bon joueur de poker, Tucker lui révèle qu'il a donné sa démission sur le Columbia et demandé sa réintégration sur l'Enterprise depuis trois jours.

Scott Bakula ne brille pas dans cet épisode, complètement occulté par le couple Jolene Blalock-Connor Trinneer.

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18. LE CÔTÉ OBSCUR DU MIROIR, PREMIÈRE PARTIE
(IN A MIRROR, DARKLY, PART 1)




Cet épisode chamboule tout l'univers de Enterprise. En fait, comme dans le film avec Roy Thinnes "Danger planète inconnue", nous vivons dans un monde parallèle dans lequel il y a une autre terre.

Il n'était pas indispensable, à quelques épisodes de la fin, de brouiller ainsi l'esprit du téléspectateur.

Sachez que dans cet univers là, le capitaine qui dirige l'Enterprise est Maximilian Forrest (Vaughn Armstrong). L'enseigne Hoshi Sato est sa maîtresse.

Le docteur Phlox et le capitaine Archer (ô sacrilège) sont des vilains. Ils jouissent de voir des prisonniers être torturés dans une sorte de tube qui une fois de plus est un copié collé de celui des envahisseurs.

Tucker a perdu un oeil et se trouve irradié, son visage est défiguré, il a été longtemps l'amant de T'Pol.

T'Pol porte les cheveux longs, comme Jolene Blalock au naturel! Dans ce monde là, les vulcains ont atterri sur Terre en 2063, se sont fait massacrés par les terriens, et T'Pol en tant que vulcaine est une esclave.

Hoshi et T'Pol portent des maillots spatiaux deux pièces, ce qui nous vaut le plaisir d'admirer leur nombril.


Dans ce monde parallèle, la Terre est en guerre contre des aliens qui semblent tout droit sortis de "Au delà du réel" dans la catégorie "Le monstre de la semaine". Phlox en capture l'un d'eux et le regarde avec plaisir se désagréger après l'avoir torturé en compagnie d'Archer. Ces créatures s'appellent les tholiens.

Archer fait une mutinerie et met aux arrêts son capitaine, Forrest,et lui pique sa maîtresse, Hoshi, que l'on a jamais vu aussi dévergondée. Shocking! Après avoir tenté de tuer Archer, elle décide de devenir sa maîtresse. Ce qui nous vaut une scène que l'on aurait pas cru voir dans la série.

Que dire de cet épisode, composé de deux parties ? Toutes les règles mises en place dans Star Trek Enterprise sont d'un coup bouleversées. Bak joue un s alaud intégral, ce qui évidemment ne lui va pas. On ne sait trop où les auteurs veulent en venir.

Au lieu de peaufiner la fin de la saison 2, on part complètement dans l'inconnu, jusqu'au générique qui a changé. C'est désormais une musique de Dennis Mc Carthy qui remplace la chanson de Rod Stewart. On aurait aimer voir l'évolution et la fin de la relation entre T'Pol et Tucker. Notons que Travis Mayweather est lui aussi passé du côté obscur de la force. Ciel, où sont passés nos héros ?

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19. LE CÔTÉ OBSCUR DU MIROIR, DEUXIÈME PARTIE
(IN A MIRROR, DARKLY, PART 2)


Nous sommes en 2153, dans l'univers parallèle où nous a plongé le précédent épisode, alors que dans "Le lien", nous nous trouvions en 2255. On espère vite retrouver le bon univers, car celui-ci défie toute logique. L'Enterprise, dans cet univers là, a explosé, et Archer et son équipe se sont emparés d'un nouveau vaisseau, le "Défiant".

Manipuler les univers parallèles dans une série de science-fiction, n'est pas aisé. Ici, nous voyons deux Scott Bakula, celui de l'univers parallèle, et un autre qui lui prédit l'avenir.

Nous retrouvons un ambassadeur Soval parallèle. Les vulcains étant une race inférieure aux humains dans cette dimension là, ils veulent se venger. Le faux Archer et la fausse Hoshi jouent des scènes hot, malheureusement en ombre chinoise. La morale sera sauve pour les trekkiens. Le faux Archer décide de se débarrasser de tout le monde, excepté de sa maîtresse Hoshi, laquelle veut devenir sa femme (Il faut dire qu'Archer va devenir "empereur"), et du docteur Phlox sur les recommandations de Hoshi, qui préfère qu'un médecin reste à bord du défiant.

Le fan de base de "Enterprise" a complètement perdu son latin. Le faux Soval et la fausse T'Pol tentent de corrompre le docteur Phlox.

On se demande si le scénariste Manny Coto n'a pas fumé quelque substance douteuse avant d'entrer rédiger son script aux studios Paramount. Toute la série semble remise en cause. Et surtout, Scott Bakula en méchant n'est pas crédible une seconde. L'imaginer interpréter un empereur cruel relève de la stupidité la plus totale. Les uniformes des terriens ont changé pour ressembler à ceux de Star Trek classic.

Bien sûr, Linda Park/Hoshi joue ici les vamps de l'espace et l'on ne peut que regretter que son talent ait été sous employé, souvent au profit de T'Pol, durant quatre saisons.

Le vaisseau Défiant affronte ici le vaisseau "Avenger".

Puritanisme typiquement américain, Linda Park qui vient d'empoisonner le faux Archer avec une coupe de champagne, et l'a trahi pour devenir impératrice, sort du lit avec une combinaison certes sexy mais pas nue alors qu'elle l'était l'instant d'avant.

L'épisode double se termine sans que l'on revienne dans l'univers "normal" et l'on reste dans cet univers parallèle déroutant.

Drôle d'option, il n'y a pas que le scénariste qui ait disjoncté, les producteurs aussi.

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20. L'ENFANT
(DEMONS)


Retour du générique habituel chanté par Rod Stewart.

T'Pol et Tucker ont eu...une fille, moitié vulcaine, moitié humain. Mais une organisation nommée Terra Prime, xénophobe, décide de rendre la Terre à ses propriétaires légitimes. Paxton (Peter Weller), qui dirige une exploitation minière, a capturé le couple qui les espionnait.

La copine de Travis, une reporter nommée Gannet Brooks (Johanna Watts), qui lorsqu'elle fait l'amour garde ses sous vêtements (!), est confondue par le capitaine Archer comme étant une espionne au service du groupe "Terra Prime".

Quant à Reed, il recommence ses relations dangereuses avec l'agent secret Harris (Eric Pierpoint).

Cet épisode nous surprend car nous avons laissé l'histoire (to be continued...) avec Hoshi devenant l'impératrice Hoshi Sato dans un monde parallèle, à la fin d'un épisode en deux parties.

Or, "L'enfant" reprend l'action là où nous l'avions laissé dans "Le lien". Nous sommes en 2255 et de retour sur Terre. Absolument aucune explication ne nous est donnée au sujet de l'épisode sur l'aventure dans une autre dimension. C'est se moquer du téléspectateur.

Paxton a des airs de Blofeld avec son satellite en diamants dans "Diamonds are forever". En effet, il dispose d'un rayon qui peut atteindre la lune, voire n'importe quel endroit sur Terre ou dans l'espace. Le coup d'état de Paxton rappelle les fanatiques comme Hitler. Et nous voyons une grande partie des personnages de la série, dont de nombreux extra-terrestres, qui attendent dans l'angoisse.

Après la surprise du passage sans crier gare de l'univers parallèle au réel, le retour sur Terre n'est pas synonyme de bonheur et de quiétude. On reparle beaucoup de l'attaque xindi de la fin de la saison 3 qui a marqué les esprits.

Bien entendu, Scott Bakula, humaniste, qui avait déjà combattu le racisme dans "Code Quantum", est à la hauteur de l'enjeu. Paxton et son âme damnée Daniel Greaves (Peter Mensah) sont de dangereux ennemis moins affreux à voir que les xindis, mais tout aussi nuisibles, voire bien plus crédibles hélas.

La série reprend ici les thèmes pacifistes de Gene Roddenderry, mais le téléspectateur est un peu bousculé, passant du space opera à une intrigue un peu trop différente de ce qu'il a vu avant.

Paroles terribles du black humain Daniel Greaves : "Nos enfants vont être traumatisés à force de voir des monstres de foire" parlant des vulcains, néobuliens et autres aliens.

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21. TERRA PRIME
(TERRA PRIME)


Coup de théâtre : l'enfant est né de prélèvements génétiques faits sur T'Pol (qui ne se souvenait pas avoir été enceinte!) et Tucker.

L'épisode présent ressemble à un James Bond. Quittant le côté hitlérien de l'épisode précédent, Paxton a tout du Hugo Drax de "Moonraker" et Archer prend ici des poses à la Roger Moore. Les extra-terrestres ayant refusé de quitter la Terre, Paxton et son simili Spectre "Terra Prime" menacent Starfleet et veulent détruire son QG. C'est à bord de l'Enterprise et en se rendant sur Mars que notre Bak va sauver le monde du tyran.

Bien entendu, comme il faut s'y attendre, nous avons droit à un suspense sans failles, avec retournements de situation, sauvetages in extrémis et au moment le plus désespéré, la victoire de Archer. "Terra Prime" nous propose du spectacle tel que l'on est en droit d'attendre dans une série de ce genre.

Du coup, nous revenons dans un registre moins sérieux. A l'exception d'Elisabeth, la fille de T'Pol et Tucker qui ne peut survivre, car les gênes humains et vulcains sont incompatibles.

On retrouve, comme dans une réunion de fin d'année, tous les protagonistes de la série, dont l'andorien Shrar avec ses antennes, les xindis pacifiques, etc...

Bak joue alors l'un de ses numéros humanistes avec un discours que Bellisario n'aurait pas désavoué. C'est Sam Beckett qui vient ici prêcher la réconciliation après les ravages provoqués par Paxton, qui n'est pas tué mais emprisonné. Là, les détracteurs de Scott Bakula vont pousser des hauts cris et détester, tandis que les fans se régalent. Archer réussit à attendrir là où la diplomatie de Starfleet a échoué. Il y a un petit côté Michael Landon/"La petite maison dans la prairie" inhérent à Scott Bakula. Les cyniques riront, ceux qui ont gardé leur âme d'enfant applaudiront comme les aliens dans l'épisode. Après quelques épisodes où il a été un peu en retrait, il reprend ici son éclat habituel.

C'est la seconde fois que Tucker perd une Elisabeth : après sa sœur, sa fille. Paxton a cloné l'enfant en faisant une erreur, qui a été fatale à l'enfant. Le couple T'Pol et Tucker nous attendrissent sur la dernière image, où Tucker en larmes parle à T'Pol d'avoir "pour de bon" un enfant. La froide T'Pol s'est enfin humanisée et elle prend la main de son amant. Il aura fallu le temps!

Après le spectacle digne de "Flash Gordon", la plaidoirie de Bak, la fin tend à nous faire sortir nos kleenex.

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22. LE DERNIER VOYAGE
(THESE ARE THE VOYAGES)


Si la fin de "Médium" m'a tiré des larmes, celle de "Enterprise" me laisse sceptique. Tout d'abord, à quoi bon la sensiblerie de la fin de l'épisode 21 (qui aurait constitué un parfait épisode final) pour apprendre que six ans plus tard, T'Pol n'a pas revu Tucker ?

Et Scott Bakula, si brillant jusque-là, rate sa sortie. En effet, après sa plaidoirie pour la paix dans le précédent opus, il sous-joue ici, puisqu'il montre à peine son émotion lors de l'inutile mort de Tucker.

Il y a un parfum d'échec dans cette conclusion, où l'on amène en renfort deux personnages de "Stark Trek the next generation", à savoir Deanna Troi (Marina Sirtis) et William T Ryjer (Jonathan Frakes) venus comme des voyageurs temporels se rappeler de leur "passé trekkien", à savoir l'aventure de "Enterprise".

Somme toute, "Enterprise" est la seule série Star Trek à n'avoir pas atteint les sept saisons, ce que l'on regrettera pour Scott Bakula qui ne se voit plus offrir des rôles à la hauteur de son talent.

Est-ce pour "booster" l'audience que l'on a fait revenir deux acteurs de STTNG ? C'est là un cruel aveu de défaite de "Enterprise" qui a su former une entité satisfaisante et n'a pas démérité avec l'arc des xindis que l'on n'est pas près d'oublier.

Depuis "Enterprise", aucune série Star Trek n'a vu le jour. Et cet épisode de trop est un peu là pour enfoncer le clou.

Shran, l'andorien, se fait passer pour mort depuis trois ans. Sa fille, qu'il a eu avec feu Jamal, lui a été enlevée. Il a fait de mauvaises affaires avec des associés peu recommandables.

Tucker va se sacrifier en se faisant exploser par ceux qui veulent tuer Shran. Et à sa mort, Archer et son interprète ne montre pas une peine immense. C'est un peu en cela que Bak rate sa sortie.

Quant aux larmes de crocodiles qu'elle ne verse même pas, voulant rencontrer les parents de Tucker, T'Pol aussi rate sa sortie.

Le réalisateur Allan Kroker tente de filmer Jolene Blalock comme si elle éprouvait ENFIN des émotions.

Reste quelques paroles bouleversantes, mais elles dépassent de loin "Enterprise" : "Le temps cicatrice les blessures, mais l'absence emplit le coeur de tristesse". Toutefois, la beauté du discours est en décalage avec les images.

Cette-fois, on n'a plus envie de plaindre T'Pol, de croire qu'elle éprouve des émotions. La scène suivante (flash back ?) qui montre Connor Trinneer et Jonathan Frakes, alors que Tucker est mort, relève aussi de l'inutilité.

Le final ressemble à une grande réunion dans un stade où se crée la fédération. Deanna Troi et Ryker rejoignent leur époque. Scott Bakula rate sa sortie et la scène où il prend dans ses bras T'Pol ne parvient pas à nous émouvoir. On aurait préféré, en guise de fin, les mains qui se rapprochaient tendrement entre T'Pol et Tucker.

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Crédits photo: Paramount.

Images capturées par Patrick Sansano.