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Saison 7Film

Buffy contre les vampires 

Présentation 


Buffy contre les vampires (Buffy the vampire slayer en VO) est une série Fantastique américaine de 7 saisons, et 144 épisodes de 42 minutes. Créée par Joss Whedon en 1997, d’après le film éponyme de 1992 réalisé par Fran Rubel Kuzui, elle fut diffusée sur le réseau The WB jusqu’en 2001, puis sur UPN jusqu’en 2003, année de son annulation. La série compte également un spin-off : Angel (1999-2004), ainsi que 3 saisons supplémentaires sorties en comics sous la supervision du créateur.

Buffy contre les vampires est aujourd’hui une des plus célèbres séries de tous les temps : riche d’une communauté de fans internationaux très actifs et fidèles, grossissant à chaque nouvelle génération ; cette série est un porte-drapeau de la Pop Culture, faisant l’objet d’un nombre astronomique de thèses, analyses, mémoires, études… quant à ses thèmes abordés et à son impact durable. Avant de nous plonger dans la série, posons-nous deux questions : de quoi parle-t-elle, et pourquoi un tel succès ?

I. Synopsis

Depuis la nuit des temps, le Mal peut prendre de nombreuses formes que le commun des mortels ignore : vampires, démons, monstres, créatures d’une autre dimension, sorcières… Il y’a des millénaires, les Anciens combattaient ces fléaux ; mais devant une menace de plus en plus forte, décidèrent d’élire un Champion : ils choisirent une jeune fille qu’ils investirent par magie de pouvoirs surhumains (force, vitesse, techniques de combat, réflexes…) ; elle fut baptisée La Tueuse (The Slayer en anglais), et fut envoyée dans les endroits où le Mal sévissait le plus. Quand elle tomba au combat, Les Puissances Supérieures (des divinités engagées dans un combat sans fin contre leur éternel adversaire, le mal absolu) désignèrent une successeure, qui venait d’hériter des pouvoirs de La Tueuse. Elle combattit avant de mourir à son tour, et ainsi de suite. En effet, il ne peut y avoir qu’une seule Tueuse à la fois.

Les descendants des Anciens, Les Observateurs, vont depuis en mission dans le monde coordonner la liaison des hommes et des femmes se battant contre le mal (chasseurs de démons, tueurs de vampires…). L’un d’entre eux étant pendant ce temps l’Observateur de La Tueuse actuelle, qui lutte dans le lieu où l’activité du Mal est la plus grande. L’Observateur est le mentor de la Tueuse, son père spirituel, expert en démonologie, en magie, en combat, qui veille sur son élève, jusqu’à l’inévitable mort (violente) de cette dernière.

Cette « mécanique » fonctionna durant des siècles, jusqu’en 1995. Cette année-là, Buffy Summers intégra le lycée Hemery de Los Angeles, mais fut accostée par Merrick, un Observateur qui lui révéla son destin de Tueuse. A la fin de l’année scolaire, Merrick périt assassiné, et Buffy incendia tout son lycée devenu un repaire de vampires avant de déménager avec sa mère Joyce (divorcée de son mari Hank). Ces derniers événements sont relatés dans le film de 1992.

Mais les Tueuses ne peuvent échapper à leur devoir, et les Puissances Supérieures la « dirigèrent » à son insu vers le nouvel épicentre du mal : Sunnydale, petite ville de Californie.

La série commence en automne 1996. Buffy (Sarah Michelle Gellar) intègre le lycée de Sunnydale. Elle fait la connaissance de Rupert Giles (Anthony Stewart Head), bibliothécaire de l’établissement, et son nouvel Observateur. Mais dès le premier épisode, elle entraîne involontairement dans sa croisade deux condisciples : Alexander Harris (Nicholas Brendon), et l’amie d’enfance de ce dernier : Willow Rosenberg (Alyson Hannigan). Ces derniers, bien que sans pouvoirs magiques, choisiront désormais de lier leur destin à celui de leur amie : pour la première fois, une Tueuse ne combat plus seule. En plus de se frotter aux monstres habituels, ils devront également lutter contre des méchants particulièrement coriaces. Ce quatuor constitue le cœur de la série, bien que d’autres alliés viendront et partiront tour à tour du gang, comme Cordélia Chase, la peste-en-chef du lycée (Charisma Carpenter), un mystérieux inconnu en noir nommé Angel (David Boreanaz), etc.

II. Genèse

Né dans une famille de scénaristes, Joss Whedon suit à son tour à cette voie. Passionné de Super-Héros et de films d’horreur, il remarque un cliché revenant dans beaucoup de ces films : celui de la jeune fille (blonde de préférence) se promenant seule dans la nuit, et se faisant attaquer par un monstre qui la transforme en confettis. Whedon, féministe convaincu, a alors une idée : que se passerait-il s’il inversait ce cliché, et si c’était la blonde qui bottait le cul du méchant ? De cette idée originale, Whedon écrivit un scénario baptisé Buffy the vampire slayer. Mais à Hollywood, un scénariste n’a aucun pouvoir sur le tournage d’un film, et les studios de production, la réalisatrice, et même les acteurs, réécrivirent largement le scénario, transformant une comédie dramatique intelligente en farce vulgaire pour adolescents décérébrés. Sans surprise, le film, sorti en 1992, sera un échec cuisant. Whedon, dégoûté, renia le film, et abandonna son idée.

Mais en 1996, un producteur, convaincu du réel potentiel de Buffy, proposa à Whedon d’en faire une série télévisée, et où il serait le maître à bord. Whedon accepta, et présenta un pilote qui convainquit les dirigeants de la chaîne The WB. Le relatif succès du pilote encouragea la chaîne à commander une saison entière. Buffy the vampire slayer est née. Malgré un démarrage en demi-teinte, l’audience répondit à l’appel et la série devint un succès critique et public unanime. Quand elle s’acheva en pleine gloire en 7e saison, elle était devenue un phénomène international.

Comme souvent, quelques séries tentèrent de profiter de ce renouveau Fantastique déjà amorcé par les X-Files (bien connus du Joss), mais seule la Charmed de Constance M. Burge parvint à fournir un semblant d’alternative ; Charmed n’est toutefois qu’une série mineure, peu ambitieuse, souffrant de la patte du producteur Aaron Spelling (spécialiste des divertissements niais, au mieux sucrés), bien que très divertissante et amusante.

III Le succès de la série

1. Le style Whedon

La série doit sa popularité en grande partie au « style Whedon ». En effet, Joss Whedon est renommé pour écrire des scénarios qui embrassent des gammes d’émotions très diverses. Au sein d’un même épisode, il est fréquent que l’on rit, tremble, s’émeuve, s’attendrisse, que l’on soit surpris, et sous tension (et parfois le tout simultanément). Cette richesse d’émotions que ressent le spectateur en seulement 42 minutes est typique du créateur. Whedon est encensé également pour la grande qualité de ses dialogues, pleins de sève, rythmés, claquants, enlevés, très spirituels. La virtuosité est permanente. Geek assumé, Whedon assure dans chacune de ses productions de multiples références ou détournements des codes de la pop culture, l’occasion souvent de multiples bouffées d’humour. Buffy contre les vampires a grâce à lui une identité multiple : série Fantastique, d’horreur, comique, dramatique, romantique, philosophique, de mœurs…

Les talentueuses équipes de scénaristes de Whedon se montreront suffisamment douées pour adopter son style, sous son attentive supervision, bien que chaque auteur laisse poindre son individualité derrière chaque script. Il est généralement aisé de reconnaître quel auteur se cache derrière un épisode. Ainsi, un épisode à dominante burlesque est souvent de la main de Jane Espenson, un épisode à forte teneur émotionnelle est généralement du fait de Marti Noxon, Douglas Petrie est le roi des épisodes psychologiques, tandis que l’adrénaline à fond les manettes est une spécialité de Steven S. DeKnight, etc. Les différents metteurs en scène se montreront également d’un savoir-faire exaltant (James A. Contner, Marita Grabiak, David Grossman… mais aussi Whedon lui-même).

Suivant les pas du grand Rod Serling, dont la série La Quatrième Dimension se servait de la Science-Fiction comme un prétexte pour développer des réflexions sur les plus grandes tares de l’humanité, Whedon se sert pareillement du Fantastique comme métaphores des thèmes qui lui tient le plus à cœur : l’éthique (principalement le rapport au pouvoir), la perte de l’innocence originelle, ou les relations humaines (l’amour et l’amitié ainsi que leurs différentes acceptions en première ligne). Sous le divertissement assumé, demeure toujours une réflexion, parfois d’une profondeur immense, sur des thèmes forts. Serling se montre souvent pessimiste là où Whedon pointe cependant une certaine foi en ses semblables en dépit de leurs défauts qu’il ne masque aucunement, parfois jusqu’à l’insoutenable. Les vampires et autres démons, bien que formant un univers dense et richement développé, sont présents autant par leur valeur dramatique que par le miroir de la société humaine qu’ils renvoient. Cela a valu à la série de détenir le record du plus grand nombre d’études à lui être consacrée.

Cette fusion entre le fond et la forme atteindra son climax dans cinq épisodes mythiques de la série, renommés y compris en-dehors du cercle de fans : Un silence de mort (saison 4), se prive des dialogues pendant les 2/3 de l’épisode tout en réfléchissant sur les forces et les insuffisances du langage verbal. Cauchemar (saison 4) expose la psyché humaine via un voyage onirique au ton très Lynchien. Orphelines (saison 5), considéré comme un des plus grands épisodes toutes séries confondues, est une approche hyperréaliste et inédite du traitement du deuil. Que le spectacle commence ! (saison 6) est depuis sa diffusion le modèle de l’épisode comédie musicale, souvent copié, jamais égalé, hymne à la musique, moteur de nos vies. Enfin, A la dérive (saison 6) tourne autour de la notion du Réel via une mise en abyme particulièrement audacieuse et vertigineuse.

2. Des personnages attachants et complexes

Depuis le début de l’ère de la télévision américaine moderne (fin des années 70), le centre de gravité de la série télé est moins les scénarios que les personnages, et leur évolution continue. Buffy n’échappe pas à cette règle d’or, d’autant plus qu’un des axes fondateurs de la série est l’apprentissage de la maturité. Le degré de lecture le plus évident est le passage de l’adolescence à la vie d’adulte du cercle des héros, en majorité des adolescents. Mais c’est à un degré plus général un apprentissage de la sagesse et de la responsabilité, donc propre à chaque être humain. Le public ne s’y est pas trompé, la série ayant rassemblé autant les adultes que les plus jeunes.

Malgré ce que le titre peut faire penser, la série traite avec une complète égalité ses personnages. Bien que Buffy demeure la figure de proue, la série montre sans équivoque que ses alliés lui apportent une aide sans laquelle elle échouerait, mais aussi l’empêchent de sombrer dans la déshumanisation et la solitude. Leader rayonnante et lumineuse, Buffy n’en est pas moins un être avec ses défauts et ses erreurs, et peut être saisie par des bouffées de noirceur ou de découragement, expérience que chacun de ses amis et alliés connaîtra à diverses intensités (avec un climax en saison 6). En traitant les personnages sur un pied d’égalité, la série autorise le spectateur à être solidaire envers chacun d’entre eux. La diversité de leurs caractères est suffisamment soulignée pour que le groupe d’alliés dessine un microcosme précis du genre humain dans lequel chacun peut s’identifier.

Whedon connaît la priorité n° 1 d’un conteur d’histoires : les personnages. Généralement, Whedon n’écrit jamais un personnage, même secondaire, sans le doter d’une personnalité propre, profonde, complexe. Les méchants sont à peu d’exceptions près, de délectables Némésis, qui respectent la maxime Hitchcockienne : plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film. Buffy contre les vampires est - malgré ses faces sombres - une série très lumineuse, portée par la fougue de son personnage principal. La psychologie des personnages est brillamment dessinée, chacun possède une kyrielle de couches psychologiques, parfois semblant contradictoires, comme l’est tout être humain : une peste peut faire montre de courage, la personne la plus douce du groupe peut libérer une violence noire destructrice, un serviteur du mal peut montrer des fêlures abyssales… Quand un épisode de Buffy démarre, absolument tout peut arriver, de l’apocalypse au gros burlesque en passant par l’effroi. Quant aux interactions des personnages, que ce soit dans les relations amoureuses (et particulièrement la face enténébrée de l’amour), les amitiés puissantes, ou les liens familiaux, la série proposera toujours des histoires originales et émouvantes. Il est impossible de ne pas aimer ce groupe d’héros attachants et émouvants par leur force d’âme jusque dans leurs défauts. Comme tout humain, ils évoluent, et jamais sans douleur. La série propose aussi une étonnante évolution psychologique de chacun, donnant à chaque saison son identité différente. Supportés par un casting enthousiaste à jouer des personnages dont ils découvrent à chaque épisode de nouvelles facettes, l’interprétation est une grande valeur ajoutée du show.

3. L’architecture de la série - A propos du film

S’inspirant des X-Files (qui suivirent eux-mêmes les traces de séries précurseures comme Clair de Lune ou Seinfeld), Buffy est une série mélangeant épisodes indépendants et Mythologie (1 par saison, contrairement aux X-Files). Buffy et ses amis affrontent à chaque épisode une nouvelle menace tout en luttant contre un « Big Bad », un méchant de première catégorie qu’ils combattent durant toute la saison jusqu’à la victoire finale. Ce mélange permet de fidéliser un public tout en ouvrant la porte pour recevoir de nouveaux fans en cours de route sans qu’ils soient perdus. La seule relative exception étant la saison 7, plus feuilletonesque que les précédentes. Enfin, même si des cross-overs (plutôt rares) surviennent avec la série dérivée Angel, il est possible de regarder la série sans regarder son spin-off, et profiter du spectacle en ignorant les références.

Le film de 1992 étant considéré comme non-canonique, il n’est pas nécessaire de regarder cet énorme nanar avant de commencer la série. Toutefois, si vous avez mis Nanarland.com en favoris (où il est d’ailleurs chroniqué), ou si vous êtes un puriste, vous pouvez le voir, les événements du film n’entrant pas en contradiction avec la série, hormis bien sûr le changement d’acteurs. En 2009, Joe Bennett et Dan Brereton écrivirent un comics : Saison 1 : Origines - Buffy contre les vampires d’après le scénario original de Whedon pour le film tel qu’il le voyait dans son esprit. A la différence du film, cette BD est canonique. Bien entendu, elle n’est pas indispensable pour comprendre la série que vous pouvez regarder immédiatement.

IV Influence de la série

L’influence de Buffy contre les Vampires va s’étendre bien au-delà de ce que connait habituellement   une série télévisée. La série aura ainsi grandement inspiré son domaine propre, les séries Fantastiques ou relevant de la Science-fiction, mais aura aussi profondément et durablement marqué la culture populaire, tout en servant de sujet à un nombre particulièrement élevé d’études universitaires ou sociologiques.

1. Influence sur les séries télévisées

A l’instar des X-Files de Chris Carter, Buffy contre les Vampires voit son style narratif être intégré par de nombreux showrunners et auteurs qu’elle aura marqué. Son mélange particulier d’humour et d’horreur, sa vision d’un monde surnaturel entremêlé avec le notre, sa découpe en saisons organisées sur un fil rouge et se concluant par un spectaculaire affrontement avec le Big Bad du moment, son importance accordée aux interactions entre personnages réguliers et à la caractérisation de ceux-ci va devenir un repère pour les productions lui succédant et relevant du même domaine. Des séries SF/Fantastiques ont ainsi désormais régulièrement des protagonistes féminins (Sanctuary, Haven, Once Upon A Time, Continuum…), ce qui était rarissime auparavant.

On développera comme exemple deux séries particulièrement marquantes, situées à cheval sur les années 2000 et 2010.

En 2005, deux ans après l’arrêt de Buffy, la BBC lance une nouvelle version de sa série télévisée au particulièrement long cours, Doctor Who (1963). Or, si la série conserve ses fondamentaux, pour nombre d’entre elles, les modifications apportées au Doctor Who classique apparaissent s’inspirer de l’œuvre de Joss Whedon. Les Compagnons se voient ainsi dotés d’un environnement familial ou amoureux bien plus développé et évolutif que par le passé, où seule la relation avec le Docteur était réellement installée. Le sentiment amoureux est désormais également davantage intégré, même si certaines limites perdurent. Le jargon SF s’amenuise tandis que les références à la culture pop se multiplient dans les dialogues. Les relations entre le Docteur et ses Compagnons sont désormais nettement moins hiérarchisées que par le passé. Les jeunes femmes ont des caractères plus forts et participent davantage à l’action. Des thématiques sociétales et contemporaines se voient également introduites via la métaphore du récit. Le nouveau Doctor Who tourne également le dos à sa structure narrative originale, à mi-chemin entre série et feuilleton (longues histoires fracturées en épisodes) pour en venir à celui des saisons avec fil rouge autour d’un Big Bad et grand finale à la clef.

Supernatural, également introduite en 2005,  manifeste également une grande influence de Buffy, série dont elle a invité nombre d’acteurs (James Marsters, Charisma Carpenter. Mercedes Mc Nab, Amber Benson…). Leurs deux héros détournent les clichés des Rednecks en jean pas futés, de même que Buffy prenait à contre pied ceux sur les demoiselles blondes en péril. Dans les deux cas le Destin les poussera à se transcender pour éviter l’Apocalypse. Les protagonistes sont certes masculins, d’où une tonalité plus sombre et rude. Le relationnel joue néanmoins pareillement un grand rôle, entre les deux frères, mais aussi avec les alliés rencontrés à plusieurs reprises au cours de leurs voyages. Le bestiaire reste différent, mais les structures narratives convergent, avec des saisons pareillement organisées autour de la lutte contre des Big Bads, en alternance avec les monstres de la semaine des épisodes isolés. Les dialogues des deux séries s’enrichissent identiquement de multiples références à la Culture populaire. La musique et les chansons se voient pareillement accorder une grande importance.

2. Influence sur la culture populaire et les études universitaires

Le succès durable de Buffy contre les Vampires aura fait cette série ayant puisé dans les références de la pop culture l’une des icônes de celle-ci. Alors qu’elle est toujours aussi populaire aussi bien dans le grand public que les geeks, Buffy se voit ainsi à son tour référencée dans de multiples autres productions. C’est le cas aussi bien pour les séries télévisées (Eureka, Xena, Farscape, True Blood, How I Met Your Mother, Smallville, Torchwood…) que pour les films, les Comics ou les jeux vidéos. Une communauté active demeure présente sur Internet, où l’on trouve encore régulièrement de nouvelles analyses d’épisodes et de la série elle-même.

La hausse de la qualité et de l’ambition des séries télévisées au cours des années 90 et 2000, ainsi que leur approche accrue eu monde réel, ont suscité une hausse des études universitaires les analysant comme des miroirs de nos sociétés, principalement aux Etats-Unis et e France. Buffy contre les Vampires est devenue l’une des figures de proue de ce mouvement, au point que le terme Buffy Studies s’est installé pour désigner ces études aux domaines très variés (sociologie, philosophie, études des genres…).

Et maintenant, embarquons pour un grand voyage dans les contrées fantastiques du Buffyverse !

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Toucher le fond… (Broken - Part 1)