Re: Once Upon a Time (2011-...)
Publié : ven. avr. 07, 2017 1:35 pm
22/23 : Opération Mangouste (Operation Mongoose : Part One) ***
Scénario : Edward Kitsis et Adam Horowitz
Réalisation : Romeo Tirone
Résumé
L’Auteur écrit une histoire où les méchants ont les fins heureuses. Henry cherche à rompre le sort.
Critique
Le final de la saison est amorcé brillamment avec cet opus qui a le tort de commencer laborieusement et perd un précieux quart d’heure. Il eut été plus pertinent de condenser. On a tout de même appris la motivation d’Isaac : il est rongé par l’insatisfaction. Dès qu’il écrit le mot « fin », Storybrooke se vide de ses habitants, à l’exception d’Henry ! Jared S. Gilmore est épatant dans cet épisode où le grand « méchant » est plus que jamais Patrick Fischler plus savoureux d’épisodes en épisodes ! Il faut entendre l’échange lorsque le jeune garçon retrouve celui qui l’a privé de sa famille (lui est resté car il n’est pas né dans un monde magique) : c’est un discours de filou, d’un cynisme crapuleux ! Isaac manque de classe mais il le sait et il s’en moque ! C’est le tour de force de Patrick Fischler : faire d’un antihéros (plus que d’un « vilain ») un héros, au sens de « personnage principal ». Grâce à sa plume, il s’est donné le beau rôle dont il rêvait sans en être capable. La petite frappe qui devient le caïd. Mais Henry contrecarre ses plans et il les propulse tout deux dans le livre écrit par Isaac, Heroes and Vilains !
Cet univers parallèle est un festival ! C’est un monde miroir où la Reine c’est Blanche-Neige, vêtue de noir (mais coiffée comme Tintin ce qui amoindrit la majesté. Tous les anciens coiffeurs n’ont pas été jeté aux ogres) ! Visiblement, Ginnifer Goodwin s’éclate à son tour à jouer la méchante et l’actrice est diablement convaincante ! Surtout quand elle veut tuer Regina, la hors-la-loi (même une tenue de Davy Crockett n’enlaidit pas Lana Parrilla, toujours plus classe quand dans les mains des modistes de la Cour des miracles), qui lui a gâché la vie. L’inversion de la réalité crée un déphasage troublant et vraiment passionnant (le passage des retrouvailles d’Henry et de Regina est très beau, et fort émotionnellement). On sait que ce n’est pas la vérité mais comment ne pas se heurter à ce mur invisible qu’est la réalité ? On aura aussi une pensée pour Rumpelstilskin en caricature du chevalier en quête d’aventures incessantes ! C’est fabuleux et Robert Carlyle a ce petit sourire qui montre que l’acteur n’est pas dupe et qu’il en fait trop délibérément. Juste pour que l’on sache que tout cela a l’air vrai mais ne l’est pas. Isaac a lui-même livré le point final, le moment où vérité et réalité ne feront plus qu’une.
Pour rompre le sort, Henry pense que Regina doit embrasser Robin des Bois. Or, lorsque ces deux là se rencontrent, les scénaristes décident de tremper leurs propres plumes dans l’encre noire. En effet, à peine se dit-on que la conversation révèle qu’un attachement pourrait se faire que Robin révèle qu’il est sur le point de se marier…avec Zéléna ! On touche au grandiose ! Champagne aux auteurs ! Mais, perspicace, Henry devine que Regina a ressenti quelque chose et, plus encore, il comprend qu’Isaac lui a menti. La Sauveuse existe bel et bien dans ce monde !
Anecdotes :
Patrick Fischler/Isaac, l’Auteur : acteur américain, on a pu le voir au cinéma dans Le Dahlia noir (2006), Ave César (2016) mais principalement à la télévision : Le Caméléon (1997), Charmed (2002), Bones (2007), Esprits criminels (2011), Castle (2012), Californication (2012-2013), Silicon Valley (2015)
Absence d’Émilie de Ravin, Colin O’Donoghue et Michael Socha
Scénario : Edward Kitsis et Adam Horowitz
Réalisation : Romeo Tirone
Résumé
L’Auteur écrit une histoire où les méchants ont les fins heureuses. Henry cherche à rompre le sort.
Critique
Le final de la saison est amorcé brillamment avec cet opus qui a le tort de commencer laborieusement et perd un précieux quart d’heure. Il eut été plus pertinent de condenser. On a tout de même appris la motivation d’Isaac : il est rongé par l’insatisfaction. Dès qu’il écrit le mot « fin », Storybrooke se vide de ses habitants, à l’exception d’Henry ! Jared S. Gilmore est épatant dans cet épisode où le grand « méchant » est plus que jamais Patrick Fischler plus savoureux d’épisodes en épisodes ! Il faut entendre l’échange lorsque le jeune garçon retrouve celui qui l’a privé de sa famille (lui est resté car il n’est pas né dans un monde magique) : c’est un discours de filou, d’un cynisme crapuleux ! Isaac manque de classe mais il le sait et il s’en moque ! C’est le tour de force de Patrick Fischler : faire d’un antihéros (plus que d’un « vilain ») un héros, au sens de « personnage principal ». Grâce à sa plume, il s’est donné le beau rôle dont il rêvait sans en être capable. La petite frappe qui devient le caïd. Mais Henry contrecarre ses plans et il les propulse tout deux dans le livre écrit par Isaac, Heroes and Vilains !
Cet univers parallèle est un festival ! C’est un monde miroir où la Reine c’est Blanche-Neige, vêtue de noir (mais coiffée comme Tintin ce qui amoindrit la majesté. Tous les anciens coiffeurs n’ont pas été jeté aux ogres) ! Visiblement, Ginnifer Goodwin s’éclate à son tour à jouer la méchante et l’actrice est diablement convaincante ! Surtout quand elle veut tuer Regina, la hors-la-loi (même une tenue de Davy Crockett n’enlaidit pas Lana Parrilla, toujours plus classe quand dans les mains des modistes de la Cour des miracles), qui lui a gâché la vie. L’inversion de la réalité crée un déphasage troublant et vraiment passionnant (le passage des retrouvailles d’Henry et de Regina est très beau, et fort émotionnellement). On sait que ce n’est pas la vérité mais comment ne pas se heurter à ce mur invisible qu’est la réalité ? On aura aussi une pensée pour Rumpelstilskin en caricature du chevalier en quête d’aventures incessantes ! C’est fabuleux et Robert Carlyle a ce petit sourire qui montre que l’acteur n’est pas dupe et qu’il en fait trop délibérément. Juste pour que l’on sache que tout cela a l’air vrai mais ne l’est pas. Isaac a lui-même livré le point final, le moment où vérité et réalité ne feront plus qu’une.
Pour rompre le sort, Henry pense que Regina doit embrasser Robin des Bois. Or, lorsque ces deux là se rencontrent, les scénaristes décident de tremper leurs propres plumes dans l’encre noire. En effet, à peine se dit-on que la conversation révèle qu’un attachement pourrait se faire que Robin révèle qu’il est sur le point de se marier…avec Zéléna ! On touche au grandiose ! Champagne aux auteurs ! Mais, perspicace, Henry devine que Regina a ressenti quelque chose et, plus encore, il comprend qu’Isaac lui a menti. La Sauveuse existe bel et bien dans ce monde !
Anecdotes :
Patrick Fischler/Isaac, l’Auteur : acteur américain, on a pu le voir au cinéma dans Le Dahlia noir (2006), Ave César (2016) mais principalement à la télévision : Le Caméléon (1997), Charmed (2002), Bones (2007), Esprits criminels (2011), Castle (2012), Californication (2012-2013), Silicon Valley (2015)
Absence d’Émilie de Ravin, Colin O’Donoghue et Michael Socha