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 saison 1 saison 3

THE CLOSER: L.A. ENQUÊTES PRIORITAIRES

SAISON 2


PRÉSENTATION DE LA SAISON 2

Partenariats (ou Les montagnes russes)

Brenda s'est désormais fait complètement acceptée en tant que chef des enquêtes prioritaires. Des partenariats s'établissent dans l'équipe : Brenda et Gabriel, Flynn et Provenza ainsi que le commandant Taylor et Brenda, qui ont oubliés leurs anciens différents. Mais il n'y à pas que dans la police que des partenariats s'établissent : Brenda et Fritz emménagent ensemble, ce qui donnera lieu à des scènes hilarantes.

Une seconde saison qui aura la fâcheuse habitude de jouer aux montagnes russes, mais qui aura le mérite de nous faire passer par un restaurant, un homonyme d'Elvis Presley, un hôpital et qui nous parlera même du passé de Brenda à la CIA lors du double épisode final. Cette dernière n'arrêtera pas non plus ses excentricités, notamment lors de la courte visite de sa mère.

Cette seconde saison à remporté un flot de récompenses : Gracie Allen Award et Satellite Award pour Kyra Sedgwick (meilleure actrice dans une série télévisée policière) et Imagen Foundation Award pour Raymond Cruz (meilleur acteur secondaire).

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1. ENQUÊTE SOUS PRESSION
(BLUE BLOOD)




Un inspecteur de police est retrouvé mort dans un entrepôt abandonné. Brenda et son équipe se mettent la hiérarchie à dos lorsque l'affaire les mène à enquêter dans le milieu de la police pour retrouver l'assassin.

Un épisode très moyen pour commencer cette seconde saison. Et le fait que je n'ai pas pu le voir en version originale n'arrange pas les choses. Mais je vais tout de même tenter de faire cette critique en toute objectivité.

Scénario très moyen et surtout très classique (la mort d'un flic, il fallait bien que ça arrive un jour). Ce n'est pas nouveau. Sauf que cette fois, la réalisation est très médiocre et ne vient donc pas compenser le manque. Et en plus, la fin est complètement irréaliste et prévisible. Et ce n'est pas les acteurs secondaires qui vont venir arranger les choses : ils sont tous médiocres, voir mauvais (Kevin Kilner, censé être émouvant,  nous fait plutôt rigoler). Après, peut être ont-ils juste un mauvais doublage français, je ne peux pas dire : je n'ai pas pu comparer...Il reste les scènes avec Brenda et son humour, ainsi que ses scènes avec Fritz. Leur relation va prendre un important tournant, ce qui donnera lieu à des scènes particulièrement hilarantes (grâce aux deux formidables interprètes : Kyra Sedgwick et Jon Tenney).

Un épisode très médiocre pour commencer cette seconde saison, sauvé de la catastrophe par son personnage principal.

o Fritz emménage chez Brenda, ce qui donnera lieu à des scènes le plus souvent hilarantes.

o Après avoir réussi à arrêter le sucre, Brenda replonge dans cet épisode.

o On apprend que Will et sa femme, Estelle, vont bientôt divorcer.

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2. MENACES SUR LE JURY
(MOM'S DUTY)


Alors que Fritz emménage chez Brenda, celle-ci apprend que sa grand-tante étant décédée, sa mère va lui rendre une visite impromptue avant de se rendre à l'enterrement. De plus, une jurée décède au cours des délibérations, et Brenda doit laisser Fritz se débrouiller avec les cartons d'emménagement...

Premier chef d'œuvre de cette seconde saison. En fait, l'intrigue en elle même ne vaut que 3 étoiles. La quatrième est pour la mère de Brenda (interprétée par l'exceptionnelle Frances Sternhagen). Elle apporte à l'épisode un grand nombre de scènes hilarantes (avec toutes ses photos), en plus de celles apportées par Brenda. Cette denière est d'ailleurs au sommet de sa forme : il ne faut surtout pas manquer la scène où elle fait croire à un suspect qu'il va mourir. Sacré Brenda !

Maintenant, parlons de l'intrigue policière : pas trop classique, mais elle ne révolutionne pas le monde de la série policière pour autant. Mais comme très souvent, on suit l'épisode avec toujours autant de plaisir. En plus, les acteurs secondaires (en plus de Frances Sternhagen) sont tous excellents, notamment K Callen, impressionnante lors de sa confrontation finale avec Brenda. Mais les autres n'ont pas non plus à rougir de la comparaison.

Un excellent épisode qui fait apparaître le personnage récurent de la mère de Brenda. Immanquable !

o Frances Sternhagen (1930) sera la mère de Brenda dans 13 épisodes répartis de la saison 2 à la saison 6. Elle est surtout connue pour avoir incarné le rôle de Milicent Carter, la grand-mère du Dr. Carter dans ''Urgences''.  

o Première apparition de Willie-Rae (!!) Johson, la mère de Brenda.

o Première fois que Brenda casse son talon, puis, pour restée en équilibre, casse son autre talon. Cela deviendra un gag réccurent dans la série.

0 A noter que Brenda ne tient pas à ce que sa mère sache qu'elle vit avec Fritz. Ce dernier est donc contraindre de vivre dans un camion de déménagement jusqu'au départ de Willie-Rae.

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3. GUERRE DES GANGS
(SLIPPIN')


 

Un étudiant et son amie sont victimes d'une fusillade dans un quartier sensible de Los Angeles. Etaient-ils là au mauvais moment ou s'agissait-il d'un règlement de comptes ? Les Enquêtes Prioritaires sont chargées d'enquêter sur ces meurtres. Ce qui ressemblait à un cas transparent s'avère être plus complexe après l'audition des parents d'une des deux victimes.

Le thème des gangs est à ''The Closer'' ce que le chloroforme est à ''The Avengers''. En clair, si un épisode parle d'une affaire de gang (ce qui est très souvent le cas), on peut être sûr à 98% que l'épisode sera médiocre pour une raison en particulier : l'épisode sera à tous les coups bourrés de clichés insupportables qui plombent l'épisode. Déjà que le scénario est classique à en mourir, si en plus on en rajoute...Quand aux acteurs secondaires, ce sont tous des copiés-collés ! On ne peut pas les différencier, tellement leurs jeux sont identiques (et très médiocres).

Et ne parlons pas de la fin, ridicule et prévisible à un point. Pourquoi deux étoiles dans ce cas là ? Pour le reste, qui sauve une fois de plus l'épisode du désastre : la mère de Brenda (toujours interprétée par une Frances Sternhagen impeccable) et ses scènes hilarantes, ainsi que sa fille qui fait preuve de son humour habituel (en particulier avec Fritz, encore une fois).

Sans eux, l'épisode aurait été une catastrophe, comme le fut Le tireur invisible (Saison 1), le premier épisode sur les gangs.

o Frances Sternhagen (1930) sera la mère de Brenda dans 13 épisodes répartis de la saison 2 à la saison 6. Elle est surtout connue pour avoir incarné le rôle de Milicent Carter, la grand-mère du Dr. Carter dans ''Urgences''.  

o Dernière apparition de Willie-Rae Johson (la mère de Brenda) pour la saison. Elle reviendra fort heureusement accompagnée du père de Brenda, doublement hilarant.

o On découvre la fameuse méthode de Sanchez pour faire avouer les suspects.

o Visiblement, Brenda à hérité son fameux don de déduction de sa mère.

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4. UN ARRIERE GOÛT
(AFTERTASTE)


 La gérante d'un restaurant cinq étoiles est sauvagement assassinée dans les cuisines de son établissement. Les suspects ne manquent pas, il semblerait que beaucoup de gens avaient des raisons de vouloir sa mort, dont, entre autres, une vieille connaissance de Brenda...

Un excellent épisode sur un thème que j'apprécie énormément dans les séries télévisées : la cuisine. Une délicieuse idée qui nous rappelle légèrement ''Mort à la carte'' des Avengers. Un peu d'originalité de va pas faire de mal à la série, bien au contraire. Cela va donner une atmosphère unique à cet épisode, notamment lors de la scène finale, durant laquelle Brenda fait avouer le meurtrier autours d'une assiette de médaillons d'autruches (Miam !) accompagnés de chanterelles et d'asperges blanches (c'est déjà mieux !). Tout à fait à l'image de la série.

Autre point important en faveur de l'épisode, les acteurs secondaires. Outre le plaisir de revoir le toujours génial Douglas Sills après Mort d'un majordome (Saison 1), on à droit aux non moins géniaux John Billingsley et François Giroday. Mais l'ingrédient secret de l'épisode, reste Brenda. Kyra Sedgwick semble s'être surpassé : elle n'arrête pas les perles. Que ce soit avec son humour noir habituel ou son fameux bouquet de fleurs offert par Fritz qu'elle amène partout avec elle. Brenda est vraiment unique !

Un épisode succulent à consommer sans modération.

o John Billingsley (1960) à une carrière bien remplie. Il à joué un grand nombre de second rôles dans un tas de séries télévisées (X-Files, Stargate SG-1, Angel, Nip/Tuck, etc.) et plus récemment, il a obtenu un rôle dans 2012.

o C'est l'anniversaire de Brenda qui fête ses 40 ans, soit le même âge que Kyra Sedgwick.

o Erreur de continuité : lorsque M. Vivas donne son étui de couteau à Brenda, il est clairement visible qu'il n'y en à que 4. Or, lorsque Brenda les ammène à la morgue, ils ont été multipliés par 2...

o Will offre un cadeau à Brenda : elle ne saura jamais de quoi il s'agit (nous non plus) !

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5. UN CADAVRE DISPARAÎT
(TO PROTECT AND TO SERVE)


Au moment où il s'apprête à se rendre à un match de base-ball avec Flynn, Provenza découvre le cadavre d'une femme dans son garage. Terrible dilemme : faut-il signaler le meurtre avant ou après le match quand on a des places en tribune d'honneur ? (question vraiment digne de la série !)

Un épisode au début très prometteur et surtout hilarant : on ne compte plus les perles tant elles sont nombreuses. Mais, outre les scènes entre Provenza et Flynn, la meilleure est la crise de nerfs de Brenda contre Will, puis contre son équipe. Un grand moment d'humour, portée par une Kyra Sedgwick exceptionnelle à ne surtout pas manquer.

Après ces scènes qui laissaient suggérés un épisode sans fautes, l'intrigue redevient classique avec une banale affaire de drogue, certes bien menée, mais tout de même banale. Et après l'explosion d'humour des premières scènes, les scénaristes semblent être fatigués (de même que les interprètes).

On se retrouve dans un roman noir sans humour, si ce n'est la (trop) courte scène de ''l'alerte à la bombe''. Les acteurs secondaires sont soient dans le correct (mais pas le très bons) comme Steven Flynn (M. Spengler) ou d'autres sont dans le médiocres, voir le très mauvais comme Sarah Zimmerman (Mme Spengler). Donc, très moyen. Il nous reste la scène finale, où Brenda nous ressert son humour efficace et habituel, mais c'est un peu tard...

Un épisode très moyen, qui aurait pu bénéficier d'un bien meilleur scénario.

o Bien qu'il soit mentionné plusieurs fois au cours de l'épisode, Fritz (Jon Tenney) n'apparaît pas dans l'épisode, mais son nom reste crédité au générique. Irene Daniels (Gina Raverra) n'aura pas le droit à ce privilège lors de sa courte absence durant la troisième saison.

o On apprend des nouvelles choses sur nos personnages : l'année préférée de Brenda est 1997, Gabriel adore les costumes italiens et anglais (excellent choix), le parfum préféré de Daniels est hors de prix (mais nous n'avons pas le privilège d'en connaître le nom), Sanchez est fan des écrans plasmas et Brenda et Fritz adorent le base-ball.

o Il semblerait que Brenda soit particulièrement sadique lorsqu'elle distribue des sanctions.

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6. FLOU ARTISTIQUE
(OUT OF FOCUS)


Un photographe trouve la mort dans des circonstances troublantes en chutant du onzième étage d'un hôtel cinq étoiles. Tous les employés de l'hôtel ainsi que les clients aimeraient croire qu'il s'agit bien d'un suicide mais Brenda est plus que sceptique.

Depuis le début, cette seconde saison joue aux montagnes russes : on passe à nouveau ici d'un épisode plutôt médiocre à un des meilleurs épisodes de la série entière. Il y à absolument tous les ingrédients pour un chef d'œuvre : intrigue plutôt classique sauvée par une réalisation cinq étoiles (sans jeu de mot), personnages secondaires complexes incarnés par des acteurs secondaires à la perfection, il en est de même pour les personnages principaux, en particulier Brenda (comme toujours). Toujours débordante de son humour habituel, comme le prouve l'excellente scène d'introduction en ''trompe-l'œil'', de la scène des mannequins ou encore lors d'une autre scène à se tordre de rire où elle est confrontée à...Elvis Presley. Eh oui, tout est possible dans ''The Closer''.

Pour revenir aux personnages et acteurs secondaires, ils ont, comme je l'ai dit, complexe et incarnés à la perfection. Elvis Presley (bon d'accord j'avoue : c'est juste un homonyme) est la représentation parfaite du fanatique à plusieurs facettes, interprété par un Eddie Jemison époustouflant, ou encore l'excellente Dale Dickey, qui interprète une Anna Larsen inattendue, et qui nous dévoile son talent tel une claque dans la figure dans l'émouvante scène finale. A noter qu'elle à droit à un doublage français exécrable, nouvelle preuve que la VO est largement supérieure à la VF.

Malgré cette brochette de génies, la médaille d'or revient à Ray Wise, qui interprète l'horrible mais génial avocat Tom Blanchard (qui refera une autre apparition toute aussi remarquée dans L'autre femme de cette même saison 2. Toutes ses scènes sont les perles de l'épisode, et sont devenues cultes pour les fans de la série.

Un épisode cinq étoiles qui figure à juste titre sur le podium de la série.

o Première apparition de l'avocat Tom Blanchard. Sa seconde apparition se fera dans L'autre femme de cette même saison.

o J'ai appris en même temps que Gabriel que le singulier de paparazzi est paparazzo. Il faut dire que moie t l'italien... 

o On apprends le nom de trois femmes de Provenza : Heather, Liz (qui lui corrigeait toujours sa grammaire) et qu'une autre de ses femmes se nommait Sharon (et qu'elle avait toujours raison).

o Brenda se montre jalouse pour la première fois lorsque Fritz reçoit un appel d'une de ses ex (à noter que la version française remplace ''ex'' par ''vieille amie''.

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7. CONDUITE Á RISQUES
(HEAD OVER HEELS)


La tête et les pieds d'une star masculine du cinéma pornographique sont découverts dans une benne à ordures. Des analyses révèlent que l'acteur avait le sida. Brenda et son équipe doivent alors passer au crible un nombre croissant de suspects qui avaient tous une bonne raison de le tuer.

Un bon épisode, agréable à regarder, mais il est échappe malheureusement aux 4 étoiles.  Pourquoi ? Tout simplement à cause d'un scénario classique, mais qui n'est cette fois ci pas sauvé par la réalisation. Celle-ci est en effet plus qu'approximative, Matt Earl Beesley ne prenant aucun risque pour donner un peu de vie à l'épisode. Il s'agit là fort heureusement du seul défaut (certes pas des moindres, mais bon...) de l'épisode. Après, on est dans du bon, voir par certains moments dans du très bon.

Le scénario possède tout de même d'excellents moments, notamment la très bonne idée de la compagnie de films X dirigée par une mère et son fils (!). Mais surtout, l'idée de nous faire croire à la grossesse de Brenda. Ces passages sont magnifiquement écrits et interprétés par Une Kyra Sedgwick plus que convainquant tout au long de l'épisode.

Le sommet de l'émotion est atteint lors de son dialogue avec Will. Il s'agit là d'une des meilleures prestations de Kyra, même si elle est toute aussi magistrale lors de ses scènes avec Fritz. Malgré tout ses moments d'émotions, l'épisode ne manque pas d'humour, comme dans la scène où Brenda tombe dans la poubelle pour découvrir la tête et les pieds de la victime. Les acteurs secondaires ne sont pas inoubliables, mais restent très bons, bien que la qualité de leurs jeux est parfois diminuée par cette fichue réalisation.

Un épisode qui aurait pu être parfait sans ce défaut de réalisation.

o Première intrusion du thème de la grossesse de la série, thème qui sera utilisé plusieurs fois avec toujours autant de succès.

o On apprends que Gabriel et Daniels ont une liaison. Ils se sépareront au début de la saison 4, ce qui donnera lieur à des scènes franchement amusantes.

o Brenda est plus dégoutée par des couches sales que part un corps humain découpé. Et ça vous étonne ?

o Sanchez est un adepte des films pornos (!).

o Heu...Pourquoi la réceptionniste de la clinique est-elle doublée par un homme ? J'ai déjà vu des perles de doublage français, mais à ce point là...

o Scène plutôt osée mais pas censurée (pour une fois) : Brenda et Gabriel arrivant à la société de production de film X...pendant une répétition (pas plus de détails!).

o Erreur de continuité : la broche de Brenda ne cesse de disparaître et de réaparaître.

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8. ENTRE DEUX EAUX
(CRITICAL MISSING)


Les corps d'une femme asiatique et de sa fille sont retrouvés dans le port de Los Angeles. Elles ont été attachées l'une à l'autre et tout porte à croire qu'il s'agit là d'un suicide rituel japonais. Brenda, bouleversée par cette enquête, tente de découvrir la vérité.

L'épisode ne posait pas de problèmes sur le papier. On avait une intrigue intéressante et qui ne semblait pas trop classique, le scénario contenait de bonnes scènes et surtout on avait une première pour la série : on à carrément un huis-clos, puisqu'il n'y a que deux acteurs secondaires et l'épisode est pratiquement uniquement tourné en studio. Mais surtout, il y à énormément de scènes d'interrogatoires avec la même personne (voir informations supplémentaires) ce qui aurait pu donner des scènes très intéressantes.

C'est là qu'on passe de la différence du scénario à la réalisation : certes l'intrigue n'est pas trop classique et certes l'épisode contient quelques bonnes scènes, notamment Brenda sur le pont. Durant cette scène (comme durant tout l'épisode), Kyra Sedgwick se montre une nouvelle fois magistrale. Mais le problème est justement cette idée de huis-clos : avec tant de scènes dans une salle d'interrogatoires, il aurait fallu nous dévoiler un peu plus la psychologie du personnage de Paul Andrews, d'autant plus que James Frain est loin d'être un mauvais acteur. Mais la réalisation n'est pas à l'hauteur de cette très bonne idée, et résultat : on s'ennuie.

On regarde l'heure toute les minutes, à attendre qu'il y ai un rebondissement, mais rien. Malgré tous les efforts de Kyra Sedgwick et de James Frain pour rendre ses scènes vivantes, ces dernières restent plates. Et les coupures pour d'autres scènes inintéressantes n'arrangent rien. Heureusement que la série n'a pas retenté cette expérience par la suite !

Un épisode qui aurait pu marcher, mais qui bénéficie d'une très mauvaise réalisation.

o James Frain (1968) est britannique. Bien qu'aillant joué dans un nombre asse important de films et de téléfilms, il est surtout habitué aux seconds rôles dans les séries télévisées. C'est ainsi qu'il à joué entre autres dans : Les contes de la crypte, 24 heures chrono, Médium, Les Tudors, NY section criminelle et unité spéciale, Fringe, Californication, etc.

o Au total : sur 40 minutes de l'épisode, 30 se déroulent en intérieur, avec au total 20 minutes d'interrogatoires. Ca peut sembler peu, mais on les voit passer.

o ''L'oyaka Shinju'' est en effet un Seppuku (littéralement coupure au ventre) ou un suicide. Dans ce cas, il s'agit d'un suicide des parents et de l'enfant.

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9. UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT
(HEROIC MEASURES)


 Après le décès de son fils sur la table d'opération, une mère accuse les chirurgiens d'avoir volontairement commis un crime. L'administration de l'hôpital tente de minimiser la responsabilité des médecins tout en la rejetant sur la mère.

Comme je l'ai déjà dit, cette seconde saison joue aux montagnes russes : après un épisode assez médiocre (heureusement, on n'a pas encore eu de vrai désastre) voici un des meilleurs épisode de la série (et un des plus horribles aussi, on ne nous épargne rien). Intrigue absolument géniale, pas du tout classique. Adam Belanoff joue habilement avec nos nerfs, et Nelson McCormick ajoute en plus son talent, ce qui fait que, visuellement, cet épisode est une réussite.

En plus, la psychologie de chaque personnage est étudié à la loupe, en particulier le personnage de Melissa Langner, interprétée par une Deirdre Lovejoy époustouflante. Elle arrive à nous faire ressentir ce que ressent son personnage, même lorsqu'elle ne parle pas. Quand aux autres acteurs secondaires, il n'y à rien à dire non plus. Ils se montrent à la hauteur de l'épisode. Tout à l'heure, j'ai dit que cet épisode était horrible...

Eh bien, il ne l'est pas qu'un peu : la scène d'introduction, la scène finale avec les aveux sont deux scènes difficiles à supporter. Mais le summum de l'horreur est atteint lors de la scène ou Melissa Langner dissèque son propre fils. Insoutenable ! Bien entendu, pas d'humour dans cet épisode très noir.

Un des sommets de la série. Immanquable !

o Première fois que Brenda n'arrive pas à arrêter les coupables, faute de preuves et d'aveux. Ils seront tués par Melissa Langner, qui à voulu venger la mort de son fils.

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10. L'AUTRE FEMME
(THE OTHER WOMAN)


Brenda accepte d'être le témoin de moralité de Will pour qu'il obtienne la garde de ses enfants. L'avocate de sa femme détient la preuve de leur ancienne liaison et menace de faire courir le bruit que Brenda aurait bénéficié de favoritisme pour sa nomination au poste de chef-adjoint. Outrée, Brenda décide de se jeter à corps perdu dans sa nouvelle enquête : la mort d'une jeune toxicomane tuée par balle.

Cet épisode est essentiel pour la bonne compréhension de la série. Malheureusement, car il est pratiquement insupportable, et ne contient qu'un seul point positif : nous avons l'occasion de revoir l'ignoble avocat Tom Blanchard, toujours interprété par le génial, l'hilarant Ray Wise, dont le jeu n'a absolument pas baissé en qualité. Son talent, mélangé à celui de Kyra Sedgwick donne lieu à des scènes à se tordre littéralement de rire. Il sauve l'épisode du désastre, car il s'agit là des seules bonnes scènes de l'épisode. Une intrigue en méli-mélo (il faut être bien accroché pour suivre dans ce bric-à-brac) et surtout cousue de fil blanc.

Rien ne parait vraisemblable, et certainement pas la scène d'aveux qui est ridicule à souhait. Sans Brenda, on se demanderait si on regarde bien ''The Closer'', où même si on regarde bien une série policière. En effet on se croirait dans un documentaire sur ce qu'il ne faut surtout pas faire lorsqu'on veut écrire un policier, car tous les défauts sont réunis dans cette effroyable scène.

Et comme un malheur ne vient jamais seul, les bons acteurs secondaires habituels ont été kidnappés par des doubleurs de telenovela qui ont pris leurs places dans l'épisode ! C'est du moins ce qu'on peut croire en voyant ''ça''. En fait, ils se contentes de réciter le texte en tentant d'insérer de l'émotion par-ci par-là. La pire étant celle qui ''interprète'' Jennifer Rawley (je n'ai pas trouvé son nom) absolument insuportable et vrai tête à claques. Quand à la réalisation, même si elle reste correcte, Lesli Linka Glater n'a pris absolument aucun risque.

Un épisode qui aurait pu être un vrai désastre, mais qui est heureusement sauvé de justesse par Maître Blanchard.

o Seconde et dernière apparition de Maître Tom Blanchard (après Flou artistique de cette même saison) toujours interprété par Ray Wise.

o Une dizaine de flics armés et entraînés au combat se laissent menacer et ont peur d'une droguée armée seulement d'un sac à main. Bonjour la crédibilité !

o Le divorce de Will et Estelle est officiellement prononcé.

o Les scénaristes ont sûrement dû se surpasser pour trouver le titre...

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11. MEURTRES SANS CADAVRES
(BORDERLINE)


En se rendant sur les lieux d'un crime, Brenda emboutit une voiture et déroge au règlement en ne signalant pas l'accident à la police urbaine, ce qui risque de lui coûter son badge. Quant à son enquête, bien que de nombreux indices révèlent qu'il s'agit d'un triple homicide, il manque la preuve essentielle : les cadavres. Il faut donc que l'Unité des Enquêtes Prioritaires retrouve les corps avant de pouvoir inculper l'assassin.

On peut en déduire que les montagnes russes ne sont pas terminées, étant donné qu'après un ratage on se retrouve avec un vrai petit bijou. Si l'intrigue policière n'est pas désagréable à regarder, ce n'est pas grâce elle (en tout cas, pas uniquement) que l'épisode est une réussit. Ce qui donne sa force à l'épisode, c'est surtout son intrigue secondaire.

Déjà, elle comment pas une scène d'introduction hilarante et vraiment digne de la série, durant laquelle Kyra Sedgwick laisse exploser son talent pour le comique (cette actrice sait décidemment tout jouer). Ensuite, grâce à Glenn Morshower (capitaine West), on a droit à une partie des meilleures scènes de la série (son duo avec Kyra Sedgwick est inoubliable pour un fan de la série).

Malgré cette génialissime intrigue secondaire, l'intrigue policière dont j'ai parlé plus haut est loin d'être mauvaise. Même si elle est assez classique et pas forcément très originale (le thème du cadavre qui disparaît à déjà été utilisé et le sera à nouveau plusieurs fois par la suite), elle comporte des atouts indéniables : des scènes d'interrogatoires qui sont, comme (presque) toujours, écrites et réalisées à la perfection, deux sujets (le triple homicide et les immigrés clandestins) qui se mélangent habilement...

Mais l'atout principal (ou plutôt les atouts principaux) sont, comme souvent, les acteurs secondaires. La meilleure étant Lauren Tom (Dr. Tan), qui bien que n'apparaissant que dans une seule scène, reste inoubliable. Quand à Jesse Garcia ou Luis Antonio Ramos, leur jeux, dans un registre très différents, sont égalemment excellents.

Un nouveau chef d'œuvre pour la série.

o Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que Brenda à des ennuis avec un autre service de police.

o La scène d'introduction est une parfaire présentation du personnage de Brenda : maladroite, maladroite & maladroite.

o Erreur de continuité : l'emballage barres de chocolats du distributeur ne cesse de changer de couleur selon les plans.

o Le lieutenant Tao (Michael Paul Chan) n'apparait pas dans l'épisode.

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12. RÉDEMPTION
(NO GOOD DEAD)


Un élève de lycée est abattu de quatre balles de pistolet alors qu'il rentre chez lui. Brenda et à son équipe prennent alors l'affaire en main. Un double meurtre pourrait être lié à cet assassinat.

Cet épisode est tout simplement un des meilleurs de la série. Un vrai chef d'œuvre qui nous prends de la scène d'introduction (magnifiquement tournée au ralenti pour renforcer le côté dramatique. Si d'habitude, je ne suis pas favorable à ce genre de pratique, ici le réalisateur fait que rien n'est ridicule) à la scène finale (qui est très symbolique : Brenda jette à la poubelle les anciennes photos de Will, donc sa vie passée). Mais entre ces deux scènes, fortes dans un registre différent, il y à bien quelque chose !

Déjà, il y à l'intrigue policière : même si aux premiers abords, elle semble classique, elle est bien plus complexe et bien plus forte en émotion qu'il n'y paraît. Il est quasiment impossible de deviner la fin avant Brenda. Et merci à Wendy West & James Duff (scénaristes de l'épisode) de nous avoir épargné le cliché du prêtre pédophile. Peut-être la seule série policière américaine à l'avoir fait. Le dernier point qui rend parfaite cette intrigue policière, c'est les acteurs secondaires. Comme à (pratiquement) chaque fois, il y à un au dessus du lot : Keir O'Donnell (Gerald Curtis).

Il réussit à changer totalement de registre de jeu en l'espace de quelques secondes, tout en restant tout à fait crédible. Ce n'est pas donné à tout les acteurs (pas du tout, même !). Hilary Tuck (qui interprète Kendall) à peut être un peu de mal à garder un jeu stable tout au long de l'épisode, mais elle reste au dessus de la barre du correct. Quand aux ''à côtés'' de l'épisode, c'est tout aussi excellent.

Le sommet est évidemment la confrontation entre Estelle Pope et Brenda devant toute sa brigade. Scène hilarante ! Kyra Sedgwick et Shannon O'Hurley sont magistrales. Quand on voit le résultat, on ne peut que regretter qu'il s'agisse de la dernière apparition de cette dernière. A noter la façon dont Provenza prend la défense de Brenda).

Mis à part cette scène, il y à bien sûr Brenda et ses souvenirs avec Will. Un moment, on à peur qu'elle ai encore des sentiments pour son patron, mais fort heureusement, elle se débarrasse de ses souvenirs dans une scène très symbolique (comme je l'ai dit au début de l'épisode).

Je ne sais pas quoi dire pour résumer cet épisode, à part génial (avec mon habituel vocabulaire très recherché).

o Comme je l'ai dit, première et unique apparition (du moins, jusqu'à maintenant) d'Estelle Pope, la femme de Will (Shannon O'Hurley). On ne la mentionnera pratiquement plus jamais par la suite. Cette apparition entraîne la découverte de l'ancienne liaison de Brenda et Will par l'équipe.

o Les prêtres ne semblent pas très appréciés par Flynn...

o On apprend que Brenda gardait ses vieilles photos (et autres vieux souvenirs) de sa relation avec Will. Elle s'en débarrasse à la fin de l'épisode.

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13. MAFIA BLUES
(OVERKILL)


Un témoin sous protection du FBI échappe de peu à une tentative d'assassinat mais sa femme et un agent fédéral sont tués. Brenda doit mener son enquête conjointement avec Fritz mais les nombreuses fausses pistes compliquent leurs investigations.

Même si les montagnes russes sont (enfin) finies, cet épisode semble bien fade par rapport au précédent. Mais ce n'est pas pour ça qu'il n'est pas bon. Bien au contraire, cet épisode à énormément de potentiel, et par certains moments, il paraît même excellent. Déjà, il commence par une scène d'introduction hilarante entre Brenda et Fritz. Ensuite, on se retrouve face à une intrigue traitant de mafieux pas mal construite du tout et plutôt réaliste, sans les clichés habituels, parfois amusants, mais que je trouve très lourdingue. De toute façon, tant qu'il ne s'agit pas des gangs, la série à toujours su faire dans l'originalité sans utiliser les clichés.

Ce récit très bien mené se voit renforcé par notamment plusieurs inserts de scènes hilarantes, notamment les rivalités entre la police et le FBI...et donc entre Brenda et Fritz à propos de leur chatte, Kitty (Chaton en VF) et égalemment par une belle brochette d'acteurs secondaires. Dayton Callie en particulier, est excellent lors de ses duos avec G.W Bailey (Provenza) dont le jeu qui était déjà parfait semble s'être encore plus amélioré.

L'épisode semble être parfait alors pourquoi pas 4 étoiles ? Et bien à cause de deux-trois détails (sur la fin) qui viennent tout gâcher : déjà, la fin est trop précipitée et ça finit par tourner au ridicule, et surtout la scène finale au ralenti est tellement énervante qu'on a envie de foutre des baffes au scénariste. Gâcher une scène d'une telle importance, c'est un crime. Et l'épisode échappe à la perfection à cause de deux choses qui semble insignifiantes, mais qui en fait, représentent beaucoup.

o Première fois qu'un épisode se termine sur du suspense.

o Drôle d'idée d'avoir choisi un écossais pour jouer un italien.

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14-15. SOUS LE SCEAU DU SECRET
(SERVING THE KING)


Partie 1: À la suite d'une fusillade traumatisante dans sa salle de conférence, Brenda est suspendue de ses fonctions, et démoralisée, apprend que son équipe va être démantelée. Un ancien collègue de la CIA lui demande d'enquêter secrètement sur le meurtre de Malik, un adolescent lié à un réseau de terroristes. Brenda accepte la mission, et demande à ses adjoints de la seconder sous le sceau de la confidence, et à l'insu du commandant Taylor, responsable des opérations spéciales.

Partie 2: Après avoir résolu le meurtre du jeune Malik, Brenda en déduit que cette mort recouvre des intrigues politiques et qu'elle même risque de devenir une cible. Mais bien des questions restent en suspens : qui était la personne que Malik devait rencontrer ce soir là ? Pourquoi la mère de Malik est-elle si évasive ? Quelles sont les véritables intentions de l'armée d'Allah ?

Ce double-épisode conclut admirablement cette seconde saison. Nous dévoiler certains éléments du passé de Brenda à la CIA était une merveilleuse idée, d'autant plus que, comme pratiquement à chaque fois, c'est tout à fait crédible. On se retrouve ainsi devant un récit d'espionnage (je vais plus m'attarder sur ce sujet plus loin dans ma critique, car c'est très important) bien troussé et digne d'Alias (la série avec Jennifer Garner) mélange à une intrigue policière non moins bien menée. Faites le mélange, on obtient que du bon. Ce qui est surprenant, étant donné que ce genre de mélange dans une série telle que ''The Closer'' (qui n'est absolument pas de ce genre) aurait pu donné un des pires navet de l'histoire des séries TV. Un tel pari était risqué, mais comme ça marche...

Ce n'est pas que grâce au scénario qui est certes un vrai petit bijoux mélangeant très habilement le suspenses et les habituelles scènes d'interrogatoires qui n'ont rien perdues en efficacité, mais aussi grâce à qui ? Devinez, c'est très simple ! Bien sûr, grâce aux acteurs secondaires. Je dis souvent ça, mais c'est particulièrement vraiment le cas, peut-être plus que dans tous les autres épisodes : ce sont des génies. Eli Danker reste le meilleur guest de toute la série, et j'irai même plus loin en exagérant peut-être, le meilleur guest de toutes les série télévisée policières que je connais. Garder un tel jeu pendant tout ce temps, c'est un véritable exploit.

A côté de lui, les autres comme Joy Lauren par exemple (que je n'appréciait pas forcément dans Desperate Housewives) qui ont pourtant un jeu correct, paraissent bien fades. Mais ils ne sont pas trop mis en évidence dans l'épisode, donc ce n'est pas trop grave. En revanche, William Daniels (Andrew Schmidt) est presque au niveau de Danker, mais dans un registre différent. Le jeu de Kyra Sedgwick est particulièrement mis en valeur dans cet épisode, et il se montre à la hauteur.

Je vais parler de manière plus approfondie du récit d'espionnage de l'épisode, un peu plus présent dans la 1ère partie que dans la seconde. On en retrouve avec plaisir les plus grands classiques (Ah, les messages secrets planqués dans l'ours en peluche !), notamment lors de la conversation entre Brenda et Andrew Schmidt dans l'église : noms de codes, procédures pour entre en contact, agent de liaison, organisations ennemies, etc. Mais je préfère les scènes avec Ellen (je n'ai malheureusement pas retrouvé le nom de l'excellente actrice qui l'interprète), ancienne agent de la CIA qui nous plonge encore plus dans cette très agréable ambiance d'espionnage classique. Son dialogue avec Brenda sonne vraiment ''Alias'' (qui comme je l'ai déjà dit plus hat, à un tas de point commun avec ce double-épisode). La scène finale fait très aussi scène d'action dans le style...''Alias'' (comme on se retrouve), pleine de suspense comme on les aime.

A noter une chose : bien que Gabriel soit le ''chouchou'' de Brenda, ce n'est pas vers lui qu'elle se tourne en premier, mais vers Provenza (personnage que je préfère mille fois plus) !

Cet excellent double-épisode conclut dont dans un registre inédit cette seconde saison qui aura aimé nous taquiner avec ces montagnes russes, mais qui aura su garder un niveau tout à fait correct.

o Joy Lauren (1989) est née en Georgie (!). Elle est principalement connue pour le rôle de Danielle Van de Kamp, fille de Bree et Rex Van de Kamp, personnage principal dans les premières saisons puis qui deviendra secondaire pour finir par ne plus apparaître. Elle à égalemment jouée dans plusieurs séries télévisées.

o Première fois que l'on aborde le passé de Brenda à la CIA.

o Renvoyés de leurs postes durant la première partie de l'épisode, Brenda et son équipe réintègre la police dès le début de la seconde partie.

o Les relations entre les enquêtes prioritaires et les autres services de polices ne semblent pas s'arranger.

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Crédits photo : Warner Bros.

Images capturées par Cetp65.